Le plan

Les convives s'était tous réunis paré de leurs plus beaux atours. Les hommes faisant la cour aux femmes dansantes, éclairé par les chandeliers fixait sur le plafond. Gen arriva assez tôt, se frayant un chemin vers la table des invités, pour boire un liquide rafraîchissant.

Elyse avait enroulé un bandage autour de son moignon et, vétue d'une cape, s'arrosait au champagne de Gloria.

Belila, dans la foule observait les mouvements des initiés de son département AND avec scrupule. Masquant un désintérêt totale pour sa fille. 

Arthurias l'accompagnant dans une danse a laquelle elle ne prêtait pas attention, s'amuser a valser et lui faire la cour reminescant de son ancienne vie et de la vue qu'il avait perdu.

Penelopeia déclencha une grande foule d'homme en délire lorsqu'elle passa les portes de la salle de fête et bien qu'Aya fut méprisante a leurs égards. Grognant sur eux et leurs pressant de debarasser le plancher, il y en avait toujours un ou deux qui flottait vers elle telle moucherons attiré par la lumière.

Le roi, nimbé de ses apparats d'argent et d'or assis sur le trône serpentin cageoler plusieurs femmes de petite verrues. Un sourire lui déchira la mâchoire alors même qu'il rencontra le regard de Belila, qui réciproqua. Bien entendu ce n'était pas pour les mêmes raisons. Mais le roi ne le savait pas.

Le plan de Belila était rondement mené. Bien qu'elle n'eut pas la moindre idée de comment se déroulerait la soirée qu'elle exècre tant, son instinct et son plus grand atout, pointerais le bout de son nez pour tout chambouler.

La fête de l'abjuration. Cette fête célébre la célebre séparation de l'état avec le culte des larmes humaines, liés a l'AND. Bien que le roi n'en sache rien, encore une fois. L'AND avait été crée il y a plus de 500 ans pour combattre les dragons et par tradition les mêmes personnes de pères en fils et de mères en filles, construisaient, élaborés et fomenté tout type de moyen pour tuer les dragons bien qu'il soit déjà éteint depuis fort longtemps. Belila le savait et le roi aussi. Les chasseurs blancs dont font partie Belila, Elyse, Aya et Arthurias avait a l'époque pour seule et unique but d'éliminer les dragons. Mais maintenant que leurs engeances traine encore sur leurs terres, Nessa ayant pris connaissance de la situation. Tout allait se jouer maintenant.

La jeune brune arriva a la fête avec une côte de maille et un haut de lin pour seule accoutrement.

—Ecoutez moi, tous. Se leva t-elle sur une table en agitant ses bras.

—Le roi vous a menti, les dragons ne sont pas les méchants dans l'histoire c'est nous! Nous avons prit leurs âmes, nous leurs avons volé leurs terres et ont les a chassé dans le seul but de nous débarasser de plus fort que nous.

Quelques éclaircissements de gorge et râle s'éleverent dans la foule.

Le roi tapotait nerveusement son trône a l'attente de ses remarques et conjura les gardes de la maîtriser si elle tentait quoi que ce soit.

—Le frère du roi, Dryass, il veut tuer tous les humains pour rendre leur gloire au dragon.

—Ouai. Lança la foule en coeur.

Les éclats de voix s’élevèrent dans la salle de fête comme une mer houleuse. Nessa se tenait droite sur la table, défiant la tension palpable qui s’épaississait à chaque mot prononcé. Elle balaya la foule du regard, s’attardant sur les visages incrédules, certains pleins de colère, d’autres figés par la peur. Le roi, bien que son masque souriant restât fixé, se redressa légèrement, visiblement troublé par la tournure des événements.

Belila, elle, ne manqua pas une seconde de cette scène. Derrière son masque d'indifférence, son esprit calculateur analysait chaque mouvement, chaque mot. Ce n’était pas exactement comme elle l’avait prévu, mais cela pourrait jouer en sa faveur. Elle scruta Nessa avec une intensité nouvelle, intriguée par le courage de cette jeune femme.

— Vous ne pouvez plus ignorer la vérité ! reprit Nessa en haussant le ton. Chaque décision de ce roi, chaque guerre menée, chaque fête comme celle-ci n’est qu’une distraction. Pendant que vous dansez, des vies se perdent là où le pouvoir des dragons renaît. Ce n’est pas eux les monstres... c’est nous.

Un murmure général se répandit parmi les invités, certains échangeant des regards inquiets, d’autres rejetant ouvertement ses propos par des exclamations indignées. Aya, debout près de l’entrée, serra les poings. Ses yeux ne quittaient pas Nessa, et pour une raison qu’elle-même ignorait, ses grognements d'agacement s’étaient tus. Elyse, quant à elle, croisa les bras, arborant un sourire amusé comme si elle attendait de voir jusqu’où irait ce chaos.

— Gardes ! rugit le roi en frappant son trône du poing. Faites taire cette insolente avant qu’elle ne corrompe davantage nos invités avec ses absurdités !

