Retour
Retour a Aya et a son amie (presque ennemie) Penelopeia.
Aya, décidant de vadrouiller pour échapper a ses pensées fumante se retrouva pris au dépourvu quand elle se fit assigner la tâche de surveiller Penelopeia.
Elle entra dans l'arboretum du château
Il y avait une végétation dense avec de grandes branches recouvertes de mousse et de lianes suspendues qui donnent une ambiance de jungle enchantée.
—Pourquoi tu viens par ici, y a rien d'intéressant, lâcha Penelopeia en faisant la moue, tapant dans une brindille.
Le sol est parsemé de petites fleurs roses qui contrastent avec l'herbe verte vibrante.
Une lumière éthérée filtre à travers la canopée, créant des jeux d'ombres et de lumière.
—C'est mon endroit pour me reposer. Se plaignait elle de la présence insupportable de la rousse.
Un dôme de végétation recouvrait une maison basique en bois. Sa forme circulaire et l'ouverture centrale, apporte clarté dans la vision.
—Tu veux dire que je suis une lourde tâche ?
L'atmosphère de tranquillité et de mystère, la scène évoquer un lieu sacré ou ancien, préservé et empreint de magie.
—En tout cas merci de me plomber ma journée. Dit elle en s'asseyant repliant ses bras sur ses genoux.
Penelopeia zieuta les alentours de la clairière étudiant d'un doigt sur la bouche des créatures. Celle ci porter des pierres pour les déplacer et les redisposer de leurs longs membres squelettique.
La base de leur structure est composée d'os interconnectés provenant apparemment de différents animaux.
Ces os, de couleur grisâtre, incluent des éléments ressemblant à des crânes, des côtes et des os de membres.
Des formations végétales vertes, ressemblant à des feuilles, des bourgeons ou peut-être de la mousse, recouvrent les os de ses créatures. Le fond de leurs yeux, vert, contraste avec le noir de leurs pupilles et Penelopeia se posa une question.
—Qu'est ce qui branle.
Aya se releva en soupirant.
—Ils dépotent et replante, ils construisent des maisons aussi. Comme celle dans laquelle tu es.
—J'en verrais bien un chez moi pour organiser le peu de plantes sur mon allée sablée.
—Achete toi en un. Au marché ils valent 1000 Pari.
—Woo c'trop cher pour moi calme toi j'vais avoir une crise cardiaque. Se moqua t-elle en penchant son buste, une main sur la poitrine.
—Dans ce monde il y a les battant et les battu, si tu reste dans la pauvreté tu es une battu. Expliqua t-elle calmement en jaugeant une fleur qui poussait dans le dôme.
—Et comment on les crée, ces merveilles?
—Moi même je ne sais pas, il y a bien longtemps que Belila ne travaille plus au département de repopulation biologique. Apparemment elle ramène des espèces a la vie avec des restes conservés et les fusionne au métal et aux plantes pour leur donner vie, enfin elle a un niveau que je ne peux pas encore atteindre. Je ne sais pas.
Penelopeia sembla songé un instant. Elle lâcha tout le poids de son corps sur le gazon.
—C'pas pour moi tout ça. Par contre j'ai une question. Pourquoi les cheveux blancs et de si beaux yeux?
Aya détourna le regard droit devant elle.
—C'est une mutation génetique.
—Je sais que c'est faux. Lui répondit la rousse.
—Tss. Alors pourquoi tu me poses la question.
—Je veux l'entendre de ta bouche, Dryass m'a tout raconté.
—Dryass. Elle se leva et empoigna sa Lancesang.
—Attend attend. S'empressa t-elle de riposter. Je travaille pas pour lui hein. On s'est juste parler comme ça.
Les yeux verticaux d'Aya plongérent dans les siens et elle analysa toute les parties de son corps.
—Bah, ça sert a rien de toute façon, le roi m'a dit de te garder avec moi. Bon ok, a l'époque, le roi Sparcus premier a ordonné la création d'une nouvelle race. Ceux au cheveux blancs. Les chasseurs de dragons.
—Concrétement vous pouvez faire quoi ? Enquit Penelopeia a répondre.
—Réflexes augmentés, capacité de lire a travers les micro expressions, force supplémentaires. Mais il faut s'éveiller pour ça et il n'y a que les femmes qui possédent le gène de l'éveil.
—Hé bien mademoiselle la chasseuse de dragons. Sauta t-elle toute enjouée. Je vais vous faire une offre que vous ne pourrez pas refuser.
—Quoi?
—Emmene moi au bal s'il te plaît.
