Chapitre 80: DJ Haruno

Neji et Tenten dansent dans les toilettes pendant que Shikamaru embête Temari sur le fait qu'elle va être tata. Sakura fuit toujours et encore Naruto qui lui demande des explications sur son aveux sur ses sentiments. Ils continuent leur recherchent mais sans réussites. Ils décident donc d'aller au concert.

Gaara revoit Matsuri par hasard qui lui explique qu'il ne doit pas s'en vouloir et elle lui avoue enfin qu'un homme lui fait du mal depuis un certain temps et fait pression sur elle. Elle l'embrasse avant de s'en aller, souhaitant régler cet affaire seule ce qui panique Gaara qui veut la rejoindre, mais il entend sa sœur hurler au micro, signe qu'elle est sur scène.

PDV Temari

On a enfin réussi à se faufiler jusqu'au-devant de la scène. Ça me faisait quelque peu bizarre de revoir mon grand frère debout sur cette scène à faire...l'idiot. Totalement. Il était habillé d'une manière « classe », jolie petite chemise légèrement déboutonnée et joli pantalon noir. Mais malgré mon amertume, j'avoue qu'il chante très bien. C'est bien pour ça qu'il est aimé et que c'est difficile de le voir...

J'étais en train de réfléchir à comment monter sur cette scène sans m'attirer les ennuis des Securitas. Je devais être quelque peu flippante, car l'un d'entre eux me dévisagea pendant que je scannai des yeux le bord de la scène autour de la foule en délire qui dansait comme des dingues. Moi, je restais immobile, les bras le long de mon corps. Je senti d'un seul coup Shikamaru me prendre la main.

-Tu es sûr que tu veux le faire ? m'hurla-t-il dans les oreilles pour que j'entende malgré le bruit.

J'hochai de la tête décidée. Je n'allais laisser personne m'empêcher de revoir mon frère...et surtout de lui mettre mon poing dans sa figure pour nous avoir abandonné ! J'étais très en colère et j'allais lui montrer de quel bois je me chauffe. J'escaladai soudainement la barrière pour passer de l'autre côté. Shikamaru parut presque surpris, alors que le Securitas qui me dévisagea hurla un « hey ! » agressif en se précipitant sur moi.

Mon poing parla à ma place et alors que je pensais m'être fourré dans un bordel toute seule, Tenten vint à mon secours en escaladant à son tour la barrière alors que Neji tenta de la retenir. On grimpa ensemble sur la scène, mais on n'avait pas anticipé que du coup, toute la foule voulut venir sur scène. Je vis du coin de l'œil Shikamaru tenter de me suivre avec Yukata. Mais les Securitas tentaient de les retenir. Yukata s'énerva alors :

-Non mais en voilà une manière, je suis une femme enceinte je vous signale ! Ôtez vos sales pattes de moi !

-Attention, femme enceinte ! Répéta alors Shikamaru en tentant de la protéger.

Les Securitas tiraient une de ces têtes...Je crois que ça restera à jamais inscrit dans ma mémoire, ils étaient choqués de tant de culot. L'un tenta d'expliquer à la noiraude que si elle était enceinte, il valait mieux qu'elle ne fasse pas de vague à un concert, mais ça vexa Yukata qui commença à lui taper sur la tête avec un petit éventail qu'elle avait acheté dans une boutique de la région écrit en gros « Peace and Serenity ». Je tentai d'ignorer l'hilarité de la situation et continua ma route. Je me plantai devant mon frangin qui lorsqu'il se retourna eut un hoquet de surprise qui se fit entendre par tout le public.

-Temari ? S'étonna-t-il.

Il ouvrit en grand la bouche, probablement sous le choc de voir à quel point j'étais aussi culoté que lui. Sauf que moi je n'étais pas une superstar pleine de tune. Je lui arrachai littéralement le micro des mains et m'exclamai avec joie :

-Allô ? Un deux ? Vous m'entendez ? Ah oui, hum...Excusez-moi messieurs dames, je vous emprunte ce cher monsieur quelques minutes, mais ne vous en faites pas, je ne vous laisse pas sans concert, veuillez applaudir DJ Haruno !

