Chapitre 1

J'ai l'impression d'avoir la tête écrasée par un poids énorme. Je sens uniquement ma gorge desséchée et cette sensation me met mal à l'aise. Puis doucement, j'ouvre les yeux.

La lumière du jour m'aveugle momentanément, et c'est en ouvrant les paupières que les sensations reviennent. J'ai l'impression que mon corps est détruit, que chacun de mes os est brisé et que des explosions résonnent dans mon crâne. Cependant, je remarque une chose. Je suis dans un endroit fermé avec des fenêtres et une porte. Une pièce. Je sens un matelas dur en dessous de moi et une couverture au dessus. Mais surtout, j'ai l'impression de respirer différemment, comme si il y avait plus d'air qui entrait dans mes poumons. Par réflexe, je porte ma main sur mon visage. En la bougeant, les différents os de mon bras se craquèrent, signe qu'ils n'ont pas été utilisé depuis un moment. Je grimace, non pas de douleur mais à cause de la sensation.

Je tâte mon visage du bout des doigts, sentant mes lèvres, mon nez, mon menton, mes joues, ma peau. Puis je me crispe. Je relève ma main devant mon visage et constate l'absence de gant. En fait, j'ai les bras entièrement nus et mon visage également. Je touche mes cheveux et découvre qu'ils sont à découverts également, fades mais bien visibles. Ensuite, je détaille ma tenue et ouvre la bouche par la surprise. Je porte un t-shirt trop grand pour moi et comme bas, un short qui ne m'appartient pas. Un bandage entoure ma cuisse et mes pieds sont nus. Oh non. Faites que ce soit un cauchemar.

Quand je regarde par la fenêtre, le décor me rappelle ce que je fais ici. Le désert. L'enlèvement de Kad. Quatre jours sous le désert. La base. Retour de Kad. Ma découverte. Mais surtout, Blake. J'ai retrouvé mon frère après quatre ans sans l'avoir vu. Et je lui ai donné un coup de poing ?

D'un coup, je pousse un cri.

« Bla...»

Ma voix s'interrompt dans un étouffement pathétique à cause de ma gorge trop sèche. Je tousse bruyamment, mettant une main devant ma bouche, et cherche activement des yeux quelque chose pour me désaltérer.

Sur une commode, près de la fenêtre, un pichet, de ce que j'espère être de l'eau, est posé. Je me lève précipitamment mais appuie directement sur ma jambe blessée. Je suis sur le point de me mettre à sautiller à cloche pied jusqu'à l'objet de mon désir, néanmoins, jambe blessée ou pas, la marche dans le désert a eu raison de mes deux jambes, surtout que la fin s'est terminée en course. Manque de choix, je me mets à ramper jusqu'à la commode. Lorsque j'y arrive, je suis sur le point de me mettre début en me tenant au mur, mais la porte s'ouvre.

Brusquement, j'écarquille les yeux et regarde le nouvel arrivant. Je tombe directement sur un visage familier. Même cheveux bruns, légère barbe et iris émeraudes. Je n'avais donc pas rêvé.

« Blake, soufflé-je.»

Il commence à marcher pour venir vers moi puis s'arrête d'un coup, les deux relevées.

« Si je m'approche, tu vas encore me donner un coup de poing ?»

Tremblante, je n'essaie même pas de parler par crainte d'éclater en sanglots. J'avais dit que je ne pleurerai plus, je devais rester stable, sinon je ne m'arrêterai jamais.

J'hoche négativement la tête, et instantanément il se retrouve devant moi. Il m'aide rapidement à me lever puis m'étouffe dans ses gros bras protecteurs. Tour aussi brusquement, j'entoure sa taille de mes bras et le serre de toutes dernières forces. Malgré tout, il m'avait tellement manqué. Quatre ans, je n'avais pas l'impression que beaucoup de temps s'était écoulé. Maintenant qu'il est là, lui dans mes bras et moi dans les siens, je me rends compte que la dernière fois était il y a une éternité. Il avait grandi, et moi aussi. La dernière fois qu'on s'était vu, il avait dix-neuf ans et moi quinze ans, et maintenant, il en a vingt-trois environ, et moi dix-neuf.

