Chapitre 16: L'heure du combat

Nous nous réveillons à l'aube. C'est aujourd'hui. Aujourd'hui, la bataille débutera. Nous sommes tous très stresser. Mais nous avons des avantages de notre côté; Nous dominons les éléments et nous avons Ethan. 

Nous nous préparons. Nous avons toutes les précautions possibles pour nous protéger de leurs armes. Par dessus,  nous enfilons nos combinaisons. Au lieu de nos habituelles combinaisons noires,  nous avons aujourd'hui des combinaison de notre couleur. La mienne est bleu, l'eau. Celle de Leslie est verte, la terre. La combinaison de Miriam est blanche et grise,  l'air. Tandis que celle de Sam est rouge,  le feu. 

Chacun de nous à les pointes des cheveux de la couleur de sa propre combinaison.
On s'assoit à table,  silencieux,  en attendant le message d'Ethan,  qui nous confirmes le début de la guerre. 
Mon Téléphone vibre. C'est Ethan.
Mon écran affiche le message d'Ethan.
<<RDV à la rivière. La Bataille à commencé. Bonne chance.>>

Je prend la parole.
-Ok. Voici le plan! On va combattre. On a pas le choix,  plus maintenant. Mais on ne tuera personne. Si on doit blesser quelqu'un,  on essaie de le faire dans un endroit qui n'est pas mortel.  Ils vont essayer de nous blesser,  nous tuer. Rappelez vous,  on reste ensemble. J'irai voir le chef dans sa tante pour essayer de faire cesser cette guerre inutile.

Je m'arrêtai une seconde,  soupirai, puis repris.
- On peut y arriver!
Je mis ma main au centre de cercle qu'on avait formé. Les autres mirent chacun leur main sur la mienne, et nous les soulevâmes en l'air.

Nous nous levâmes. Seul Sam resta assis. Je dis aux autres de sortir et de nous attendre et me dirigeai vers Sam.

- Qu'est-ce qui va pas?
Lui demandai-je.

Il ne me répondit pas. Au lieu de ça, il baissa la tête. Je la lui relevai. Une larmes s'échappa du confort de ses yeux et glissa le long de sa joue. Je le regardai dans les yeux, en tenant sa tête avec ma main pour pas qu'il la rebaisse et, de la voix la plus douce que j'arrivai à avoir en ce moment, je lui redemandai:

- Qu'est-ce qui va pas?

J'attendais sa réponse en le regardant fixe dans les yeux. Il me regarda. Une autre larmes s'échappa de ses yeux, puis, il se décida à parler.

- J'ai peur, Mandy. J'ai juste peur.

Il avait peur. Moi aussi j'avais peur. Peur de ne pas réussir à parler avec les "chefs" des Serguei, peur que l'un de nous se fasse mal, peur qu'on perde, peur que tout ça ne sois pas une histoire à l'eau de rose, mais qu'elle se finisse mal. J'avais peur de la défaite, j'avais peur de la mort. Et j'aimerai lui dire tout ça, lui dire que moi aussi j'ai peur et que tout ne finira peut-être pas bien. J'aimerai lui confier que pour l'instant, tout ce qu'on pouvait faire, c'était combattre du mieux qu'on peut, et prier pour que personne ne se fasse mal. Mais au lieu de ça, je lui dis la phrase cliché que tout le monde dis aux gens quand ils sont pas bien, la phrase qu'on m'as dis si souvent, et dont je me suis lassé. La phrase que je détestais qu'on me dise et que pourtant, me semblais la seule chose à dire maintenant. Je lui dis:

- Tout ira bien.

Il eu un petit rire, de ceux qu'on fait quand on sais que ce qu'à dit l'autre est faux. Quand on a compris qu'on est pas dans les comtes de fées de princesses et de prince qu'on raconte aux enfants où tout termine terriblement bien, mais qu'on est dans la réalité, dans le monde cruel mais vrai où nous vivons. Dans le monde que nous ne pouvons pas changer. Dans le monde que l'on ne commence à comprendre qu'à un certain âge. Puis il dis, d'un air ironique:

-Sans blagues. Dans une minute on va tous retourner à l'académie sans se battre ni rien. Ah, et on vivra tous en paix pour toujours, naturellement. 

J'étouffai un petit rire. Il avait raison, on était plus des enfants. Il était plus un un enfant. Alors je lui dis. Je lui dis tout ce que je pensais depuis tout à l'heure. Je lui dis que la vie n'est pas un comte de fées et que tout ne se fini pas toujours bien. Je lui dis que la réalité où nous vivons est cruelle et tout simplement horrible la plus part du temps mais c'est la vérité. Enfin, je lui dis que moi aussi j'avais peur. Peur de ce qui pourrai arriver, peur de ne pas réussir, peur de voir mes grands-parents, peur de la mort et du reste.

