Chapitre 81 : Le gang des dégénérés trop crédible pour être vrai

Bonjour, bonsoir!

Après la demande de beaucoup de mes lecteurs, je me suis décidée à mettre la suite. J'ai hésité à splitter ce chapitre en deux car il est long, mais je me dis qu'un long chapitre ça sera pour me faire pardonner ma longue absence. 😅😂

Je suis encore en vie et j'aime toujours écrire, je n'ai juste plus le temps d'écrire. Mais ne vous en faites pas, je terminerai cette histoire et elle aura une fin!🎉🤞💪

Je m'excuse d'avance, la première partie est un peu moins bien écrite, j'avais une panne d'inspi et d'envie lorsque je l'ai écrite. Et je m'excuse aussi pour la deuxième partie, qui n'a aucun sens mais c'est marrant, pour ma défense, je l'ai écrite entre 2 heure et 6 heure du matin 😂

Bref! sur ce, bonne lecture et à bientôt!🥰

Temari monte sur scène pour secouer son frère. Elle lui avoue qu'il a mis enceinte Yukata et Gaara arrive à ce moment-là. Il prend Tenten et Neji et les amène d'urgence à l'aéroport. Il n'a pas le temps de leur expliquer et Tenten finit par se faire plaquer au sol par un policer.

Matsuri veut régler les problèmes de son passé. Elle entre dans une chambre d'hôtel et annonce à Silko qu'elle ne veut plus être sa marionnette.

* * *

PDV Gaara

Je soufflai pensant que Neji et Tenten étaient sauvés...ça c'était avant de voir un policier plaquer la pauvre brunette qui ne dut rien comprendre à ce qui lui arrivait. C'était la fin...Sasori et Sari vinrent me rejoindre et la brunette sourit :

-C'est bon ? Ils sont...Oh...

Elle s'arrêta lorsqu'elle vit Tenten se faire menotter avec Neji. La brune hurlait injustice et elle avait beau avoir raison, les policiers ne l'écoutaient pas. En même temps...Kilia leur avait raconté n'importe quoi et ils l'avaient cru. Sasori soupira :

-Bon, maintenant, il va falloir trouver un moyen de les sortir de là.

-Alors sans moi pour le moment, j'ai quelque chose de plus urgent à régler. Grognai-je en le toisant.

Le visage de Matsuri s'éloignant de moi restait dans ma tête depuis le début. J'aurais largement préféré partir à sa recherche qu'emmener Neji et Tenten à l'aéroport pour qu'ils se fassent arrêter au portique...

-Gaara, je...Commença le rouquin.

-On en discutera plus tard. Grognai-je. Par contre, je me demande ce qu'un criminel comme toi peut faire pour les aider. Tu débarques au commissariat et tu finiras derrière les barreaux s'ils te reconnaissent.

Sasori ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais effectivement, il n'avait rien à répondre à ça. Il avait visiblement oublié son passé quelque peu sombre qui ne lui permettait pas de faire ce qu'il voulait. Sur ce, je les laissai. Sari dévisagea Sasori, alors que je sortais de l'aéroport. Je ne savais même pas où chercher. J'avais juste peur pour elle et le seul réflex que je peux avoir, c'est de retourner là où je l'ai croisé et tenter de l'appeler en priant pour qu'elle me réponde.

* * *

PDV Matsuri

Je soufflai difficilement, sentant mon corps douloureux. Je n'arrivai pas à croire ce qu'il venait de se passer. Je jetai un coup d'œil derrière moi et je vis Crack coucher, la tête collée au sol et les oreilles plaqués. Je lui avais ordonné de rester à sa place et ça se voyait qu'il le faisait contre son gré.

Silko se releva difficilement après que je l'ai envoyé valser à travers la chambre. Mes cours de karaté m'auront au moins servi à me défendre. Jamais je n'aurais pensé être capable de l'affronter. Je m'étais toujours laissée faire, pensant que si je répondais, je risquai le pire. En même temps, au départ, quand tout a commencé...Je l'aimais vraiment...