« Me lâche pas, croassé-je.»

Il me serre encore plus.

« Je ne te lâcherai plus.»

Je tousse légèrement, essayant d'éclaircir ma voix.

« Je veux dire que si tu me lâches je ne tiendrai pas debout, dis-je d'une voix cassée.»

D'un coup, il recule, ne comprenant visiblement pas mes mots. Je me rattrape in extremis à la commode que j'avais atteint, me tenant avec du mal au meuble. Mes yeux regardent la carafe avec envie, et quand je décide de l'attraper, une main me devance.

« Attends, va t'allonger, je te sers un verre.»

Comment lui expliquer que je ne peux pas tenir debout seule ? Maintenant que je peux me servir de ma voix, je ne tarde pas à le lui faire comprendre.

« Blake, je toussote, J'ai rampé pour arriver jusque là.»

Quand il comprend enfin, il repose la carafe et me porte jusqu'au lit. J'essaie de ne pas me rappeler nos anciens souvenirs, avant qu'il s'en aille et que j'étais encore petite et légère, sinon je commencerai à lui en vouloir de nouveau. En bon grand frère qu'il est, du moins qu'il est devenu, il m'apporte ensuite un verre d'eau. Sans perdre de temps, je le bois d'une traite, en redemandant encore. Blake sourit, amusé par mon comportement et m'intimant de faire doucement. Après m'être désaltérée, je passe mes jambes sous la fine couverture et ajuste mon oreiller pour m'adosser au mur.

Blake s'installe au bord de mon lit, m'observant de ses yeux émeraudes. J'en fais de même, mémorisant son nouveau visage et tout ce qui a changé en quatre ans. Quelques cicatrices marquent son visage, discrètes mais bien présentes, devenue blanches à cause du soleil et contrastant légèrement avec sa peau devenue dorée, et avec, je distingue une tâche bleu à la mâchoire, sûrement due au coup que je lui avais donnée. Son visage paraît plus adulte, plus mûr. Mon grand frère a bien grandi.

« Tu as tellement changé, souffle-t-il.»

« Toi aussi, déclaré-je avec un sourire au coin des lèvres, Et puis, je n'allais pas rester une gamine de quinze ans toute ma vie.»

« Quinze ans..., murmure-t-il, Tu avais quinze ans quand je suis parti.»

« Et dix-neuf aujourd'hui, dis-je d'un ton un peu amer, Mais ce n'est rien. Quatre ans de plus ou de moins, ça revient au même.»

Il me regarde d'un air peiné qui me donne envie de lui redonner un coup de poing. Cependant, je me contiens et regarde l'étendue de sable par la fenêtre. C'est assez imprudent de mettre des fenêtres sachant qu'on est constamment menacés. Je l'entends inspirer profondément, comme pour reprendre contenance.

« Comment vont les parents ? Tu as fini par fuir ou papa t'a laissé partir comme par miracle ?»

À ces mots, je me tourne lentement vers lui, tous les os crispés. Je le regarde, éberluée, pensant qu'il fait une blague de mauvais goût. Mais non, il est bien sérieux et pressé d'entendre ma réponse.

« Tu n'as pas compris ? lâché-je dans un souffle.»

« Compris quoi ?»

Il m'a l'air si innocent sur le coup. Il est vrai que notre père pouvait toujours être en vie, du moins selon Blake qui ne l'a jamais vu détruit comme moi je l'avais vu. Il avait laissé ma mère et mon père en bonne santé et pouvant tenir sur leurs deux jambes. Sauf qu'à présent, ils ne sont même plus dans ce monde.

Prenant mon courage à deux mains, je mets ma rancœur de côté pour lui dire la vérité.

« Blake... Ils sont morts.»

