Chapitre 83 : L'assassin réconfortant

Bonjour, bonsoir,

Après plusieurs mois d'absence, me revoilàààà! 🥳J'ai décidé de scindé en deux le dernier chapitre pour que vous ayez quelques choses plus rapidement, tout en gardant la qualité. Car je veux tenter de bien finir l'histoire.😊

J'aime beaucoup ce chapitre, car inconsciemment, j'ai put mettre par écrit des pensées et problématiques que j'ai rencontré récemment. Donc au final, je suis heureuse d'avoir attendu le bon moment pour l'écrire, d'avoir attendu d'avoir la bonne inspiration pour le faire. 😌

J'espère qu'elle vous plaira autant que ça m'a plut de l'écrire! 😁

Et bonne nouvelle, vu que je suis en vacance, j'aurais enfin plus de temps à dédier à l'écriture! La prochaine histoire que je pensais continuer est "Human's war", mais je voulais savoir si vous aviez des recommandations? Une histoire que j'ai posté que vous attendiez? 

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture! <3

Tenten sort de la séance d'interrogatoire et tente de rassurer Neji, mais elle apprend à ce moment-là qu'il a eut un passé avec de la drogue avec Kilia et que c'est pour cette raison qu'il la déteste.

Sakura arrive à manipuler les policiers et manque pouvoir partir du poste de police, mais elle se fait rattraper.

Sari se retrouve à la garde des animaux et laisse Sasori entrer dans le poste de police. Il lui demande de rester discrètement là au cas où ça tourne mal. Sauf que les animaux s'enfuient et rentre dans le poste de police. Chouquette agresse un commissaire et finit en prison. Sari se retrouve à marcher à quatre pattes dans les couloirs de la prison, puis elle tombe sur Sasori qui se retrouve dans une cellule à cause d'Hinata.

Gaara retrouver Matsuri et est rassuré. Il la sert dans ses bras et elle lui expliquer que ce qu'elle veut c'est lui en l'embrassant.

A la fin, Tenten perds espoir de sortir, mais Hinata finit par menacer les policiers qu'elle va appeler son père s'ils ne la laissent pas sortir immédiatement.

* * *

PDV Tenten

-Oh mais où est diantre ma coupe de champagne ! S'outra Hana. Ce n'est pas ainsi que l'on traite la louve téméraire et son gang de perruche !

Je la dévisageai et voulu lui en coller une, mais Sasuke s'en chargea à ma place, ne supportant plus le mot « perruche ». Grâce à Hinata, nous avions pu sortir de prison, cependant, restait à trouver un moyen de transport de dernière minute a quelques heures du matin. C'était dans ces moments-là qu'on bénissait sa meilleure amie Temari d'avoir un frère chanteur plein au as avec un magnifique jet privé. Il nous avait gentiment proposé de nous ramener chez-nous et cette peste d'Hana trouvait encore un moyen de se plaindre.

On s'installa tous rapidement à un siège, Neji vint immédiatement à côté de moi, alors que rapidement il eut des disputes qui éclatèrent de toute part car chacun voulait un siège bien particulier. Karin s'était carrément assise sur Suigetsu qui jouait la comédie en disant qu'elle était beaucoup trop lourde. Kiba s'était fait discret, ayant toujours la phobie de l'avion et s'était faufiler entre nos chers amis, mais c'était sans compter sa « meilleure amie » Hinata qui se jeta sur lui et s'endormi en une fraction de seconde. A noter, l'alcool c'est mauvais pour elle...

Ino avait assommé Naruto car celui-ci avait eut le malheur de choisir son siège. Sakura lui fit la morale que ce n'était pas « distingué » que de traiter ainsi un gentilhomme. La blonde n'apprécia pas et le pauvre Uzumaki dût, en plus d'avoir été assommé, retenir la Yamanaka de ne pas faire de même avec sa meilleure amie. Mais bon, on ne peut pas faire pire que Temari qui malmenait le pauvre Shikamaru. Le voyage allait être long...

* * *

PDV Sakura

Je discutais tranquillement avec Yukata et Kankuro qui étaient heureux car ils allaient bientôt être parent. Ça faisait un moment qu'on avait décollé et mis à part Kiba qui avait failli mourir de peur, tout le monde s'en était un peu près sorti. Il serrait fort contre lui Hinata en se racontant des petites histoires pour se détendre. Tout le monde s'était un peu près assoupi. Tenten et Neji étaient l'un contre l'autre complètement endormi. Ils étaient vraiment adorables ainsi.

