Chapitre 9: Les Habits

Sans eux, nous serions tous nus. Avec eux, nous attirons le regard des individus, à condition qu'ils soient beaux, De Marques, et chers. Malheureusement, mes Habits n'étaient point cher, et je n'en possédais que très peu, ce qui m'a valut de nombreuses critiques.

En premier lieu, le Prix, la Marque, et le Style, n'étaient pas un problème pour moi lorsque j'étais au Primaire. J'avais des Chaussures Sans Marques(entre 10 et 30 euros) des T-shirts qui coutaient 10 euros, et mes Jeans étaient de la Marque Sébastiano. Alors, lorsque je suis rentré au Collège, on m'a dicté que ce genre d'Habits ne sont pas tolérés. En 6e, je portais des T-Shirts très courts, des Jeans bleus horribles et des Chaussures Adidas usées: on se moquait beaucoup de moi. Cependant, ce n'était pas ma faute, si mes Vêtements n'étaient pas De Marque. Mon Oncle ne m'achetaient que des Vêtements et des Chaussures de mauvaises qualités et bon marché. Çela ne le dérangeait pas de me voir habiller d'une telle manière. En 5e , j'avais des Chaussures《Carrefour》, et celle-ci s'abimaient à chaque fois, car elles étaient de mauvaises qualités. À cause d'elle, certains garçons de ma classe racontaient d'ignobles histoires en mon absence. Ils avaient dis que ma grand-mère était laide, qu'elle avait des verrues, et que j'étais un garçon très pauvre. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans ce maudit Collège. Mais comment les Humains peuvent-être aussi méchant?

En 4e, j'ai traversé une période difficile et mes Chaussures étaient trop petites. Je suis resté des mois avec cette paire, c'était un calvaire, mes pieds souffraient. Certains soirs, je pleurais à cause de cette situation. Quelques mois après, j'ai vendu ma 3ds, et grâce l'argent de sa vente, j'ai acheté une paire de Nike, elles étaient magnifiques, çela faisait plus 10 ans que je n'en avais pas porté.  Tous mes camarades furent impressionnés, ils la trouvaient belle, ils s'interrogaient sur la façon dont je l'avais obtenu. J'en étais fier, je me sentis tel un Dieu. Plus personne ne se moquait de mes Chaussures, au contraire, j'étais enfin Paix. En 3e, je commençais à m'acheter des T-shirts De Marques. Cette année-là, je ne reçus aucune dénigration de la part de mes camarades. Je compris que La Marque, celle pour laquelle j'ai été tant d'humilié au Collège, était celle qui me conduirait au Bonheur. Cette obsession se développa en moi, et détruit la vraie vision du Bonheur et de la Vie que j'avais.

En second lieu, je désirais à tout prix des Vêtements. Alors, je me disputais souvent avec ma Grand-Mère pour avoir des Vêtements, beaucoup de Vêtements. Cependant, elle ne pouvait m'offrir des Vêtements car elle touchait une petite retraite, et elle faisait du mieux qu'elle pouvait, mais j'étais insatisfait. Elle ne voulait jamais me donner d'argent, c'était constamment une guerre pour en avoir, afin d'assouvir mes désirs. Donc, j'en avais marre à chaque fois de me battre pour avoir un maudit billet 50 euros. Je commençais à avoir l'idée de me prostituer, pour m'acheter des lots de Vêtements et des Chaussures luxueuses. En plus, j'étais un garçon donc çela passe mieux, je ne me ferai pas lyncher. Je le disais car je souffrais extrêmement, je devais avoir toutes ces choses pour être heureux, j'étais gêné de remettre les mêmes Habits tous les jours.

Par cette vision erronée, j'eus peur d'aller au Lycée, parce que je pensais aux remarques que j'encaisserai. Ainsi, je créais des discordes, je fesais des crises, je pleurais, pour obtenir des foutus Habits. La crise, où je me suis brûlé les lèvres contenait cette raison. Enfin, je ne jurais que par eux. Par exemple, je disais 《 je préfère être bête et avoir des Vêtements, que d'être intelligent et sans rien.》. Ils étaient L'Eldorado selon moi. Sans eux, ils n'avaient pas de raison d'exister, et aucun individu ne m'aimerait comme je le souterais. Grâce à ça, j'aurais une armée d'amis, et les filles désireront de sortir avec moi. Je croyais que j'attirais tout le monde par leur biais, qu'ils se jetteraient à mes pieds, que je serais populaire, que mes soeurs m'aimeraient enfin, et que j'aurais eu des centaines de Like sur Instagram.

Ecoutez-moi attentivement. Les Vêtements, ou plutôt la Marque sépare les êtres humains. Elle contribue à leurs éloignements et leurs distinctions sociales. Si la Marque n'existait pas, bien des tragédies seraient évitées, malheureusement, elle est l'allégorie du Luxe et de l'Avarice. Au lieu de nous concentrer sur celui qui porte une paire de chaussures Nike ou Carrefour, nous devrions porter notre attention, sur les fléaux qui ravagent notre planète depuis des siècles, tel que la Méchanceté, le Harcèlement, la Dépression, les Injustices, ou encore les Agressions Sexuelles. Il est déplorable que nous, Humains, voulions nous suicider ou nous prostituer, juste pour posséder un Logo sur nos T-shirts, nos Chaussures, nos Voitures ou nos Téléphones. Si l'on tient, à ce que tout Être ait de la Marque, cotisons ensemble pour lui en acheter, au lieu de l'humilier, au point qu'il mette fin à ses jours. Et donc, non, les Habits ne sont pas L'Eldorado, et ne le seront jamais. Ce sont des objets matériels, qui attire les hypocrites et les matérialistes. Ne vous laisser jamais berner par ces pathétiques discours! N'achetez pas des choses pour faire plaisir aux autres, mais à vous!

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top