Chapitre 62 : Chéri, on est dans le pétrin...
Merci à Moustelle pour la correction <3
Silko se déclare à Matsuri et elle finit par le choisir, brisant le cœur de Gaara qui décide de se battre avec le pauvre Deidara qui n'a rien fait.
Tenten et Neji ne cessent de se provoquer en jouant aux couples parfaits avec leur partenaire. Sauf que ça agace Hiashi qui prévient Neji que s'il ne fait pas un effort pour être plus proche de Tenten, il devra danser avec Kilia.
Gaara et Matsuri ne se parlent plus. Suigetsu prend à part Karin et lui demande pourquoi elle fait la guerre avec Ino. Elle nie tout en bloc, ce qui énerve l'Hôzuki qui lui ordonne de ne plus faire de crasse à sa petite amie. Elle s'enfuit donc, le cœur brisé.
Temari finit par danser avec Shikamaru, grâce à Sakura. Mais lorsqu'elle danse avec lui, il lui demande qui est son petit ami. Elle découvre alors qu'il l'a espionné. Il finit par avouer qu'il l'a vu et elle décide de s'enfuir du bal.
PDV Hana
Je dansais avec ce maudit Uchiha. Bien entendu, on attirait l'attention des journalistes, exactement comme Tenten et Neji. Il m'énerve...En plus, c'est uniquement par contrainte que je suis sa cavalière...J'eus donc une vengeance très simple : Lui marcher sur les pieds.
-Aïe ! S'agaça-t-il. Hana ! Fais attention, on dirait que tu fais exprès...
-Oups. Répondis-je ironiquement.
Ce n'est pas du tout comme si je faisais exprès, non. Du tout, je ne vois pas de quoi il veut parler. Il parut le remarquer, car il me toisa du regard après que je lui ai une énième fois marcher dessus.
-Bon, tu vas me dire pourquoi tu fais exprès ? Siffla-t-il.
-Hein ? Ah non, juste peut-être parce que si on en est là, c'est de ta faute ! Murmurai-je avec rage pour pas que les journalistes nous entendent. Tu sais, quand tu m'as caché le fait que tu m'avais embrassé lors d'une soirée !
Il sursauta et parut outré de mes propos. Bah quoi ? Ose me dire que c'est faux ! Il n'en avait strictement rien à faire de ce que je pouvais ressentir et ça m'énervait au plus haut point...Il me serra le dos de sa main droit, l'air énervé. Il grommela :
-Ce n'est pas de ma faute si tu m'as embrassé quand tu étais bourré ! Moi, je ne voulais pas je te signale...
-Quoi ? M'outrai-je.
C'est clair qu'entendre ça, c'est très plaisant...Sale Uchiha de mes deux ! Il va me le payer. Il est si narcissique et persuadé que chaque femme le veut, mais c'est faux ! Actuellement, j'ai plus envie de faire de la charpie d'Uchiha que de l'embrasser. Bien que je l'admette, il a un joli visage. Pourquoi on a offert un si beau corps à une personne aussi mauvaise ? Quel gâchis...
-D'ailleurs, vu que c'est de ta faute si on en est là, ce serait bien que tu sortes avec quelqu'un d'autre pour faire taire ses rumeurs. J'en ai marre d'être associée à une rustre de ton genre. Finit-il par souffler en regardant ailleurs.
Je me stoppai immédiatement de danser à ses dires. Je ne pouvais m'empêcher d'être un minimum blessée par ses paroles. Comment peut-il me dire des choses aussi horribles ? C'est lui qui a commencé à casser mon bouton d'ascenseur à ce que je sache ! ça devrait être moi celle qui est en colère et qui est le droit de lui sortir toutes sortes d'injures ! Très bien...Cette Uchiha veut la guerre...Il l'aura...
-Ah oui ? ça t'embête d'être associé à une « rustre » ? Répétai-je en reprenant la danse.
-Exactement.
-Donc, tu voudrais que je sorte avec un autre homme pour que tu passes pour le pauvre qui s'est fait larguer et moi la méchante qui est parti ?
-Totalement, ça salirait mon image si c'était moi qui te « quittais ».
C'est décidé...Je vais lui faire une guerre digne de son mauvais caractère. Je vais le réduire en bouillie. Il ne pense décidément qu'à lui et en n'a rien à cirer de ce qui pourrait m'arriver. Je vais donc faire tout le contraire de ce qu'il veut...Et il va descendre en enfer si doucement qu'il regrettera toutes ses maudites paroles. Je lui pris soudainement la cravate pour l'approcher de moi.