—Ta gueule.
Penelopeia prit son air de chien battu et esquissa un sourire a l'envers.
—Habille toi bien, je veux pas passer pour une... Une ramasse pouilleux.
—Bien sur !
Pour son obligation d'habillage il fut décider de l'emmener en ville.
Les cascades chutant du bord de la falaise, s'enfonçait dans le trou immense de la ville a son centre renforcant l'idée d'une érosion.
Des drapeaux arborant des symboles et couleurs distincts l'argent d'ouroboros flottent à différents niveaux, suggérant une colonie plus qu'un village.
La cité est entourée de montagnes embruméees dont s'échappe des montgolfières et machines volantes flottant dans les airs.
Ils entre dans un magasin dont l'échoppe est marqué de Ravensgate.
En entrant Un groupe central de gentlemen bien habillés, vêtus de costumes d'époque, sont assis autour d'une grande table en bois, en pleine conversation.
L'intérieur, richement décoré, évoquant possiblement un club privé ou une bibliothèque haut de gamme du siècle d'antan. La pièce est imprégnée de détails élégants et raffinés.Les murs sont habillés de boiseries sombres et de papiers peints luxueux, créant une ambiance distinguée.
À gauche de la table, un canapé moelleux et quelques fauteuils entourent une table basse où un homme lit un journal.
Penelopeia se jette sur le fauteuil en face de l'homme. Il racle sa gorge.
—Hmm hmmm.
Aya passa en revue toute la boutique pour trouver une robe verte au plastron et épaulette jaunes. Celle ci se terminer par un col rouge fait de laine. Les motifs ornementaux collaient parfaitement avec son propre style et elle lui demanda de l'essayer.
Dans la cabine Penelopeia se déchaussa vite et enfila la robe attachant ses cheveux derrière elle en queue de cheval.
Lorsqu'elle ressortit, Aya la regarda d'un air consterné. Elle rougissait malgré sa peau noire. La jeune fille si rude et sauvage avait maintenant l'apparence soigné d'une dame de château, son teint blafard agissant comme fond de teint sur des yeux verts émeraude.
La transformation de Penelopeia, désormais vêtue de sa robe élégante, créa un silence gênant entre les deux filles. Aya croisa les bras, détournant légèrement le regard.
—Bon... ça fera l'affaire, marmonna-t-elle, visiblement mal à l'aise.
Penelopeia, un sourire narquois sur le visage, tourna sur elle-même pour admirer la fluidité de la robe.
—Eh bien, je ne pensais pas que tu pouvais être impressionnée, fit-elle en riant doucement. C'est moi ou tu as l'air un peu intimidée ?
Aya fronça les sourcils et lui jeta un regard assassin.
—Rêve pas. C'est juste que... ça te change.
Penelopeia éclata de rire, une main posée sur ses hanches.
—Alors, tu admets que je suis belle ?
Aya leva les yeux au ciel avant de détourner la conversation.
—On a terminé ici. Si tu veux aller au bal, il va falloir que tu apprennes à te tenir. Pas question que tu sois une distraction.
—Oh, ne t’inquiète pas, fit Penelopeia en attrapant ses chaussures. Avec toi pour me surveiller, je suis sûre que rien ne pourra mal tourner.
Aya poussa un profond soupir, regrettant déjà son choix. Mais elle savait qu’emmener Penelopeia au bal n’était pas qu’une question de caprice. Cela faisait partie d’un jeu politique bien plus grand, dicté par Sparcus lui-même.
Sur le chemin du retour, les rues de la ville semblaient s’animer davantage à mesure que la nuit approchait. Des lanternes suspendues illuminaient les ruelles pavées, projetant des ombres dansantes sur les façades des maisons. Des musiciens de rue jouaient des mélodies entraînantes, tandis que des enfants couraient entre les passants.
Penelopeia, observant les festivités, se pencha vers Aya avec un sourire en coin.
—Tu crois que quelqu’un au bal va me remarquer ?
Aya haussa les épaules sans répondre, mais une étincelle passa dans ses yeux, révélant un mélange de défi et de curiosité.
—Fais attention à ne pas trop attirer l’attention.
—Tu veux dire… plus que toi ?
—Tss…
Le bal, organisé dans une grande salle de la capitale, promettait d’être grandiose, rempli de nobles, de politiciens et d'autres figures influentes. Mais Aya savait que, sous les masques et les rires, se cachaient des intrigues dangereuses. Elle sentait que cette soirée allait être bien plus qu’un simple événement mondain.
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