Chapitre 69 : Le cochon de compagnie
Bonjour, bonsoir
Je m'excuse de ne pas avoir posté hier, ces derniers temps, même si je suis en vacance, je peine à suivre le rythme. Mais ne vous inquiétez pas, ça va aller.
Je suis ravie de poster ce chapitre, par contre, je vous préviens...la fin est très sadique ;)
J'espère vraiment que ça va vous plaire,
bonne lecture <3
Les vacances d'été sont là. Hinata veut jouer aux échecs avec Kiba pour passer du temps avec lui. Sakura se parle à elle-même, alors Ino décide de lui trouver un psy. Shikamaru finit par jouer avec Hinata aux échecs avant que Temari ne l'embarque dans une mission.
Hinata demande à Kiba d'aller à la piscine, mais celui-ci trouve une excuse, ce qui blesse la noiraude qui s'enfuit de l'appartement. Tenten le traite donc d'idiot et pense sérieusement à mettre fin à leur comédie, mais Neji entre à ce moment-là...
Temari se prépare pour son rencart afin de découvrir qui fait du mal à Matsuri. Mais au moment où le type allait lui dire, Shikamaru craque et lui envoie son poing dans sa figure !
PDV Ino
Ça ne va plus...On ne peut plus fermer les yeux sur le fait que Sakura ne va pas bien ! Il faut qu'on agisse et vite ! C'est pour ça qu'on a décidé avec Karin de chercher les meilleurs psychologues de la ville. Actuellement, on attendait de recevoir le millième psychologue. Mais il paraitrait que c'était la meilleure des meilleures...Alors on avait galéré à avoir un rendez-vous.
-Alors, je pense que la meilleure serait cette psychologue. Désigna Karin avec entrain.
J'hochai de la tête, quand soudain, enfin la porte s'ouvrit dans la salle d'attente. Une jeune femme aux cheveux noir corbeau fit son entrée. Ils étaient coupés tout court, à quelques centimètres de son crâne. Mais cette coupe lui allait plutôt bien. Elle était toute petite et toute mignonne et j'aurais pu garder mon sourire si je n'étais pas tombée sur...Un cochon. Oui, cette dame avait un cochon rose avec un petit manteau rouge et un collier de perles au cou.
-Suivant ! Décréta-t-elle.
Avec Karin, on se regarda déconcertées. Est-ce vraiment une bonne idée ? Cette psychologue devait être très étrange. On finit quand même par se lever, peu sûres de nous. On suivit la jeune femme et je ne pus m'empêcher de fixer le cochon. Elle nous fit entrer dans un bureau où une femme y régnait.
Elle était plongée dans des documents. Elle avait de longs cheveux blonds attachés en deux couettes basses et des yeux marrons étincelants. A première vue, mis à part le cochon, tout était normal. La noiraude toussota pour attirer l'attention de la psychologue.
-Ah ! Shizune, que m'apportes-tu de beau ?
Elle nous désigna, Karin et moi. On avala difficilement notre salive, assez stressées par cette étrange situation. Je vis un immense sourire s'afficher sur le visage de l'inconnue.
-Enchantée mesdames, je m'appelle Tsunade Senju. Asseyez-vous donc !
Elle nous présenta les deux sièges en face d'elle. Shizune s'assit dans un coin de la pièce et commença à lire un magazine en caressant son cochon comme si c'était un chat. Cette situation n'est vraiment, mais alors vraiment pas normal !
-Et vous êtes ?
-Je m'appelle Ino Yamanaka et voici mon amie Karin Uzumaki. Déglutis-je. Et...
Je me figeai lorsque la blonde nommée Tsunade sortit une grande bouteille de...Sake. Elle le posa sur la table, toujours avec un petit sourire. Elle sortit trois gobelets de l'un de ses tiroirs et les disposa devant nous.
-Continuez seulement. Sourit-elle.
-Mais vous faites quoi là ? S'inquiéta Karin.
La Senju la dévisagea, comme si c'était normal qu'une psychologue nous serve de l'alcool à un rendez-vous ! Je comprenais mieux pourquoi c'était la meilleure psy de la ville. Si elle bourrait chaque patient, c'était normal qu'ils ressortent heureux de son cabinet.
-Bah je vous sers. Un petit verre, ça fait toujours plaisir non ?
Un silence s'installa, alors qu'on se regardait avec Karin d'un air inquiet, avant de remuer frénétiquement de la tête que non, ça ne faisait pas toujours plaisir.
