Chapitre 7

PRÉCÉDEMMENT: petit récapitulatif puisque ça fait un bon moment.

Erin est sortie de sa chambre après un mois et demi enfermée afin de se remettre sur pied. Elle se retrouve avec Reese et lui demande de l'entraîner. Il accepte et charge Kad, qu'elle n'a pas vu durant toute sa convalescence, de l'intégrer dans son équipe et de la traiter comme tous les autres. Lors de son premier combat, suite à plusieurs défaites, elle finit par vaincre son adversaire.

« Elle lui a pété le genou...»

« Jolie technique. D'où elle a appris ça ?»

« Elle n'aurait pas pu me battre moi. C'est un coup de chance !»

« Regarde la. Ça se voit qu'elle a aimé ça. Elle cache bien son jeu, la fillette.»

Les murmures continuent de fuser de tous les côtés, certains attirent mon attention et d'autres se perdent dans l'immensité de la pièce. Je les ignore et me relève, jetant le bâton près de l'autre. En regardant Jason, je remarque que son visage est tordu à cause de la douleur. Je prends le risque de me ridiculiser en lui tendant ma main pour qu'il se relève. Il ouvre les yeux et le remarque, regardant curieusement cette même main qui l'a mis à terre. Après un certain silence, alors que je m'apprête à replier, il s'en empare et je l'aide à se mettre debout.

« Tu m'as bien amoché, gamine, rit-il en se massant la mâchoire. »

Il me gratifie d'une tape dans l'épaule, et c'est là que les acclamations se mettent à fuser. Certains applaudissent, sifflent ou crient, d'autres sont calmes, un simple sourire sur leur lèvre, mais nombreux sont ceux qui ne réagissent pas. Petit à petit, ils retournent à leurs occupations.

Blake se tient à côté de moi. Je le laisse me donner une légère tape dans le dos, et lui offre un petit sourire.

« Aussi douée qu'avant, sourit il.»

« Allez, on reprend ! Aucune pause pour vous, vous avez perdu assez de temps comme ça ! Toi et toi ! Un combat à mains nues, tout de suite !»

Kad se met déjà à crier des ordres à ses hommes. Il semble prendre son rôle très au sérieux, je ne le pensais pas comme ça quand je l'ai connu. Moi qui le pensais exécrable, il était en réalité beaucoup plus sympathique que maintenant. Je demanderai à Blake qui il est vraiment.

Je lui lance un regard par dessus mon épaule, croisant directement son regard. Quelle surprise. Mon regard lui transmet ma rancœur et amertume, avant de revenir sur mon frère qui me touchait la mâchoire.

« Il te faut de la glace.»

« Je sais. Je vais avoir des beaux bleus pour demain. Où est-ce que je peux me rafraîchir ?»

D'un signe de tête, il me montre une des nombreuses portes.

« Je pense que tu devrais aller dans ta chambre. C'est un vestiaire pour homme, il grimace.»

Je plisse les yeux et lui souris.

« Pas de traitement de faveur.»

Je m'en vais sans attendre de réponse, dans les fameux vestiaires.

Je passe mes mains mouillées sur mon visage et me regarde dans le miroir. Le bleu à ma mâchoire commence déjà à apparaître et ma lèvre est ouverte, mais rien de bien grave. Je tourne mes yeux verts et croise ceux de mon reflet. J'ai réussi papa, j'ai réussi ce que tu me pensais incapable de faire. J'ai battu cet homme pour lui prouver, là où il est, que ces entraînements n'ont pas été vain et qu'aujourd'hui, je suis prête à me battre pour me défendre, défendre ceux que j'aime.

Et venger les innocents.

Mes poings se referment autour de la vasque, tellement fort que je pourrais presque croire qu'elle allait finir par se casser sous ma poigne. D'un geste brusque, je me détourne de mon reflet, sortant de cette pièce pour rejoindre les autres. L'entraînement n'est pas terminé.

--

« Tu ne souffres pas trop ? demande Blake d'un air moqueur.»

« Pas du tout, ce n'est pas comme si c'était la première fois.»