Je me rappelais encore ce soir où nous étions sortis. Il avait eu une dispute violente avec son père et il était en rage. Je lui avais proposer d'aller prendre l'air pour l'aider à se calmer et à aller bien. Mais jamais je n'aurais imaginé que c'est à partir de ce soir-là que plusieurs mois de ma vie allaient être gâché.

Ce soir-là, j'avais tenté de le réconforter avec des mots qui l'avait plus blessé qu'autre chose. Ça l'avait alors poussé à bout...Et il avait levé sa main sur moi. Ce soir-là, je n'avais eu qu'un bleu à la joue. Rien de bien grave. Il s'était excusé dix fois, mais entre ses dix fois, il me disait que je l'avais cherché à le provoquer. Je mtais excusée et une fois rentré, j'avais menti à mes parents.

J'avais dit que j'étais tombé et comme ils faisaient confiance à Silko...Ils m'avaient cru. Silko était très apprécier par ma famille, il avait su faire bonne figure. Il était le petit ami idéal...Enfin, ça c'était avant qu'il me montre cette facette de lui. Avant ce soir, il était doux, gentil, attentionné et à l'écoute. Mais il suffisait qu'il ne soit pas d'humeur pour que toutes ces qualités s'envolent en éclat.

J'avais tant pleuré ce soir-là. Mais les lendemains furent pires. Si je le contrariais, si j'osais penser différemment, si j'osais sortir avec un garçon ou juste parler avec quelqu'un d'autre, j'en payais les conséquences. J'ai fini par vivre chaque secondes dans la crainte de le froisser. Je lui trouvais toujours des excuses...Car je l'aimais. Et puis, petit à petit, j'ai fini par comprendre que si je restais, c'est moi que je perdrais.

J'ai voulu le quitter. Et c'est là que tous mes malheurs allaient s'enchaîner. Le soir où je me suis enfin décidé à lui avouer que je n'en pouvais plus et que je ne voulais plus de lui dans ma vie, il m'avait supplié de rester, que sans moi, sa vie était fade. Mais je lui avais tenu tête et à nouveau, son sombre côté repris le dessus et il leva la main sur moi en m'ordonnant de rester avec lui. Je lui avais mentis en disant que je restais avec lui.

Mais dès que je fus rentré, je pris mon courage à deux mains et expliqua tout à mes parents. Ils n'en croyaient pas leurs oreilles et au départ, ne me prirent pas au sérieux. Mais je leur répondis que s'il ne faisait rien, alors je partirais toute seule. C'est ce qu'il s'est passé. Je suis parti vivre seule loin de lui. Ensuite, j'ai atterri dans la colocation légèrement foireuse avec ces filles quelque peu déjantée.

Je pensais que tout ça était fini, mais Silko réapparu. Il revint vers moi et j'étais persuadée que j'étais en sécurité avec tous mes amis. Mais il revint avec une menace plus grande que ses poings. Il avait réussi à avoir une photo compromettante de mon père. Comme il avait gagné leur confiance, ça n'avait pas été trop dur pour lui. Il promettait de ruiner sa carrière avec cette photo si je ne revenais pas avec lui.

J'avais accepté à contre-cœur, car j'avais trop peur pour mon père. J'avais enduré chaque coup de sa part. Et même ses gestes affectifs avaient l'effet de coup de poignards à présent. Car l'amour que je lui portais c'était totalement envolé. Je le détestais à présent. Et mes aventures avec Gaara n'avaient guère aidé. Mais au final, c'est peut-être grâce à ça que j'ai réussi à me convaincre de m'en sortir.

Silko se releva en titubant et en s'essuyant la mâchoire. Je sortis de mes tristes songes en secouant ma tête de gauche à droite. Ce temps-là était révolu. Après ce soir, je serais libre et je pourrais enfin vivre sans crainte qu'il revienne.

-Comment ? Pourquoi tu n'as jamais essayé de te retourner contre moi après tout ce temps ?

Sa respiration sifflante rempli le silence qui s'était installé. Je réfléchissais intensément à sa question. Il y avait tellement de réponses. Je restai très amer face à tous ces souvenirs. Au départ, il était si doux que jamais j'aurais imaginé qu'il puisse avoir une partie de lui aussi sombre que celle-ci.