-Bon, tant pis, vous ne savez pas ce que vous loupez...Soupira-t-elle en se servant un verre pour elle.
Elle nous écouta enfin attentivement. Je pus commencer à lui expliquer ce qui arrivait à Sakura en détails et elle hochait de temps à autre la tête. Après mon long récit, je finis par demander :
-Du coup ? Vous seriez d'accord de la prendre ?
-Bien sûr, il n'y a aucun souci. Prenons seulement rendez-vous avec cette chère madame, mais pourquoi n'est-elle pas là aujourd'hui ?
Je dus lui expliquer que sa folie la rongeait à tel point qu'elle prenait des rendez-vous avec elle-même. Tsunade s'étonna :
-Ah, elle est aussi de la maison ?
-Mais non ! M'agaçai-je. Elle s'auto-proclame psychologue, car elle est devenue folle !
Je me pinçais la lèvre, alors que je fus face au regard désemparé de Tsunade qui visiblement ne voyait pas où était le problème. Elle nota alors dans son carnet à voix haute :
-D'accord, est rabaissée constamment par ses amies qui la traite de folle et qui ne croit pas en ses talents pour devenir une psychologue...
-Quoi ? Mais pas du tout ! M'écriai-je. Je dis qu'elle est folle car elle l'est vraiment !
Tsunade releva son regard marron sur moi et haussa un sourcil. Ah...Peut-être que cette femme ne le comprend pas car elle est aussi folle que Sakura...Je me levai agacée en soupirant :
-Bon, laissez tomber, ce n'est pas grave, on ira voir une autre psychologue.
-C'est normal d'avoir un cochon de compagnie ? S'étrangla Karin qui depuis le début de la conversation n'avait cessé de fixer l'animal.
Celui-ci fit un petit couinement de surprise et la dénommée Shizune le serra contre elle en nous toisant du regard, comme si on avait vexé son petit animal. Mais ce n'est pas de notre faute ! Ce n'est pas commun d'avoir pour animal de compagnie un petit grouin grouin.
-Vous êtes sûr que vous ne voulez pas prendre un rendez-vous pour vous ? Questionna Tsunade.
-Non mais moi je vais très bien ! Je ne suis pas folle ou malade ! M'écriai-je.
-Ah si si, mais c'est Sakura qui s'en occupe vous inquiétez pas !
Je virevoltai rapidement vers mon acolyte qui du coup, ne m'aidait pas. Je la toisai, pendant qu'elle me faisait un sourire débile, l'air très fière de sa blague. Elle le perdit bien vite lorsqu'elle tomba sur mon regard et je lui saisis son poignet pour l'entrainer avec moi vers la sortie le plus vite possible. J'ouvris la porte avec rage et avant que je ne sorte, Tsunade me retint :
-Sachez madame Yamanaka qu'il n'y a pas besoin d'être malade ou folle pour voir une psychologue. Il faut arrêter de croire ce que raconte les films.
Je ne l'écoutai pas davantage et je m'extirpai de cet endroit beaucoup trop étrange, Karin derrière-moi.
* * *
PDV Hinata
Je nageai donc seul dans le grand bassin de la piscine municipale. Je faisais des longueurs tout en étant dans mes pensées...Et elles tournaient uniquement autour de Kiba. Ça me faisait vraiment de la peine qu'il ne me voit plus autant qu'avant. J'avais clairement l'impression qu'il me fuyait.
Mon cœur se serra à cette pensée et je fermai fermement les yeux pour ne plus y penser. Mais ça ne marcha clairement pas. Je m'arrêtai de nager pour reprendre un peu mon souffle. Je m'appuyai contre le rebord et posa mon menton contre mes mains en battant légèrement des jambes.
Qu'ai-je fait de mal ? Est-ce que je l'aurais blessé d'une manière ou d'une autre ? Depuis qu'il est avec Tenten, il ne veut plus me voir...C'est vraiment agaçant, que pourrais-je faire pour que ça change ?
-On est dans ses pensées ? Rigola la voix de Kiba.
Je me retournai vivement pour le voir assis au bord de la piscine, les pieds dans l'eau, un immense sourire sur son visage. Je le dévisageai avant de replonger mon menton contre mes mains, une moue sur mes lèvres. Je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir un minimum...
-Tu n'étais pas censé espionner Shikamaru et Temari avec Tenten...Grommelai-je.
