Chapitre 3

Un chapitre a été publié juste avant, assure toi de l'avoir lu avant d'attaquer celui-ci ! 

Il me tourne toujours le dos, le regard rivé sur l'étendue de sable et recrachant de la fumée contre la vitre. Je ne sais pas comment réagir ou par quoi commencer. Il n'a pas l'air de vouloir faire le premier pas, ce qui est tout à fait logique. J'ai peur de prononcer ne serai-ce qu'un seul mot, prenant le risque qu'il me rejette violemment.

J'avance d'un seul pas, hésitante, mais je le fais quand même, comme si ça allait m'aider à parler, puis prononce la première phrase à laquelle j'ai pensé.

« C'est mieux d'ouvrir la fenêtre pour laisser la fumée s'échapper, tu sais.»

J'expire silencieusement mais profondément, soulagée qu'il ne m'ai pas coupé au premier mot. C'est déjà une bonne chose. Maintenant, il faut réussir à le faire parler, puisqu'il n'a visiblement pas l'air de vouloir me répondre. Je ne me décourage pas pour autant, avant encore une fois. Si je ne parle pas dans peu de temps, il mettra fin au débat et me chassera dehors.

« Eh, je te parle, dis-je un peu plus fort.»

Pour seule réponse, la fumée s'écrase de nouveau contre la vitre. Cette fois-ci, l'agacement monte en moi, et sûrement en lui également.

« J'aimerais bien une réponse, repris-je exaspérée.»

« J'en voulais des réponses moi aussi, mais je me contentais d'un silence ou de putains de mots écrits sur papier, dit-il brusquement en écrasant sa cigarette contre la vitre.»

Je sursaute au ton qu'il emploie et au fait qu'il parle enfin. C'est la première phrase qu'il m'adresse directement depuis qu'il sait qui je suis.

Il ne me regarde toujours pas, les bras le long du corps et les poings serrés. Il n'a pas tort de me le reprocher. Je n'ai dit aucun mot alors que je suis tout sauf muette, mais mes raisons étaient plutôt évidentes.

« Kad, ma voix est devenue plus douce, Regarde moi.»

Il m'ignore, ouvrant la fenêtre et laissant l'air chaud envahir la pièce qui semble être un salon. Malgré que tout mon être me crie de sortir de la pièce et abandonner, je reste là à fixer son dos.

« Regarde moi, s'il-te-plait.»

Lui demander ça semble compliqué pour lui. Il n'ose même plus me regarder, et ça me tord de le cœur de devoir l'admettre. Peut-être qu'il ne voit en moi qu'un mensonge qu'il a trimbalé depuis des jours.

Il finit par soupirer bruyamment, puis se retourne d'un coup. Mes yeux verts s'accrochent automatiquement aux siens qui sont glacials, mais dégage pourtant une fureur bouillonnante. Le voir dans cet état ne m'effraie pas. Du moins, je ne peux pas me permettre d'avoir peur maintenant que j'ai son entière attention. Il faut que je trouve un moyen pour le convaincre. Comment je m'y prenais, avant ? Avant que tout ne soit détruit entre nous ?

Avant qu'il ne découvre qui j'étais réellement. Quand j'étais encore "le gamin".

« Je ne te demande pas de me pardonner...»

« Encore heureux puisque je ne le ferai pas, me coupe-t-il.»

Mon regard change. Il devient plus dur et plus déterminé. Je ne jouerai pas la carte de la pitié avec lui. Je le connais assez pour savoir qu'il ne se laissera pas avoir.

 « Je ne te demande pas de pardonner, répété-je d'une voix calme, Je te demande de me comprendre...»

« Comprendre que tu n'avais pas confiance en moi ? me coupe-t-il une nouvelle fois d'un ton ironique.»

Il croise les bras, faisant gonfler les muscles de ses bras, voulant sûrement jouer au plus fort. Cependant, je reste calme et continue à parler.