-Car au départ...Je t'aimais sincèrement. Je ne voulais pas te faire de mal. Expliquai-je avec une voix tremblotante de tristesse. Et ensuite, j'ai eu trop peur...Je ne me pensais pas capable de te vaincre. C'est pour ça que j'ai pris Crack avec moi...Au cas où je n'aurais pas réussi à être assez forte.

Je m'avançai rapidement vers lui pour lui asséner mon dernier coup de poing bien placé dans sa figure. Il tomba à la renverse et s'écrasa par terre. Je me penchai pour récupérer son portable. Je connaissais très bien son code, j'avais plusieurs fois eut l'occasion de le voir. J'effaçai les fameuses photos qu'il avait gardé bien précieusement. Heureusement, il n'avait pas eu l'intelligence de le mettre sur son ordinateur ou à un autre endroit. Il avait visiblement trop confiance en lui, persuadé que jamais je n'oserais me rebeller. Il avait eu tort.

Pour plus de sûreté, j'écrasai son téléphone de mon talon, comme dans les films et j'eus une grande satisfaction à le faire. Et pour être encore plus sûre, je balançais son portable par la fenêtre. Je regardai une dernière fois Silko à terre, dans son petit hôtel, à côté du joli lit. Son visage était crispé par la douleur et je le toisai avec amertume. Je partis d'un air sûr de sa chambre en libérant Crack pour qu'il puisse me suivre.

* * *

PDV Tenten

Je me retrouvai, ni une ni deux, séparée de Neji, dans une petite pièce, assise à une table simple. Cette salle ressemblait fortement à celle d'un interrogatoire comme dans les films de polices. Je tournai la tête partout autour de moi à la limite de me faire un torticolis. Enfin...Si ce n'est pas déjà fait. Mais tout ce que j'aperçu, c'était mon reflet dans le faux miroir. Et bon dieu, ce que je suis décoiffée ! Qu'est-ce que j'ai fait pour être dans cet état ? ça faisait bien quelques minutes que j'étais seule maintenant. Je tentai un petit :

-Allo ? Il y a quelqu'un ?

Mais le silence me répondit. J'hésitai quelques secondes, puis me levai pour aller vers le faux miroir et tentai de me recoiffer. Mais mauvais timing, pile à ce moment-là, la porte s'ouvrit à la volée sur un grand monsieur avec un grand manteau beige. Il avait le chapeau classique d'un détective et un style très ancien. Il avait une petite moustache sur le dessus de sa lèvre, parfaitement bien taillée et d'épais sourcil qu'il frémit d'un air étonné en me voyant devant le miroir. Je me précipitai à ma place pour faire comme si je n'avais jamais bougé de ma chaise. Je sifflotais innocemment et lui proposai gentiment de s'asseoir devant moi. Mais en voyant ses sourcils se froncer d'un air mécontent, je compris que ce n'était pas vraiment poli. Il s'assit en face de moi d'un air méfiant. Mais je ne pus m'empêcher de songer qu'il me faisait penser à quelqu'un...Je ne pus m'empêcher de rigoler :

-C'est marrant, vous ressemblez à l'inspecteur Gadget !

Le policier se figea et haussa ses sourcils, d'un air très surpris. On ne lui avait visiblement jamais faite cette insulte et ça le crispa quelque peu. Peut-être qu'il ne connaît pas l'inspecteur Gadget ? Car pourtant, c'est le meilleur ! Donc, en soit, c'est plutôt à compliment. Je tentai de lui expliquer avec plus de détails sur qui était ce personnage :

-vous savez, celui avec la loupe et la chanson « Inspecteur Gadget, in... ».

-Il suffit ! Hurla le moustachu en frappant du poing sur la table.

Je me tus immédiatement, comprenant que si je n'obéissais pas, Je risquais d'être réduit en pâtée. Je me redressai presque instantanément et commençai à jouer avec mes doigts nerveusement. Je comprenais petit à petit que ça devenait sérieux et que ce n'était pas une mauvaise blague...Enfin, mauvaise, oui, mais blague, non.

