Chapitre 12 : Intimité retrouvée (🍋)
/!\ Mon avertissement est sans doute inutile puisque je vous ai fait attendre trop longtemps pour cet évènement, mais je me dois tout de même de mettre les rares cinnamon roll qui reste en garde. DONC ce chapitre contient des scènes de sexe entre Eijiro Girlyshima et Katsuki. Si cela vous met mal à l'aise, FUYEZ PAUVRES FOUS TANT QUE VOUS LE POUVEZ ENCORE. Si vous êtes toujours là, bonne lecture ! /!\
PDV Eijiro
Deux jours de plus se sont écoulés, et aujourd'hui Recovery Girl m'a enfin retiré mes bandages. J'ai ainsi gagné toute ma liberté de mouvement, ainsi qu'une épée de Damoclès à la fois excitante et effrayante : Katsuki et moi avons été privé de notre ration journalière de plaisir, du coup j'ai la quasi-certitude que la soirée ne va pas être de tout repos.
Aïe, mes pauvres fesses ont déjà mal rien qu'à l'imaginer en train de me défoncer comme un taré.
J'aurais jamais cru dire ça un jour, mais quand les filles m'ont kidnappé aujourd'hui et m'ont promenée un peu partout au centre-ville, j'ai été soulagée. Grâce à cette sortie (et à un grand milk-shake à la cerise, parce que oui bizarrement j'aime la cerise maintenant), j'ai pu me préparer psychologiquement pour ce soir. Et j'ai même eu une petite idée, qui ne va pas plaire à Baku mais qui si elle marche me permettra de bien m'amuser...
Petite ellipse jusqu'à ce soir, et nous nous retrouvons alors que j'attends tranquillement Katsuki assise sur son lit. Pour marquer le coup, j'ai décidé d'enfiler la nuisette achetée lors de ma première (et unique, j'espère) virée shopping avec les filles. Et je porte juste cette nuisette, si fine qu'elle en est presque transparente, sans rien en-dessous. Eh oui, quand j'en ai vraiment envie, les sous-vêtements deviennent des options.
Katsuki arrive après quelques minutes, rentrant tout juste d'une séance d'entraînement avec Izuku. Il jette son sac dans un coin de la pièce, se tourne lentement dans ma direction. Son regard de braise me donne l'impression d'être déjà dévorée alors qu'il ne m'a même pas effleurée.
-Jolie tenue, tête d'ortie.
Le rouge me monte aux joues alors qu'il se dirige vers moi. Sa voix, à mi-chemin entre un grondement menaçant et une musique suave, me force à serrer les jambes de toutes mes forces pour ne pas mouiller. Mon blond ricane de ma réaction, grimpe sur le lit qui ploie un peu sous son poids et se met au-dessus de moi, les bras de chaque côté de mes hanches, m'empêchant de m'échapper. Mes mains atterrissent immanquablement sur ses épaules, guidant ses lèvres vers les miennes, tandis que ses paumes s'infiltrent sous ma nuisette pour me toucher.
-T'as rien en-dessous ? ~ se moque-t-il en passant un doigt léger sur mon entrée, me faisant réprimer un gémissement. C'est fait exprès ou tu te touchais en m'attendant ?~
-Devine-le toi-même ~ je réplique en lui tirant la langue, le plaquant sur le lit afin de m'asseoir sur lui.
Ça ne dérange pas mon amant, qui en profite pour me regarder sans aucune gêne en caressant mes cuisses humides. Son énorme bosse frotte contre mes fesses nues, diffusant de délicieux frissons dans tout mon corps ; ça ne m'étonne pas qu'il soit déjà dur alors qu'on n'en est qu'aux préliminaires. L'une de ses mains englobe ma fesse droite, la presse doucement pour me faire gémir tandis que je détache sa cravate et son t-shirt d'uniforme. Laissant tomber son haut par terre, je me penche pour lécher les abdos sculptés avec soin de Katsuki, et je dois bien m'y prendre puisque je l'entends soupirer près de mon oreille. Sa deuxième main glisse sur mon ventre, en direction de mes seins, pendant que je joins nos lèvres en un baiser féroce.
