Chapitre 37 : Papa Neji
Bonjour, bonsoir
Alors bonne nouvelle, je vais poster une fois par semaine toujours sur cette histoire! (J'ai essayer de bosser dur pour avoir suffisamment d'avance 😉)
Concernant "Chéri, je suis enceinte" je ne sais toujours pas, je vais voir selon mon avancée, pour le moment, je continue à la poster par intervalle une fois toutes les deux semaines (Donc dimanche prochain, un chapitre de "Chéri, je suis enceinte" sortira (ou lundi))
A partir de maintenant, je répondrais moins souvent aux commentaires par manque de temps, mais j'essayerai d'en lire le plus possible 🤗
Sur ce, je crois que j'ai enfin fini 😂
J'espère que ce chapitre vous plaira, allez, je suis gentille, il n'y a pas un suspens très grand à la fin 😇
PDV Ino
Je resterai réveillée, jusqu'à ce que cette porte s'ouvre ! Je le jure ! En attendant, je sentais le sommeil m'envahir, mais je me refusais clairement à fermer les yeux. Parfois, je me demande si la soif de potins ne me tuerait pas un jour...
J'eus en tout cas bien le temps de penser à Saï. Et au fait qu'il ne voulait pas d'une relation amoureuse avec moi. En même temps, je m'attendais à quoi ? Il ne connait rien à ça...Alors comment aurait-il pu savoir s'il m'aimait ne serait-ce qu'un petit peu ? Je soupirai d'agacement. Pourquoi l'amour est si compliqué ?
-Ah ! Non ! Temari ! Non ! Hurla la voix de Matsuri derrière la porte.
T...Temari ? Non...Elle n'aurait pas osé ? Si ? Elle...Elle a...Elle n'a quand même pas...Elle a kidnappé Matsuri ? Je toquai donc paniquée à la porte en appelant la jeune fille, mais elle ne me répondit plus. Ouh ! La peste va me le payer ça ! Elle ne m'a même pas prise avec !
Décidée, je me dirigeais vers la chambre de Sakura. Je l'ouvris à la volée et sauta sur son lit. J'hurlai :
-Urgence ! Matsuri s'est fait enle...
Je ne pus finir ma phrase, car cette sauvage me donna un violent coup de poing. Okay, personne ne pourra kidnapper Sakura pendant son sommeil, c'est déjà une bonne nouvelle.
-Ino ? S'étonna-t-elle. Je te jure, si c'est pour me dire que tu as fait un cauchemar de Sasuke ou Saï, je...
-Mais non ! Rougis-je gênée. Matsuri s'est fait enlever !
Elle resta un instant surprise, avant de paniquer totalement et d'hurler comme une folle. Elle me bouscula en hurlant le prénom de la jeune fille et défonça littéralement sa porte. La fenêtre était grande ouverte et pas une trace de la brunette. Sakura devint blanche :
-Il...Il faut qu'on la retrouve immédiatement !
Elle me re-bouscula pour aller...dans la chambre d'Hinata ? Elle ressortit avec la noiraude sur les épaules. Celle-ci marmonna :
-Mais que se passe-t-il ?
-Pas le temps de t'expliquer ! Se justifia Sakura en entrant dans la chambre de Karin.
Okay, Hinata pourra totalement se faire kidnapper s'il y a un problème...chose bonne à savoir ! La rose hurla :
-Karin, arrête de rêver de Suigetsu et lève-toi !
La rouquine sursauta d'au moins un mètre avant de nous regardée avec des yeux de poissons frits, un ourson en peluche dans les mains. Je la dévisageai avant de répliquer :
-Il vient d'où cet ourson en peluche ?
Elle voulut jeter l'ourson par la fenêtre, mais pour son malheur, celle-ci n'était pas ouverte. Il retomba donc mollement par terre alors que l'Uzumaki demanda innocemment :
-Quel ourson ?
Sakura me dévisagea comme pour me dire que ce n'était pas le moment de faire attention à d'aussi insignifiant détails. Bah ce n'est pas insignifiant ! C'est important les doudous et c'est la vie ! Je ne l'avais juste jamais vu dans les bras de Karin, c'est tout.
-Bon, il faudrait appeler la police pour...
