Chapitre 13
J'ai comme l'impression que ça va être les six jours les plus longs de ma courte existence.
Venir jusque là a pris des jours et des jours, mais le trajet me parait plus rapide à côté de ce que je vais vivre prochainement. Repasser par les mêmes endroits, revoir les mêmes personnes, voir où elles en sont aujourd'hui... Mis à part l'escouade, je vais affronter les mêmes visages. Ils avaient tous l'air accueillant, même Malcolm qui ne l'était pas vraiment à première vu. Ça me fait penser qu'il sera le premier qu'on reverra.
« Pourquoi est-ce qu'on est obligé de passer par chacun d'eux ?»
« Malcolm doit nous fournir le véhicule pour nous déplacer dans tout le pays.»
« Je suis d'accord, mais pourquoi les autres ?»
« Après l'avoir vu, tu penses vraiment qu'il va me fournir assez d'essence pour aller jusque là-bas sans qu'il me demande pourquoi ?»
Je réfléchis un instant, repensant à son interrogatoire avec Kad. Il voulait m'avoir en échange du rover, forçant longuement pour m'avoir. Il était parvenu à faire parler Kad, sur son passé et un point qui le touchait particulièrement.
Son frère.
Maintenant que j'y pense, Kad aussi a une famille. J'ai l'impression qu'il a toujours été seul, sans personne pour le soutenir ou le guider. La vérité est qu'il a tout perdu. Le temps et les événements ont eu raison de ses proches. Je sais que Reese est son meilleur ami, et ce depuis toujours, mais je ne sais rien d'autre de sa famille. Sa mère est inévitablement morte à cause du virus, mais alors son père ? Avait-il d'autres frères et sœurs ou uniquement celui qu'il a mentionné ? Comment est-ce qu'il l'a perdu ? Jusque là, il n'avait jamais parlé de lui. En réalité, c'est toujours de moi dont il est question.
J'ignore comment il l'a perdu, ou encore si il est vraiment mort. Ou si il préfère faire comme si c'était le cas.
« La dernière fois... S'il voulait me prendre, c'était pour te pousser à bout ? demandé-je hésitante.»
Il regarde droit devant lui, le sable s'étendant à perte de vue. Il n'a aucun doute sur le chemin à prendre et avance sans rien pour l'aider. Il doit être tellement habitué qu'il connait le désert comme sa poche. Je me demande comment il a pu s'y habituer en aussi peu de temps. Il devait vivre ailleurs, avant.
« Ouais, soupire-t-il agacé, Il veut toujours tout savoir sur tout le monde. Il a des informations sur tous les clans du pays. Mais je pense que tu l'intrigues vraiment. Fais attention. Surtout si il voit que tu es de retour alors que Reese n'est pas censé accorder sa confiance facilement.»
Je le regarde, essayant de décrypter son expression. Il n'a lui-même pas l'air convaincu de ce qu'il dit, comme si il y avait un problème derrière ça. Après tout, Malcolm a l'air assez curieux.
« Tu penses qu'il va faire le lien ?»
Il hésite vaguement, tapotant le volant avec ses doigts.
« C'est bien le problème. On est partis, et quelques jours plus tard, on apprend dans le monde entier qu'une femme est toujours en vie, et dans notre base. C'est inévitable. Le ou les traîtres ont fait passé l'information, mais bizarrement, ils ont omis de dire qu'elle était déguisée en enfant de base. De plus, personne ne sait que tu es partie. Ils pensent encore que tu es clouée au lit à cause de la maladie. Bientôt, Reese leur annoncera ta mort.»
Je hoche la tête. Quand il le fera, ce sera peut-être vraiment le cas.
Je chasse cette pensée macabre de mon esprit. Je reviendrais, et ma vie pourra reprendre son cours. Je pourrais de nouveau assister aux entraînements, manger avec les chamailleries de Blake et Abdel en fond, discuter avec les quelques amis que j'avais réussi à me faire. Je suis même prête à accepter les remarques désobligeantes des autres hommes.
Je veux retrouver une vie paisible, sans embûches, sans danger. Juste ma famille et moi, dans notre domaine, éloignés de tous dans le calme et la prospérité. J'étais tellement heureuse. Malgré le fait qu'on ne vivait pas dans le luxe, le cocon familial m'apportait toutes les richesses du monde. Je n'avais besoin de rien d'autre. L'amour que je recevais m'a permis d'avoir une enfance douce et mémorable.