-Eh ! Fais gaffe, tu vas casser mon co...
-Tais-toi, « chéri ». Susurrai-je à son oreille. Si ça t'embête à ce point-là d'avoir une copine rustre, alors je me ferais un plaisir de pourrir ta jolie petite existence.
Il me regarda rempli d'incompréhension. Ne t'en fais pas...Tu vas rapidement comprendre. Je tirais sur sa cravate, m'en contrefichant si je cassais son beau costume et je plaquai mes lèvres contre les siennes. Une foule de photographes arriva et des flashs retentirent de partout. Le pire, fut qu'il répondit à mon baiser. Tu vas souffrir mon gars...plus que tu ne peux l'imaginer.
* * *
PDV Sakura
Hinata chantait toutes sortes de chansons gênantes, alors que j'essayai de la faire taire. Je savais très bien que si son père la voyait ainsi, il allait la tuer sur le champ. C'est alors que Naruto apparut à mes côtés et me tendit une main.
-Viens danser avec moi Sakura-chan, tu as besoin de te détendre un peu.
-Non, je t'assure, tout va bien ! Et puis, qui s'occuperait de Hinata ? M'inquiétai-je. Elle serait prête à faire le poisson par terre si je ne la retenais pas...
Effectivement, elle voulait plonger sur le sol pour faire exactement ce que je venais de dire. Faudrait peut-être que je me taise pour éviter de lui donner des mauvaises idées. Naruto rigola, avant de s'exclamer :
-Mais ne t'en fait pas, Kiba va s'en occuper.
-Quoi ? Couina le pauvre Inuzuka.
Et je ne pus protester quoi que ce soit, car l'Uzumaki me traina derrière-lui jusqu'à la piste de danse, laissant Hinata s'écraser sur le sol pour commencer à bouger comme un poisson...Les gens commencèrent à s'inquiéter et à se demander si elle ne faisait pas une crise d'épilepsie. Kiba se précipita alors vers sa meilleure amie pour l'arrêter et le pauvre dut aller danser avec elle, car elle menaçait pleurer s'il ne venait pas avec elle.
Je soupirai, exaspérée, avant que Naruto ne me prenne par la hanche pour commencer une valse. Je rougis de notre proximité et secoua la tête de gauche à droite en me rappelant que c'était mon meilleur ami. Heureusement qu'Hinata est bourrée, sinon, ça lui ferait sûrement beaucoup de peine...Bon, actuellement, elle a l'air plutôt heureuse...Et Kiba semble nous faire une crise cardiaque, il est pâle comme un mouton.
-Sakura...Est-ce que je peux savoir quelque chose ? Questionna soudainement le blond.
Je lâchai donc Kiba et Hinata du regard pour me focaliser sur lui, attendant ce qu'il souhaitait me demander. Ça me stressait quelque peu et je priais que ça ait un rapport avec Chouquette...En parlant d'elle, elle me manque.
-Pourquoi tu me fuyais ?
Je restai pétrifiée. J'aurais vraiment voulu que ça ait un rapport avec Chouquette. Pourquoi me pose-t-il une question pareille ? Je ne peux quand même pas lui sortir : Oui, alors j'ai peur de t'aimer, donc je m'éloigne de toi pour m'assurer de ne pas avoir de sentiment amoureux envers toi, sinon ça briserait notre amitié et le cœur d'Hinata. Non, je ne peux clairement pas lui dire ça...
-Oh, je ne me sentais juste pas très bien, c'est tout, ne t'en fait pas. Mentis-je avec un petit sourire.
Heureusement que j'ai un meilleur ami pas très futé. Il me crut sur parole visiblement, car il s'inquiéta :
-Mais maintenant ça va mieux ?
-Oui, bien sûr, ne t'en fait pas. Souriai-je.
Si tu savais combien c'est le bordel dans ma tête, tu saurais que je ne vais pas si bien que ça. Il me dévisagea et un instant, j'eus peur qu'il ne me croie pas et qu'il arrive à lire en moi. Je n'avais pas envie qu'il s'inquiète pour moi...Et je ne voulais pas qu'il sache à quel point j'étais tiraillée entre amitié et amour. Il prit alors ma tête entre ses mains et déposa un chaste baiser sur mon front.