Nos langues comme nos souffles s'entremêlent, je recule d'un simple mouvement de bassin pour entortiller nos mains l'une à l'autre. Je suis presque allongée sur lui, tissu fin contre torse nu, nos doigts s'étreignant et nous liant comme un seul corps. La chambre s'est transformé en sauna à cause de nos gestes excitants, mais pour rien nous ne voudrions en sortir, pas avant d'avoir pris un aller simple pour le plaisir ultime.
Et à l'instant que notre baiser prend fin, je passe à l'offensive. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je saisis la cravate de mon amoureux, plaque ses poignets contre les barreaux du lit et l'y attache fermement.
Comme je m'y attendais, l'instant de surprise passé, Katsuki n'est pas particulièrement enchanté de se retrouver privé de ses mouvements, et gesticule sur le matelas pour se libérer en gueulant :
-KIRISHIMAAAAAAAAA !!!!! DÉTACHE-MOI BORDEL QU'EST-CE QUE TU BRANLES ???
-Pour l'instant rien, je lui rétorque en descendant mes baisers de son torse à son bas-ventre. Mais là, je vais m'occuper de ta bite alors si tu pouvais arrêter de bouger, ce serait plus facile pour te déshabiller...
-MAIS PUTAIN JE T'AI DIT DE ME... Aaargh !~~
Ce son tout mignon, c'est le cri de stupeur et de plaisir de mon petit copain à la seconde où j'ai mis ma main sous ses tissus pour me saisir de son membre. Mes coups de poignet étroits sur sa peau retroussée et tendue le font trembler, ses yeux emplis de fureur sont voilés de désir qu'il tente en vain de réfréner. Le voir contenir son excitation me fait ricaner pendant que je baisse rapidement son pantalon.
-Bah alors ?~ Finis ta phrase Bakugo ~~
-Je vais te tuer, marmonne-t-il entre ses dents. Tête d'ortie, je vais te buter.
-Tu serais plus crédible si tu t'étais pas laissé attacher comme ça !~
Je lui tire la langue (ce qui l'énerve encore plus) puis entreprit de me débarrasser de son dernier morceau de tissu. Son sexe dressé, maintenant à l'air libre, est tellement gros et gonflé qu'il tient à peine dans une seule de mes mains, et du liquide pré-séminale descend déjà en filet depuis son gland rougi. L'eau me monte à la bouche à la simple vue de cette gigantesque friandise qui n'attend qu'à être consommée. Et comme je suis une gentille fille qui ne veut pas profiter toute seule de ce me moment, je me positionne à quatre pattes face à la verge de Katsuki, mon entrée si proche de son visage que je sens son souffle brûlant entre mes jambes.
-Voyons qui de nous deux vient le premier, Kat ~
-Tch. Même sans mes mains, j'te ferais jouir alors lance pas de pari que t'es sûre de perdre, tête d'ortie.
Sa bouche prend d'assaut ma féminité, sa langue râpeuse dessinant mes contours resserrés et moites d'envie. Étouffant un cri, je me jette sans perdre une seconde sur son pénis. Je ne veux pas le laisser gagner ce duel, mais l'odeur de sa sueur et de sa présemence, additionnée à ses mouvements circulaires sur son mon clito sensible, me font mouiller de plus en plus à chaque minute. Mes mains tressautent de plaisir, mes jambes fléchissent à de me multiples reprises toutefois je ne me laisse pas abattre. Je dois faire appel à toute ma volonté pour rester concentrée sur ma fellation, pour rendre mes caresses sur sa lance de chair précises et mes gorges profondes les plus saliveuses et érotiques possibles.