Je vis Sakura bondir de joie, littéralement et elle sauta sur scène. Un Securitas la retint en lui ordonnant d'immédiatement rejoindre les rangs. La No Sabaku arracha son poignet en hurlant :

-Diantre ! Mais quel comportement honteux ! Ne savez-vous pas à qui vous osez parler sur ce ton ? Je suis DJ Haruno alias docteur Haruno alias Psychologue Haruno, donc un peu de respect ! Laissez-moi donner mon concert sans vague et s'il vous plait, retenez cette foule, faites votre travail non d'une chouquette !

-Laissez passer DJ Haruno ! S'amusa Naruto à faire le garde du corps de la soi-disant star improvisé.

J'avais oublié à quel point Sakura se mettait trop à fond dans ses rôles...Mais pour une fois, ça allait bien me servir, car les Securitas se regardèrent tous confus en se demandant « Mais c'était au programme ça ? » et d'autres qui haussèrent des épaules. Neji bondit aussi sur scène pour tenter de ramener Tenten dans la foule. Je laissai donc Sakura distraire la foule pendant que je pris Kankuro avec moi derrière les rideaux de la scène.

Celui-ci n'avait piper un mot et continuait de me regarder comme s'il venait de voir un fantôme. Une fois debout « au calme » derrière les rideaux, je m'arrêtai et le fixai. Mais il continua de faire le muet, alors je tentai de passer une main devant ses yeux en m'étonnant :

-Eh oh, t'as buguer ? Je suis Temari, ta sœur, je ne sais pas si tu te rappelles encore de moi ou si...

-Temari ! ça fait un bail ! S'écria-t-il enfin avant de faire la chose la plus inattendu au monde.

Il m'enlaça dans ses bras. J'eus le souffle coupé, car c'est qu'il est fort ce bougre ! Et qu'il ne se retint pas pour mettre toute sa force dans cette étreinte. Mais malgré la douleur à l'estomac dû à mon manque d'air, mon cœur se réchauffa à ce contact. Ça faisait si longtemps que je ne l'avais pas revu...Et il ne s'excuse même pas, même pas un mot ! Non, juste un « ça fait un bail » avec un grotesque câlin. Je le repoussai violemment en m'énervant :

-Bah oui, ça fait un bail vu que tu donnes plus de nouvelle ! Alors quoi, ça t'est monté à la tête ? T'as décidé de nous abandonner ? Sache qu'en tout cas, ça nous a bien réussi, Gaara s'est tiré et je ne sais même pas s'il va bien.

-Mais Tema...

Je ne le laissai pas finir que j'enchaînai sur toute la peine qu'on avait eut à être seule sans lui, à devoir se débrouiller sans lui avec nous. J'aurais tant aimé qu'il puisse être là, avec nous...Ou au moins qu'il prenne de nos nouvelles, qu'il nous visite de tant à autre pour savoir si tout va bien qu'on lui raconte nos potins d'adolescents...Mais non, rien de tout ça. Je lui balançai tout ce que j'avais sur le cœur depuis toutes ces années, ainsi que ce qui était arrivé à Gaara, combien ça avait été dur pour lui aussi et qu'il devait, tout comme moi, être extrêmement en colère contre lui. Kankuro finit par me couper :

-Mais c'est pour vous que j'ai fait tout ça ! Pour vous offrir une meilleure vie, pour...

-Et engrosser Yukata, c'est aussi pour nous que tu l'as fait ? M'énervai-je.

-Quoi ? Hurla-t-il.

Mais sa voix fut doublée par une autre que je connaissais que trop bien. Je tournai la tête et vit Gaara qui avait réussi je ne sais trop comment à se glisser derrière les rideaux pour nous rejoindre. Mon cœur s'arrêta une seconde et je bondis sur lui pour l'enlacer dans mes bras. Dieu soit loué, il n'a rien ! Il a l'air en bonne santé, de ne pas s'être battu et surtout...Il est là.