Et ça, c'est un mensonge. Mes muscles sont meurtris, tirant à chaque pas que je fais, en plus du fait que je transpire à grosses gouttes. J'aurai du me muscler pendant mon voyage, mais je ne savais pas que j'allais me retrouver dans ce genre de situation. Après un mois à rester allongée sur mon lit, à ne pas sortir de ma chambre, mes articulations ont bien souffert aujourd'hui. Mon corps est complètement rouillé.

« Hmhm, fait-il sans être convaincu.»

Certains hommes passent rapidement à côté de moi, se précipitant vers l'avant, une direction que tout le monde prenait, chacun à son rythme. Je fronce les sourcils.

« Où vont-ils ?»

« Au réfectoire. Tu n'as pas remarqué qu'il commence à faire nuit ?»

Je m'immobilise, regardant tout ce beau monde marcher et laissant Blake avancer sans moi. Plus loin derrière, une des rares fenêtres donnait sur l'étendue de sable. Je me dirige vers celle-ci, et remarque que maintenant le coucher de soleil au loin, le mélange de couleurs pastel et le ciel partiellement assombri. On s'était vraiment entraîné toute l'après-midi ? Pour une première, c'était peut-être un peu trop. Les autres sont habitués à ce rythme mais ce n'est pas mon cas. Néanmoins, j'étais d'accord pour n'avoir aucun traitement de faveur.

Je me remets à avancer plus rapidement, afin d'être à la hauteur de Blake.

« Vous vous entraînez beaucoup, je fais remarquer.»

« Je sais. Certains reviendront plus tard pour se défoncer encore plus. Chacun d'entre eux est déterminé à devenir le plus fort possible, parce qu'ici, soit on est rusé, soit on est fort. Autrement, on ne peut pas survivre.»

Je hoche la tête, approuvant ses dires. Le monde semblait bien plus sauvage de ce côté là, ça ne m'étonne pas qu'ils doivent en venir à là pour leur propre survie.

« Je dois passer prendre une douche avant d'aller manger.»

Blake attrape mon bras avant que je n'ai le temps de faire un seul pas pour m'éloigner le plus vite possible. Je le regarde curieusement, pensant qu'il était sur le point de me faire une confidence, mais il continue son chemin vers le réfectoire en me traînant derrière lui.

« Maintenant que tu n'es plus cloîtrée dans ta chambre et que tu vas devoir manger avec les autres tous les jours, tu dois savoir certains trucs.»

Je plisse les yeux, sentant déjà que ça n'allait pas me plaire.

« La nourriture est triée de sorte à pouvoir tenir assez longtemps en nourrissant le maximum d'hommes, jusqu'au prochain réapprovisionnement. Autrement dit, on est nombreux, tellement nombreux que la nourriture ne suffit pas pour tout le monde. Vois ça comme une épreuve. Le premier arrivé est le premier servi, le dernier n'aura rien. Celui qui est plus rapide ou plus rusé est déjà prêt, tandis que le plus lent ou le moins réfléchi aura plus de fil à retordre.»

« Prêt ? Prêt pour quoi ?»

Les hommes accélèrent le pas, nous entraînant avec eux.

« Plusieurs missions requièrent un certain savoir faire. Si tu te laisses trop aller et que tu n'es pas sur tes gardes, tu vas facilement te faire avoir. Reese a mis en place ce "jeu", en quelque sorte. Il incite les hommes à s'entraîner dur pour atteindre leur objectif, même quand il s'agit seulement d'aller manger, se doucher ou même dormir.»

« Je vois, répondis-je en voyant certaines personnes prendre des chemins différents, Vous n'êtes jamais tranquilles.»

« C'est exact, il soupire, Penser que nous sommes en sécurité ici nous relaxe et ainsi, on baisse facilement notre garde, alors qu'une attaque se prépare constamment. On garde toujours un œil bien ouvert, contrairement à ce que tu peux penser. Attention !»

Il tire mon bras à la musculature peu développée pour m'attirer à lui et m'éviter d'être écrasée par une boule destructrice qui passait à travers la foule. Plusieurs se font propulser très loin, tandis que d'autres s'écartent de justesse.

« Mais pourquoi il fait ça ?! je m'exclame.»