« Comprendre qu'en étant la seule femme sur Terre, je ne fais pas confiance à n'importe qui. Et pourtant, repris-je doucement après une inspiration, Je t'ai fait confiance. Pas au point de te montrer mon vrai visage, certes, ajouté-je rapidement en le voyant prêt à protester, Mais je t'ai suivi partout où tu allais, j'ai dormi en ta présence, tu m'as sauvé la vie des dizaines de fois et je t'en suis reconnaissante. J'ai accepté d'entrer des endroits remplis d'hommes et où je risquais beaucoup, et ça uniquement parce que tu y étais également. Je n'avais jamais entendu parlé de la base, de tout ça, dis-je en faisant un large mouvement du bras accompagné de ma béquille, Mais je t'ai suivi là où tu allais parce que tu es la seule personne en qui j'ai confiance en dehors de Blake.»

« Quel charmant discours.»

Je pince mes deux lèvres avant de d'inspirer de nouveau pour tenter de me calmer et cacher mes tremblements.

« J'ai seulement agi comme n'importe quelle femme ferait si elle était à ma place. Je me suis seulement protégée et j'aurais préféré être morte plutôt que prendre des risques, ajouté-je durement, faisant assombrir son regard, Maintenant, je suis quasiment sûre que tu n'es pas comme ça.»

Il ricane sombrement, avant de me tourner le dos et de s'emparer d'un objet posé sur une commode.

« N'en sois pas si certaine. Les gens finissent toujours par changer, dit-il entre ses dents serrées.»

« N'essaie pas de me faire peur. Hung m'a dit que je pouvais avoir confiance en toi.»

« Alors il le savait.»

Ça ressemblait plus à une confirmation plutôt qu'à de la surprise. Il a dû y penser pendant un moment.

« Oui, soupiré-je, Il l'avait découvert seul, avant l'attaque. Je ne pouvais plus me cacher avec lui, mais je n'avais pas regretté. Il avait l'air tellement heureux, dis-je tristement, Il savait tout, tout comme pour ton ami Wilfrid.»

D'un coup, il se redresse, se tourne vers moi et se retrouve devant moi tellement rapidement que je n'ai pas le temps de cligner des yeux. Il m'attrape fermement les épaules, faisant tomber mes béquilles, et plonge son regard dans le mien. Il semble aussi furieux que tout à l'heure.

« Ne. Prononce. Plus. Jamais. Ce. Nom, articule-t-il clairement. Il se met ensuite à chuchoter, Wilfrid est mort il y a deux ans de cela. Le gars aux cheveux rouges et à l'œil aveugle n'est qu'un de mes amis. Ne pense plus jamais à lui. Si tu en parles par inadvertance à ton frère, il est mort, et moi avec.»

« Je t'ai menti sur mon identité, mais tu peux avoir confiance en moi pour garder les secrets pour moi. Ce qui s'est passé pendant la route jusqu'ici, restera là-bas. Tu peux me lâcher maintenant, tu me fais mal.»

Il me lâche d'un coup, comme si mon contact l'avait brûlé puis se recule de quelques pas. Le bon côté, c'est qu'il me regarde maintenant.

Peut-être un peu trop puisqu'il ne m'aide même pas à récupérer mes béquilles.

Une fois sur mes deux pieds, je me tiens droite, la tête haute. Cependant, il est plus difficile d'être confiante quand je suis à découvert et qu'il fait une bonne tête de plus que moi.

« J'ai rencontré un vieil homme en premier, après avoir quitté ma maison. C'est lui qui m'a dit de faire attention et de me cacher.»

« Mais tous les hommes ne sont pas comme ça, dit-il obstinément.»

« Je l'ignorai ! ma voix devenait plus forte sous le coup de la colère, Les seuls hommes que j'avais connu jusque là sont mon frère et mon père, sachant que l'un m'avait abandonné et que l'autre est mort ! Comment je pouvais le savoir ? Tu as débarqué de n'importe où et tu m'as rabaissé depuis le premier jour. Tu as toujours été désagréable avec moi !»