Doucement, son expression se décompose. Puis un nouveau sourire vient à peine éclairer son expression. Sourire que je détruis d'un seul mouvement de tête pour lui dire que c'est bel et bien la réalité. Sa bouche s'entrouvre légèrement et un hoquet lui échappe. Visiblement, il s'en rend compte maintenant.

Le voir ainsi me serre le cœur. Néanmoins, il n'a pas vécu ce que moi j'ai vécu à ce moment là. Seule, perdue, sans aucun repère, c'est uniquement la détermination qui m'a menée jusque là.

« Comment ? demande-t-il faiblement.»

Je détourne le regard un instant, essayant de ne pas replonger dans ce sentiment d'abandon que j'ai ressenti pendant tellement longtemps.

« Quelques mois après ton départ, maman commençait à tomber malade, soupiré-je, Elle était de plus en plus faible et papa ne voulait pas l'emmener en ville pour la soigner, malgré mes supplications. Je prenais soin d'elle comme je le pouvais mais, je n'avais que des plantes et rien de plus, ne sachant pas de quoi il s'agissait, j'étais impuissante, j'allais ajouter que le chagrin avait empiré les choses, mais je ne veux pas le faire culpabiliser davantage, Papa s'était mis à fumer.»

Je passe outre son expression choquée, et reprends un verre d'eau. Ça fait tellement longtemps que je n'avais pas autant parlé.

« J'avais trouvé ses cigarettes dans un tiroir et il m'avait vu. Ça ne lui avait pas vraiment plu, ajouté-je avec un rire jaune, Il fumait dans la grange, loin de maman et de mon regard insouciant, et s'occupait rarement de nous. Il nous ignorait la plupart du temps, se tuant au travail, c'est d'ailleurs comme ça qu'il en est mort. Mais avant cela, maman avait fini par décéder un après-midi parmi tant d'autres, trois ans après ton départ. Notre père l'a suivi un an plus tard. Je l'avais retrouvé au milieu des champs, tué par la cigarette et l'alcool qu'il consommait, sûrement.»

Il avait déjà baissé la tête, la prenant entre ses deux mains. Il regrette, et il a de quoi culpabiliser. Mais pour le moment, je préfère ne pas trop lui en infliger. Hésitante, je pose une main sur son épaule pour le rassurer. Cette étreinte maladroite me prouve que le temps nous a bel et bien séparés.

« Que s'est-il passé ensuite ? reprit-il d'une voix tremblante.»

Le silence plane entre nous pendant quelques minutes. J'ai peur qu'il culpabilise encore plus suite à cela, mais en réalité, il n'est pas entièrement responsable.

« Je les ai enterré, déclaré-je finalement, Et après, je suis partie. J'ai traversé les plaines pour rejoindre la ville, et après deux jours environ, j'ai retrouvé la route et coup de chance, il y avait un véhicule

Poursuivre sur mon périple allait le détourner de cette histoire. J'aimerais être égoïste, lui raconter que durant tout ce temps, ma rancune était bien là et me tourmentait à chaque fois.

« Un homme t'a vue ? demande-t-il, tâchant de paraître moins bouleversé.»

« Oui, je souris, Un vieil homme, très grognon mais gentil qui m'avait conseillé de voyager bien couverte, pour qu'on ne sache pas ce qui se cache réellement sous cette couverture. Il m'avait déposée à Grafton, sans argent, sans indication, rien, mais grâce à lui, je suis bien en vie. Je me serais faite enlevée il y a longtemps, sinon.

» J'ai passé une journée seule à Grafton avant de rencontrer quelqu'un qui m'avait sorti d'un assez gros problème, un sourire apparaît au coin de mes lèvres, Assez colérique et arrogant, il m'avait donné de l'argent pour que j'aille à Washington, mais malheureusement, je m'étais trompée et j'avais fini à Seattle. Mais j'ai eu de la chance, car au moment où une explosion avait lieu, j'étais de nouveau tombée sur cette personne qui m'avait sauvé et avait accepté de me prendre sous son aile. Il s'appelle Kad, bien évidemment, tu le connais.»