-Maintenant tu vas tout m'avouer, madame la Bouchère ! Continua l'homme intimidant en retapant du poing sur la table, me faisant encore une fois sursauter. Je sais ce que tu fais et ce que tu as fait, alors, elle est où la drogue ?

-La quoi ? M'étranglai-je.

Puis, ce fut plus fort que moi, je parti en fou rire incontrôlable devant la mine déconfite de l'inspecteur.

* * *

PDV Neji

-Neji le yéti ? Sérieusement ? Répétai-je avec dégoût.

L'inspecteur devant-moi se massait le nez d'un air agacé. Oui, ça faisait la troisième fois que je posai la question et non, ce surnom ne me convenait absolument pas ! Quitte à être un mafieux, autant avoir un nom qui claque. Mais non, il avait fallu qu'on me donne un surnom aussi ridicule qu'une créature imaginaire. La pièce était toute petite et seul une table et deux chaises y demeurait. Et bien entendu, moi-même et cet insupportable inspecteur.

-Pour la troisième fois et ce sera la dernière...Où avez-vous cacher cette punaise de drogue ! Nous savons que vous travaillez pour Tenten la bouchère !

-Ah oui, donc au moins ce n'est pas que moi qui est un surnom misérable...

* * *

PDV Sakura

-Êtes-vous certain que ce n'est pas le fruit de votre imagination débordante qui vous appelle à me surnommer ainsi ? Et ainsi à fantasmer sur un groupe de mafieux terrifiant que vous pourriez arrêter tel un héros et ainsi prouver au monde que vous êtes un être plein de valeurs. Mais ne pensez-vous pas qu'il est grand temps de quitter ce monde nuageux pour revenir sur terre, avec nous et ainsi se serrer les coudes ? Je vous promets d'avancer avec vous main dans la main et de vous guidez dans votre long et pénible voyage. Qu'en pensez-vous ?

Un long silence suivit mon long discours, alors que je tendais ma main d'une manière bienveillante vers mon futur patient. Patient, qui est soit-dit en passant, bien déguisé en inspecteur. Long manteau beige, petite coupe au gel parfaitement plaqué sur son crâne et barbe impeccablement rasé. Même la petite salle dans laquelle j'étais ressemblais à celui d'un interrogatoire. Impressionnant comment on peut s'appliquer lorsqu'on délire. Il me défigurait avec un air choqué sur le visage. Je remarquai soudain la présence d'une femme dans la pièce. Elle était juste à côté de l'inspecteur, avait de long cheveux noir retenu en une queue de cheval, le même imper beige et un air décomposé se lisait sur son visage.

-Je comprends mieux pourquoi on l'appelle Sakura la psychopathe...Murmura l'inspecteur à sa voisine en tentant probablement de tout faire pour que je ne l'entende pas, ce qui échoua lamentablement.

-Faites gaffe, il paraît que c'est une professionnelle pour retourner le cerveau des personnes qu'elle croise...Voulez-vous que je m'en charge ? L'avertis la jeune femme.

Je soupirai bruyamment devant leur bavardage. Je fis craquer mes doigts en face de moi, puis ma nuque et enfin, attacha mes cheveux courts roses en une rapide queue de cheval. J'allais avoir du travail...

-Bien, je n'ai jamais fait deux thérapies en même temps...Mais si vous insistez...Allons-y !

* * *

PDV Hinata

-Mais pourquoi elle hurle cette folle ? Paniqua un des inspecteurs qui m'avait forcé à venir ici.

Les deux malotrus étaient recroquevillés dans un coin de la petite salle d'interrogatoire, alors que je donnais tout mon cœur à hurler à plein poumon. Mais tandis que je m'appliquai à cette dur tâche, l'inspecteur qui n'avait pas parlé, se résigna à faire quelque chose et se jeta sur moi pour mettre une main sur ma bouche en s'écriant :

-Mais bon sang, fermez-là ! Qu'est-ce qu'il vous prend ? Est-ce une technique de mafieux ?

Un long silence remplit la pièce, durant lequel je me demandais comment ils voulaient que je réponde si cet abruti gardait sa main sur ma bouche. Alors je fis la chose qui me paraissais le plus logique, c'est à dire mordre ce qui m'empêchait de parler. Il poussa un cri de douleurs et secoua sa main en me maudissant.