-Ah mais non, pas besoin. Rigolai-je.
Elle me dévisagea encore plus. Ah...J'ai peut-être oublié de préciser le plus important...
-Bah...Matsuri s'est fait kidnappée, oui, mais...mais par Temari.
Un immense silence suivit ma déclaration. Je sens qu'elles vont être moins coopérative sur l'excursion retrouver Temari...
* * *
PDV Temari
Alors, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la tête de Matsuri pour embrasser un mec pareil, mais ce que je sais c'est que la kidnappé pendant la nuit, ça c'était trop marrant ! Je la trainai actuellement dans les rues, alors qu'elle se plaignait qu'elle voulait retrouver son lit douillet.
Pas maintenant ma cocotte ! D'abords, tu vas devoir m'expliquer pas mal de chose. J'eus un air sadique, fière de moi. On s'approcha d'un magnifique bar, celui que je préfère : le canard turquoise. Je souris nostalgiquement devant ce bar, alors que Matsuri balbutia :
-Il...Il fait froid Tem...allez, on rentre...Et puis c'est fermé, qu'est-ce qu'on fiche ici ?
-Fermé dis-tu ?
Je donnai un violent coup de pied dans la porte et celle-ci céda. Matsuri poussa un cri de stupeur, avant que je ne la force à entrer. Je la fais s'asseoir à une table avant de réfléchir longuement.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Tremblota la châtain clair.
Je ne l'écoutai pas plus longtemps, je la menottai avec un matériel de ce bar que je connais comme ma poche avant de la laisser là. Elle commença un peu à paniquer, ce que je comprends.
* * *
PDV Matsuri
J'ai eu beau hurler à cette folle de revenir, elle m'avait littéralement menotté dans un bar ! Et déjà, pourquoi un bar à des menottes ? C'est glauque ! Quelle journée horrible...J'appuyai donc mon front contre ma main étant un peu à bout. Pourquoi a-t-il fallu que tout cela arrive ?
Temari revint rapidement, mais pas seule. Elle tenait fermement un pauvre homme dans la cinquantaine. Il paraissait aussi fatigué que moi. Cette fille est folle...Complétement folle...
-Alors Matsu, je te présente Marco, le barman de ce merveilleux bar et seul lui sait faire des cocktails à la perfection !
-Mais j'en ai marre de tes bêtises Temari ! La gronda-t-il. Je vais devoir encore remplacer cette porte.
-Preuve qu'elle n'est toujours pas assez solide.
Elle lui fit un clin d'œil, alors que je restai médusé. Alors, il n'y a que ça qui le choque à celui-là ? Mais il lui faut quoi ? Un cochon au plafond ? Perso, quelqu'un défonce mon chez-moi, j'appelle la police ! Mais le pire, c'est qu'il fit un cocktail pour la blonde.
-Et pour la mignonne, je lui fais quoi ?
-Tu veux qu...Ah non, c'est vrai, tu ne bois jamais d'alcool. Un jus de fruits. Répondit pour moi la No Sabaku.
-C'est faux, parfois je bois ! Prétendis-je.
Puis, je réfléchis et je me rappelai que je n'avais effectivement jamais bu d'alcool. Mon dieu ! Mais pourquoi j'ai dit ça moi ? Je me tus et ravala mes paroles et Temari ne fit pas attention à ce que je venais de dire comme sottise. Elle se mit en face de moi et me sourit malicieusement.
-Maintenant ma chère, tu vas tout m'expliquer en détail.
Elle tendit une main au barman qui lui apporta son cocktail et elle déposa devant moi mon jus de fruit que je regardai avec méfiance. Il risquait encore d'y avoir de l'alcool ou de la drogue connaissant cette tarée.
-Il n'y a rien à expliquer. Soupirai-je en me renfrognant sur moi-même.
Oh combien j'aimerais lui en parler, mais oh combien j'ai peur. Je n'ose pas...ça me terrorise et me pétrifie. Je soufflai d'un air triste et Temari ricana :
-Très bonne blague ! Comme si tu pouvais t'intéresser à un autre homme que mon frère.
-Mais oui ! Je le peux, la preuve ! M'écriai-je alors que mon cœur se serrait.