« Pas avec toi mais avec le gamin ! Toi, je ne te connais pas.»

Il vient de cracher ces mots si violemment que s'il m'avait donné un coup, ça aurait eu le même impact.

« C'est inutile de rester dessus, Kad ! Le gamin, ça a toujours été moi, déclaré-je plus calmement, Que j'ai une autre apparence ou pas, que je sois plus âgée ou peu importe, je n'ai jamais menti sur autre chose.»

« C'est déjà assez suffisant.»

Il me tourne le dos de nouveau et se poste devant la fenêtre.

« T'es tellement têtu, dis-je avec un sourire amer.»

Mais il ne me répond pas, signe que notre discussion prend fin. Je décide alors de faire demi-tour. Je n'attendais pas grand chose de cette discussion. En réalité, j'ai pu lui soutirer quelques paroles, et il pourra se calmer plus facilement en me parlant directement qu'en m'ignorant constamment. C'est ce qu'il va faire, évidemment, mais je n'ai pas dit mon dernier mot.

En ouvrant la porte, je lâche quand même un dernière phrase, histoire de lui montrer que je n'abandonne pas facilement:

« Je reviendrai quand tu seras plus calme, mais en attendant, comporte toi en l'homme que tu es.»

Doucement, je referme la porte derrière moi, rencontrant du regard mon frère, adossé calmement contre le mur, attendant que je finisse. Aux claquements que font mes béquilles sur le sol, sa tête se relève d'un coup.

« Alors ? demande-t-il tranquillement.»

« Fais moi visiter les lieux.»

--

« Je suis un peu gênée.»

En effet, nous venons d'arriver dans une salle qui semble... commune, à vu d'œil. En même temps, vu tous les hommes présents, certains détendus, d'autres riant, s'amusant et ainsi de suite, je dirai qu'ils se rassemblent dans cette même pièce.

L'un d'eux me remarque et je croise son regard étonné. Sans me quitter des yeux, il frappe son camarade à l'aide de son coude pour attirer son attention avant de me pointer du doigt. Celui-ci me regarde, affiche la même expression, puis prévient son camarade à côté, et ainsi de suite. Bientôt, la salle devient entièrement silencieuse et les yeux sont braqués sur moi.

Wow. C'est donc cela que j'évitais depuis toujours ? Ou du moins, depuis mon départ ? C'est ce que je risquais si jamais j'étais à découverte ? Que l'on me regarde comme si j'étais un phénomène de foire ? J'ai presque honte de dire qu'ils ont raison. Je suis sans doute la première femme qu'ils ont vu depuis cinq ans.

« On peut s'en aller, maintenant ? chuchoté-je à Blake.»

« Non, tu n'as pas visité les cuisines.»

Il le fait réellement exprès de me faire vivre un enfer. Il m'attrape le bras et me tire comme il peut vers le fond de la pièce, sachant que je titube à cause de ma jambe. Lorsque l'on passe, les murmures résonnent dans la pièce, parlant de moi sans aucun doute. Je garde la tête haute, serrant la mâchoire en passant trop près des hommes sans mon manteau pour me couvrir. Je les sens me détailler du regard comme si on creusait ma peau avec de longs ongles crochus pour chercher ce qui se cache à l'intérieur, ou des fourmis qui se baladent sur ma peau et me donnent des frissons extrêmement désagréables.

« Eh, Blake ! Partage un peu ta sœurette avec nous. Pourquoi on aurait pas le droit d'en profiter, hein ?»

Cette voix grasse résonne salement dans la pièce, déclenchant quelques rires bêtes et rauques. Blake se crispe, et moi par la même occasion. Lentement, il se tourne vers l'ordure qui vient de parler qui est derrière nous, puis serre inconsciemment mon bras.

« Ferme la.»

Son expression est si sombre que j'hésite à dire qu'il s'agit bien de mon frère, celui qui était tellement drôle et amusant, qui restait désagréable et se mettait en colère, mais jamais de cette façon là. C'est comme si une aura ténébreuse flottait autour de son corps empli de rage.