-Bah non, c'est vous qui m'avez dit que j'étais une baleine hurlante...Alors je hurle comme une baleine. Répondis-je avec un immense sourire comme si c'était une évidence.

-Mais c'est qu'elle m'a mordu cette folle ! S'outra l'inspecteur en secouant sa main.

Mais lorsqu'il leva son regard vers son acolyte, celui-ci parti en courant de la pièce, l'abandonnant totalement. Il parut blasé et exaspéré. Il riva à nouveau son regard sur moi qui lui fit mon plus beau sourire. Soudain, ma tête se mit à tourner. Houlà, la tequila c'est traître ! Et je me laissai tomber par terre. L'inspecteur se massa le nez pendant que je partis en fou rire car tout tournait autour de moi.

-À mon avis, celle-là, elle doit même plus savoir où est la drogue...Elle doit même en avoir consommé...Soupira-t-il.

-Drogue ? Répétai-je en me redressant comme une folle.

* * *

PDV Ino

-Moi ? Moi ? Un cochon ? Et dangereux en plus ? M'époumonai-je en brandissant ma seule arme actuelle : Ma chaussure à talon.

Les deux inspecteurs brandissaient leur arme en tremblotant, plaqué au mur en face de moi, alors que j'étais debout, sur cette misérable table. Déjà, qu'on me force à aller dans un endroit aussi pourri que celui-là me mettait en rogne, mais qu'en plus on me traite de cochon dangereux ? Les goujats ! Ils ne savent pas à qui ils ont affaire !

-C...Calmez-vous madame, où nous allons tirer ! Me menaça l'un d'entre eux.

-Non mais en plus vous me menacez ? Mais vous n'avez aucune manière ! Moi je vais vous éduquer vous allez voir ! Je ne suis pas un cochon, mais si vous voulez que je sois dangereuse, alors je vais le devenir, venez par-là chenapans !

* * *

PDV Sakura

-Parlez maintenant ! Où est la drogue ! S'écria l'inspectrice.

-Oh, mon dieu ! Vous voulez prendre de la drogue ? M'effrayai-je.

Elle me dévisagea, comme si j'étais folle, alors que l'inspecteur ne put retenir un petit rire qui s'échappa de ses lèvres. Je le toisai et il se tut bien vite, tandis que la noiraude soupira comme si je venais de l'anéantir.

-C'est très grave ! On ne rigole pas avec ce genre de chose et on ne se moque pas de ses petits camarades ! Le sermonnai-je avant de me tourner vers ma seconde patiente. Vous savez les risques que vous prenez en vous procurant cette saleté ? Ça peut vous causer tellement de soucis, pour une si intelligente fille comme vous, ce serait dommage. Entre obsession, dépendance, l'autodestruction, les problèmes sociaux, ainsi que de santé autant moral que physique, votre perception du monde qui change, et c'est aussi la cause de démence ! En y repensant, l'amour doit forcément être une drogue, elle provoque toutes ces choses...N'en consommez surtout pas ! N'aimez jamais !

Un long silence suivit, alors que je sentais que je les avais complètement perdus. L'une me fixant tel un fantôme et l'autre en pleine crise de rire, ne se retenant plus pour se tordre dans tous les sens. À tel point qu'il en tomba de sa chaise. Je soupirai bruyamment, comprenant que tout était à refaire.

* * *

PDV Temari

-Mais cessez de rire bon sang ! S'impatienta l'épais inspecteur qui me faisait face.

Mais il pouvait m'ordonner tout ce qu'il voulait, j'étais pliée en deux, impossible à calmer. J'avais eu le malheur de demander le surnom de toutes les personnes du gang et j'avais été régalée. Tenten la bouchère n'était rien en comparaison des autres. Il y avait Neji le yéti, Sakura la Psychopathe, Ino le cochon dangereux, Hinata la baleine hurlante, moi, l'otarie furieuse, Hana le lama cracheur, Sasuke la perruche agressive et pour finir, Suigetsu le tchouchou. Je fis un mouvement de la main pour mimer un train qui fait « tchoutchou » et repartis dans mon fou rire.