Il fronce les sourcils.

« En revenant ici, il avait parlé d'un gamin qu'il emportait partout avec lui. Quand on lui avait dit qu'il n'y en avait aucun qui était venu, il a voulu y retourner avec des soldats à ta recherche, cependant, Reese s'y était interposé. Il ne fait toujours pas confiance aux enfants, comme tu as pu le deviner.»

J'hoche distraitement la tête. Cette constatation fait froid dans le dos. Comment ne pas faire confiance à l'être le plus innocent sur cette planète ?

« C'est fou qu'il soit tombé sur toi. En principe, c'était toi qu'il devait chercher en allant à Grafton.»

C'est à mon tour de froncer les sourcils.

« Qu'est-ce que tu veux dire ?»

« J'étais convaincu que vous étiez toujours vivants. Il allait voyager dans tous les cas, alors il m'a accordé une faveur. Son devoir était de retrouver la maison et vous faire passer un message, puisque je ne peux pas sortir.»

« Pourquoi tu ne peux pas ?»

Il sourit.

« Trop compliqué pour toi, petite sœur. Continue plutôt ton histoire.»

Je lève les yeux au ciel. Il commençait déjà à détourner les sujets importants.

« Il ne vous a rien raconté ?»

« Hm, disons qu'il n'en a pas vraiment eu le temps. Avant que tu ne viennes, il passait son temps enfermé dans sa chambre. Tu savais qu'il était blessé à l'abdomen ?»

Je sens mon visage chauffer et le détourne vers la carafe d'eau. Comme pour le distraire, je prends un autre verre.

« J'ai dormi combien de temps ?»

« Deux jours.»

Je tousse fortement à cause de l'eau que j'ai avalé de travers.

« Deux jours ?! Je n'allais pas si mal que ça !»

« Erin, soupire-t-il, Tu as passé quatre jours seule dans le désert à marcher sous la chaleur et dormir dans le froid. Du a été blessée à la jambe à cause d'une balle et tu n'as sûrement pas bien dormir sur le sable. On a fouillé ton sac, tu n'avais même plus d'eau.»

Je me crispe légèrement en apprenant que mon sac a été pris, puis me souviens que je n'ai plus à me cacher maintenant.

« Oui, d'accord, j'avais besoin d'un peu de repos. Mais Kad n'a rien dit pendant ce temps là non plus ?»

Il secoue la tête, comme navré de devoir me l'annoncer.

« On en l'a pas vraiment vu, seulement en coup de vent. Après que tu te sois évanouie, je t'ai porté pour t'emmener à l'intérieur, mais il n'était déjà plus là. Quand j'ai voulu lui parler, il m'a simplement ignoré, sans aucun prétexte, excuse ou autre.»

« Je crois qu'il m'en veut, soupiré-je, Il me l'avait dit de nombreuses fois. Si jamais j'avais le malheur de lui mentir ou le trahir, il me le ferait payer. Il n'est pas venu me voir ?»

Il secoue de nouveau la tête. Bien sûr.

Maintenant que j'ai retrouvé Blake, je peux dire que je n'ai plus besoin de Kad puisque la relève est prise par mon frère. Cependant, ce n'est pas le cas. Malgré le fait que je sois en sécurité, plus ou moins, maintenant, ça n'empêche rien au fait qu'il était mon guide et protecteur durant toute cette escapade. Il m'avait sauvé la vie de nombreuses fois, et ingrate que j'étais, je le remerciais en lui mentant sur ma véritable identité. Lui qui m'avait accordé sa confiance, je n'avais pas fait la même chose de mon côté. Néanmoins, on pouvait voir les choses d'une autre façon. Je lui faisais confiance pour ne pas retirer mon masque pendant mon sommeil ou un moment d'inattention. Je lui faisais confiance pour me protéger et ne pas me tuer. Je lui faisais confiance pour l'endroit où on se dirigeait. Je lui faisais confiance pour de nombreuses choses, et j'avais eu raison. Mais révéler ma véritable identité revenait à devenir une autre personne. Kad se comportait plus ou moins bien avec le gamin, mais quant est-il d'Erin, la dernière femme ?