-Tu sais Sakura, quoiqu'il arrive, tu dois me dire s'il y a quelque chose qui ne va pas. Je veux que rien ne change entre nous, car je ne veux vraiment pas te perdre. Je tiens à toi. Et c'est normal, tu es ma meilleure amie. Me souria-t-il avec une aura si bonne.
Ses paroles étaient peut-être mignonnes...Mais ça eut l'effet d'un poignard dans mon cœur. Je suis juste sa meilleure amie. Et il ne veut que rien ne change entre nous. Il m'a définitivement oublié...Je ne suis plus dans le doute à savoir si oui ou non il aurait encore des sentiments pour moi. Il m'a donné sa réponse et même si ça fait mal de l'entendre, je le mérite amplement. J'avais qu'à me rendre compte plus tôt que je l'aimais...J'aurais dû le voir tel qu'il était plus tôt...Je n'aime clairement pas la moi du passé...Et je crois que je n'aime pas non plus la moi du présent...je dois encore changer...Je dois penser au bonheur de mes amis. Je me mis sur la pointe des pieds et déposa un bisou sur la joue de mon meilleur ami.
-Ne t'en fais pas. Souriai-je faussement. Je resterai ta meilleure amie. Je dois y aller maintenant, Chocolatine doit être morte de trouille toute seule.
Et je m'enfuis littéralement. Il tenta de me rattraper par la main, mais heureusement, la mienne lui glissa des siennes. Je sentais ma poitrine se comprimer, j'avais juste besoin d'être loin de toutes ces personnes...D'être loin de tout. Je sentis les larmes couler à flot sur mes joues et j'étais heureuse que personne ne soit là pour assister à ce triste spectacle.
Quand vais-je enfin abandonner cet amour ? En réalité, je suis toujours comme ça. J'ai toujours besoin d'un amour superficiel et parfait pour être heureuse...Je dois m'en sortir sans homme et sans lui ! Je vais suivre ce que disait Temari ! Je serai une femme forte et sans homme. Je serai une femme à poule et à lapin !
Après avoir parcouru pendant plusieurs minutes les rues pour arriver à l'appartement, je séchais mes larmes. J'avais pleuré tout ce que je pouvais. Une fois dans l'appartement, j'entendis les sanglots de Karin dans sa chambre. Je passais d'abord à la salle de bain pour essuyer le maquillage qui avait coulé de mon visage. Je fis mon plus beau faux sourire dans le miroir. Il était convainquant pas vrai ?
Ensuite, je me déplaçai dans la chambre de l'Uzumaki et toquai avant d'entrer. Elle ne me répondit pas, sa voix étouffée par des sanglots. Pourquoi personne ne va bien ici ? Je m'approchai d'elle et m'assis au bord de son lit. Elle releva une mine épouvantable, son maquillage ayant coulé de partout. Elle murmura :
-Suis-je vraiment si horrible que ça ?
-Mais non Karin, tu es magnifique. Lui souriai-je. Tu es juste un peu perdue actuellement.
Elle fondit en larmes sur moi et je la réconfortai comme je pus en lui frottant le dos. L'entendre me parler de ses problèmes me faisaient oublier les miens. Il fallait que je la réconcilie déjà à Ino en premier.
* * *
PDV Matsuri
Gaara m'a encore fui depuis ce soir-là. Mais je n'avais pas le choix ! Si j'avais pu...Je l'aurais choisi sans hésiter...Mais pour...pour ma famille, je me devais de le choisir. Je secouai la tête pour chasser ses mauvaises pensées. Je devrais rester loin de Gaara, par devoir, mais je ne pouvais pas. Je n'y arrivais pas, je voulais encore une petite seconde être avec lui.
Il s'était dirigé vers une ouverture sur le côté de la salle pour me fuir une énième fois. Je pris une grande inspiration avant de me diriger vers là où il était parti. Je marchais rapidement entre les danseurs, n'ayant qu'un seul but : le retrouver. Une fois arrivée devant l'ouverture, je vis le joli panneau qui annonçait que c'était les toilettes pour les hommes.
Celui pour les femmes étaient à côté. C'est bien la première fois que j'aurais aimé que ce soit des toilettes mixtes...Mais bon ! J'ai promis à Gaara de lui montrer que je pouvais être une mauvaise fille et une mauvaise fille n'hésiterait pas à entrer dans des toilettes pour mecs pour récupérer l'homme qu'elle veut.