Puis mon frère est parti.
Ma mère est morte.
Mon père est mort.
Et alors que je pensais sombrer, une main décorée par des dessins noirs s'est tendue dans l'obscurité. Kad était mon support. Et il accepte à nouveau de jouer ce rôle. J'aimerais lui rendre la pareille et l'aider à affronter ses démons les plus sombres. Mais pour le moment, je sais que si je lui en parle, il va de nouveau se renfermer sur lui-même. Le voyage vient juste de commencer.
« Pourquoi tu as accepté de m'y emmener ? Tu aurais pu laisser Ammon le faire, avec des personnes de confiance.»
« Tu penses vraiment que je vais laisser n'importe qui s'approprier de la dernière des femmes ? On n'est jamais si bien servi que par soi-même. Au moins, je suis sûr d'y arriver.»
« Est-ce qu'on va un jour arrêter de parler de moi comme d'un objet ? dis-je, vexée par ses propos.»
Constamment, j'ai l'impression d'être un fardeau qu'on s'oblige à traîner et protéger pour je ne sais quelle raison. Je ne peux même pas sauver l'humanité ! À moi toute seule, je n'arriverais à rien faire. À quoi bon risquer sa vie pour moi alors que je suis inutile ?
Kad soupire, serrant un peu plus ses mains autour du volant.
« Je voulais dire, qui est plus apte à te protéger que moi-même ? Même en tant que gamin, je ne voulais pas te laisser mourir.»
« C'est normal. La promesse que tu as fait à Hung... C'est honorable de ta part de vouloir la préserver en hommage à lui, dis-je plus doucement, sincère.»
Même si Hung était réservé, Kad avait l'air d'entretenir une bonne amitié avec lui, basée sur le respect et l'honnêteté. Cette promesse est un lien solide. Même si Hung n'avait montré son vrai visage à personne, d'après ma connaissance du moins, Kad avait su voir la vraie personne qu'il était.
« Tu penses que c'est uniquement pour sa promesse que je te sauve la vie ? demande-t-il en fronçant les sourcils.»
Je le regarde brièvement, me demandant si c'est une vraie question. Je me contente de soupirer, ne voulant pas m'éterniser sur le sujet. Me sentir comme un poids me rend mal à l'aise. Savoir qu'on me maintient en vie par intérêt ne me rend pas forcément triste, mais de savoir que mon existence dérange et engendre des sacrifices inutiles me gêne énormément. Je change de sujet, histoire d'éloigner cette sensation.
« Je peux juste me cacher le temps que tu vois Malcolm ? Il m'a vraiment fait froid dans le dos.»
Il secoue la tête, me faisant grimacer.
« Impossible. Il saura que je suis entré sur son territoire, le nombre de personnes qui m'accompagnent, l'identité de chacun, avec quel véhicule je suis arrivé, et tout le reste, avant même que je ne sois face à lui. Il est déjà très prudent à l'origine. L'attaque n'a fait qu'aggraver les choses.»
Je mords ma lèvre, songeant à une autre solution. Il aura sûrement des doutes et ne nous laissera pas partir. Qu'est-ce qui pourrait le convaincre ?
« Je pourrais me mêler à eux et passer inaperçue.»
« Ah ouais ? il lâche un rire jaune, Et comment tu comptes t'y prendre en étant celle que tu es ?»
« Il y avait bien ces hommes déguisés en femmes.»
Le rover freine d'un coup dans le sable, m'emportant vers l'avant du véhicule. La ceinture me retient, coupant brièvement ma respiration, avant que mon corps ne se plaque de nouveau contre le siège. La voiture reprend sa route.
« Doucement ! je crie en replaçant la ceinture.»
« Ne pense jamais à jouer leur rôle. Jamais.»
Sa voix me parvient comme une lame glaciale et finement aiguisée. Sa colère me surprend. Mon idée n'est pas si stupide que ça, si ? Ce n'est pas la première que je me déguise.
« Pourquoi pas ? je réponds avec une petite voix, J'ai bien réussi à me faire passer pour un enfant avec un visage couvert. Si il est à découvert et que je le maquille un peu, j'aurais plus l'air d'un homme.»