Je savais que je mentais. Gaara est un homme que j'admire et aime depuis si longtemps...Et je sais que ça ne sera jamais réciproque. Je dirigeai mon regard sur le sol d'un air triste.
-Ah oui et tu l'as oublié peut-être ? Se moqua la blonde.
-Oui. Mentis-je. Et combien même si je l'aimais encore, il ne m'a jamais vu plus que comme une amie ! Alors, je ne faisais que perdre mon temps !
Je m'enfonçai dans les mensonges et je savais que ça me faisait plus de mal que de bien. Pourtant, je n'arrivai pas à dire la vérité sur ce qui m'arrivait. Sur ce qu'il se passait. Et puis, peut-être que la dernière phrase n'est pas si fausse...Peut-être que je perdais réellement mon temps. Temari posa brusquement son cocktail sur la table, après avoir siroté une grande gorgée. Elle me regarda d'un air si sérieux que ça me fit presque peur.
-Mais t'es idiote ma parole. Gaara cache bien ses sentiments, mais c'est mon frère. Et si je sais bien une chose, c'est qu'il t'a vu embrassé ce mec et qu'il ne l'a clairement pas bien pris.
Je restai choquée devant ce qu'elle venait de dire. Serait-ce possible que ce soit pour ça qu'il paraissait aussi sombre ce soir ? Non...Ce n'est pas possible. Il y a forcément autre chose ! Lui et moi, ça n'aurait pas été possible en amour...Mon cœur se fendit à cette pensée.
-Tu dis n'importe quoi, Tem...
-Je sais ce que je dis ! S'énerva-t-elle. Et si je dis que tu es une idiote alors tu en es une ! Non mais...Moi j'avais déjà des idées de préparatifs pour votre mariage, j'allais bien me marrer et toi tu gâches tout comme ça ?
Elle rigola comme si tout ce qu'il se passait actuellement était une blague. Mais c'était tout, sauf une plaisanterie...C'était plus que sérieux ce qui arrivait et visiblement, elle ne l'avait pas encore compris. Je bu un peu du jus de fruit en me taisant, sachant qu'elle était trop têtue.
-Bon, c'est quand que tu largues ce gros lourdaud ?
Je restai sans voix devant ce qu'elle venait de dire. Puis, une grande bouffée de colère me vint après tous ces événements de la soirée. Je n'avais pas pu respirer une seule fois et cette dinde ne me prenait toujours pas au sérieux ? Je bu cul sec mon verre de jus de fruit et le posa brusquement sur la table, avant de siffler :
-Ce n'est pas une blague Temari. C'est très sérieux et Silko n'est pas un lourdaud ! Il est juste...Différent ? Et puis, je l'aime encore ! Voilà ! Je suis amoureuse.
Je n'aimais pas ces mots. Je les haïssais même. Heureusement, la folle m'avait menotté à la chaise et non à autre chose de douteux. Je la pris donc sous mon bras et m'en alla sans demander mon reste, alors que Temari ne me retint pas. Elle siffla juste :
-Tu sais que tu fais une grave erreur Matsu ? Tu vas le regretter...Le jour où tu voudras bien me dire ce qu'il t'arrive, je serais là pour t'écouter...Et dans ce bar.
Elle termina sa boisson cul sec, alors que je m'en allais pour l'appartement. Non mais ! Cette idiote ! J'aimerais bien lui dire...J'aimerais tant, mais je n'y arrive pas, je ne peux pas ! Et maintenant, je passais vraiment pour une idiote devant tous les passants de la ville ! Bon, heureusement, comme il est tard, il n'y en a pas beaucoup.
* * *
PDV Tenten
Je me réveillai doucement et je sentis une agréable chaleur contre moi. En plus d'une agréable odeur de je ne sais quoi. Je me blottis donc contre cette source de chaleur, avant de réaliser que cette source de chaleur était vivante et qu'elle venait tout juste de grogner.
Aucun doute, un homme était dans mon lit. Et encore aucun doute, ça ne pouvait qu'être Neji ! Je me rappelle qu'hier, j'avais voulu me lever parce que je refusais de dormir maintenant, mais il me l'avait interdit. On s'était de nouveau disputé et cet abruti avait eu la sans gêne de s'allonger sur mon lit et de me bloquer avec ses bras pour que je ne me blesse pas plus.