« Je te l'ai dit, chacun utilise un moyen pour parvenir à ses fins. Mais celui là ne va pas aller bien loin... Regarde, ajoute-t-il d'un signe du menton dans la direction du bulldozer humain.»

Je ne comprends pas. Il semble toujours en tête et à se rythme, il arrivera très bien au réfectoire. Je me concentre alors sur les autres hommes pour voir leurs réactions, et bizarrement, beaucoup d'entre eux semblent sereins.

J'en repère un suspect qui fait un signe à un autre. Ce dernier hoche la tête et se met à courir vers l'avant. Étant plus fin et agile que le colosse, il n'a pas de mal à le dépasser. Il siffle à un autre homme qui se trouve à l'avant, dans la partie droite de la foule. Ils se comprennent instantanément. L'homme agile s'arrêta soudainement devant une drôle de chose ronde et rouge contre le mur.

« Oh, le coup du tuyau, ricane Blake, Je n'avais encore jamais vu ce plan à l'œuvre.»

Je reporte mon attention sur eux et voit l'homme dérouler habilement et efficacement la drôle de corde. Le bulldozer s'approche, cependant, un homme est accroché à son cou. Je plisse les yeux en remarquant qu'il s'agissait du tout premier. Mais que font-ils ?

L'homme avec la corde étrange la lance en direction de l'autre côté, là où le troisième homme était interpellé et s'était aussi mis à courir. Ce dernier attrape alors la corde et à eux deux, ils la tendent à l'extrême, faisant chuter quelques hommes au passage.

Ah. Je pense avoir compris.

« Incroyable..., je souffle.»

Le premier homme sur le dos du titan se faire jeter malheureusement au sol pour permettre à ce dernier de reprendre sa course déchaînée. Mais comme prévu, la corde le fait trébucher, sa tête la première contre le sol dans un coup violent. Étourdi, il ne bouge plus pendant quelques secondes. Les autres ne s'arrêtent pas, et le troisième homme relâche la corde pour se remettre à courir en direction du réfectoire, non sans adresser un hochement de tête pour son équipier. Celui-ci prend le temps d'attacher la drôle de corde autour du corps musclé de la victime.

« Ils ont tout programmé à l'avance, dis-je, impressionnée.»

« En quelque sorte. Plusieurs plans sont orchestrés, mais on ne sait jamais lequel on va utiliser. Tout dépend de la situation. La plupart ont compris qu'il faut agir intelligemment, et certains, comme ce gros tas, continuent de croire que la force est le meilleur moyen d'avoir ce que l'on veut. Chaque jour, le plan change. C'est pour ça qu'on a souvent des salles d'entraînement différentes, car sinon, il n'y a plus de défi

« Il n'y a quand même pas autant de salles, non ?»

« Non, parfois on revient dans les mêmes, mais jamais d'affilé.»

« Ceux qui sont près du réfectoire doivent avoir beaucoup de chance, je fais remarquer.»

« Au contraire, dit-il en prenant mon bras. Je remarque seulement qu'on s'était arrêtés et que maintenant, on était parmi les derniers. Voire les derniers, Plus le chemin est court, plus c'est serré. Viens par là, je connais un raccourci.»

« Un raccourci ? C'est de la triche !»

« Connaître le territoire est important.»

« Si tu le fréquentes tous les jours, c'est sûr que c'est facile, dis-je légèrement irritée.»

Il me lance un regard vexé, comme si je le traitais de tricheur ou je ne sais quoi.

« Tu peux être en territoire ennemi et te faire passer pour un allié, passer peu de temps mais en profiter pour bien connaitre l'endroit afin de t'échapper.»

« Ça c'est dans le cas où on te laisse sortir de ta cellule, marmonné-je.»

« Exact. Tout comme j'ai un plan dans le cas où je suis enfermé. C'est ce que j'essaie de te dire. On est préparé à toute éventualité. Tu comprends ?»

J'acquiesce, comprenant finalement l'enjeu. Ce n'est pas si simple d'être à leur place. Ils doivent être moralement et physiquement épuisés, et maintenant que je suis là, je rajoute encore plus de problèmes. Génial. Jouer les héroïnes ne fera qu'attirer les problèmes. Mais est-ce que ça va m'arrêter ?