Kad fronce légèrement les sourcils, sans me regarder. Sa poigne autour du volant se desserre un peu, montrant qu'il est un peu plus relaxé mais pas complètement détendu.
« Ça ne marchera pas, c'est trop flagrant. Ton visage est trop... féminin.»
Je me redresse sur mon siège et me tourne complètement vers lui.
« Tu trouves ?»
Il me regarde alors, plus longtemps qu'auparavant, semblant examiner les traits de mon visage, pendant que je fixe ses yeux en observant leur trajectoire. Son regard traîne sur ma peau, dessine la courbe de mes pommettes, descend le long de ma mâchoire jusqu'au bout de mon menton pointu, rebondit sur mes lèvres en glissant sur la chair rosée, remonte le long de mon nez, puis se plante finalement dans les deux orbes vertes qui le fixent déjà. Il se détourne ensuite, reportant son attention au loin.
Me rendant compte de la situation, ma peau chauffe légèrement, et je ne prends pas la peine de vérifier si elle a pris une teinte rosée. Je m'adosse de nouveau à mon siège, perturbée par ma propre réaction. Je n'avais même pas remarqué que ma respiration s'était brièvement coupée, me rendant momentanément essoufflée. Je n'ai jamais réagi ainsi en sa présence. Je ressens quelque chose d'inconnu et étrange, me rendant étourdie. Pourtant, je viens à peine de m'injecter le remède temporaire au virus. Mes symptômes sont vraiment entrain de s'aggraver.
« Remets ton masque, on s'approche d'un village.»
Sa voix me fait sursauter, me ramenant à la réalité. Je rougis encore plus et me sens soulagée de pouvoir le cacher avec mon écharpe.
Le village en question ne m'est pas inconnu. C'est là où on s'était arrêté, avant de reprendre la route et tomber sur des ennemis.
« Comment c'est possible ? J'ai mis quatre jours à marcher à partir du moment où tu as été pris par l'ennemi. Même si un véhicule est plus rapide, il ne peut pas l'être à ce point, je m'arrête alors, voyant le village se rapprocher de plus en plus vite, Attends, à quelle vitesse tu conduis exactement et comment j'ai pu ne pas le remarquer ?!»
« Même à pieds, la base n'est pas à quatre jours. Tu t'es sûrement perdue sans le remarquer.»
« Et le fait que je ne sois pas arrivée avant quatre jours ne t'a pas alarmé ?»
« J'étais déjà occupé, si jamais t'as oublié, me répond-il agacé, Et je m'étais déjà fait une raison. Il y avait très peu de chance que tu survives sans moi dans le désert, surtout après avoir croisé la route des autres chiens.»
Le sable balaie mon visage comme une énorme gifle.
« J'étais déjà morte pour toi ? je souffle.»
Il ne dit rien, mais je connais déjà la réponse. Pourquoi je n'arrive pas à m'y faire ? Même un enfant n'a aucune chance.
« Ne me fais pas répéter.»
Je n'insiste pas. À chaque fois que je pose cette question, la réponse ne me plait jamais. L'idée que le monde actuel est totalement différent des livres que j'ai toujours lu, est définitivement entrée dans ma tête. Mais malgré tout, devoir l'accepter me paraît impossible.
Le village n'a pas changé depuis notre passage. Les infrastructures me paraissent toujours étranges. Je n'avais encore vu aucune maison en pierre jusque là, pourtant, nous avions beaucoup voyagé. Je ne peux pas m'empêcher de poser la question.
« Comment ça se fait que les maisons aient l'air si anciennes, alors que les changements du désert sont récents ?»
« Regarde bien. Le village est à peine développé. La plupart des habitants se sont retrouvés ici par dépit, après la destruction de leur habitation. Les maisons d'ici ont été construites rapidement par des hommes de familles qui cherchent à protéger leurs fils.»
« Les derniers représentants de l'humanité, je souffle.»
Il hausse les épaules.
« Certains ont profité de leur situation pour faire des hôtels.»
L'image de l'hôtel me revient en tête. Même si c'était court, j'avais passé un bon moment là bas. Je m'étais momentanément détendue et débarrassée de toute la pression que j'avais accumulé à me cacher et à retenir mes faits et gestes. Je me sentais comme une vraie enfant, oubliant pendant un instant que j'étais constamment en danger. J'avais même fait la connaissance d'un petit garçon.
