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Après plusieurs minutes d'attentes, la porte s'ouvrît enfin. Son père et sa mère n'était pas heureux de devoir patienter. L'homme n'avait pas arrêté de dire ce qu'il en pensait de faire attendre leur fils. Mais lui savait que c'était des paroles en l'air à l'instant même où il vit la tête aux cheveux volumineux et rose fluo. Il n'y avait aucun doute après tout, c'était l'une des jeunes femmes leur plus influente qui était entrain de passer ses nerfs sur le directeur de la célèbre maison de disque où il avait signé.

- J'en ai rien à cirer de vos connerie! Elle cria.

La porte fut refermé dans un grand bruit qui fit sursauter tout ceux qui étaient dans les alentours. Il cru que même qu'on aurait pu l'entendre sur la lune. Une preuve de sa colère qui se lisait sur ce visage parfait d'ange au trait tiré par cette dernière. Mais il n'était pas étonné de voir la célèbre Isla William's dans cette état, vu que c'était une constance dans sa vie. Elle n'avait jusqu'à présent jamais rien fait d'autre que de faire déferler les articles à scandale, sa célébrités lui venait de ses parents.

Ce qui fit réellement étonnant fut le petit sourire qu'elle leur adressa d'un air satisfait avant de partir sans un mot.

Il n'eut pas lus de temps que l'homme avec qui il avait rendez-vous les invitât dans son bureau. Il leur serra la main avant de demander s'ils souhaitait boire quelque chose qui fut choisi par sa mère, de l'eau.

- excusez-moi pour ce remue-ménages, mademoiselle William's n'est pas facile

- on connais sa réputation, fit la femme avec un sourire de façade.

Ses parents n'aiment pas le comportement de la jeune fille d'à peine vingt-deux ans qui criaient toujours pour pas grand chose. Elle ne faisait que des caprices. Pourtant en croisant ses beaux yeux vert, une chose l'avait marqué, un profond mal-être à peine visible.

Il préféra rester silencieux et boire tranquillement le verre d'eau en écoutant l'homme qui produisait depuis bientôt plus de six ans et demi ses albums et l'envoyait en tournée. L'homme voulait lui faire signer un contrat d'exclusivité. Jusqu'à présent et pour sa propre sécurité, on lui avait toujours proposé des périodes déterminées au cas où la suite ne fonctionnerait pas. Mais sa carrière n'arrêtait pas de monter. Il se souvenait de la première fois qu'il avait été dans une salle de mille personnes, puis ça n'avait pas arrêté de s'agrandir jusqu'à remplir les gradins d'un stade.

Si il avait cru en arriver là quand il avait débuté à chanter et composé à seize ans dans sa petite chambre en postant sur internet ses œuvres. Il avait dix-sept ans quand il a signé son premier contrat avec l'homme en face de lui. Finalement il avait même quitté l'école, ses parents étaient ses managers et avec son petit frère, ils s'étaient installés dans une grande maison.

- j'ai réfléchi, je pense qu'un album complet en collaboration avec un groupe pourrait vous bénéficier à tout les deux, fit le directeur.

Immédiatement ses parents s'enthousiasmèrent. Certes cela allait pouvoir agrandir son public mais tout dépendait de qui. Il avait toujours tout imaginé seul quand il composait ses deux albums, c'était nouveau pour lui.

- je ne vais pas accepter sans savoir de qui il s'agit, il fit calmement

- j'ai pensé à The Crack, ils sont dans notre label depuis longtemps et je les connais, ils seront très heureux de collaborer avec toi

The Crack est un groupe qui traverse les âges, ils étaient à peine sortis de l'adolescent et l'école qu'ils enflammaient le monde entier. Ses trois gars avec un talent incroyable. Aujourd'hui, il dépassai tout la quarantaine et avait fait quelque année plus tôt un pause où ils avaient presque disparu avant de revenir ils y a peu en force, notamment avec une chanson dédiée au quatuor infernal que formaient leur enfants. Les membres du groupe étaient respectivement Olivier Roux, chanteur et bassiste, Eddy Turner à la batterie et aux voix, et à la guitare, et un peu au chant, Rhys William's. Le père même de la furie aux cheveux colorés.

- je voudrais les rencontrer pour discuter avec avant tout

Il savait que ses parents n'appréciaient pas sa réponse mais il n'avaient pas le choix et restait professionnel en évitant d'aller à son encontre. Si il les avait toujours écouté, il aurait fait bien plus de choses qu'il ne le souhaitait. Il avait ses propres limites qu'il ne voulait pas dépasser pour autant, elle l'avait déjà été à plus reprise à son insu.

- ce sera faisable. Vous seriez disponible...

L'homme se pencha vers son écran d'ordinateur pour probablement vérifier son calendrier.

- demain matin à dix heures ? Il termina

- c'est parfait, fit sa mère en souriant.

Elle savait mentir, un peu comme les couches de maquillage qui devait cacher son âge à tout prix. Les faux semblants étaient sont domaine bien que son mari n'était pas mal aussi à son propre niveau. Es menteur qui allaient une fois de plus laisser leur cadet pour la gloire du plus grand. Il savait que son frère allait être triste et lui en voudrait.

Alors que quelques autres questions mineures étaient abordées, lui ne pensait qu'à trouver comment éviter que son frère soit encore sur la touche par sa propre faute. Il échangea une poignée de mains avec le directeur.

- vous ne serez pas déçu, Amadeus, lui assura l'homme en souriant à son tour de manière forcée.

Pourquoi il travaillait avec cet homme ?

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