Sans m'en apercevoir, je pleurais aussi.
Quand je fini mon monologue, un silence vint se placer entre nous. Nous regardâmes droit dans les yeux pendant quelques minutes. Puis, il s'essuya les yeux avec la manche de sa combinaison et me demanda:

- Je peux t'embrasser?

Je ne répondit pas, il savait déjà la réponse.  Elle était évidente. 
Quelques secondes plus tard, ses lèvres étaient collé au miennes. Les autres devaient sans aucun doute nous attendre, mais tant pis, qu'elles attendent. Ce moment, rien ni personne pourra nous l'enlever. Ce moment. Ce moment, c'était le notre. À nous et à personne d'autres.

Il continuai de m'embrasser, encore et encore. Je ne voulais pas que ça s'arrête, jamais. 

Quand, à contre cœur, nous nous détachâmes, il me dit:

-Merci!

Je lui répondit avec un grand sourire. Il n'y avait pas besoin de mots, ça n'avait aucune utilité.
Après une pause je repris.

- On y va?

Il acquiesça.

Nous sortîmes. Miriam et Leslie étaient assises par terre. Leslie avait un carnet sur le genoux qu'elle referma dès qu'elle nous vit et un stylo dans la main droite.

- C'est quoi ce carnet?
Je demande, curieuse.

Elle me regarde, faisant semblant d'être confuse, puis se secoue et dis, en sortant le carnet:
- Ah ça? Non, c'est rien!

Sam et moi nous lançâmes un rapide regard. Je n'insistai pas plus que ça. On n'avait pas le temps. J'haussai les épaules et commençais à marcher en direction de la rivière. Voyant que les autres ne me suivaient pas, je m'arrêtai.

- Alors?

Ils ne répondirent pas. Je les regardai, confuse.

- Bah, qu'est-ce-qui se passe?

Ils se regardèrent. Je ne comprenais pas. Mimi se décida enfin à s'avancer.

- Bah... On a peur. Et si quelqu'un ne devait pas s'en sortir? Et si toi tu ne devrai pas t'en sortir

Je la regardai, soulagée. Ils avaient peur. Juste, peur.  Ce que tout le monde ici avait. Notre pire ennemie, la peur. Mais maintenant, on ne pouvait pas se permettre d'avoir peur.  On avait pas besoin de peur, mais de courage. Aujourd'hui, il était vraiment question de vie ou de mort. Tout ça n'était pas un jeu, ce n'était pas un compte de fée, où tout se termine bien. Tout ça, tout ça était la vrai vie.

Je gardais tout ça pour moi et lui dis juste qu'elle avait raison, c'était dangereux, mais c'était la réalité. Que maintenant, plus que jamais, il fallait être courageux!

Après un moment de silence, je me rapprochai.

-Venez là!

Je les serrais fort dans mes bras, et ils me serrèrent fort dans les leurs. On étaient plus que des amis, plus qu'une équipe, on étaient une famille. En 3 mois, un lien s'était formé entre nous. Un lien fort. Plus fort que n'importe quelle force. Personne ne pourrais nous séparer.

Nous commençâmes à nous diriger, cette fois pour de bon, à la rivière. Après quelques minutes de marches, nous nous arrêtâmes. Nous y étions.

En face de nous, plus de deux cents hommes étaient debout, la rivière nous séparent. Ils portaient tous des combinaison noir et un gilet en cuir avec écrit "Serguei" en vert et avec un serpent sur le dos. Touts les Serguei avaient une arme blanche. Aucune arme à feu. C'est un début.

Je m'avançai. De l'autres côtés, un monsieur et une dame firent de même. C'était mes grands-parents. Ceux dont on m'avait toujours raconter leur mort en me regardant dans les yeux. Ceux qui m'avaient empêcher d'avoir un frère.

Vus qu'ils ne se décidaient pas à parler, je pris la parole.

- Donc c'est vous, mes grands parents.

Ils acquiescèrent. Je continuai.

- Sommes-nous vraiment obligés? Devons-nous vraiment combattre? Détruire tout ce qu'il y a autour de nous? Voulez-vous vraiment arriver à ça? Arriver à nous détruire nous même? Ne serait-t-il pas bien plus simple résoudre tout ça sans en venir aux mains? Pourquoi? Pourquoi devons-nous combattre? Qui l'as décider? Nous, ou ceux plus puissants que nous? Pourquoi résoudre tout ça en se faisant du mal, et en faisant du mal aux autres?

