Chapitre 2: Adopter une demoiselle
Je n'en revenais pas de ce qu'elle avait fait. Elle m'avait aidé tout ça pour que j'accepte sa proposition de manger avec elle, était ce un rendez vous? Non, c'était impossible. Elle ne m'avait vu qu' une seconde tout au plus. En tout cas, je ne pouvais pas dire qu'elle n'était pas tenace. Peut être qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez elle. J'étais une personne peut attirante, ni souriant, ni avenant. Je n'avais rien pour moi alors pourquoi voulait-elle percer la carapace que j'avais autour de moi. Je voulais être seul c'est tout ce que je souhaitais.
Mon supérieur ouvrit grand les yeux en la détaillant des yeux, des pieds à la tête. Il devait se poser les même question que moi un peu plus tot. Qui peut avoir un style aussi décalé surtout au sein de notre prestigieuse entreprise où tous et chacun était tiré à quatre épingle. En y réfléchissant bien, elle n'était pas mal habillé, sa tenue rose était très classe et ses cheveux longs noisette étaient très bien coiffés. De plus, au vu de notre PDG elle devait se sentir à sa place. En effet, une femme dirigeait l'entreprise de cosmétiques Dixon, elle se nommait Nora Dixon et aimait parfois porter des totales tenues rouges. Je faillis rire à l'évocation de mon ultime patronne vêtu telle une fraise tagada.
-Monsieur Stanin, je sens un sourire. Est ce que vous trouvez la situation amusante?
-Non pas du tout, comme le disais la demoiselle, je n'ai pas été volontairement en retard.
-Vous retournez dans votre service, grondait mon supérieur la demoiselle rose.
Celle ci hochait la tête. Néanmoins avant de faire demi tour, elle me murmurait à tout à l'heure. Je n'allais pas m'en débarrassé facilement à mon humble avis. Je n'étais pas venu travailler ici dans une objectif d'adopter une demoiselle collante. Je soupirais jusqu'à que je me rende compte que mon supérieur me fixait avec un regard noir.
-Stanin au boulot et arrêter de nous ramener votre petit amie rose bonbon. On est ici pour bosser, pas pour jouer.
Il tourna les talons et rejoint son bureau. Je l'avais échappé belle une fois de plus. je rejoins mon propre bureau que je partageais avec un autre gas. J'étais dans le service de comptabilité de l'entreprise Dixon. Cette entreprise était majoritairement composé de femme en même temps, cette entreprise était une des leader sur le marché des cosmétiques. J'avais pu rencontrer la big boss une fois dans le couloir car mon supérieur m'avait contré d'aller lui demander de regarder les budgets pour un projet. C'était une femme froide, belle et autoritaire. Je pense que ce n'est pas le genre de femme qui me faisait craqué. Elle était d'ailleurs marié depuis, la rumeur disait qu'il fut autrefois son secrétaire. Le genre d'histoire que les femmes adorent car ressemblant un peu à un conte de fée. Moi tout ceci me dégoutait.
J'aimais les femmes oui mais je n'aimais pas ce genre de femme. A dire vrai je ne savais pas ce que j'aimais. J'étais assez compliqué. Je repensais à la demoiselle rose, Lucie. Elle n'était pas mal si on aime le genre barbie au vu de ses préférences de couleur. Je n'en revenais pas qu'elle m'est suivit, j'allais devoir monter un plan pour éviter cette sangsue. Je secouais ma tête, voilà pourquoi je n'aimais pas les histoires d'amour cela déconcentre sur son propre but. Et pour le moment mon but était de calculer les chiffres de la nouvelle campagne publicitaire. Je fus concentré sur mon ordinateur pendant plusieurs heures jusqu'à qu'une voix me fit à moitié sursauter.
-Et Yann, tu me passes un stylo, me demanda mon collègue.
Je ne lui avais pas dit bonjour à mon arrivé dans le bureau comme à mon habitude. Je ne faisais même plus attention si il me disait lui même bonjour car je ne me préoccupais pas de sa personne. Je n'en avais que faire d'une relation cordiale avec lui. Je relevais les yeux pour me planter dans les siens. Mon collègue du nom de Olivier me fixait en retour.
-Tu n'as qu'a t'en acheter tout seul comme un grand.
-Pour qui tu te prends? Je n'en peux plus de ton attitude. Tu te crois supérieur c'est ça? Rappelle moi ton âge ? 25 ans et tu crois tout savoir de la vie. J'en ai dix de plus que toi et pourtant je ne me comporte pas comme toi.
Je décrochais mon regard du sien et repositionnait mes yeux sur mon ordinateur. J'espérais que comme toujours il ne m'embêterait pas une minute de plus. Je n'avais pas de minute à perdre dans des échanges de politesse. La vie avait voulu faire de moi un être seul en m'enlevant la personne que j'aimais le plus sur terre, je ne faisais que rendre la pareille au reste des vivants. Lana était morte il y a déjà un an et je ne m'en remettais pas. Ma fiancé était morte et quand j'y pensais j'en avais encore les larmes aux yeux. Je secouais ma tête et me reconcentra sur mon travail. J'entendis à peine les marmonnements de mon collègue de travail qui venait de dire un vilain mot pour me qualifier.
Pour encore plus lui montrer que je ne l'écoutais pas, je sortis de mon bureau des écouteurs et mis la musique. Ceci m'empêchait d'entendre une heure et demi plus tard que mon collègue de travail se trouvait en grande discussion avec une femme vétue de rose. Du moins, je m'en rendis compte que quelques minutes plus tard. Je compris en enlevant mon casque qu'elle était là depuis un certain temps puisque les deux étaient pris dans un fou rire. De nouveau sa bonne humeur m'hérissait les poils. Je ne supportais pas sa présence.
-Que fais tu là, Lucie ?
-Je suis venue te chercher comme convenue.
-Je ne viendrais pas avec toi.
-Tu n'as pas le choix, dit-elle avec assurance.
-Olivier cela te dit d'adopter une demoiselle rose qui a l'air d'avoir une très grande capacité de sangsue? Dis je dans une grand sourire moqueur.
-Enfoiré, lâchait-elle.
Elle allait enfin me laisser en paix.
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