-Gaara ! Mais qu'est-ce qu'il t'est passé par la tête ? Pourquoi tu es parti ?

-Non mais attend, quoi ? C'est qui Yukata ? Et comment ça elle est enceinte de Kankuro ? Répéta-t-il.

-Ouais, comment ça elle est enceinte de Kankuro ? Répéta mon abruti de grand frère à son tour.

Je lui assenai un grand coup sur la tête en le traitant d'imbécile. J'expliquai rapidement ma rencontre avec son ex petite amie et comment j'avais découvert que j'allai devenir tata avant même d'avoir revu mon frère et surtout que je ne l'avais pas appris de sa bouche, mais de celle de la noiraude. Gaara paraissait sous le choc, mais soudain, il parut revenir à lui et s'inquiéta :

-Mais ce n'est pas pour ça que je suis là, où sont Tenten et Neji ? J'ai tenté de les appeler, pas moyen de les joindre...

Je le regardai surprise par son ton. Il avait l'air vraiment très inquiet par la situation et ça n'annonçait rien qui vaille pour nos chers amis. Je répondis :

-Ils sont probablement sur scène derrière ses rideaux, mais pourquoi ? Tu as l'air inquiet...

-Il faut qu'ils quittent la ville, immédiatement ! Répliqua le No Sabaku.

* * *

PDV Tenten

Temari disparut sous nos yeux derrière le rideau. Neji vint immédiatement vers moi alors que Sakura se mit au platine et commença à donner son propre concert. Etonnement, ça ne fut pas trop catastrophique. En tout cas, ça eut l'air de plaire au public...Soit ils étaient trop bourrés soit elle se débrouillait vraiment bien. Neji me prit la main et m'incita à descendre de scène. Mais je le retins. Il me regarda remplit d'incompréhension.

-C'est l'endroit parfait pour s'entraîner, on est devant un public, on a toute la scène !

-Quoi ? Hurla-t-il. Tu n'es pas sérieuse là ?

-Bah si pourquoi ?

Il me dévisagea, l'air complètement choqué. Certes, c'est quelque peu culotté de s'incruster à un concert qui n'est pas le nôtre, de venir en plus de ça sur scène, mais en plus de ça, de s'entraîner devant tout le monde. Il refusa catégoriquement. C'est vrai que Temari à raison...Il est parfois un peu...carré ? C'était une trop belle occasion pour la ratée...Je le regardai avec un petit sourire provocateur :

-Ce que tu peux être coincé.

-Tenten ! S'outra-t-il.

-Bien, je vais danser toute seule alors. Nah !

Je lui tirai la langue comme une enfant avant de commencer l'introduction de notre danse. Certes, le style de musique n'est pas du tout la même et pas du tout adapter à cette danse, mais je m'en fichai. J'entendis une personne hurler dans la foule :

-Eh ! Mais ce ne serait pas le célèbre Neji Hyuga ?

Je vis mon petit ami rougir violemment en se rendant compte que s'il voulait que son passage aux Etats-Unis soit discret, eh bien c'était raté. J'eus un petit rire moqueur tout en continuant ma danse. Je vis au travers de mes pas mes amis se déchaînés. Yukata faisait toujours la morale au Securitas même si elle avait arrêté de tenter d'escalader la barrière.

Mais je pense que ce qui me surpris le plus fut de voir Kiba et Hinata...En train de s'embrasser calmement dans la foule. Hinata aurait-elle trop bu ? Où alors elle a enfin arrêté de faire l'autruche sur ses sentiments pour le brun ? Hana et Sasuke restaient fidèles à eut même...Ils signaient des autographes dans la foule. Enfin non, ils devaient probablement faire un concours de celui qui faisait le plus de signature au vu de comment ils forçaient certaines personnes à prendre leur signature.