« La fermer ? Tu veux que je laisse partir un tel paquet sans rien di...»

Une détonation le coupe nettement et me fait tourner d'un coup. J'ai juste le temps de voir un corps tomber, cachant à peine le corps imposant de Reese, une arme pointée dans notre direction. Il me faut peu de temps pour comprendre la situation.

« Quelqu'un a autre a dire peut-être ?»

Le silence règne. Plus personne n'ose faire de commentaire, baissant la tête par respect pour l'homme armé. Ce dernier baisse son arme, mais s'adresse toujours à toute l'assemblée.

« Vous l'aurez compris, cette fille est la sœur de Blake Atkins. Aucun de vous, ne pourras la toucher ou l'approcher, sauf si je lui en donne l'autorisation. Elle est sous la protection de son frère, pour le moment, je fronce les sourcils à cette phrase, S'il lui arrive quelque chose, vous payez tous. Ai-je été clair ? crie-t-il d'un coup.»

Soudainement, les voix se réveillent et tout le monde prononce d'une seule voix forte "Oui chef !". Reese se retourne, et sort de la pièce, sans nous lancer de coup d'œil. Plus on s'éloigne vers les cuisines, plus les bruits reprennent ainsi que les occupations.

Le corps de l'homme gise encore à terre et mon regard est toujours scotché dessus. Personne ne vient le récupérer, l'emmener loin d'ici. Certains osent même l'enjamber comme si c'est une simple flaque d'eau qu'il faut éviter. Je hais l'homme qui vient de mourir simplement pour ses paroles, mais sans penser à la personne abjecte qu'il était, seulement en tant qu'un être humain lambda tel que moi ou tous les autres hommes qui peuplent la Terre entière, le voir mourir aussi misérablement me fait frémir. La vie humaine n'a donc plus aucune importance ?

Une fois à l'intérieur des cuisines, Blake commence à m'expliquer le fonctionnement sans que je ne l'écoute. D'un coup, je lui coupe la parole:

« Je pensais que j'étais au bon endroit, déclaré-je d'une voix tremblante.»

Il se tourne vers moi d'un coup, se rendant compte que je n'ai plus envie de rire.

« Qu'est-ce que tu veux dire ?»

Sa question semble tellement anodine que j'ai presque l'impression que j'ai rêvé cette scène. On dirait presque qu'il en a l'habitude.

« Ce que je veux dire ? soufflé-je, Ce que je veux dire ?! répété-je plus fort, Un homme vient de mourir devant les yeux d'une centaine de personnes, et personne n'a réagi !»

Il soupire d'un air las, puis penche la tête comme s'il s'apprêtait à parler à un enfant.

« Erin... Tu te rends compte de ce qu'il voulait te faire ?»

« Il méritait une punition, mais à ce point ?»

Devant son silence, je fronce les sourcils.

« Alors tu es d'accord avec ça.» 

« Écoute, sa voix devient plus dure, On doit être intransigeant envers les rebelles. Ceux qui ne suivent pas les ordres sont morts, tout comme les menteurs et les traîtres. Tu comprends ? Le monde serait peuplé d'ordures si on ne s'en débarrasse pas.»

« Mais avant ils étaient enfermés...»

« Ça, c'était avant ! me coupe-t-il, Ne te focalise pas sur les livres que tu as lu. Ils sont trompeurs. Ils représentent la vie que menaient les hommes et les femmes ensembles dans le monde. Aujourd'hui, il n'y a plus de femmes et les conditions climatiques s'empirent et engendrent des catastrophes naturelles. La population se dégrade, et on est tous là à juste... vivre. On attend, impuissants, l'extinction de la race humaine.»

Je secoue la tête comme une enfant, ne voulant pas admettre cette dure réalité.

« Je suis là maintenant !»

« Et alors ? Tu n'arriveras à rien toute seule. Le virus ne t'a pas rattrapé en cinq ans, mais rien ne dit que tu es encore en sécurité.»