-Mais c'est quoi ce cirque...Soupira-t-il en se massant le nez. Pourquoi ils sont tous comme ça ? Impossible qu'ils soient naturels, ils ont sûrement pris des stupéfiants.

-Ah non...Ah non ah non ! Réussis-je à articuler entre deux rires. Je vous jure, c'est juste nous. On est tombé dedans quand on était petit !

Et c'est reparti, je recommençai à rire à ma propre blague et m'écroulai même de ma chaise, alors que l'inspecteur écarquillai les yeux, comme s'il parut choquer par mes dires. Je sentis soudain que je venais de dire une boulette. Surtout lorsqu'il se précipita à l'extérieur en hurlant :

-Oh mon dieu ! C'est pire que ce que je pensais ! Cette Tenten la bouchère manipule ses proies dès leur naissance en les faisant tomber dans la drogue quand ils sont encore petit !

Je ne pus me redresser, pleurant trop de rire. Cependant, je le trouvais bien sot...Tenten avait le même âge que moi, comment aurait-elle pu me faire tomber dans la drogue quand j'étais petite ? Quoique ça expliquerait beaucoup de chose...Notamment ma folie quasi permanente.

* * *

PDV Hana

-D'accords, donc d'après vous, une mannequin de renommez mondial, se plongerait dans la contrebande pour le fric et en plus de ça, oserait se donner comme surnom le lama cracheur ? Vous ne voyez pas quelque chose qui cloche ?

L'inspectrice qui me faisait face resta bouche bée devant mon discours. En même temps, elle avait de la chance que je n'appelle pas mes gardes du corps. J'hésitais toujours à le faire. Mais bon, je trouvais ça presque marrant de me retrouver arrêté par la police. Ça pimentait un peu ma vie de mannequin un peu trop monotone.

-Vous avez raison...Marmonna finalement l'inspecteur en réfléchissant. Effectivement, quel mannequin friqué se lancerait dans la mafia...Ce serait juste prendre des risques pour rien...

-Mais non ! Mais vous êtes stupide ? M'exaspérai-je. Quel mannequin se ferait appeler le lama cracheur ? Ce n'est pas élégant, non, moi, si j'étais mafieuse, je me ferais appeler la louve téméraire, ça, ça claque !

Soudain, un éclair se fit en moi. Mais c'est que j'aimais bien ce surnom. L'inspecteur balbutia toute sorte de phrases, mais je ne l'écoutais déjà plus, j'étais en plein rêve de ma future vie de mafieuse.

-Je suis...

-Chut ! Murmurai-je en plaquant mon index contre ses lèvres. Je tiens un truc...La louve téméraire et son gang de perruches hurlantes.

* * *

PDV Sasuke

-Je ne suis pas une perruche ! Criai-je pour la centième fois. Vous allez me lâcher la grappe avec cet oiseau de pacotilles ?

Les deux insupportables inspecteurs qui me faisaient face s'échangèrent un regard confus, avant que l'un d'entre eux n'ose :

-Euh...Là n'était pas la question monsieur la perruche agressive...

-Uchiha ! U-chi-ha ! Pas perruche agressive, ce n'est pas compliqué ! M'euphorie-je devant leur cervelle de moineaux.

Je me sentais déshonoré. Comment pouvait-on autant me manquer de respect ? Je suis sûr, c'est encore un coup de cette peste d'Hana. Je vais lui faire payer à cette folle qui se croit tout permis. Ce n'est pas parce qu'on a des légers différents qu'elle doit se permettre de faire croire à tout le monde que mon deuxième nom est « perruche ». D'autant plus, agressif est quelque peu exagéré. Je ne suis point agressif, juste quelque peu impulsif. C'est très différent.

-Monsieur...Uchiha. Se rattrapa l'un des inspecteurs. Pourriez-vous laissez tranquille mon stylo à bille et nous confier où se trouve la substance illicite que vous et vos acolytes, en plus de le vendre, consommez ?

Je fixais le stylo que je démontais soigneusement en petite pièce. Je déposais délicatement l'objet, avant d'entrelacer mes doigts de manière très professionnel, ignorant leur regard choqué sur mon œuvre d'art.