Je pris une grande inspiration, regarda à gauche et à droite et entrait rapidement. Je le vis juste devant moi, appuyer sur le rebord de l'évier, respirant calmement, de l'eau ruisselant de son magnifique visage. Il avait desserré sa cravate et avait légèrement ouvert sa chemise, probablement dû à la chaleur de la pièce.
Il était bien trop beau ainsi. Bien trop attirant. Il tourna la tête dans ma direction, surpris que le nouveau venu ne bouge pas. Sauf que ce n'était pas un, mais une nouvelle venue. Je me rappelai rapidement que j'étais dans les toilettes des garçons et que je n'avais pas le temps de l'admirer. Je voulus dire quelque chose, mais la porte, sur laquelle j'étais appuyée, s'ouvrit à la volée, me plaquant contre le mur violemment.
Le mur est dur...Très dur...ça fait mal. C'était un bourré qui vint uriner. Il ne me remarqua même pas, trop ivre. Je fermai alors les yeux, choquée. Je vis juste Gaara me regarder avec des gros yeux, complètement choqué à son tour. Allez Matsu...Ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
Le bourré s'en alla enfin et le pire, c'est qu'il me salua avant de partir. Il doit être aussi stupide qu'ivre...C'est alors que Gaara me fixa de ses yeux bleu azur, surpris de ma présence ici. Pour une fois que c'est moi qui le surprends...Je m'avançai donc vers lui, loin de cette porte, pour éviter à nouveau de massacrer mon pauvre nez. Une fois que je fus assez proche de lui, je finis par demander :
-P...Pourquoi tu me fuis ?
Oui, bon, d'accord, il y a meilleur moyen de se réconcilier avec quelqu'un...Mais je ne comprends pas pourquoi il me fuit...Ce n'est pas parce que je suis allée avec Silko que je ne veux plus le voir ! Il montra un visage plus dur suite à mes paroles, probablement agacé. Il siffla :
-Je ne suis pas un jouet Matsuri ! J'en ai marre que tu ne me dises rien sur ton petit ami, alors que tu m'as embrassé et que je me suis confié à toi ! Pour tout te répondre, je te fuis pour éviter que tu ne me blesses davantage, je ne veux pas m'attacher plus à toi que je ne le suis déjà ! Je...je ne veux pas t'aimer davantage.
Je restai pétrifiée. Alors...Alors il m'aimait ? Alors il m'aimait vraiment ? Et comme une idiote...Je l'avais blessé...Que devrais-je faire ? Je ne peux m'empêcher d'être tentée de retourner dans ses bras...D'essayer même si c'est impossible. J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais soudain, la porte s'ouvrit. Gaara me prit par le bras et m'entraîna dans une des cabines de toilettes.
Je finis tout contre son torse et je rougis immédiatement. Ce n'était clairement pas dans un tel endroit que je m'imaginais recevoir une déclaration. Aussitôt que je relevai le regard sur lui, je remarquai qu'il me fuyait du regard. Il ne voulait plus croiser mes yeux...Peut-être gêné par ce qu'il venait de m'avouer. J'entendis soudainement la voix de Sasuke :
-C'est décidé, je hais Hana ! Je la maudis !
-Je ne comprends rien aux filles...Se lamenta la voix de Naruto.
Les deux pauvres jeunes hommes devaient en avoir vu de toutes les couleurs avec les deux folles qui font des nuits blanches à n'en plus finir. D'ailleurs, personne n'a voulu me dire pourquoi elles faisaient des nuits blanches et étrangement, ça fait longtemps que je n'ai pas vu Chocolatine...Je devrais peut-être m'inquiéter...
Mais bref ! Je penserai à ce genre de choses plus tard, pour l'instant, je dois me sortir de ces toilettes...Et cesser d'être aussi proche de Gaara ! Bien que j'apprécie fortement être contre son torse musclé. Il fallait aussi que je me décide et vite...Je souhaitais vraiment être avec lui et quand enfin ça paraissait possible, je ne pouvais pas ? Je refusais de l'admettre...Il fallait que je trouve une solution au plus vite...Je te le promets Gaara.
Je me mis sur la pointe des pieds pour lui saisir sa tête et le forcer à me regarder. Il me regarda, surpris de mon comportement. Je promets de changer. Je promets de ne pas me laisser faire. Je déposai alors mes lèvres sur les siennes et je le sentis approfondir le baiser. Tout ça parce que je t'aime aussi.