Je me tais, abasourdie. Mon frère n'a jamais fait preuve d'un tel pessimisme avant son départ. Il était persuadé qu'on arriverait à tout si on le veut vraiment, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis aussi optimiste. Mais visiblement, je le suis un peu trop. À moi seule, je ne peux rien faire.

Blake me tapote l'épaule, conscient qu'il venait de m'enlever tout espoir de servir à quelque chose.

« Ça va aller. Tu t'y feras à force, comme tout le monde.»

Il m'entraîne de nouveau dans la salle commune, attirant quelques regards dans notre direction.

« Je n'ai pas besoin de t'expliquer comment fonctionne le réfectoire puisque je te ramènerai à manger dans ta chambre.»

« Et pour plus tard ? demandé-je en essayant de reprendre mes esprits.»

« Plus tard ?»

« Quand ma jambe sera guérie et que je pourrais marcher.»

Ma phrase sonne comme si c'est une évidence, mais Blake n'en pense pas la même chose puisqu'il lâche un rire moqueur, attirant plus de regards encore.

« Tu ne mangeras jamais avec les autres, Erin. Je dois te protéger pas te pousser dans le piège à ours.»

Surprise, je reste bloquée durant quelques minutes.

« Tu te sens obligé de me protéger parce que tu a raté quatre années de ma vie, mais je te le redis maintenant Blake: peu importe les efforts que tu fais, rien n'effacera ce que j'ai vécu là-bas. N'essaie pas de jouer au grand frère protecteur.»

« Tu as réussi à survivre parce que Kad était avec toi, et uniquement pour cela. Je te rappelle que Reese t'a mis sous ma responsabilité.»

« Je n'ai pas besoin de toi pour m'en sortir ! Si quelqu'un a su me protéger, c'est bien lui, et je préfère qu'il continue à le faire plutôt que tu prennes la relève.»

Ses yeux expriment toute la peine que mes mots lui infligent. Cependant, une autre émotion domine dans son regard. La colère, mais pas due à n'importe quoi. Il est jaloux. Il a l'impression d'être remplacé par celui qui m'a guidé jusque là et protégé dans n'importe quelle situation. Il y a bien une pensée qui me refroidit, cependant. Blake m'aurait protégé car je suis sa petite sœur, le dernier membre de sa famille, la personne qu'il affectionne le plus dans ce monde. Kad m'avait trimbalée par pitié, puis à cause d'une fichue promesse. Peut-être que finalement, je ne me bats pas pour la bonne personne.

« Dommage pour toi, crache-t-il d'un air mesquin, Il n'en a visiblement pas autant envie que toi.»

« C'est fort possible. Mais il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.»

Cette voix qui m'est familière interrompt notre dispute, et fait tourner nos deux têtes vers le nouvel arrivant. Il a été plutôt rapide à changer d'avis.

--

Salut toi !

Ne me hais pas pour ce retard, s'il-te-plait ! La bonne nouvelle est qu'il y a deux chapitres d'affilé ! La mauvaise, c'est que je dois reprendre l'écriture parce que je vous en dois un troisième en plus de celui qui arrive ce lundi. En parallèle, je dois quand même travailler donc je vous avoue que c'est un peu compliqué !

J'espère que vous avez aimé ces deux chapitres. Je m'excuse encore pour tout ce retard, mais au moins, j'ai réussi à plus ou moins bien travailler. J'essaierai de prendre de l'avance pendant les prochaines vacances pour ne plus avoir ce genre de retard.

Sinon, que pensez vous du comportement de Kad ? Plutôt enfantin non ? De plus, il a vite changé d'avis. Je me demande pourquoi ! Suspense. ;)

Que dites-vous de Reese et de Blake ? Un peu violents, non ? Erin ne s'attendait pas à cela en tout cas.

J'espère que tu as aimé ! N'hésite pas à laisser un commentaire pour dire ce que tu en as pensé. ;)

À bientôt !

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