Non. Après tout, est-ce que j'ai fait tout ça pour finalement abandonner ?

On s'arrête devant une petite grille que Blake retire avec peu de force, et celle-ci dévoile un petit tunnel rectangulaire. Je regarde mon frère sans comprendre.

« Le coup des conduits d'aérations est le plus connu, mais peu de personnes peuvent se permettre de l'utiliser. La plupart des hommes sont trop costauds pour y entrer, mais il y en a d'autres qui ont favorisé la ruse plutôt que la force pour pouvoir y rentrer. Discret et efficace, on se fait rarement prendre.»

J'observe son gabarit et hausse un sourcil.

« Tu es sûr d'en faire parti ? T'as quand même pris en muscle.»

« Ne t'inquiète pas pour moi, il me fait un clin d'œil, J'ai l'habitude. Allez, entre vite on est assez en retard comme ça.»

Je ne proteste pas et entre la première. J'ai déjà du mal à respirer en temps normal, mais là, en étant entièrement confinée, j'hésite à ne pas faire demi-tour. Je regarde Blake derrière moi qui m'incite à avancer et prends mon courage à deux mains. Je rampe comme je le peux en m'aidant de mes avant bras, dont la peau est tirée par les parois métalliques. Blake m'indique le chemin et je suis aveuglément, n'ayant aucune d'idée de l'endroit où nous nous trouvons.

Après avoir traîné dans la poussière, on atterrit dans une salle exiguë, où son disposée des étagères, des balais, des seaux, et autres objets. On arrive à peine à y tenir à deux. Blake qui me surplombe de sa grande taille, me passe devant et ouvre l'unique porte de la pièce, me tirant par le bras à sa suite.

« On est à proximité du réfectoire, et heureusement. Le temps de tout t'expliquer et de voir leur démonstration devait servir à se rendre ici et faire la queue pour se servir. J'espère qu'il reste des sièges. »

Il me fait signe de le suivre vers une direction, d'où on entendait un brouhaha monstre. En tournant au bout du couloir, je reconnais les grandes portes qui nous séparent du réfectoire, par lesquelles des hommes de cessent d'entrer. Ces derniers se précipitent afin d'arriver les premiers pour pouvoir se nourrir convenablement.

« Reste près de moi et évite de te faire remarquer. »

Avertissement stupide. Si je pouvais être invisible tout serait beaucoup plus simple. Malheureusement, je suis l'unique femme parmi des centaines d'hommes, donc impossible d'être discrète.

Plus vite que prévu, on commence la file d'attente en étant tout derrière. Il y a du monde, mais je comprends sans grand mal qu'il en manque plein d'autres encore. Pourtant, le réfectoire est bientôt rempli. Les autres doivent aller autre part pour manger ou s'asseoir au sol. Je dois analyser la situation tant que Blake m'aide. Si je veux m'en sortir sans privilèges, je dois tout prévoir à l'avance.

Rapidement, on récupère nos plateaux tout en cherchant une place correcte. Au loin, une personne nous fait de grands gestes avec ses bras. Je reconnais aisément Abdel et son habituel enthousiasme. Je souris bêtement en le voyant aussi heureux puis le rejoint, suivie de près par Blake.

« Ça fait bizarre de te voir en dehors de ta chambre, l'ermite. »

Je grogne à cause du surnom bizarre qu'il a pris l'habitude de m'attribuer.

Abdel est l'un des amis que je me suis fait durant ce mois et demi passé dans ma chambre. Il a été envoyé par Blake pour m'apprendre le maniement des armes, étant apparemment l'ex-coéquipier de Gavin, avant que celui-ci ne rejoigne l'escouade. Aussi doué que lui, il est en mesure de m'apprendre autant de chose que le défunt jeune homme. Étant égyptien de confession musulmane, il m'a également beaucoup parlé de sa culture et de sa religion. Bien que j'en avais déjà entendu parlé dans mes livres, en entendre parler par une personne réellement intéressée est d'autant plus captivant. Son humour, comme Gavin, est sans limite. Constamment de bonne humeur, je n'arrive pas à m'ennuyer en sa compagnie. Le comparer à son ancien ami me serre le cœur, preuve que les séquelles sont toujours là.

