Ces deux critères qui sont indispensables à la Société sont de vrais fléaux. Considérés comme des aphrodisiaques, ils guident trop celle-ci, d'où les Descentes aux Enfers de millions d'individus.

Qu'arrive-t-il à une personne qui n'a pas une once de Beauté? La Vie n'est-elle pas meilleure lorsque l'on est beau?  Voici les questions que je me posais constamment en Enfer.

Tout d'abord, la Beauté était une addiction pour moi. Je devais l'être, je la désirais. Ce caractère me rendait fou, et me mettait dans des états impossibles: je déversais des litres d'eau lorsque je constatais que je ne la possédais pas. Les critiques du Collège, ainsi que mon absences de Like sur les Réseaux Sociaux, ont créé cette addiction. Dès je me prennais en photo, j'étais affreux. Même si je souriais, c'était pire, aucune chose n'était belle chez moi. Ce dont j'avais horreur était mes yeux noirs et cernés. Ceux pour qui j'eus tant de critiques. De plus, PERSONNE ne me complimentait, même pas《 Tu es mignon😍》. Je n'ai jamais eu de petite amie. De toute manière, je n'attirais aucune fille ( et jusqu'à ce jour, je ne sais pas si j'en attire une). J'étais horrible et cela me complexait terriblement.

Je refusais de me photographier. J'étais envieux de la Beauté de mes Soeurs qui recevaient des compliments. Au point de me dire, que sans çela je n'aurais point d'amis.  Sans elle, pas de Likes et de Followers. Par conséquent, aucune Popularité ne me viendrait. Et ainsi, aucun Bonheur. Je disais tous les jours que je ne ressemblais à rien, et il m'arivait de me comparer à un rat. Pourtant, les autres individus démentaient mes propos.  Ne pas être pas beau signifiait que je recevrai des critiques. À cause d'elle, sortir était relativement compliqué. Grace à celle-ci, j'ai perdu toute confiance en moi.

Ensuite, j'étais convaincu d'être gros. Souvenez-vous lors du chapitre 1-b, je me suis décrit physiquement. Je confirme que j'avais un Physique disgracieux. J'avais des pectoraux assez gonflés, un gros ventre et de grosses cuisses. Ce qui me complexait, c'était mes pectoraux gonflés, et pas musclé, et mon gros ventre. Je revais d'être musclé. Pour pallier à ce manque, je faisais du sport ( parfois intensif), afin de devenir le beau gosse musclé. Malheureusement, je m'alimentais mal, je me privais trop, ce qui fait que je n'avais pas de résultat. En outre, je développais de démoniaques complexes. Je ne voulais plus regarder mon Corps dans le Mirroir, il m'écoeurait.

Je ne me baignais plus à la mer. Une fois, ma soeur A m'a emmené et je ne me suis jamais baigner. Si je retirais mon T-shirt, j'aurais fait une crise de panique. La raison était que je ne voulais pas qu'on voit mes pectoraux gonflés, lorsque j'y allais, je mettais mes mains sur eux. Ainsi,  j'omnibulais les muscles car c'était le seul moyen d'être aimer, d'avoir une petite amie, et d'être populaire, selon  moi.

La Beauté et le Physique étaient le nirvana pour moi. Sans eux, la Vie n'avait aucun sens. Pourtant, ce fut une lourde erreur dont je m'en suis rendu compte plus tard, mais trop tard. Un visage parfait, des abdos, et de gros bras me rendait fou de joie.
De toute façon, s'attribuer des défauts moraux et physiques est une phase normale lors de la Dépression. Ce qui n'est pas forcément la vérité. Cependant, je n'étais pas comme çela, et le Suicide s'installait petit à petit, dans mon vulnérable Esprit.