-Tenten a danse avec Neji aujourd'hui. Répondit-il.
Ah...Alors c'était uniquement parce qu'il ne pouvait pas passer du temps avec sa chérie. Mon cœur se serra encore une fois. Pourquoi j'ai autant mal ? Pour ça fait autant mal ?
-Qui a-t-il Hinata ? S'étonna-t-il.
-Rien...Mentis-je.
Je tournai la tête à l'opposé de là où il était pour éviter qu'il ne voie mon air triste. Mais il repoussa une de mes mèches de cheveux pour découvrir mon visage.
-Et c'est avec une tête pareille que tu penses m'en convaincre ?
Je le toisai du regard et ça le fit tressaillir. Je lui saisis le bras pour le faire tomber dans l'eau sans grande difficulté. Il revint à la surface et tenta de reprendre sa respiration.
-Mais pourquoi tu as fait ça ? Paniqua-t-il.
-C'est toi ! M'écriai-je. Tu ne cesses de me fuir et ne me mens pas ! ça fait des mois que tu me fuis ! Je suis quoi pour toi ? Une patate ? Un paillasson ?
Je m'agrippai au bord avec mes mains et me mis dos à lui. Je m'emportais peut-être un peu trop...Mais je ne savais plus quoi faire pour qu'il passe un peu de temps avec moi. Soudain, il me saisit le poignet pour me retourner et me plaquer contre son torse.
Il m'enlaça...Mais de ses deux bras, donc logiquement on coula. Je me dépêchai de prendre une grande aspiration, avant qu'on ne coule. Il se sépara légèrement de moi avant de rire sous l'eau, créant de grosses bulles. Je me dépêchai de remonter à la surface en toussotant légèrement. Il remonta à son tour et s'accrocha au rebord.
-Hinata, je tiens vraiment à toi, n'en doute jamais. Mais c'est justement parce que parfois je t'aime un peu trop que je m'éloigne. Je sais que je ne suis qu'un meilleur ami pour toi et je dois le respecter même si ça me fait mal.
Il sortit alors d'un bond de la piscine pour marcher en direction des vestiaires. Hein ? Mais non ! Il n'a pas le droit de me sortir ça et de partir comme si de rien était ! Mais que fichait-il avec Tenten si c'était pour me dire des choses pareilles ? Est-ce que c'était une déclaration ? Ou c'est moi qui me fais des films ?
Le rouge me monta aux joues et je ne sus que faire...Aller le rattraper pour demander des explications ou me noyer sur place de gêne.
* * *
PDV Tenten
Je n'étais absolument pas concentrée. Je ne cessai de penser au fait que Temari et Shikamaru avait un rencart ensemble. Ça me perturbait bien trop ! Neji dût le remarquer, vu qu'il finit par me gronder doucement :
-Tenten concentre-toi ! Tu penses à quoi encore ?
Je tombai une énième fois au sol car je ratais un pas. Je me relevai avec une petite grimace causée par la douleur de la chute. Je gémis :
-Mais ce n'est pas de ma faute, je voulais espionner le rencard de Temari et Shikamaru.
Je fis une petite moue en m'approchant du Hyuga. Celui-ci allait répondre sûrement un truc du style : « C'est complètement idiot ! ». Mais à la place, il s'écria :
-Attend, quoi ? Temari et Shikamaru ?
J'hochai de la tête avec des yeux de chiens battus. Il soupira bruyamment en murmurant que j'étais idiote. C'était lui l'idiot, qui ne voudrait pas savoir ce qu'il se passe dans un rencart à la Shikatema ? Je pris une grande gorgée d'eau avant de tenter de me concentrer pour la danse. Neji me tendit une main pour continuer. Mais soudain, la porte s'ouvrit sur...Kilia. Je sifflai :
-Je crois que je vais vous laisser...
En plus, ça me donnera l'occasion d'espionner Shikamaru et Temari ! Mais Neji me retint par la main. Il fit signe à Kilia de s'en aller, mais elle rouspéta qu'elle voulait lui parler. Il la remballa super fort que lui non...Et soudain, il sortit une phrase qui me statufia :
-Je ne veux plus jamais te revoir Kilia.
Je n'arrivai plus à bouger. Que c'était-il passé ? Neji allait tirer sur ma main pour qu'on continue la danse, mais je restai fixe. J'exigeai des explications...
-C'était quoi ça ? Sifflai-je.