* * *
PDV Shikamaru
Je suivais cette folle blonde au dehors du bâtiment. Où comptait-elle aller ? En plus, il ventait énormément. Je crus reconnaître les rues par lesquels elle passait...D'ailleurs, si elle voulait être discrète, c'était rater. Elle portait une grosse robe rouge flashy, impossible de passer inaperçu ainsi.
Elle s'arrêta enfin et se fut juste devant l'animalerie où Hinata travaillait souvent. Je restai pétrifié, me demandant ce qu'elle allait faire et fut choqué de voir...Qu'elle avait littéralement volé la clef à la Hyuga ! Quelle peste ! Elle entra dans le magasin et je m'approchai furtivement. Je souhaitais des réponses à mes questions...Elle avait un comportement de plus en plus étrange...
J'allais ouvrir la porte, mais Temari venait de revenir et ouvrit la porte en grand, manquant m'assommer. Elle me dévisagea, surprise, alors que je restai choqué. Elle était revenue chercher Crack...Son Malinois qu'elle avait voulu adopter mais que les filles avaient refusé de garder.
-Tu m'as encore suivi ? S'énerva-t-elle.
-Oui, bah si tu me parlais, je n'aurais pas besoin de le faire ! M'écriai-je amer.
Elle plissa ses beaux yeux verts pour me toiser du regard. Je pensais que ça ne pouvait pas être pire...Mais la pluie s'abattit soudainement sur nous. Que j'aime les averses comme ça. Rapidement, mon costume fut détrempé et sa robe aussi. Merci Temari...Merci infiniment pour tout ce que tu me fais subir...
Soudain, un homme l'appela par un surnom mignon comme par exemple... « Ma chérie »...Je me retournai alors vers elle, l'air dur. Mais c'est qu'elle les collectionne en plus ! Elle parut empruntée à la vue de ce type.
-C'est qui encore celui-là ? Un autre de tes amants ? M'énervai-je.
-Oh non, encore ce lourdeau...Murmura-t-elle.
Elle me fixa alors alternativement avec le mec qui s'approchait de nous. C'est à ce moment-là qu'elle fit quelque chose de complètement insensé. Elle empoigna le col de ma chemise et elle...Elle m'embrassa ?! Je...Je n'y comprends rien...Bien que j'apprécie...
Je ne pus m'empêcher de lui répondre en ressentant une douce chaleur m'envahir. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ses lèvres m'avaient manqué...Je ne sais trop combien de temps ça dura, mais quand on se sépara, elle me regarda toute perdue. Attends...C'est à moi d'être perdu ! Tu vas pécho des mecs et là tu m'embrasses comme une fleur ? L'homme qui s'approchai, s'en alla en courant et en pleurant, alors que je n'y comprenais strictement plus rien. J'attendais clairement des explications et elle finit enfin par m'en donner :
-Excuse-moi, c'est un peu long à expliquer, mais en gros ce type est fou amoureux de moi. Je l'ai déjà rejeté, mais il continue à essayer, donc je me suis dit qu'en t'embrassant, je serais peut-être débarrassée de lui...
-Quoi ? Couinai-je. J'ai une tête à être utilisé quand bon te semble ?
Elle resta silencieuse, comme choquée par mes propos. Je crus l'entendre marmonner que je n'avais qu'à pas la suivre. C'est vraiment une petite peste. Et cette pluie qui ne s'arrêtait pas ! Je la poussais contre l'animalerie, ce qui fit aboyer Crack et je frappais violemment ma main contre la vitrine juste à côté de sa tête. J'étais très en colère...Vraiment très en colère...
De un, je me rend compte que je tombe dans les filets d'une féministe qui drague tout ce qui bouge et pour un machiste, c'est bien un comble ! De deux, elle me cache une multitude de chose...Et pour finir, elle m'utilise comme un jouet pour se débarrasser d'homme lourd ? Je m'avançai encore un peu plus d'elle pour finir à quelque millimètre de son visage. Je crus la voir rougir, alors que je finis par souffler :
-Temari...Je crois que tu me dois pas mal d'explication...
* * *
PDV Tenten
Je me sentais exploser à être tout contre son torse. Pourquoi il faut absolument que je danse avec lui ? Bon, en même temps, ce serait ironique venant de sa partenaire de danse...Mais son parfum est si enivrant ! Je fais comment moi pour l'oublier maintenant ? Je finis par le lâcher en voyant des coupes de champagnes circuler. Sauvée !