« Je suis contente. On va pouvoir se croiser plus souvent. »

Il affiche une expression bizarre et se penche vers Blake avec un sourire malicieux.

« Tu entends Blake ? Elle a toujours autant hâte de me voir, tu devrais te méfier de nous en bon grand frère que tu es. »

Ce dernier continue de manger sans être perturbé par ses dires.

« À vrai dire, j'aimerais bien, dit-il d'un ton las, Mais je crains que la place soit déjà prise. »

Je regarde autour de nous et constate qu'effectivement, toutes les places sont prises. Mais puisqu'il n'y a aucun rapport, ils parlent sûrement d'une chose qui lui échappe avec des sous entendus.

« Je suis juste là, vous savez. »

« Tout le monde le sait même, reprend Abdel, il parait que tu as rejoint l'équipe de Kad et que tu t'es battue. Ça t'amuse d'attirer les problèmes ? J'ai presque l'impression que c'est une passion pour toi d'avoir une vie mouvementée. »

Je pose mon menton dans le creux de ma paume de main en soupirant.

« J'aurais aimé être invisible. »

« Tu viens tout juste de te remettre sur pieds que déjà on te met à genoux. »

Il se penche vers moi, coude contre la table, comme s'il allait me dire un secret important.

« Tu aimes la souffrance ? Tu sais, la douleur, la torture, il y en a beaucoup qui apprécie, ça serait normal que tu en fasses partie. La dernière femme serait juste sad... »

« Continue ta phrase, Abdel, et j'arrose la salle avec ton sang, le coupe mon frère de façon menaçante. »

Le basané s'arrête soudainement de parler et lève les mains d'un air innocent, avant de reprendre une portion de son assiette.

« Mais dis moi, l'ermite, un retour à la civilisation n'est pas trop brusque pour toi ? »

Oh que si. Beaucoup trop à mon goût, d'ailleurs. C'est vrai que jusque là, les événements se sont enchaînés bien trop vite. J'arrive à peine à remarcher normalement que j'intègre un groupe pour apprendre à combattre avec des hommes beaucoup plus forts que moi, dont l'entraîneur est mon ancien accompagnateur que je n'ai pas vu depuis bien trop longtemps. J'ai eu le temps d'apprendre de nouvelles choses et même d'en avoir une démonstration. Maintenant que j'y pense, mon corps me fait mal de partout, je tremble légèrement et je pense avoir de la fièvre. Je devrais peut-être aller me reposer.

Je fais part de mon idée aux deux autres qui décident de m'accompagner jusqu'à ma chambre. En passent entre les tables, j'ai juste le temps de voir Kad, assis avec d'autres hommes qui eux mangent, alors qu'il se contente de fixer un point en fumant une cigarette. Puis, comme s'il avait senti mon regard sur lui, il lève nonchalamment les yeux vers moi, sachant l'identité de la personne qui le fixait avec insistance. Je soutiens son regard quelques secondes avant de sortir de la grande salle.

Ouais, cette journée est bien trop dure pour supporter une autre confrontation.


Saluuut ! Je vais faire très court, je publie juste ce chapitre avant d'aller dormir.

Je suis assez épuisée, mais ces deux derniers jours, j'ai eu le temps de relire une bonne partie du premier tome et tout les quelques chapitres du deuxième tome. J'ai retrouvé l'inspiration pour finir ce fichu chapitre qui m'a bloqué pendant des mois ! Quand je suis pas déterminée, c'est très dur pour moi de reprendre ahaha.

Je viens tout juste de finir. Putain, ça m'avait manqué quand même ! Je n'ai toujours pas répondu à tous les commentaires et messages, mais je me suis dit que vous avez bien le droit à ce chapitre. Il n'est pas très intéressant, vous apprenez quelques trucs mais je devais passer par là pour continuer. Je suis soulagée ! J'espère que la suite sera plus fluide. Comme vous le constatez, il va bientôt y avoir une confrontation Erin/Kad ! Les choses deviennent de plus en plus intéressantes. 😁

Merci pour votre patience ! Et à bientôt. 😉

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