Ça avait d'abords aggravé la situation, vu que de gêne, j'avais commencé à gigoter de partout pour l'éloigner de moi. Puis, je m'étais laissé bercé par sa respiration et être dans ces bras étaient une sensation juste incroyable ce qui m'énerve particulièrement. J'ouvris donc les yeux et tomba sur le visage angélique de ce démon.
Si je me lève gentiment, il ne s'apercevra peut-être pas que je me suis levée ? Mais se lever discrètement avec une jambe en moins, ce n'est pas super évident...Je tentai quand même en me redressant gentiment et en tentant de faire le moins de bruit possible. Seul bémol, j'étais contre le mur et Neji me bloquait la sortie. Je passai ma jambe droite en premier, m'appuyant uniquement sur ma jambe valide et posa ma main droite à côté de son visage.
Yes...Maintenant je fais quoi ? Je ne peux pas m'appuyer sur ma jambe droite, ça va être compliqué...Je vis alors ma béquille juste à côté. Si j'arrive à l'attraper, je pourrais sortir ! Je jetai un regard à l'homme qui dormait profondément dans mon lit. Même endormit, il est beaucoup trop beau, ce n'est pas humain et ce n'est clairement pas juste ! Je tendis ma main vers ma sauveuse, en tentant d'éviter soigneusement de regarder l'ange diabolique sous moi ainsi que ma position très bizarre.
J'imaginais bien Ino débarquer en courant dans la chambre pour je ne sais qu'elle raison et mal interpréter la situation...Ce serait un enfer. Soudain, un bras musclé entoura ma taille et me retourna comme une crêpe. Je me retrouvai donc de nouveau sur le dos, avec un Neji ultra sexy penché beaucoup trop proche sur moi, son bras gauche autour de ma taille et ma main droite toujours tendu comme un piquet dans les airs. Je rougis gênée, alors qu'il soupira :
-Qu'est-ce que tu comptais encore faire ?
Je restai d'abords silencieuse, ne sachant pas quoi dire. Pourquoi il faut toujours qu'il se réveille au mauvais moment ? Je suis exaspérée par cet homme...Littéralement...
-Pour...faire pipi ? Tentai-je d'une manière très mature.
Il me dévisagea et ne parut pas voir notre proximité...trop proche ! Et ce que je redoutais arriva...Ino ouvrit en grand la porte en hurlant :
-Eh dit ! Tu sais quoi...Oh ! Tu ne sais pas, mais tu sais très bien draguer un Hyuga. Les filles ! ça y est, ils sont enfin ensemble ! Ils ont fait l'exposé !
Et elle claqua la porte nous laissant rouge de honte. Ino...Je te déteste...Vraiment ! Je ne l'aime pas ! Non, je ne l'aime pas ! Peut-être que si je le répète à l'infini ça finira par entrer dans ma petite cervelle de moineaux ?
-Bravo en tout cas...Grommela-t-il.
-Quoi ? Alors ça c'est la meilleure ! M'énervai-je en le repoussant de toute la force dont j'étais capable.
Et croyez-moi, le plus dur fut de retirer mes mains une fois posé sur un torse aussi...Tenten, ne t'égare pas ! Je secouai ma tête comme pour me réveillée et passa mes jambes sur le bord du lit pour attraper mes béquilles, mais à nouveau, il passa son bras autour de ma taille pour me retenir.
-Eh non ! Tu dois te reposer !
Il faudrait qu'il évite que ça devienne une manie, je pourrais rapidement y prendre goût...Un peu trop même. Je rougis, avant de le repousser en sifflant :
-Bah je dois bien aller en cours, non ?
-Non ! S'outra-t-il. Tu dois rester ici ! ça ne va pas ? Tu vas encore empirer ton état, tu n'es pas apte à aller écouter un cours, je t'apporterai les cours.
Je le dévisageai, comme s'il était devenu fou. Moi ? Moi rester ici, laisser Temari mettre le feu à l'établissement sans moi ? Jamais. J'éclatai donc de rire, avant de me lever en prenant les béquilles. Ça marche comment ces trucs en plus ?
-Tenten, je suis très sérieux ! Tu resteras ici ! S'énerva-t-il.