* * *

PDV Suigetsu

-Dites, à tout hasard, c'est qui l'abrutis qui vous a dit que j'étais un train ? Questionnai-je devant mon surnom digne d'un enfant de trois ans.

Sérieux, qui comme mafieux serait pris au sérieux si son surnom c'était « tchoutchou » ? À moins qu'il ne soit un ancien chemineau fou ou encore qu'il tue ses victimes avec des trains, je ne vois pas en quoi c'est effrayant. C'est même presque attendrissant. Ce qui est ironique lorsqu'on veut être un hors la loi. Je croisai mes bras sur mon torse, attendant une réponse plausible.

-C'est confidentiel. Répondit froidement mon interlocuteur. Maintenant, monsieur...Euh...Tchoutchou...

-Vous voyez ? Ce n'est pas crédible pour un sou ! Même un grand mafieux me rirait à la tronche avec un nom pareil...M'exaspérai-je.

J'étais, certes, quelque peu vexé qu'on m'ait attribué un surnom fictif aussi ridicule, mais aussi déconcerté par leur ignorance. Comment pouvait-on être aussi stupide ? Croire qu'un mafieux puisse se faire appeler « Tchoutchou »...Quoique ça pourrait être une bonne couverture, se faire appeler par un surnom digne d'un enfant de trois ans et ça passe crème. Enfin, visiblement non, vu que j'étais actuellement arrêter pour un crime que j'ignore et surtout, que je n'ai probablement pas commis. À moins que le crime en question soit d'avoir un charme trop grand, alors là, je plaide coupable.

-Bref ! Ne m'embrouillez pas l'esprit ! Donc, je disais, monsieur Tchoutchou, où avez-vous caché la drogue ? Et avouez que vous bossez pour Tenten la bouchère.

Je laissai le silence lui répondre en haussant d'un sourcil. D'accords, son surnom est moins ridicule que le mien...Mais ce n'est toujours pas crédible. Surtout Tenten...La voire en bouchère est une scène plus qu'épic. Je ravalai mon rire, avant de plaisanter :

-C'est confidentiel.

* * *

PDV Tenten

-Donc, si je récapitule, vous avez croisez une ado de mon âge qui vendait de la drogue, elle vous a dit travailler pour moi et tout un gang et vous, vous l'avez cru ? Répétai-je avec un air stupéfait plaqué sur le visage.

Je n'arrivais pas à croire ce qui m'arrivait. Et surtout, comment pouvait-on être aussi naïf ? La police était censée nous protégé, pas nous arrêter pour des pacotilles. Mais pourtant, ça ne parut choqué qu'une fraction de seconde l'inspecteur qui reprit un air sérieux en s'agaçant :

-Ne tentez pas de me manipuler sale mafieuse ! Je sais pertinemment que vous avez des méthodes psychologiques manipulatrices affreuses.

-Ah non, ça c'est Sakura, pas m...

-Vous voyez ? Une preuve qu'elle travaille pour vous ! Hurla-t-il en tapant du poing.

Je tentai d'imaginer Sakura travaillant pour la mafia, mais définitivement, vu son niveau de folitude, elle les ferait tous pleurer avant de les pousser à se rendre à la police bien gentiment.

* * *

PDV Sakura

-Ne vous inquiétez pas, c'est très simple. Continuai-je.

Je dessinais avec un stylo sur le magnifique tableau blanc qu'on avait accepté de me prêter juste pour ma séance. Ils sont quand même sacrément chouettes ! Même s'ils sont complètement barges.

-Mais pourquoi on lui a filer ce matériel nous ? Murmura la fille à la queue de cheval.

-Parce que c'est bien trop drôle ! Se marra le deuxième, mais se rattrapa en voyant le regard meurtrier de sa coéquipière : Pour qu'elle nous dise où est la drogue, haha, peut-être qu'elle va nous le dessiner ?

Je jetai mon stylo sur sa tronche en lui ordonnant de se taire et que jamais au grand jamais je ne l'aiderais à se procurer de la drogue. Ils sont complètement accro ma parole ! Je ne pensais pas que c'était à un stade aussi avancé...

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