J'eus un rire amusé par la situation. Mais j'hoquetai de surprise lorsque je vis Neji qui m'avait rejoint dans ma danse. Il me chuchota à l'oreille qu'il me détestait pour ce que j'osai lui faire faire. J'eus un immense sourire, heureuse que ma provocation ait marché. Mais alors que tout allait pour le mieux, soudain, Gaara nous empoigna les poignets en hurlant :

-Neji, Tenten ! Il faut se tirer et vite !

Je le regardai complètement déboussoler ne comprenant rien. Je voulus lui demander pourquoi et probablement que Neji avait la même question quand soudain un grand bruit sourd retentit. On vit qu'à l'entrer du concert, trois policiers venaient de renverser une grande barrière qui servaient à empêcher la foule d'aller n'importe où. Gaara ne nous expliqua pas plus qu'il nous traîna derrière-lui en nous hurlant qu'il y avait une sortie derrière le bâtiment. J'eus juste le temps d'entendre un Securitas s'énerver :

-Non mais c'est quoi cette soirée ?

On sortit en courant et on ne posa aucune question. Gaara nous fit entrer dans un taxi, comme dans les films, sauf que le rouquin n'eut même pas à faire un geste pour en avoir un. On entra dedans et la voiture démarra sans attendre qu'on donne une destination.

-Wow, comme dans les films ! M'écriai-je.

-Rêve pas, j'avais réservé ce taxi bien avant. Souffla Gaara. Sinon, il ne saurait même pas qu'on veut aller à l'aéroport.

Je le dévisageai, ne comprenant pas pourquoi il fallait qu'on quitte la ville immédiatement. Neji demanda par ailleurs des explications à tout ce capharnaüm. Gaara soupira :

-Bien, je vous la fais courte, Sasori a surpris une conversation entre Kilia et un policier...

-Ici ? M'étonnai-je. Qu'est-ce que Kilia fiche aux Etats-Unis ?

-Aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est au courant que tu y es et qu'elle ne te veut pas du bien.

Je le dévisageai ne comprenant pas ce que ça voulait dire. J'allais demander plus d'explication, mais on venait d'arriver à l'aéroport. C'est le trajet le plus court de toute ma vie pour aller à un aéroport...Pile au moment où il faudrait que ça dur une éternité pour avoir toutes les informations. On sortit en trombe de la voiture et on courra jusqu'à l'aéroport. Gaara nous donna les tickets pour l'avion et on se dépêcha de rejoindre le check in.

Une fois devant la réceptionniste, on put enfin respirer. Elle nous demanda si on avait des bagages et c'est là qu'on réalisa qu'on n'avait rien. Tout était à l'hôtel. Mais Neji faisait visiblement confiance à nos amis en disant qu'on n'avait rien. On allait entrer dans l'avion qui allait décoller dans quelques minutes quand...Je me fis plaqué, sans aucun souci par un policier barraque au sol. Il m'hurla :

-Pas un geste Tenten la bouchère ! On te tient !

Tenten la quoi ? Est-ce que je suis entrer dans un film comique d'action ? Non car ça y ressemble vachement...

* * *

PDV Matsuri

Je fixai l'immense bâtiment qui me faisait face. Je tremblai comme une feuille et ça devait bien faire une dizaine de minutes que je le fixai sans réussir à me décider à entrer. La peur me paralysait. Mais j'avais sincèrement envie de le faire...Je voulais vraiment régler ce problème une bonne fois pour toute...Je voulais être en paix avec moi-même...

Crack aboya soudainement me faisant sursauter. Heureusement qu'il était là avec moi. Je me sentais rassurée de l'avoir à mes côtés. Je passais une main sur sa tête poilue et il vint se frotter à ma jambe. Je pris une grande inspiration et me décida enfin à entrer dans ce bâtiment qui était un joli hôtel.

Je ne pris pas la peine de m'arrêter à l'entrée, ni de demander mon chemin car je le connaissais déjà. Je savais très bien où aller. Je montai les escaliers un à un, probablement pour ralentir le moment fatidique. Mais je savais qu'il fallait que je passe par là pour avancer. Je savais que c'était une étape primordiale dans ma vie.