Neji me regarda surpris, ne comprenant pas mon agacement face à cette situation. Pourtant, c'est logique que je réagisse ainsi...Il ne cesse de se mettre avec elle pour finalement la quitter et finalement non ! Donc j'en ai marre, je voulais qu'il me dise une bonne fois pour toute ce qu'il se passait.
-De quoi ? Questionna-t-il.
-ça ! Répétai-je. Pourquoi tu ne veux plus voir ta petite amie ?
Il finit par me lâcher la main en soupirant comme agacé. Eh mais c'est moi qui devrais être énervée ! C'est moi qui devrais soupirer ! Je le suivis en rouspétant toute sorte de chose. Neji finit enfin par se retourner pour s'écrier :
-J'ai rompu avec elle. Voilà.
Je me figeai sur place. Je ne suis pas sûr d'avoir bien entendu là...Il l'a encore plaqué ? Et cette idiote revient encore une millième fois vers lui ? Je ne pus m'empêcher d'avoir un peu de peine pour cette folle...Même si je la détestais, ce n'était pas une raison pour la larguer sitôt qu'il n'en avait plus besoin.
-Et pourquoi ? Pourquoi tu ne cesses de sortir avec elle pour la larguer ? M'énervai-je. Même si je la déteste, elle ne mérite pas d'être souillée de la sorte.
Neji sursauta, surpris de ce que je venais de lui dire. Bah oui, moi, contrairement à toi, j'ai un cœur...Je m'approchai encore un peu plus de lui, alors qu'il s'était figé. J'allais continuer à le sermonner, mais il me coupa :
-A cause de toi.
Je restai figée à mon tour. Il soupira, avant de prendre son sac de sport pour quitter la pièce. On n'est pas censé danser là ? Pourquoi il s'en va ? Je le suivis rapidement, après avoir pris mon sac. Il agissait bien trop bizarrement. Mais ce bougre allait vraiment vite. Il ouvrit la porte des vestiaires alors que je m'exclamai :
-Neji, attends ! On n'est pas censé danser ?
Mais il claqua la porte, me plantant là. J'attendis quelque secondes, hésitante, avant de finir par prendre une grande inspiration. Normalement, il n'y a personne à ces heure-là...On va prier pour que je ne me trompe pas. J'ouvris la porte pour entrer dans les vestiaires, lui demander des explications...Mauvaise idée ! Il était actuellement torse nu, à me dévisager.
Je devins entièrement rouge et me retourna pour ne plus le regarder...Bien que cette vue soit loin d'être déplaisante, bien au contraire...Je suis tenter de me retourner pour le regarder encore...Tenten ! A quoi tu penses encore ? Ce n'est que ton partenaire de danse...
-Que fiches-tu ici ? Me demanda Neji, sûrement choqué que j'aie osé entrer dans le vestiaire des garçons.
-Il faut qu'on parle ! M'exclamai-je, toujours rouge.
Un long silence survint et je l'entendis encore une fois soupirer. Il ne me répondit pas pendant plusieurs secondes, puis je le sentis me prendre le poignet. Je sursautai dans un petit cri. Mais je fus soulagée de voir qu'il avait remis son t-shirt. Il me traîna hors des vestiaires en soupirant :
-Très bien, allons parler.
-Hein ? Et pourquoi pas ici ? M'étonnai-je.
-Ils avaient rendez-vous où Temari et Shikamaru ?
Je dus me retenir d'exploser de rire. Soit, il utilisait ce prétexte pour me distraire et éviter la discussion...Soit il avait très envie tout comme moi de les espionner. J'haussai des épaules, mais Kiba les avait en parti espionnés, donc je me dépêchai de lui envoyer un message.
On marcha dans les rues et le vent souffla d'une manière agréable. Avec la chaleur de l'été, ça faisait du bien cette brise. La nuit était déjà tombée et il faisait sombre. Neji marchait à mes côtés silencieusement. Maintenant que le message était envoyé, il fallait que je mette au clair certaines choses...
-Bon, maintenant on peut parler. Répliquai-je. Donc pourquoi c'est à cause de moi que tu l'as plaquée ?
Neji évita mon regard. Mon téléphone vibra et je vis que Kiba m'avait répondu. Il avait dit qu'il avait arrêté de les espionner dans l'après-midi car il avait rejoint Hinata, mais qu'il avait de magnifique photo où Shikamaru avait accompagné la blonde faire du shopping. J'explosai de rire en montrant les photos à Neji.