Âgé de trois ans.
« Kad...»
« Hm ?»
« Il y avait... un enfant, dans cet hôtel. Tu t'en rappelles ?»
Il hausse les épaules.
« Sûrement. J'ai pas le réflexe de m'attarder sur chaque enfant que je croise.»
« Il ne t'a pas marqué alors.»
« C'est quoi le problème ? me demande-t-il en fronçant les sourcils.»
« Je me suis révélée à lui et...»
« Tu t'es révélée ?! Il connait alors ta couverture ? T'es complètement inconsciente !»
« Laisse moi finir !»
Ma voix s'éteint dans le véhicule, laissant de nouveau le silence régner autour de nous. Je souffle, essayant de me détendre.
« Il avait l'air très jeune. Quand je lui ai demandé son âge, il m'a dit qu'il a trois ans seulement.»
Il tourne vaguement la tête vers moi, avant de se recentrer sur la route, le village maintenant derrière nous. Je n'ai vraiment pas remarqué qu'on roulait rapidement.
« Je me suis dit qu'il se trompait, qu'il était encore jeune pour savoir vraiment compter. Mais il n'avait pas l'air d'en avoir plus, non plus. C'était un orphelin, je marque une courte pause, Il n'a aucune idée de ce qu'est une mère.»
Le souvenir de sa question innocente me frappe d'un coup. C'est quoi, maman ? Une question aussi simple qui en cache beaucoup plus. Le mystère plane toujours sur la question, et je n'ai pas eu le temps d'y revenir. De plus, en parler pourrait m'apporter plus de réponses.
« D'où vient-il ? je questionne d'une voix basse, le laissant à peine entendre, Est-ce qu'il y a une solution trouvée ? Peut-être qu'ils se sont servis d'une femme pour conserver ses...»
« Impossible, me coupe Kad d'un coup, Les recherches ont signalé que le virus touche l'ensemble de l'organisme féminin. Les cellules reproductrices en font partie, les rendant défectueuses, voire inutiles. Il y a eu une vague de décès parmi les nouveaux nés il y a quelques années, non seulement les filles à cause du virus, mais également les garçons à cause de ce problème.»
« Des bébés mort-nés ?»
« Et pas seulement. Malades à la naissance, ils ne survivaient qu'un jour.»
« Ca veut dire que les enfants les plus jeunes sur Terre actuellement, ont plus de cinq ans ?»
« Non, certains ont survécu malgré tout, mais c'est assez rare. Alors un enfant de trois ans ? C'est inespéré.»
« C'est encore plus grave que ce que je pensais, murmuré-je.»
Soudainement, une idée me traverse l'esprit. Je pose inconsciemment mes mains sur mon ventre et fixe le sol, le souffle coupé.
« Ça... Ça veut dire que... Je ne pourrais jamais avoir d'enfants ?»
Il ne répond pas, mais je comprends qu'il le savait, lui et les autres aussi.
« Je sais déjà que je ne peux pas peupler la planète à moi toute seule, et ce n'était pas mon but, mais... Je ne peux même plus avoir mon propre enfant.»
Ma voix est faible et monotone. Je n'avais jamais vu de bébé. Le seul enfant qui s'en rapproche et que j'ai vu est Eliott, le petit de trois ans. Je n'aurais alors jamais l'occasion d'en voir un ? Aussi étonnant que cela puisse être, j'ai déjà lu un livre sur les bébés et la façon dont il faut s'en occuper, livre qui appartenait sans doute à ma mère. Il m'avais tout de suite donné envie de m'occuper d'un petit être, fruit de mes entrailles, que j'aurais porté pendant des mois et élevé comme mon plus précieux trésor.
Cette nouvelle me vrille le cœur.
« Je pense que si ces médecins ont un remède, ils trouveront une solution pour ça également. Rien n'est encore sûr pour ton cas.»
« Tes mots sont bien choisis mais j'entends dans ta voix que toi-même tu n'as pas d'espoir, je dis faiblement de nouveau avant de le regarder, Je ne suis même pas sûre que tu crois en l'existence d'un remède. Tu penses que je vais survivre ?»
« On verra.»
Non.