Si j'avais su qu'en principe même son devoir était de me retrouver, je me serais montrée bien avant. Or, ce n'était pas le cas. C'était simplement un voyageur qui avait eu pitié de moi et avait accepté de me prendre.

« J'irai lui parler.»

« Par dans ton état actuel, me contredit-il.»

« Mon état n'est pas ton problème, Blake, j'ai réussi à m'en sortir assez longtemps comme ça sans que tu n'interviennes, tu ne penses pas ? répliqué-je froidement.»

Il se tait, surpris par mon ton brusque et détourne les yeux. Il commençait à culpabiliser, et ce n'est pas ce que je veux. Cependant, ce trop pleins d'informations me met sur les nerfs et je viens à peine de me réveiller que j'ai des problèmes. Le premier étant de parler à mon ancien guide qui va sûrement m'ignorer. Je crains sa réaction.

« Erin, reprend Blake, Je suis tellement désolé de t'avoir abandonné, de vous avoir abandonné. À cause de moi, tu as toi-même enterré nos...»

« Arrête toi, s'il-te-plait, le coupé-je calmement, T'excuser ne changera rien à la situation et je sais que tu le regrette, c'est ce qui compte. Je sais que tu es sincère et que sur le coup, la liberté t'a paru plus alléchante que la vie banale que nous menions là-bas. J'aurais voulu venir, moi aussi, mais je n'avais jamais connu la ville et j'étais encore jeune. Ce n'était pas un besoin, seulement un rêve que je pensais irréalisable. Un rêve qui a tourné au cauchemar.»

Il rit amèrement.

« Et tu n'as encore rien vu, petite sœur.»

Il se lève de mon lit, passant une main dans ses cheveux courts en regardant vaguement à l'extérieur, puis se tourne vers moi. Il me sourit, sourire que je lui rends sans enthousiasme, puis ébouriffe mes cheveux doucement. Je ne proteste pas, me contentant de les remettre en place et le regarder partir.

« Je t'apporte de la nourriture et de l'eau. Je me doute que tu dois avoir faim et ce que tu avais dans ton sac n'avait pas du tenir longtemps. Ne bouge pas.»

Sur ce, il ferme la porte derrière lui, sans penser au fait que sa dernière phrase était absurde. Même si je pouvais bouger, je n'aurais nul part où aller.

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BONNE ANNÉE ! Et joyeux Noël en passant même si je suis très en retard, c'est l'intention qui compte.

Bienvenue sur le tome 2 de la Dernière Femme: La Dernière Marche.

J'ai commencé avec un chapitre plutôt court, tout en douceur, pas de rebondissement, on revient surtout sur les événements précédents. Je sais ce que tu vas me dire... Où est donc Kad ? Honnêtement, j'aurais bien aimé l'intégrer directement au premier chapitre mais j'aime faire durer le suspense. Mais t'as un avant goût de sa réaction grâce à Blake, le grand frère protecteur ! Que penses-tu de lui pour le moment d'ailleurs ?

Tu as aussi remarqué que j'ai changé de point de vue. Ça fait bizarre pour toi ? C'est toujours Erin mais en pdv interne, donc beaucoup plus proche d'elle. Ça me fait bizarre d'écrire sous cette forme là avec cette histoire, mais j'aime bien. Tu en dis quoi, toi ?

Je suis désolée de te devoir encore te faire attendre. Pour le moment, je te souhaite une bonne rentrée, que ce soit collège, lycée, université, école, travail peu importe, bonne chance à toi !

Pour ma part, je vais essayer de garder le rythme pour poster les chapitres. Un peu compliqué puisque j'ai le bac cette année donc je travaille beaucoup, malheureusement...

En tout cas, merci de continuer à me suivre pour cette nouvelle aventure. Promets moi juste de ne pas me haïr.

Bye !

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