Chapitre 14
\Point de vu de James/
-J'en ai assez! Tu n'as fait aucun progrès en deux jours, c'est beaucoup trop long, me hurle-t-elle au visage.
Je suis couché sur le dos, à bout de souffle. C'est trop difficile, j'en peux plus. L'herbe me pique la peau du dos. Mes ailes sont devenues soudainement trop lourde.
Elle fait les cent pas devant moi, cherchant une solution à son problème. Elle porte la main à sa taille où pend sa dague. Elle l'a sort de son fourreau et me pointe avec.
-J'ai été gentille, confiante et même douce, mais là c'est trop. Cette méthode n'a pas fonctionnée avec toi, alors je vais devoir devenir ton pire cauchemar.
Elle me fixe du regard avec une telle intensité que je me sens devenir tremblant.
Par contre, même en colère elle reste séduisante.
-Lève-toi espèce de fainéant.
Je lui obéis du mieux que je peux, mais mes côtes me font affreusement souffrirent.
-Tu échoues un simple test que mes faucheurs ont réussis du premier coup! Ma grand-mère serait meilleure que toi, paix à son âme. Tu vas courir jusqu'à ce que je décide quand tu auras fini.
Je voulais bien protester, mais quand j'ai voulu ouvrir la bouche, elle a laissé sortir son visage de faucheur. Un visage d'ombre et de mort. Elle ferait peur à n'importe qui.
Je me suis rapidement mis à courir.
Je parcoure le sentier habituel que je connais comme ma poche. Cette punition est redondante et extrêmement épuisante.
J'ai toujours tout réussi et maintenant je suis un incapable.
Mes côtes cicatrisent, mais pas assez rapidement pour m'empêcher d'avoir mal.
Je trébuche sur une branche et une deuxième plus loin, mais celle-ci me fait tomber droit sur le sol. Une de mes ailes s'accroche à un arbre et me fait hurler de douleur. Je n'arrive plus à me relever, la douleur est trop forte. Ma conscience vacille dans les ténèbres. La forêt autour de moi se met à devenir flou. Mes paupières deviennent lourde. Je ne peux plus résister, je tombe dans le néant. Ma dernière pensée
Je trébuche et tombe. J'ai trop mal pour me relever. Je me sens tomber dans l'inconscience.
La seule pensée qui me traverse est celle que je suis un homme sans souvenirs, sans famille, sans rien. Je ne suis personne pour personne. Je suis l'inconnu, le sans visage. Je me demande ce que j'ai bien pu faire pour finir comme cela.
/!/ Point de vu Abigail/!/
Je suis trop en colère pour réfléchir. Pourquoi il bloque? C'est si simple de voir les âmes pourtant. Il ne doit pas y mettre assez de cœur. Je me demande si c'est peut-être à cause de ses souvenirs manquants. Aucun faucheur n'a pris autant de temps que lui pour connaitre ses souvenirs d'humain. Peut-être un mauvais tour des dieux? Ou simplement un mauvais coup sur la tête? Peut-être qu'il a été frappé par un cheval avant de mourir... non plus personne n'a de cheval de nos jours.
J'observe la forêt en attend qu'il revienne de sa punition.
La nuit commence à faire son apparition, le vent se lève et les animaux gagnent leurs tanières.
Je suis tirée de mes pensées par une lumière sorti de nulle part juste devant moi. Je me suis levée à une vitesse de faucheur et je m'empresse de saisir ma dague.
Qui ose venir me déranger dans mon sanctuaire?
Un faucheur blessé s'écroule du portail de lumière.
-Jo! M'écris-je en le voyant sortir du portail.
La lumière s'est éteinte au moment où il est en sorti. Je me précipite vers lui.
-Oh mes dieux! Jo?
Il est inconscient, une de ses ailes est presque arrachée et une énorme entaille traverse son torse. Il y a du sang partout. Sa peau devient grise, signe de mort pour nous.
Je le traine jusqu'à la tente où je l'installe sur le lit de couverture. Je cours vers le ruisseau avec un saut que je me dépêche de remplir pour ensuite retourner vers mon ami qui grisonne de plus en plus. Son cœur bat très lentement.
-NON! Jo reste avec moi!
Je lui compresse le torse et l'aile avec des bandes de tissu pour essayer d'empêcher le sang de s'écouler.
Jo est mon meilleur ami. Il ne peut pas mourir, pas après toutes ces années. Je sens des larmes couler sur mes joues.
Je dois le faire, je lui dois la vie.
Je ferme les yeux et cherche la petite étincelle qui brule au fond de moi. Je puise à l'intérieur de cette étincelle pour la diriger vers mes mains.
-Non, ne fais pas ça.
Jo me regarde droit dans les yeux. Je sens son âme se désintégrer.
-Tu dois...Tu dois fuir.
Il tousse et crache du sang.
-Non ne parle pas, je vais te sauver!
-Ils te cherchent.
J'arrête mon geste.
-Qui me cherche?
Il fut pris d'une autre horrible quinte de toux et crache du sang. Je lui éponge le visage.
-Les dieux, ils ont pris une décision cette fois-ci.
Je suspends mon geste.
-Quoi? Ils se sont entendu?!
-C'est terminé pour nous. Les dieux se fiche de nous, aucun dieu ne veut prendre notre parti parce que nous sommes trop impulsif et dangereux pour eux.
-Ne gaspille pas tes forces, je sais très bien pourquoi. Personne ne prend notre parti parce que les faucheurs humains n'ont pas de dieu. Nous sommes les orphelins. Les autres faucheurs loups et sorcières ne comprendront jamais. C'est terminé pour nous.
Je tremble de tristesse et de peur.
-Non...
Il fut pris d'une autre quinte de toux.
-Tu es la solution.
Il devient de plus en plus grisâtre.
-Comment je peux être la solution?
-Deviens notre déesse.
Je suis sans voix.
-Je crois que tu es en plein délire mon ami.
Il arrive encore à me faire les gros yeux.
-Tu dois trouver la déesse mère... Ton premier amour te guidera.
Ses yeux se révulsent et tousse une trop grande quantité de sang. Le supplice dure encore cinq minutes. Cinq minutes de torture où je pleure la triste fin de mon ami.
Finalement, Joseph, le deuxième faucheur, c'est éteint.
Le silence, il n'y a que le silence. Je sors de la tente. J'ai le sang de mon meilleur ami sur les mains.
Je m'assoie sur le sol, les joues couverte de larmes.
Je suis restée dans cette positions peut être vingt ou trente minutes. La tristesse a laissé place à la colère. Une colère si destructrice que mon visage se change pour laisser place à celui de la première faucheuse, ombrageux et horrifique. Je hurle de toute mes forces vers le ciel. Je hurle ma rancoeur, ma haine et toute ma tristesse. Les dieux sont la cause de mes malheurs.
-JE VOUS DÉTESTE!! Hurlais-Je.
Je fini par tomber à genou sur le sol, les poings sur les cuisses.
Jo, mon ami, partit pour le néant.
Je regarde la tente ou git mon plus fidèle allié et me remémore son avertissement. Je dois fuir, mais avant je dois honorer son enveloppe charnel. Avec l'aide de mon briquet, je mets le feu à la tente. Elle brûle immédiatement et mon ami avec.
Je regarde autour de moi pour finalement me rendre compte qu'il manque quelque chose.
-James!
********
COUCOU!
Je sais, il reste des fautes. J'ai manqué un peu de temps pour la correction, mais j'ai fais ce que je pouvais.
gros bisou :)
xoxo
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top