-Tu veux du champagne ? M'exclamai-je en saisissant deux coupes.
Je lui en tendis une et il parut surpris de mon initiative. Il me fit un sourire doux avant de prendre la coupe et de me faire santé. Je souris d'une manière ridicule et gênée. Bon dieu que je hais cette petite comédie. Alors que j'allais boire la liqueur, je me fis soudainement bousculer par...Bah Kilia, quelle surprise...Sauf que tout le contenu de mon verre finit sur la chemise de Neji.
Je me sentis rougir comme une tomate. Quelle idiote ! Il va encore m'en vouloir ! Je m'excusais précipitamment et l'entraînais donc dans la première porte que je trouvais pour tenter de trouver de l'eau. Sauf que la première porte me mena dans une immense cuisine complètement vide...Est-ce qu'on a vraiment le droit d'être là ? Tant pis, je suis entrée, c'est trop tard. Autant utiliser l'eau maintenant...
-Euh...Tu es sûr qu'on a le droit d'être ici ? S'inquiéta le Hyuga en regardant autour de lui.
-Non, mais maintenant qu'on y est, autant nettoyer ta chemise. Répondis-je.
Je me dirigeai vers l'évier et pris une serviette. Je m'approchai donc de Neji et commençait à frotter sa chemise...Qui commença à coller à son torse beaucoup trop musclé...Mais pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'à moi ? Pourquoi il est aussi musclé et attirant...
Je sentis alors le souffle de Neji sur mon visage et c'est là que je me rendis compte de notre proximité. Je relevai doucement la tête et me rendit compte qu'il n'y avait qu'un millimètre entre mon visage et le sien. J'aurais dû faire plus attention...Mais je restai figée et essuyait de plus en plus lentement sa chemise, sans regarder ce que je faisais. Ce qui dut paraître très ridicule.
Soudainement, il me poussa contre le grand frigo qui était juste derrière-moi et il me prit mes poignets pour me clouer littéralement contre le frigidaire. Je me sentis rougir en me demandant ce qu'il se passait exactement...C'est moi où Neji vient de péter une durite ?
-Pourquoi ? Souffla-t-il.
Je restai muette en réfléchissant de quoi il pouvait bien parler. Pourquoi quoi ? Pourquoi je rougis comme un piment ? Pourquoi j'ai envie de tuer Kilia ? Ou encore pourquoi j'aime particulièrement les moelleux aux chocolats ?
-De quoi ? Questionnai-je.
-Pourquoi tu m'as dit non ? Continua-t-il. Pourquoi tu m'as rejeté alors que tu ne cesses de me provoquer ?
Quoi ? Mais c'est l'hôpital qui se fou de la charité ! C'est lui qui a été le premier à me rejeté et à ne pas vouloir de moi ! Et maintenant, il me reproche de lui rendre la pareille ? Ce n'est pas de ma faute si je ne peux plus te faire confiance, idiot !
-Quoi ? Mais c'est toi qui m'as rejeté en premier ! Criai-je.
-C'était pour éviter de te laisser le loisir de me faire du mal...M'expliqua-t-il.
-Ah bah ta technique a super bien fonctionné on dirait. Ironisai-je.
Un petit silence s'installa où il me fixa de ses beaux yeux nacrés. Il avait vraiment tout pour charmer n'importe quelle fille...Et comme une idiote, je me laissais charmer à chaque fois, alors que je savais pertinemment qu'il n'allait pas me choisir. Pourquoi continue-t-il de me faire souffrir ? Je l'ai rejeté pour éviter ce genre de problème, je dois vraiment l'oublier !
-ça n'a pas du tout fonctionné...Finit-il par m'avouer après toutes ses secondes de silences.
On se regarda encore un petit moment...Alors...Est-ce qu'il veut dire que...On ne réfléchit pas plus longtemps...Peu importe s'il m'aime ou non, je n'arriverai jamais à lui résister. On s'embrassa, sans se soucier de nos partenaires qui nous attendaient probablement dans la salle.
Je le hais de me faire autant de mal...Mais je me hais tout autant de le laisser faire. Je sais qu'on est idiots...Mais l'instant de cette soirée, je veux oublier que je ne peux pas lui faire confiance...Je pensais que ce serait l'instant de cette soirée...Si un paparazzi n'était pas apparu comme par magie et ne nous avait pas pris en photo...Grillés...
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