Je m'arrêtai là. Attendant leur réponse.

Ils se regardèrent, comme s'ils étaient choqué. Puis, ils se retournèrent et regardèrent leur "armée".

- À l'attaque!

Crièrent-ils en levant le bras.

Ils commencèrent à courir vers nous et nous fîmes de même. Ils avaient des armes, nous avions des pouvoirs. La Bataille avait commencé. Cette fois pour de vrai.  

Je laissais les autres combattre et essayais, tant bien que mal, de rejoindre mes grands parents. Autour de moi, les Serguei courraient en direction de mon groupe, leur armes à la main. L'herbe et le peu de bois qu'il y avait autour de nous n'était maintenant plus qu'un tas de cendres et de flammes. Déjà, je voyais les corps de certains Serguei tomber. Je sentais qu'ils n'étaient pas morts, mais j'avais un très mauvais présentiment. 

Tout ce que j'entendais étaient les cris des combattants, le bruit des armes. Je continuais de marcher  en direction de la tente où mes grands parents s'étaient réfugié, incapables de combattre.  De temps en temps, je me retournais pour m'assurer que mes amis allaient bien. Je ne sais pas comment, mais je créai des boules d'eau dans mes mains et les lançai sur le groupe de Serguei qui essayai de m'attaquer, sans même les regarder. Et sans m'en apercevoir, j'avais crée une bulle d'eau tout autour de moi. Comme une bulle protective. Comme celle où j'étais dans mon Arch!
À chaque fois qu'un Serguei essayait de m'attaquer, ma "bulle protective" envoyait comme des petits tsunami sur la personne en question. C'était moi qui faisais tout ça. Je ne sais comment, mais c'étais moi!

Sans me faire trop de problèmes, je continuais de marcher en direction de la tante. Après tout, ça me protégeais, et ça ne faisait pas de mal.

Ayant compris comment contrôler ma bulle, une fois arriver dans la tante, je gardais la bulle autour de moi mais sans qu'elle attaque.

- On t'attendait, Mandalena.
Dit ma grand-mère avec un léger accent Italien sur mon nom.

-  Je suis là. Et je m'appelle Mandy, pas Mandalena.
Répondis-je, d'un ton sec. 

- C'est ce que tu crois...
Elle me dit en levant les yeux au ciel.

-Non... Non, je...  Vous mentez...

- Et pourquoi devrions-nous te mentir?
Me dis cette fois celui qui devait donc être mon grand-père, me daignant enfin d'un regard et avec une voix lasse. 

- Parce que vous l'avez toujours fait! 
Répondis-je. 

- Tu te trompe, ce n'est pas nous qui t'avons mentit. C'est toutes les personnes autour de toi. Tes amis, tes autres grands-parents, tes parents.

Mes parents... Mes parents m'avaient mentit. Ils avaient raison. Ils ne m'avaient pas mentit, il ne m'avaient jamais vu auparavant! 

À contre cœur, je dus admettre antérieurement qu'ils avaient peut-être raison. Ma vie s'avers n'être que des mensonges.  D'abord j'apprend que j'ai des pouvoirs, que mes grands-parents ne sont pas mort. Ensuite on me dit que je vais devoir combattre sans même me le demander, et maintenant un frère jumeau débarque de nul part. Pourquoi pas un nouveau nom aussi?

Mes bras tombèrent, faisant éclater la bulle qu'ils tenaient jusque là.  Je me laissai tomber par terre, à genoux. Je gardais le regard par terre, confuse.  Quand on me toucha l'épaule, je me retournais.  C'était ma grand-mère. 

- Tout vas bien Mandaleine. 

Je poussai un cri. Un lame. Quelque part dans mon corps. Des cri. Mon nom. Quelqu'un hurle mon nom. Mais la douleur est forte. Trop forte. Je ne vois et n'entend plus rien. Rien, à part le noir.

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Hi guys!!!
cv?

Moi oui très bien! Voilà enfin le chapitre 16!!!!!!!!!

J'espère qu'il vous plaira! (2030 mots)

MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII POUR LES 200 ABOS C UN TRUC DE MALADES MERCI MERCI MERCI

et merci aussi a touts les lecteurs de cette histoire! Je peux déjà vous dire qu'une fois terminer, cette histoire subira une réécriture. 

Voilà merci bcp bcp!!!

Bonne journée/soirée!!


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