-J'ai quand même le droit d'aller aux toilettes non ? M'écriai-je agacée.
Il rougit et regarda ailleurs en me laissant partir. Yes ! Le coup du petit coin, ça marche ! Je me déplaçai jusqu'à l'extérieur de ma chambre et je sentis clairement le regard protecteur de Neji sur moi. Ça lui donne un air mi...Tenten, non ! Si Kiba était là, il t'aurait littéralement éclaboussé d'eau ! Je secouai de nouveau la tête pour chasser ce genre de penser et me dépêcha d'aller aux toilettes. Croyez-moi, avec ce genre de matériel, c'est très difficile.
Je sortis alors après avoir galéré pendant un bon moment. Je me retournai donc vers le salon et eut une scène vraiment assez incroyable. Ino me regardait avec des yeux pétillants, Matsuri prenait son déjeuner avec...Une chaise sur les genoux ? Mais que fiche-t-elle avec une chaise sur les genoux ? Karin danse comme une folle sans aucune raison et Hinata s'est endormi nonchalamment sur la table, comme si elle n'avait pas dormi de la nuit.
-Pourquoi Matsuri t'as une chaise sur tes genoux ?
-C'est ma pote, un problème ? Grommela-t-elle visiblement de mauvaise humeur.
-Laisse, on n'a pas réussi à savoir pourquoi, elle est rentrée comme ça après notre excursion. Me chuchota Ino.
D'accord, on ne va pas déranger madame bad girl. Et je questionnerai plus tard les filles sur leur... « excursion » étrange. Je me déplaçai donc jusqu'à la cuisinière et ouvrit une porte d'armoire pour me préparer mon petit déjeuner, mais la voix de Neji retentit derrière-moi...
-Tenten ! Non mais ce n'est pas vrai ! Je vais te faire ton petit-déjeuner, toi, va te reposer bon sang.
Mais il me prenait pour qui ? Son petit chien-chien ? Comme les cruches de filles qui lui tournent autour ? Et bien non ! Moi, je n'obéirais pas à ce gars excentrique et froid ! Je me retournai violemment pour lui hurler mes pensées, mais manqua tomber et il passa encore une fois son bras autour de ma taille en soupirant :
-Regarde comme tu es maladroite, tu risques encore de te casser l'autre jambe.
Il n'a pas tort sur ce coup-ci...Les filles joignirent leur main devant leur visage en marmonnant des « C'est trop mignon ! ». Moi je ne trouve pas ça mignon ! Je le repoussai avec peine étant donné que je tenais aussi mes béquilles. Je rouspétai :
-Mais Neji, je peux me débrouiller et j'irais à l'école, nah !
-Non ! Tu vas rester ici...
-Non ! Si tu me force à rester ici, je te jure que je t'assomme avec ma béquille !
Je brandis mon arme et manqua de nouveau m'effondrer par terre, mais je me rattrapai en m'affolant :
-Ne me touche pas !
Il me dévisagea et parut...blessé ? Pourquoi ça le blesserait ? Je ne veux pas que tu me touche, car tu me fais craquer, ce n'est pas mignon ça ? Non, ce n'est clairement pas mignon et il ne me fait clairement pas craquer ! Ah ! Je dis n'importe quoi.
-Tu ne veux donc vraiment pas danser ? S'étonna-t-il d'une voix brisée.
Je restai sans voix. Cet air me faisait complétement...divaguer ? Je n'aimais pas le voir ainsi, malgré tout ce qu'il a osé me faire. Je finis par m'asseoir en boudant et en grommelant :
-Bien sûr que si ! Mais je ne suis pas en sucre, loupé des cours ne changera en rien. Et si tu as tant peur que ça que je me fasse mal en tombant, tu n'as qu'à me sui...
Je m'arrêtai, comprenant la gourde que j'allais dire. Mais trop tard, il le comprit étant d'une intelligence redoutable. Les filles s'extasiaient, trouvant toujours la scène trop mignonne. J'en ai déjà marre de cette journée...Et j'en ai marre qu'en plus d'être beau, cet abruti sache aussi bien faire à manger ! Et se fût décidé...il me suivrait toute la journée pour assurer ma sécurité, tel un garde du corps...Yes !
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