Shikamaru et Temari avaient commencé une partie d'échec et on voyait clairement que le Nara se faisait un malin plaisir de faire durer la partie pour torturer sa petite amie. Karin avait fini par s'endormir sur les genoux de Suigetsu qui tirait une tête espiègle, très probablement en train de penser à la manière la plus sadique de la réveiller. Je tirai une tête attendrie lorsque mon regard se posa sur Matsuri et Sari, endormie leur tête collée l'une contre l'autre. Elles avaient vraiment une superbe amitié.

-Sakura. M'interpela soudainement Naruto me faisant sursauter.

J'avais oublié ce léger détail qu'était...cet énergumène. Et j'avais aussi complètement oublié que j'ai osé lui dire que je l'aimais juste avant de partir ! Ah, mais qu'est-ce qui m'a pris de faire ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Quelle bêtise ! Que faire, où est la porte de sortie ?

-Ah oui, attends, j'ai oublié que j'avais oublié quelque chose en bas !

-Sakura arrête ! S'énerva-t-il en me retenant par le poignet. Je sais que tu serais capable de sauter en parachute juste pour éviter cette conversation !

Un silence s'installa alors que je me disais que pour une fois, il était très intelligent. C'est exactement ça que je voulais faire. Comment il a su ?

-Mais si tu oses sauter, je te suivrais. Peu importe où tu vas, laisse-moi au moins te répondre ! S'agaça-t-il.

Je plantai mon regard dans le sien bleu azur et toujours pétillant, malgré son air sérieux sur le visage. C'était étrange de le voir ainsi, il l'était rarement. Les battements de mon cœur s'accélérèrent alors que j'étais complètement scindée entre deux envies. L'une, l'écouter attentivement espérant que sa réponse me réjouisse, l'autre voulant fuir craignant trop les conséquences de cette conversation. Je n'avais aucune envie de le perdre ni de blesser qui que ce soit. Ses mains glissèrent gentiment de mon poignet pour prendre délicatement ma main. Il souffla :

-Pourquoi avais-tu si peur de me le dire ? Tu savais pourtant que je t'aimais, alors pourquoi...Pourquoi tu veux me fuir si tu...m'aimes ?

Il souffla le dernier mot, comme si celui-ci peinait à sortir. Comme s'il avait de la difficulté à le croire. En même temps, je le comprends. J'ai passé ma vie à le rejeter, à ignorer ses sentiments...Ainsi que les miens. Je ne me sens pas légitime de l'aimer. Mais pourtant, je ne peux plus faire marche arrière...

-Je...Bafouillai-je en serrant un peu plus fort sa main contre la mienne et en regardant mes pieds danser en s'entortillant l'un contre l'autre. Je ne me sens pas digne de t'aimer...Je t'ai toujours repoussé, ignoré tes sentiments...Je n'ai pas toujours été correct avec toi...Et j'avais bien trop peur de te perdre en te le disant...

Je crus l'entendre pouffer de rire. Je redressais la tête rapidement pour le toiser. Comment pouvait-il se moquer de moi dans un tel moment ? Alors que mon cœur est si serré que je me demande encore comment j'arrive à respirer. Mais son sourire bienveillant chassa presque cette douleur. Il caressa doucement ma joue de son index en répliquant :

-Mais c'est pour ça que je t'aime Sakura. Je ne veux pas que tu changes pour m'aimer. Tu es franche avec moi, j'aime quand tu te mets en colère, j'aime quand tu me traites d'idiots, tout comme j'aime que tu me prennes dans tes bras quand ça ne va pas. Tu n'es en aucun cas indigne de m'aimer, tu n'as pas le droit de m'enlever la décision de t'aimer. Tu as peut-être peur, mais te faire confiance est mon choix, t'aimer l'est aussi et te rassurer l'est tout autant.

Il ne me laissa pas le temps de répondre, qu'il tira sur ma main pour me prendre dans ses bras. Immédiatement, la douleur que j'avais au cœur s'envola et fut remplacer par une douce chaleur agréable. Il n'avait pas tort...J'avais décidé à sa place en refusant de lui dire. J'avais décidé toute seule que je ne le méritais pas sans lui demander son avis...Je me sentis un peu coupable...

