deuxième partie.


• 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ;; 𝚖𝚎𝚗𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚟-𝚠𝚘𝚛𝚍, 𝚟𝚒𝚘𝚕𝚎𝚗𝚌𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚗𝚓𝚞𝚐𝚊𝚕𝚎𝚜.

   

               Tout d'abord, avant de commencer cette deuxième partie, laissez-moi vous prévenir que ce livre n'a pas pour but d'alimenter quelconque haine.

Et daily reminder : je suis tout à fait en droit d'exprimer mon avis comme tout le monde est libre de le faire.

LA DARK ROMANCE ET LA CULTURE DU VIOL.

def •           La culture du viol est un concept qui décrit un ensemble de croyances, de normes sociales et de comportements qui minimisent, tolèrent ou justifient les agressions sexuelles. Cela crée un environnement où les victimes sont souvent blâmées et où les agresseurs ne sont pas tenus responsables de leurs actes. La culture du viol perpétue des stéréotypes de genre, encourage la domination masculine et renforce l'idée que le consentement n'est pas toujours nécessaire.

la def  de la DR selon wiki  : La Dark romance (« romance sombre ») est un sous-genre littéraire apparu dans les années 2010 et devenu très populaire dans les années 2020.

Sous-genre de la littérature sentimentale, elle entre dans la catégorie des romances « interdites », mettant en scène des relations parfois condamnées par la morale ou par la loi. Dans ce genre littéraire à la frontière entre amour, désir, sexualité et violence, l'auteur joue avec les limites de la morale et le franchissement de l'interdit



Encore une fois, nullement besoin de préciser que je parle de ce genre de DR, et pas de celle qu'on écrit dans le but d'être un thriller, qui ne représente pas la DR dans son ensemble. Car si nous sommes honnêtes, lorsque nous évoquons la DR, on parle principalement de ces histoires.

Et aussi, pas la peine de faire des concours de "oui mais y'a aussi ça dans tel film/série" pour taire le problème, alors que ça ne change absolument rien à mes propos. En plus, on parle essentiellement de DR, c'est littéralement écrit sur le livre, donc ne me parlez pas de trucs qui n'ont rien à voir. Ces arguments risibles commencent sérieusement à m'agacer.

Il est indéniable que pas mal de DR alimentent et glamourisent la culture du viol. C'est juste triste de voir que tant de femmes se sont battues à travers les époques pour enlever cette notion de "femme objet" (encore présente à l'heure actuelle malheureusement) pour qu'on retourne en arrière, pour qu'à travers des romans, au lieu de montrer un aspect sain de la relation homme/femme, on fantasme sur la domination malsaine des hommes, qu'on érotise le manque de consentement, pour que la violence faite aux femmes se minimise et se justifie par des passés "douloureux".



JE "M'ÉDUQUE" ET ME DOCUMENTE EN LISANT DES DR.


Je vais prendre exemple sur Captive de Sarah Rivens, aka la DR la plus consommée par les jeunes.

RÉSUMÉ (Book•Note);;

Au cœur des réseaux criminels, là où règnent la puissance, le meurtre et le pouvoir, se trouvent les captives. Dangereuses, rusées et mortelles, elles représentent les ombres des plus grands réseaux, agissant en tant qu'émissaires pour leurs chefs, également connus sous le nom de "possesseurs".

Depuis son adolescence, Ella est une captive contre son gré, soumise à John, son possesseur, qui préfère exploiter son corps plutôt que ses talents, plongeant ainsi sa vie dans un cauchemar éveillé. Un jour, tout bascule lorsqu'il lui annonce qu'elle va désormais travailler pour quelqu'un d'autre.

Si Ella pensait que John était le pire, elle réalise rapidement que son nouveau possesseur, un certain "Ash", leader charismatique du réseau des Scott, appartient à une tout autre catégorie. Ash refuse catégoriquement la présence d'une captive à ses côtés, vouant une haine viscérale à ces femmes pour une raison obscure. Un jeu dangereux s'installe entre eux, car Asher a l'intention de faire payer Ella, mais cette dernière n'a pas l'intention de se soumettre.

Comme vous pouvez le deviner, ce livre traite d'un sujet assez sombre. Encore une fois, je ne dis pas qu'il est interdit de parler/écrire sur ce genre de thème, il n'y a absolument aucun souci là-dessus.

Le problème, c'est comment ces sujets sont traités et quelles sont les intentions moralisatrices derrière. Il n'y a pas de viol romantisé dans Captive heureusement. Le viol que subit Ella par son premier possesseur est dénoncé et fait pour sensibiliser... mais encore, c'est très mal fait. Il y a un manque de détails et de trigger warning assez considérable dans ce livre. Le viol est dénoncé, mais de manière très grossière.

Mais encore, ça n'est pas le vrai problème de ce livre, étant donné que c'était juste maladroit de la part de l'autrice. Le problème, c'est le personnage de Ash, et comment ses actes violents envers Ella sont justifiés et excusés d'une manière honteuse. Ce livre est un concentré de misogynie accablante et de violences normalisées. Que ce soit la scène de la plaque chauffante, de la piscine avec les serpents, ou encore la manipulation émotionnelle que Ella subit de la part de Ash, et la facilité avec laquelle cela est justifié.

Captive est une romance, une romance entre Ash et Ella, et tous les actes qu'ils y a derrière sont aussi romantisés.