Mon père aimait bien dire ça. On verra. Pour moi, ça se traduit le plus souvent en "non", car si j'avais réellement attendu, j'y serais encore aujourd'hui.
« Papa, tu peux m'emmener en ville avec toi ?»
« On verra.»
Il ne l'a jamais fait.
« Tu iras mieux avec ça, maman ?»
« On verra.»
Elle n'a jamais guéri.
J'ai toujours pensé que mes parents avaient une trop grande fierté pour nous écouter et suivre nos conseils. Comme si obéir à leurs enfants une seule fois allait leur être fatal. Ils voulaient toujours porter toute la charge sur leurs épaules, et nous cacher les yeux du monde réel. J'ignore où j'en serais si les choses s'étaient passées différemment.
« Quoi qu'il en soit, je suis sûre que cet enfant est plus jeune.»
« Alors une autre femme se cache quelque part.»
Je regarde l'étendue de sable, réfléchissant à la possibilité que ça soit vrai. De toute façon, je ne vois aucune autre explication.
« Tu crois ? je lui demande quand même.»
« Hm, il affirme, Mais il y a plus de chances qu'elle soit morte après avoir enfanté. Sinon, il serait avec elle.»
« Et il l'aurait déjà vu, je poursuis en soupirant, Il vit dans un orphelinat.»
« Alors oublie le, il ne sera d'aucune utilité. Le problème actuel est de trouver un remède au virus.»
Je lâche un rire jaune.
« Pourquoi on prend des risques pour moi alors que je suis inutile ? Je ne peux même plus enfanter, et je ne vois pas comment je pourrais aider le monde à aller mieux.»
« Comme j'ai dit, le problème actuel est le remède. Laissons les autres questions pour plus tard.»
Sauf si ce plus tard se fait sans moi.
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Salut à tous !
Je sais, ça fait très (trop) longtemps, et je me pointe de nouveau avec un chapitre après des semaines sans nouvelles. J'espère que vous appréciez quand même ce chapitre, même si il est très pauvre en action, il est riche en informations. Et vous me connaissez, quand il y a de l'action, je ne fais pas les choses à moitié, donc patience.
Alors, j'ai deux bonnes nouvelles et une mauvaise. Vous savez par quoi je vais commencer, évidemment.
La première bonne nouvelle ne vous intéresse peut-être pas, mais comme je l'avais mentionné dans le précédent post "Nouvelles", j'ai passé mon bac. C'est avec un grand bonheur que je vous annonce que je l'ai eu ! Annonce qui vient avec beaucoup de retard, mais mieux vaut tard que jamais.
La deuxième nouvelle, plus importante, est que nous avons gagné un concours ! J'ai découvert ça en revenant hier pour finir le chapitre. C'est une énorme surprise qui m'a fait chaud au cœur ! Je tiens à remercier dodoartemis pour m'avoir poussé à m'inscrire à son concours sur dodoetchacha "The stories golden glob", dans la catégorie Zeus (pour science fiction), et de m'avoir donné un avis construit et honnête qui m'a fait énormément plaisir ! La Dernière Femme a gagné le premier prix alpha, tandis que La Dernière Marche a le deuxième prix bêta. Vous verrez bientôt de jolis macarons décorer les deux couvertures !
Je tiens surtout à tous vous remercier, tous sans exception. Les lecteurs qui votent et qui commentent, qui votent ou qui commentent, ceux qui lisent sans forcément laisser une trace de leur passage, je vous remercie énormément de continuer à lire malgré mes absences et les imperfections de mon histoire. C'est surtout grâce à vous que l'histoire avance et va aussi loin. Vous me donnez du courage et l'envie de continuer. Merci infiniment !
Bon, je parle trop encore une fois. La mauvaise nouvelle c'est que mon téléphone s'est arrêté, je ne peux donc plus répondre en commentaire. Je peux le faire par ordinateur, mais je suis plus à l'aise sur téléphone. Je vous remercie alors d'avance d'avoir pris la peine de commenter et je vous répondrais dès que possible !
Surtout, n'hésitez jamais à commenter autant que vous voulez ou à m'envoyer des messages privés si vous n'osez pas le faire en public. Je m'amuse toujours à tout lire, même les plus petits commentaires ! D'ailleurs, bienvenue aux nouveaux !
J'espère que le chapitre vous aura plu. Je me mets direct à la suite ! À bientôt.
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