Je traversais le long couloir et à chaque pas, je sentais mon cœur taper dans ma poitrine. Plus je m'approchai de la fameuse chambre, plus les coups de mon cœur était fort. Je sentais le stress m'envahir, la peur me nouait la gorge...Mais il fallait que je cache toutes ces émotions néfastes. Il fallait que je fasse croire que j'étais sûr de moi. Et j'étais sûr de ce que je voulais faire...Je n'étais juste pas sûr de mes compétences à le faire.

Une fois devant cette fameuse porte, je passais la carte qu'on nous donne dans les hôtels. J'avais réussi à l'avoir plus tôt dans la journée. Je m'étais préparé pour ce moment. Je m'étais fait passer pour sa petite amie...Enfin...Je l'étais en quelque sorte...Contre mon gré.

J'ouvris la porte après avoir pris une grande bouffée d'air et le propriétaire de la chambre sursauta à ma venue. Il était dans sa chambre, en train de téléphoner à quelqu'un. Son regard fut rempli de surprise à ma vue et je me rendis compte qu'il était trop tard pour faire marche arrière. Mais rapidement, son regard devint plus rude. Il cracha alors au téléphone :

-Je te rappelle plus tard...J'ai une urgence à régler.

Je me tenais toujours devant lui sans dire un mot. Je tentai de les former déjà dans ma tête. Quand je n'étais pas en face de lui, ça me paraissait si simple de former toutes les phrases que je voulais lui cracher à la figure. Toute la colère que j'éprouvai envers lui. Il s'approcha alors de moi et me prit le poignet en répliquant :

-ça me fait plaisir de te voir, comment as-tu su que j'étais ic...

Je retirai violemment mon poignet de sa main et le repoussa de mon autre main pour qu'il garde ses distances avec moi. Il parut outré de mon geste. Mon regard était probablement rempli de toute la haine que j'éprouvai pour lui. Mes mains tremblaient trahissant mes émotions. Autant la rage que la peur avait un besoin de s'exprimer.

-C'est facile quand on se rend compte que tu me pistes où que j'aie. Crachai-je. Où que j'aie, tu y es...Il suffit donc de demander poliment au comptoir et on a la réponse de où tu te « caches ».

Il me dévisagea lentement de la tête au pied. Il s'arrêta quelque instant sur Crack qui pour une fois ne paraissait pas commode. Lui qui habituellement remue la queue et bave comme un débile restait actuellement de marbre. La queue légèrement dressée et les muscles légèrement tendu. J'avalai difficilement ma salive, la peur me nouant la gorge.

-Mais je ne suis pas venue pour te dire comment je t'ai trouvé. Je suis venue pour te dire que c'est fini. Que je ne me laisserais plus manipuler par tes coups bas.

Je vis son visage se crisper de colère devant ma révélation. Il finit par légèrement se détendre puis me tourna le dos, ne me prenant pas du tout au sérieux. Il ne me voyait de loin pas comme une menace. En même temps, ma corpulence ne m'aidait pas à l'intimider.

-Ne dit pas n'importe quoi, j'ai tout pour gâcher la vie de ton cher père si tu ne m'obéis pas.

-C'est faux, je t'en empêcherai. Je suis très sérieuse, je ne vais plus t'obéir gentiment.

Il se figea et se retourna lentement vers moi. Je ne pouvais plus reculer. Il fallait que j'y aie. Il fallait que je tente le tout pour le tout...Et je savais que si ça tournait mal...Il y avait toujours Crack.

-Je crois qu'il va falloir que je te rappelle où est ta place. Siffla-t-il en défaisant sa cravate.

Je savais très bien de quelle manière il voulait me remettre à ma place. Je le savais pertinemment, il le faisait depuis bien longtemps...Depuis trop longtemps...Et cette fois-ci, je ne vais pas me laisser faire.

-Non. Cette fois-ci, c'est moi qui vais te rappeler que je ne t'appartiens pas...Silko.

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