Ce n'est pas un thriller, ça ne dénonce rien, ça ne sensibilise absolument pas. Ash est glamourisé et ses actes le sont également, donc faut arrêter les "nOn mAis mWa jE liS poUr mE docUmenTer". Si on veut vraiment se renseigner sur les violences faites aux femmes et le syndrome de Stockholm, il faut regarder/lire des thrillers ou regardez un documentaire sur le sujet,non en lisant des livres qui romantise ces sujets.

Le pire, c'est qu'ils finissent ensemble avec des enfants, comme pour dire que tu peux être heureuse avec un homme aussi malsain et violent. Mais bon, ce n'est pas grave, c'est parce qu'il a évolué 😻.

J'ai pris l'exemple de Captive car c'est le livre le plus consommé et lu par les jeunes. J'aurais pu prendre n'importe quel autre exemple, donc les fans de Sarah Rivens qui vont venir hululer en commentaire, ça sert à rien de débiter. Je donne juste mon ressenti sur son œuvre et je dénonce des choses légitimes.

Et même dans le cas où c'était vraiment pour se "documenter" comme vous aimez le dire, il n'y a rien à gratter dans "Captive", littéralement. Comme je l'ai expliqué un peu plus tôt, les sujets sont grossièrement traités, il n'y a pratiquement aucune description et les personnages manquent de profondeur. Ils ne sont pas assez développés pour qu'on puisse en tirer quelconque profit enrichissant ou instructif.



• C'EST JUSTE DES FANTASMES, C'EST INOFFENSIFS.

Non ?

Je suis désolé, mais juste non. T'as des fantasmes aussi malsains, tu sais que c'est pas normal, tu te les gardes. Y'a rien de normal à fantasmer sur le fait de se faire gouincher par son mari/homme, se faire violer/appartenir à quelqu'un comme si t'étais un animal, sous forme de récits "érotiques". C'est pas parce que c'est dépeint sur un bout de papier que c'est inoffensif. Vous exposez ça aux yeux de TOUS, vous exposez ça aux jeunes crédules qui vont se forger une éducation sexuelle/sentimentale à travers des fantasmes tordus et rétrogrades pour les femmes.





LA DIABOLISATION DES RELATIONS SEXUELS, LE RAPPORT DE FORCE ET LA P0RNOGRAPHIE SOUS FORMES LITTÉRAIRES.



— « Je l'ai b**ser »

— « T'aimes ça hein ? *grogne* »

— « p**te, chienne en chaleur, s***pe »

Juste, pourquoi ? Pourquoi des adultes ouvrent google docs et écrivent du smut aussi immonde ? On n'a pas assez souffert avec la pornographie et tout ce que ça a suscité ? Faut maintenant qu'on le dépeigne sous forme littéraire ?

Dans les livres "érotiques" de DR, on retrouve TOUJOURS ce rapport de force entre la femme et l'homme, au point où la femme se fait juste "b**ser" comme dans la pornographie. Les hommes sont dépeints comme des êtres assoiffés de sexe et les femmes sont là pour les satisfaire. Et quand la femme prend du plaisir, c'est forcément synonyme de grossièreté et d'impureté.

Au final, c'est encore ce côté très problématique de la DR et on va vraiment érotiser des idées très sexistes et misogynes, et appauvrir l'acte sexuel en le réduisant à quelque chose de seulement primaire et déséquilibré. Le problème, c'est qu'il ne devrait pas y en avoir. Les relations sexuelles sont naturelles, faire l'amour c'est beau, pas juste excitant, et c'est un acte qui se partage à deux, pas unilatéral où l'un subit et l'autre fait subir.

En somme, les petits garçons ont la pornographie, et les petites filles ont la DR, super. 👍🏼





LES MAISONS D'ÉDITIONS ET LE CAPITALISME.

Qu'on se mette d'accord, la plupart des maisons d'édition qui éditent ces "œuvres", c'est pas pour leur profondeur ou leur qualité d'histoire. C'est juste qu'ils savent que les lecteurs de ce genre de récits problématiques sont des filles très jeunes, qui en consomment énormément et qui sont une vraie manne financière pour eux. Si les auteures de DR sont responsables, les éditeurs ont autant de responsabilité dans tout ça. Le sang qu'ils ont sur les mains est terrible.

QUAND LA DÉNONCIATION DEVIENT PROBLÉMATIQUE.



On est arrivé à un stade où dénoncer les problèmes de la DR, c'est devenu old school, premier degré. Et quand tu parles de DR populaire, tu te fais harceler/insulter ou on t'accuse de faire de l'incitation à la haine ou d'autres étiquettes complètement débiles. Alors qu'en soi, tout le monde sait que vous voulez pas entendre la vraie source du problème, que la vérité fâche, et que vous voulez juste rassurer votre conscience en nous sortant des arguments aléatoires et sans fondement.

Gros big up à toutes les tiktokeuses qui font du contenu de revues livresques et qui se sont fait ARRACHER par les fans de DR parce qu'elles ont dit que les violences conjugales c'était pas cool.




LES MOTS DE FIN.

J'ai pour l'instant rien à ajouter, à part que ce livre aura sûrement d'autres parties sur des sujets plus poussés. Encore une fois, pas la peine de venir m'agresser, je ne fais que donner mon ressenti et parler de faits.

Je vous souhaite une agréable journée/soirée, en espérant que cette partie vous a plu. Peace dans les commentaires la team <3

ney.

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