Retour à la realité
Je cours dans la forêt sans me retourner vers le brasier. Je cours sans m'arrêter. Pour plus de rapidité, je prend mon envole. Le vent de la nuit me fouette le visage, mais je n'y fais aucunement attention. Je ne ressens plus rien, il n'y a que le vide dans mon âme.
Je dois me concentrer pour éviter chaque arbres. Le visage en sang de Jo reste graver dans ma tête.
Les dieux approchent, je le sens. Ils ont dû trouver la fin de son portail.
- Mes dieux, James! Où es-tu?
Je fini par le retrouver, il est étendu sur le sol près d'un grand chêne. Je me pose rapidement près de lui.
- James? Réveille toi!
Il ne bouge pas d'un poil et je sens les dieux approcher de plus en plus. Nous ne pouvons rester ici.
Je n'ai plus le choix, je crée un portail vers un autre endroit, plus sécuritaires. Je porte James sur mon dos sans la moindre difficulté, puis je traverse le portail de lumière sans un regard vers l'endroit où mon ami est mort.
/!\ Point de vu de Kol/!\
Je ne sais pas pourquoi je suis revenu ici, elle n'est même plus là. Cette chambre, elle ne respire même plus son odeur. Elle ne l'a représente même pas. Je m'assois sur le lit défait, et regarde le peut de chose qu'elle est laissée.
Je pensais réussir à la chasser de mon esprit, mais impossible. Elle est ma première victime et mon premier amour. Je me sens vide et seul sans elle. La sorcière m'a peut être procuré un certain passe temps, mais les choses ont changé. J'ai retrouvé mon corps, et je m'aperçois que je n'ai plus besoin d'elle, alors pourquoi vouloir continuer? De tout façon, seul Abigail occupe mes pensées. Je pousse un soupir de frustration. Je dois me contrôler et ne pas déchaîner ma colère sur cette chambre. Je crois qu'un bon repas me ferait du bien.
Je me redresse pour être aussitôt être projeté contre le mur par une lumière très intenses qui est apparu de nul part. Deux personnes sortent du mur de lumière, une femme ailé qui porte un homme dans ses bras. Il me semble mal en point. Puis, je reconnu Abigail, il n'y avait qu'elle pour faire de telle entrée remarquée.
Elle semble secouée et elle était couverte d'un sang de couleur étrange. Elle ne dit rien et dépose l'homme sur le lit.
- Que veux-tu Kol?
Je suis sans voix. Je ne l'ai pas vu, depuis deux mois et elle fait comme si de rien n'était. Elle ne me parle même pas de ma nouvelle apparence. Abigail fait disparaître ses magnifiques ailes d'un noir couleur ébène. Son regard semble terne et triste. Je décide de briser le silence.
- Je veux savoir pourquoi tu es partie?
Elle se tourne enfin vers moi, en m'étudiant du regard. Elle met une minute pour enfin me répondre.
- Tu as retrouvé ton corps? demanda t-elle d'un air soupçonneux.
- Oui, comment me trouves-tu? répondais-je avec un sourire en coin.
Elle ne répondu pas à ma question et se retourne vers le jeune homme. Elle touche sa poitrine et semble satisfaite.
- Il ne mourra pas aujourd'hui, il est tenace.
-Un de tes prétendant? Demandais-je sèchement.
Elle se retrouve vers moi l'aire fatigué.
- Kol, je n'ai pas le temps pour m'occuper de toi et j'ai eu une grosse journée alors je te demanderai de quitter ma chambre, dit-elle sur un ton qui ne laisse aucune place à la repartie.
- Si tu me cherche, je vis chez Klaus, dis-je avant de quitter.
/!\ point de vu Abigail /!\
Kol est finalement parti. Le voir dans son enveloppe m'a déstabilisé, mais je n'ai pas rien laissé paraître. Je ne veux pas lui accorder se plaisir. Je sais très bien que j'aurais dû lui parler de ce que Jo m'avait dit, mais la douleur est trop forte pour le moment. De plus, un faucheur a besoin de moi. Je touche son front du dos de ma main. La fièvre avait cessé. Il n'avait besoin que de repos. Je n'aurais pas supporté de perde un autre faucheur se soir.
Je me dirige vers la salle de bain pour observer les dégâts. Mes cheveux sont en pagaille et j'ai du sang un peu partout. Je me passe de l'eau sur le visage pour me nettoyer. J'enlève de manière frénétique tout le sang sur mes mains. Des larmes coulent sur mes joues pour se laisser couler dans l'évier.
Je dois me reprendre. Je me nettoie rapidement et change de T-shirt. Je sors de la salle de bain et je décide d'inspecter la chambre pour vérifier ce que j'y ai laissé. Je devrais faire des courses. Je pris un bout de papier et un crayon et écrit une note pour que James ne panique pas en se réveillant.
Je la laisse sur la table de chevet et je me dirige vers le mur du fond.
Je chercha l'endroit où je rangeais mes liasses de cent dollars. Je l'avait cachée dans un double fond. Un faucheur ne travail pas comme un humain. Disons que la méthode n'est pas la même. Par contre, les dieux nous rende notre vie sur terre très confortables. Je décide d'en prendre au moins deux que je glisse dans un petit sac. Puis, je sors de l'appartement en fermant la porte derrière moi. Je mets la capuche de ma veste sur ma tête pour éviter d'être reconnu et glisse ma paire de lunette de soleil sur mon nez.
Je me promène dans la Nouvelle-Orléans en vue d'une boutique de vêtement pour James. Je choisis un petit magasin de vêtement standard et je prend des chandails, des pantalons, un blouson et des chaussures pour lui. Après avoir fait cet achat, je passe également par la boutique d'électronique où j'achète deux téléphones. Je prend également des produits d'hygiènes personnelles dans une pharmacie pour moi et James. Je m'achète également un peu de maquillage. Je choisi trois pantalons noir, deux t-shirt bleu foncé, un blouson en cuir, des sous-vêtements, une paire de chaussure à talon plat noir et pour mon simple plaisirs, des lunettes de soleil Ray-Ban dans un magasin de vêtement pour femme. C'est les bras chargés de sacs que je retourne à l'appartement.
Je regrette beaucoup de ne pas avoir ma moto quand je suis à la moitié du chemin. Quand je rentre, James était toujours couché sur le lit. Sa respiration semble plus régulières. J'étais soulagé de voir qu'il n'était pas trop blessés. Le laissant sur le matelas, je me dirige vers la salle de bain et j'emmène avec moi mes nouveaux vêtements. Je me débarrasse des vêtements que je portais et je me mis sous l'eau de la douche. Je laissait l'eau me débarrasser des résidus de poussière qui me collait à la peau et des larmes qui coulais à nouveau sur mes joues. J'ignore si j'aurais toujours de l'eau qui pourra s'écouler de mes yeux quand mon chagrin partira, si il part un jour. Je me mis à genou contre le rebord de la baignoire, et je laissa enfin aller toute la peine qui me pesait sur le cœur.
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Coucou!
Encore navrée pour les fautes.
Vos impression? ;)
Gros bisou
Lau
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