La chambre n'était pas très grand comme on lui avait dit mais elle possédait un grand lit deux personnes en bois et osier tressé, entouré de table de nuit et un petit bureau. Au fond ce trouvait légèrement surélevé, l'espace salle de bain avec l'unique fenêtre de la chambre d'amis. Les mur était gris bleu clair sauf dans la salle de bain dont les murs était en partie recouvert de vieux pavé aux dessin rouge. Il y avait du bois partout. Cette couleur était prédominante et apportait de la chaleur.

Amadeus s'assit sur le lit qui semblait l'appeler tant il était confortable. Il aurait bien terminé sa nuit mais ses parents n'auraient pas apprécié. Il espérait que son absence serve à son petit frère à resserrer les liens avec leur parents.

Il sortit de la chambre et remarqua Isla, elle n'était pas seule. Un grand brun la tenait contre lui, allonger tout deux dans un des divans. Ils regardaient des dessins animés en prenant probablement leur petit déjeuner. John Johnson, le petit ami de la fille aux cheveux oranges depuis plusieurs années, mais surtout un jeune acteur talentueux et beau comme un dieu qui faisait chavirer le cœur de toutes les filles. Un couple fortement médiatisé de par leur renommée à tout les deux.

Il se dépêcha de partir en sentant ne pas être le bienvenu juste avec le regard noir du garçon. Il descendit les marches et entra dans le séjour. Il rencontra la dernière habitante de la maison.

- bonjour, elle lui sourit de ses dents blanches

Victoire Blanc. L'ex-femme de Rhys, après de longues années de vie commune, ils avaient divorcé en se faisant la guerre des années plus tôt. Pendant près de deux ans, l'affaire avait été suivie par les journalistes et retransmise au public. Alors, il avait été surpris quand le guitariste lui avait annoncé qu'elle aussi vivaient dans cette maison avec eux. Cette femme terrible, grande actrice, aux cheveux brun légèrement rouge, des grands yeux verts et un visage parfait, était assise à table avec des feuilles à côté d'elle. Elle aussi l'effrayait.

- bonjour madame

- Vic, s'il te plaît. Si on vit ensemble, on va éviter tout de suite les grandes phrases. Ta chambre te convient ?

- euh... oui

Amadeus était surpris par l'apparente simplicité de la femme. Elle tourna la tête vers le studio dont on entendit la porte coulisser.

- j'arrive.

Rhys referma derrière lui et soupira avant de s'approcher de la table. Il se laissa aller sur une de ses chaises.

- tu veux que je m'en occupe ?

- ça va aller mais il est encore revenu avec cette histoire

- c'est sur que la presse à scandale adorait mais il devrait éviter s'il ne veut pas être vite traîné dans la boue. S'il croit qu'un de nous deux vont l'empêcher c'est qu'il est idiot.

Amadeus voulu partir comprenant que ça ne regardait pas.

- attend, on ferait mieux de t'expliquer, fit Victoire.

Il se retourna en l'interrogeant du regard. Rhys soupira et se dirigea vers la cuisine pour se prendre un verre d'eau.

- cet abrutis de William Haris voudrait que toi et notre fille formiez un couple factice le temps de la création et vente de l'album. L'histoire serait qu'elle tromperait ce chère John. Elle a refuser mais le groupe est les mains liées.

- la rumeur pourrait sortir un de ses quatre. La manœuvre sert à attirer nos publics mais aussi les fans d'Isla et surtout de John pour élargir notre public. Développa Rhys à son tour.

Amadeus resta figé, il n'en savait rien. Est-ce que ses parents étaient au courant. Il n'avait pas envie de mentir au monde entier pour vendre des disques. Ce n'était pas son genre. Il se sentait comme coller à un mur.

- il aurait pu essayer avec Léa mais elle aurait apporté beaucoup moins d'influence. Puis, cette histoire n'aurait pas tenu, continua Victoire. Ce genre de chose n'a pas l'air d'être dans tes habitudes...

- pas vraiment, il avoua

- s'il tente quoi que se soit, je lui fais la peau, elle sourit amusé

Il se demandait ce qu'elle pouvait avoir en tête. La question de l'implication de ses parents lui posaient problème. Il lui faudrait leur en parler mais y arrivera-t-il. Cela semblait tellement plus simple avec l'actrice qui le terrorisait un peu plus tôt. Elle n'était peut-être pas si horrible.

Elle rangea sa table et quitta la pièce. Le laissant seul avec son ex-mari.

- elle ne mord que quand elle, moi ou notre fille est en danger. Ou qu'on nous ennuie.

- je croyais que vous étiez en mauvais terme

Le guitariste ria de bon cœur et posa une main sur l'épaule de son cadet.

- on a des différents mais elle a toujours été mon amie la plus importante. Il n'y a pas de guerre entre nous. Bon on va près des autres ?

- ouais