-Et ne t'en fait pas, je resterais toujours le même, je serais toujours aussi idiot qu'avant que tu me dises que tu m'aimes.

J'étouffais un petit rire dans son torse en lui donnant une petite tape dans le dos. J'avais de la chance de l'avoir...Mon œil dériva sur Hinata qui était profondément endormi sur Kiba. Je me sentais enfin rassurée de ne rien avoir détruit...J'avais si peur de faire mal avec ces maudits sentiments...Je sentis soudainement la fatigue m'envahir...toutes mes angoisses s'envolaient doucement au fur et à mesure que la main de Naruto caressait mon dos.

* * *

PDV Gaara

Je fixais le ciel noircit par la nuit. Mes pensées étaient dirigées sur cette horrible soirée qui m'avait fait embarquer dans ce long voyage. Il me hantait. Malgré les mots et gestes doux de Matsuri, je n'arrêtais pas d'avoir peur. Je refusais de laisser ça se reproduire. Je n'arrivais pas à me pardonner...La vision que j'avais de moi était bien trop monstrueuse...

A chaque battement de mon cœur, je me détestais un peu plus de ne pas avoir été plus lucide ce soir-là. La drogue n'est pas une excuse pour être violent, surtout envers ceux qu'on aime. Elle aura beau me pardonner...Le problème c'est moi.

-Eh bien, je suis content de ne pas être le seul insomniaque dans l'avion. Répliqua la voix de Sasori.

Je tournais vivement la tête à droite pour voir que le rouquin ne m'avait nullement demandé mon avis et c'était assis à côté de moi. Il me tendait une coupe de champagne. Je dus me contrôler pour ne pas l'envoyer à l'autre bout de l'avion, à la place je repoussai simplement sa main de la mienne en grognant :

-Je craindrais trop les conséquences si je te refaisais confiance...Et puis ne te fiche pas de moi Sasori, tu n'aimes pas la compagnie humaine...

Il se mordilla légèrement la lèvre, signe que j'avais visé juste. Il n'était pas du genre sociable. Pourtant, je pouvais lire dans ses yeux une certaine culpabilité. Mais je n'en avais strictement rien à faire. Actuellement, je n'avais ni envie de le blâmer, ni envie de lui parler. Peu importe s'il avait trahi ma confiance...Ce qui était le plus dur, c'est que j'avais trahi ma propre confiance. Je voulus reposer ma tête contre le petit hublot, mais l'idiot ne me lâcha pas pour autant :

-Tu as raison. Je déteste certaine compagnie. Pourtant, je ne te déteste pas. Car tu n'es pas du genre à parler pour rien. En un certain sens, tu me ressembles...

-Ne me compare pas à toi, je n'ai rien à voir avec...Commençais-je à cracher avant de me stopper net.

Je le fixai dans les yeux. Il n'avait pas tort...Je lui ressemblai...Que je le veuille ou non. Mais ça n'avait rien de bon...Et ça ne faisait qu'accentuer mon sentiment de monstruosités intérieurs. Mon cœur se serra jusqu'à me faire échapper un petit soupir.

-Mais ça à un point positif. Continua le No Akasuna. C'est que je peux comprendre la douleur que tu traverses actuellement...

-Je ne pense pas que tu puisses comprendre ne serait-ce qu'un millimètre de ma douleur. Sifflai-je. Tu n'as jamais culpabilisé depuis que je te connais !

Un silence s'installa entre nous, alors que la clime faisait virevolter nos cheveux roux. Il ne sait pas ce que c'est que de se sentir coupable...Il a toujours été un criminel. Il n'a jamais su exprimer la joie, ni la peine. Je me demande parfois si ce n'est pas un robot...

-Ne te méprends pas. Grogna-t-il. J'ai connu bien trop souvent ce sentiment. J'ai dû apprendre à vivre avec. Mais surtout, j'ai eu l'aide de quelqu'un...

Son regard dériva sur Sari qui était profondément endormi. Je savais qu'elle l'avait énormément changé, mais de là à lui faire ressentir la culpabilité ? Mais autre chose me troubla...c'est que dans son regard, on pouvait y voir une réelle affection.

-Elle m'a fait prendre conscience des horribles choses que j'ai fait. J'ai assassiné mon meilleur ami par manque d'affection.