Les soldats avancèrent, mais Nessa n’avait pas terminé. Elle tendit la main et, dans un geste audacieux, planta une dague dans la table devant elle pour capter de nouveau l’attention.

— Vous pouvez me faire taire, mais vous ne pouvez pas effacer l’histoire ! cria-t-elle. La Renaissance Draconique ne s’est jamais terminée. Vous avez transformé leur mémoire en mensonge pour masquer vos crimes. Et vous... vous tous ici... vous vous en rendez complices !

Un silence tendu s’installa. Puis une voix éclata au fond de la salle.

— Pourquoi devrions-nous croire une gamine vêtue comme un soldat déchu ? lança un homme richement habillé, un sourire méprisant au coin des lèvres.

— Parce que, répondit Nessa avec une froideur implacable, je suis une Née-Dragon.

La révélation tomba comme un coup de tonnerre. La foule recula instinctivement, créant un cercle autour de la table où Nessa se tenait. Belila, pour la première fois, sembla perdre contenance. Arthurias, interrompant sa danse, s’arrêta net et se tourna vers elle, un mélange de fascination et de méfiance dans son regard.

— Elle ment, rugit le roi, se levant de son trône. Personne ne peut prouver une telle chose ici et maintenant !

Nessa fit un geste rapide, tirant un petit couteau de sa ceinture pour entailler légèrement son bras. Une goutte de sang rouge vif perla avant de briller d’une lumière surnaturelle, et soudain, une brise puissante balaya la salle. Des plumes blanches, semblables à celles d’un rapace, commencèrent à émerger de son bras, et un cri perçant d’énergie éthérée résonna dans l’air.

— Si vous avez encore des doutes, regardez-moi bien, répliqua-t-elle, son ton teinté d’un mélange de défi et de triomphe.

Ce fut le chaos. Certains invités crièrent et cherchèrent à quitter la salle, tandis que d’autres, fascinés, se figèrent sur place. Les gardes, hésitants, regardèrent le roi en quête d’ordres. Mais celui-ci, pour la première fois, resta sans voix.

Belila esquissa un léger sourire, presque imperceptible, en murmurant pour elle-même :

— Voilà qui devient intéressant.

Tout le chahut agitait la salle alors qu'une voix plus rauque se fit entendre.

—Cher frère, cela fait plus de cent ans, vieille branche cassé.

La figure immense de Dryass s'éleva au milieu de la foule qui s'écartait pour le laisser passer, Penelopeia eut un petit sourire de malice a son entrée et se cacha parmi la foule.

—Je ne vois pas de quoi tu parles, Cracha t-il comme un venin séculaire.

—Nous déclarons la guerre a ce royaume. Après l'âge des dragons et l'âge des hommes, il est temps pour l'âge des Nés—dragons. 

Tout les soldats firent face a Dryass et quelques invités se joignirent a la bataille du grand homme après la déclaration de guerre. 

—Ce sont les hommes contre les Nés—Dragons, ça l'a toujours été. Affirma Dryass.

—L'homme est un loup pour l'homme. S'interposa Belila d'un sourire narquois. Elle réunit toute la compagnie AND a ses cotés et les soldats brandirent leurs armes.

Aya, frustré, se cachait derrière son Lancesang alors que Penelopeia se ligua contre l'humanité.

Shana était ici et Nessa lui courut dessus, l'attrapant par le bras, elle lui dit :

—Tu devrais pas être là, tu vas te faire tuer.

—Après toutes ces histoires sur le monde, tu crois que j'ai envie de rester sans rien faire?

Nessa réalisa avec horreur qu'elle avait endoctriné elle même sa petite soeur.

Le roi rongé ses ongles. Il n'eut pas le choix que de respecter le protocole final. L'ultimatum. Final fantasy.

—Exterminez tout les Nés—Dragons.

De lourdes flammes s'invoquérent dans la salle a l'aide des Spellcaster détruisant les montures du toit, des attaques de Lancesang se succédaient et le sang des Nés—Dragons perlaient. Ils attaquérent d'eux même et très vite le sang coula a flot jusque dans les ponches. Nessa arriva a sortir du palais avec Shana attaché a son bras, qu'elle tirait.

—Ne m'emmène pas loin de Dryass.

—Ils vont me tuer, et si ils me tuent alors je ne pourrais plus te protéger, assez maintenant. Rentrons chez nous.

—Il n'y a déjà plus de chez nous, il n'y a que la mort qui nous attends ,rejoignons Drakalyss, rejoignons Dryass.

Les flammes entourérent le château dans un monde de flammes et de cendres. Dryass vint poser sa main gigantesque sur l'épaule de Nessa.

—Il n'y a que nous maintenant, suit nous ce royaume n'est plus le tien.

Une foule de Nés-Dragons s'envola dans le ciel de leurs ailes et nimbé le coucher du soleil luisant sur la façade cramé.

Belila devant le massacre, rassembla les hommes, elle  leur donna a chacun un pin's. Le pin's de l'ouroboros.

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