Celui-ci esquissa un grand sourire moqueur. Chose normal, le grand machiste s'était retrouvé dans un magasin féminin à faire l'homme galant à la grande féministe. Il y avait de quoi trouver ça marrant. Ils étaient quand même mignons, mais je n'oubliais pas notre conversation principale. Je le rappelai par ailleurs à l'ordre.
-Du coup, j'attends ? Exigeai-je.
A voir son expression, il préférait quand même clairement qu'on parle de Shikamaru et Temari. Il changea encore de sujet en disant qu'il reconnaissait le centre commercial et qu'on pouvait y aller. J'acceptai, mais continuai de le harceler sur ma question. Il finit par siffler :
-Bon, d'accord, tu as gagné. Je te l'ai déjà dit...Mais tu m'as rejeté. J'ai décidé de sortir avec Kilia parce que j'étais en colère contre toi. Mais j'en ai marre de mentir sur mes sentiments. Alors je l'ai quitté, car je ne l'aime pas...J'aime quelqu'un d'autre...
Il appuya son regard sur moi avant de marcher rapidement en direction du centre commercial. Mon cœur se serra à ces paroles. Il...Il parlait de moi à l'instant ? Je le suivis, les joues rouges. Est-ce que je devrais arrêter de faire la gamine ? Est-ce que...Je pourrais essayer de le croire un instant ?
* * *
PDV Temari
-Parce que je t'aime ! S'écria Shikamaru. Voilà. T'es satisfaite maintenant ? On peut rentrer ?
Je restai pétrifiée devant cette déclaration. Il...Lui...Machiste...Moi...Féministe... Amoureux ? Non...Impossible...Je ne savais pas trop comment réagir dans cette situation. Les filles m'auraient clairement dit de lui sauter dessus...Mais pas moi. Mais il est vrai que je ne peux plus nier qu'il m'attire...
Tenten m'a souvent grondé car ma fierté m'amènerait nulle part et me causerait du tort un jour...Je crains qu'elle parlait d'un jour pareil. Dois-je cessé de réfléchir comme à cette soirée ? Est-ce que ça m'a plu ? Je fermai fermement les yeux, avant de finir par choisir de ne pas réfléchir.
Il allait tourner les talons pour partir, mais je le retins et je fis quelque chose d'absolument pas normal...Je l'embrassais. Ino m'a probablement contaminé...Ou Sakura avec ses films à l'eau de rose...Mais ce qui se passe actuellement n'est pas normal ! Mais ce moment était bien trop agréable pour que j'arrive à l'arrêter. Il passa ses bras autour de ma taille et me répondit.
Après un instant, on finit par se séparer et on se regarda tout perdu. C'est alors que le type par terre commença à gigotter. J'eus l'incroyable réflexe de lui donner un coup de pied dans la tête, ce qui le renvoya à terre. Je m'éloignai de Shikamaru, le rouge aux joues.
-Qui l'aurai cru...S'exclama Shikamaru en se grattant l'arrière du crâne pour regarder ailleurs.
-Pas un mot aux autres. Grommelai-je.
-ça ne risque pas...
Shikamaru ramassa le déchet par terre pour le mettre sur son épaule et on se dirigea vers notre appartement. Il souhaitait l'interroger, mais je me demande encore comment il va le faire parler. De plus, si quelqu'un nous voit le trimbaler...Ils risquent de se poser des questions...Ou de penser que l'homme était trop ivre pour marcher.
Mais si ça se trouve, tous les hommes portés en sac à patate que j'ai vu le soir n'était pas ivres, mais se faisait kidnapper ? Je crois que je me fais trop de film...Je soupirai agacée, quand je sentis la main de Shikamaru attraper la mienne. Je sursautai, avant de le voir regarder ailleurs, le rouge aux joues. Le rouge teinta aussi mes joues et je regardai immédiatement ailleurs. Tss...Quel idiot.
-Dégage ! Hurla soudainement une voix masculine.
On sursauta et on entendit un cri féminin. Trop curieux, on se décalait vers la provenance de la dispute. Et là...Je me figeai. Matsuri gisait par terre...Bien amochée...Elle toussotait difficilement et Gaara se trouvait en face d'elle, les poings serrés. Silko se trouvait entre les deux.
-Si tu relèves la main sur elle, je te le ferais regretter ! Hurla-t-il à l'adresse de mon frère.
Quoi ?...Non...Non, c'est...Impossible...Gaara n'aurait jamais...Jamais osé ?
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