Je déglutis difficilement. Comment Sari n'est-elle pas parti en courant en apprenant que la personne qu'elle fréquentait était un criminel ? A-t-elle le syndrome du sauveur ? Si ça se trouve, Matsuri l'a aussi et c'est pour ça qu'elle m'a pardonné si facilement...

-Mais Sari ne m'a pas blâmé en l'apprenant. J'ai toujours montré un sang froid sans pareil, comme si je ne ressentais pas la culpabilité...Comme si je n'avais pas conscience de ce qu'était une vie. Mais en réalité, je ne pouvais pas supporter la vision d'une personne aussi immonde. Je n'ai jamais su l'accepter. Jusqu'à elle.

-Pourquoi me racontes-tu tout ça ? C'est rare que tu racontes ta vie...Soupirai-je las.

Il me toisa, comme si je l'avais vexé, ce qui était probablement le cas. Mais c'était vrai, je ne voyais pas en quoi ça importait que je sache que je ressemblais à un dangereux psychopathe criminel qui avait finit par apprendre ce qu'était le sentiment de culpabilités. Il reprit :

-Là où je veux en venir, c'est que ça arrive de commettre des erreurs. Aussi grosse soit-elle, on est tous des humains pathétiques qui feront toutes leur vie des erreurs. Le principal, c'est de les reconnaître et de tout faire pour ne pas les refaire...

-Genre assassiné une personne ? Ironisai-je.

-Ne me donne pas envie de réitéré cette erreur...

Je ne pus empêcher un sourire d'étirer mes lèvres à cette blague...En espérant que c'en soit une, car connaissant le personnage, ce n'est pas le clown le plus réputé du village. Je tentai de réfléchir sur ce qu'il venait de me dire...

-Dans ton cas, ton erreur c'est la drogue qui t'a rendu agressif. Donc pour éviter de la refaire...

-Ne pas se faire droguer à son insu ? Proposai-je avec amertume.

-Alors, oui, mais ça tu ne peux pas le contrôler, donc tenter de reconnaître les premiers symptômes de non-lucidité pourrait t'aider à t'isoler.

Je fus impressionné qu'il ignore mes provocations. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il tentait de me « réconforter ». J'avoue qu'il est aussi doué qu'une huître dans ce domaine, cependant, ses paroles donnent à réfléchir. Même si j'ai commis l'erreur de laisser la drogue me rendre violent, je peux mettre des stratégies en place pour éviter que ça arrive de nouveau. Mais si cela n'était pas juste à cause de la drogue et que c'était juste moi qui étais violent ?

-Tu sais...Je culpabilise d'avoir trahi ta confiance. C'est une erreur que je ne réitérais pas et que je tente de réparer un minimum en te soutenant. Surtout que tu ne devrais pas abandonner Matsuri alors qu'elle t'a toujours soutenue. Si tu as peur, trouve le moyen de te rassurer. Si tu n'y arrives pas, apprend à te connaître davantage.

Il se leva et s'en alla au fond de l'avion. Je méditais sur ses paroles. Je sais que Matsuri m'avait toujours soutenu...Mais j'avais peur de moi-même. Je savais que je pouvais perdre le contrôle de mon corps à certain moment...Et ce n'était pas acceptable de prendre ce risque-là...

-Pourquoi tu n'essaierais pas d'aller voir une psy ? Bailla Naruto.

Je sursautai en l'entendant. Je ne l'avais pas vu s'asseoir juste en face de moi, Sakura complètement endormie la tête sur ses genoux. Il avait probablement écouté toute la conversation, mais il n'avait pas l'air choqué. S'il parlait de sa Sakura, c'était hors de questions que je prenne rendez-vous avec cette folle...

-Je ne parle pas d'elle. Rigola-t-il en voyant ma tête horrifiée. Je te parle d'une vraie psy. Tu m'as toujours dit que tu avais peur de toi-même et que tu ne connaissais pas tes limites. Une psy pourrait t'apprendre à te connaître, de plus, j'ai l'impression que cet épisode t'a traumatisé, ça pourrait être un bon moyen de réparer les dégâts ?

Je restai muet. Il avait raison. Ça ne me coûtait en rien d'essayer. Et puis...Peut-être que ça me permettrait un jour de finir avec Matsuri. Je la regardai une dernière fois le cœur serré. Je rivai à nouveau mon regard sur Naruto et lui affichai un petit sourire :

-Tu as raison. J'essaierai, promis.

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