6.
Je sors de l'isoloir, le jeune gardien vérifie si je n'ai rien sous mes habits, c'est-à-dire des objets dangereux, coupants, tranchants ou autres. Je n'ai rien, mise à part mes sous vêtements.
Nous traversons le couloir et les prisonniers affamés se mettaient à dire des propos osés "Une kalar à manger miam !", "Ma chère vous avez l'air grave appétissante puis-je mordre tes fesses ?", ou alors "Je pourrais te bouffer". J'ai demandé au jeune gardien, à savoir, cela faisait combien de temps que les prisonniers n'ont pas mangé.
Il rigole gentiemment, je ne comprends pas pourquoi…
Nous arrivons devant la salle d'interrogatoire, deux officiers m'attendent: un homme et une femme. J'entre, l'officier vérifie si je n'ai rien sous mes habits à nouveau.
-Mais je l'ai déjà fait. Révolte le jeune gardien
-Ne sait-on jamais, tu es nouveau, il peut arriver que tu ais oublié.
-Je suis jeune, mais pas con.
-Silence. Asseyez-vous la Kalar. M'ordonne l'officière
Je prends place et j'attends qu'ils me posent des questions. L'officière me demande pourquoi avais-je fait une crise de possédée en plein spectacle. Le silence est présent et il est puissant, je ne savais pas quoi répondre.
"La musique était inaudible, les instruments de musique ont été mal joués et les chants étaient d'une fausseté que les spectateurs pouvaient avoir une otite."
Je suis surprise que le gardien soit de mon côté.
-Quel est le rapport Gamiel ? Demande l'officier sceptique
-C'est vrai, c'était horrible à écouter, donc cela ne m'étonne pas qu'elle ait pu avoir eu mal à la tête.
-Tu es médecin ? Demande l'officière du tac au tac
-Non, mais je suis perspicace.
-C'est parce que la Kalar te plait ou parce que tu es de son côté ? Questionne l'officier
-Aucun rapport, je suis professionnel. Je suis jeune mais pas con.
Je ne comprends rien de ce qui se passe, tout va si vite, le gardien prend ma défense. Le ton monte entre les officiers et lui…
-Pourquoi la défends-tu ? Devient agressive l'officière
-Tout le monde a le droit d'être défendu.
-Les seuls avocats du diable que les kalars ont le droit sont les bourreaux ! Répond fermement l'officier
-Je dis ce qui est juste, je ne le défends pas, je parle des choses censées. Vous n'allez pas me dire, que vous croyez à cette stupide légende, si ?
-Oui. Disent les deux officiers. La plupart des prisonniers, ont des yeux verts et ont été des criminels ! Rajoute l'officière
-Peut être parce que nous les avons fait devenir des criminels, des mauvais, car nous avions transmis cette haine envers eux.
Les deux officiers se mettent à rigoler. C'est la première fois que j'entends une pensée censée venant d'un Barbare. Bizarrement, cela me fait du bien, que des Barbares puissent se dire que les Kalars sont parmi des humains tant d'autres.
Les officiers fatigués d'entendre des pensées sordides, décident exceptionnellement de me renvoyer à mon foyer.
Je suis libre ? Enfin, je vais retourner chez moi ?
Oui.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top