Chapitre 16

Je me sèche les cheveux avec une serviette et je décide de ne pas les attacher. Je suis trop épuisée pour faire quelque chose d'aussi simple. Un faucheur ne s'épuise pas facilement, mais la perte de Jo me fait trop de mal.
Je décide  de mettre un pantalon de jogging avec un chandail trop grand que j'avais laissé avant de partir. J'ai perdu l'envie de mettre mes nouveaux vêtements.
Je sort de la salle de bain et James était toujours entendu sur le lit, mais il ne tremblait plus et semblait paisible. Je l'envie à un point.
J'observais les gens derrière la fenêtre de ma chambre. Je ne remarque rien de suspect, alors je pris position dans un des fauteuils de la pièce. Mes yeux se ferme sans aucune protestation. Mon esprit se relâcha et tout le poids du monde que j'avais sur les épaules s'éleva.
Le soleil me réchauffait avec une telle douceur que je pourrais presque sentir mon âme de faucheur. Une chaleur que je n'avais pas senti depuis presque 100 ans. Mon regard quitte le ciel bleu pour se consacrer au paysage. La forêt était magnifique avec ses grands arbres en fleure et la végétation y était dense ce qui la rendait encore plus merveilleuse. Une forêt où vivait une population d'animaux n'ayant pas connu la chasse ou la peur. Je me sens  légère et en contrôle sur mon être.  Je ne ressens que du bien-être.

-Allez paresseuse!

Je me retourne vers Jo en riant.

-Paresseuse, moi?

-Paresseuse n'est peut être pas le bon mot, énervante serait plus juste, dit il avec un grand sourire.
Il me dépassa en marchant d'un pas nonchalant. Il portait son éternelle chemise blanche et son pantalon de gentilhomme.

-Je vais te faire ravaler tes paroles, tu vas voir!

Je sorti mes ailes et je m'élance vers lui, le prenant par surprise. Je le plaqua au sol et pour mon grand plaisir, dans la boue. Je me moque de mettre de la saleté sur ma tenu, tout ce qui compte c'est de lui faire ravaler ses paroles.

-Tu disais?

Il voulait jurer, mais la boue l'empêche de parler.

-Quoi? Je suis désolée, je ne te comprends pas. Je crois que tu as de la boue dans la bouche mon ami.

Je m'amuse de plus belle. Je sais très bien que Jo déteste salir ses vêtements ou sa personne. Un maniaque de l'élégance.
Je le retourne et son visage se change en une tout autre personne. Je suis pris d'un élan de panique et il me repousse avec une telle violence que je suis projetée à plusieurs mètre.

Je me réveille en sursaut.
Il me faut quelques minutes pour réalisé que ce n'était qu'un rêve. Un très mauvais rêve. J'étais toujours la chambre et non dans cette forêt. Je serre mes bras pour me rassurer un tant soit peu.
Pourquoi avoir rêvé de lui? Je peux comprendre pour Jo, mais lui? Je dois me ressaisir, je ne peux plus me permettre de faiblesse.
Je porte mon attention sur James qui dormait toujours. Je ne sais plus du tout le temps qu'il fait.
Je me lève de la chaise et je me dirige vers lui. Il était étendu sur le ventre et la couverture le couvrait entièrement.

-James?

Il marmonne quelques chose que je ne compris absolument pas.

-James?!

Il ouvrit soudain les yeux et se redresse rapidement me forçant à reculer.

-Quoi? Dit-il sur un ton de panique.

Ses yeux était différent, il n'était plus bleu, mais argenté.

Je m'avance vers lui doucement, sans faire de mouvement brusque. Cette couleur, je n'ai jamais rien vu de tel.

-Tout vas bien James, tu es en sécurité.

-Non...Je tombe, je ne suis pas en sécurité.

Il est devenu fiévreux et avait le regard vide ce qui est anormal pour un faucheur. Il tremble de tout son être.

-Non, tu ne tombes pas. Tu es dans un endroit sécuritaire avec moi, Abigail, dis-je d'une voix réconfortante.

Il était en plein délire. Je m'assoie près de lui sans le toucher pour éviter de le brusquer. Je dois agir, je ne devais pas le perdre. Pas un autre.

-Regarde moi dans les yeux James.

Mon regard tente  de capter le sien et j'essaie de lui touchée les épaules.

-Tu es en sécurité, tu dois te reposer et dormir.

-Non, je tombe! dit-il d'un voix de dément.

Il tente de me repousser, mais je suis bien trop forte.
Je le tient fermement par les épaules pour l'empêcher de se blesser. Il continua de se débattre et quand il finit par me regarder dans les yeux son regarde se vide de toute sa frayeur. Il était  redevenu le James que je connais. Ses yeux avait retrouvé leur bleu d'origine. Quand je vois son air perturbé, je le prend dans mes bras et il me rend mon étreinte.
Nous restons dans cette position quelque minutes a se réconforter l'un-l'autre. Je le sens se calmer et reprendre ses esprits. Je recule et l'observe.

-Ça va mieux? dis-je.

-Oui.

Je me lève du lit et je me met face à lui. Je repris mon expression de professeur.
-Lève toi et va prendre une douche, nous devons sortir d'ici et aller prendre l'aire pour continuer ton entraînement, les dieux sont plus proche que jamais et tu n'es pas prêt au combat.

-Mais...

-Pas de mais, nous y allons, dis-je avec autorité.

Il hoche finalement la tête et parti dans la salle de bain.
Je vais devoir le surveiller, son attitude n'avait rien de normal et ses yeux, je peux me permettre d'erreur.
Au même moment, on cogne à la porte.
Mon esprit se mit immédiatement en mode combat.
Je fais apparaître mon poignard et je me dirige silencieusement vers la porte.
Je libère mon esprit pour sonder toute âme derrière la porte, mais il n'y avait rien. Pas même l'ombre d'un chat. J'ouvre la porte et sur le pas il y avait une grosse boîte. Elle était  blanche avec un gros ruban dorée.

-Ridicule, dis-je.

Je coupe le ruban avec ma dague et tout en étant accroupis, j'ouvre la boîte. Je me recule instinctivement, mais il n'y avait qu'une amas de tissus à l'intérieur. Je soulève  ce je ne sais quoi pour finalement me rendre compte que ce n'était qu'une robe. Elle était blanche et quasiment transparente. Il y avait des petits diamants un peu partout. 
Cette robe était horrible. Je fais une grimace de dégoût. Au moment où je prévoyait balancer la boîte loin de moi, un objet a l'intérieur attire mon regard. Une enveloppe. Je l'ouvre rapidement avec ma dague. Le papier était parcheminé et le message était écrit à l'encre.
Il s'agissait d'une invitation à un bal masqué donné par la famille Mickaelson avec au bas de la page la signature de Kol.

-James, dépêche toi, nous avons beaucoup à faire ce soir, dis-je en refermant la porte.

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Hey! Je sais, je devais publier samedi, mais quand j'ai voulu le publier, je me suis rendu compte que le chapitre n'était pas complet. J'ai donc du prendre plus de temps.
Bonne semaine!
xoxo
Lau

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