Je perds la notion du temps alors que nous entrons peu à peu dans un autre monde, où les gémissements sont rois et les bruits de succion légions. Katsuki rentre direct sa langue dans mon entrée qui goutte doucement sur son torse, ce à quoi je réponds en enfonçant son membre jusqu'au fond de ma gorge. On se déguste mutuellement en réfrénant lui ses grognements et moi mes couinements ; aucun de nous ne veut être le premier à craquer. J'accélère mes mains et ma bouche sur son imposante virilité tandis que lui dévore complètement mes lèvres, sa langue si parfaite dans ses déplacements que mon bassin bouge presque de lui-même pour accroître les sensations.
Et finalement, c'est lui qui gagne le "combat", puisque j'atteins la jouissance en premier sur son serpentin rose, mon cri d'orgasme atténué par ma fellation. Katsuki se déverse quelques secondes plus tard sur mon palais, remplissant presque entièrement ma cavité buccale avec sa semence pâteuse. Ma nuisette est collée contre ma peau à cause de la sueur provoquée par l'effort, ce qui moule encore plus mes formes. Je lâche ma "sucrerie" qui par miracle est restée en érection, me retourne pour faire face à mon petit ami. Je le regarde d'un air de défi avant d'avaler intégralement tout son sperme, ce qui le fait tirer encore plus sur ses liens.
-Détache-moi que je te baise, tête d'ortie !
-Tu rêves ! Tu vas me tuer dès le premier round ! je réplique en me penchant vers la table de nuit pour y pêcher un préservatif. Nan, j'ai envie de savourer ce moment, que tu le veuilles ou non~
-Tu vas me le payer, tu sais ça ? Je vais me libérer et tellement te fourrer cette nuit que tu vas oublier comment tu t'appelles !
-Dit-il alors qu'il aime être attaché ! je ricane, lui ayant enfilé entretemps le préservatif et me frottant actuellement à son membre tendu.
Chaque mouvement de mon bassin sur son sexe provoque un spasme dans le corps de mon petit ami, à l'instant où je m'apprête à m'empaler sur toute sa longueur. J'ôte ma nuisette, l'envoyant rejoindre les autres vêtements au sol. Sitôt que je pose mes bras sur ses épaules, nue, je sens son pénis tiquer contre mon entrée déjà bien mouillée. Bordel, il n'a jamais été aussi dur... C'est mon corps de fille ou le fait d'être entravé qui l'excite ?
Je vais le savoir tout de suite ~
Je retiens mon souffle à l'instant où je permets à son membre de se frayer un passage entre mes parois. Bakugo soupire dans mon cou, m'encourageant à voix basse en murmurant des obscénités et en bougeant le bassin pour permettre à sa bite de me perforer. Une fois complètement en moi, je me mets à sautiller, remontant sur son sexe et retombant le plus lentement possible sur ses cuisses. Mes mains serrent ses épaules, m'aidant dans mes mouvements de plus en plus frénétiques à mesure que je m'habitue à son imposante présence.
Mon petit ami me détaille sous tout mes angles, bougeant son bassin du mieux qu'il peut pour augmenter mon plaisir. Mes seins lourds frottant contre son torse musclé, me trémoussant de toute mon énergie pour que sa queue matraque mon point sensible, je hurle à pleine voix me fichant de déranger ceux qui dorment. Le lit grince sous mes soubresauts plus fluides et véloces qu'auparavant, diffusant des ondes de désir dans toute mon anatomie.
-K-Kat !!~~ N-Nyaah Kat !~
Le cou de mon amoureux est soumis à mes baisers, et croyez bien que je ne me prive pas pour en faire énormément. Entre temps ma petite boule de nerfs frappée par son pénis bouillant ne connait aucun répit jusqu'à ce que ma tête, étourdie par le plaisir, s'affaisse sur ma nuque au moment où je reçois un orgasme foudroyant. Je ne peux que crier le nom de Bakugo pendant ces quelques secondes de paradis, où des étoiles exaltantes tourbillonnent devant mes yeux. Mon amant n'est pas en reste non plus ; quelques puissants coups de bassin supplémentaires et des baisers volés sur ses lèvres d'opale lui permettent aussi d'atteindre l'extase, comme en témoigne son feulement sirupeux près de mon oreille.
Je me retire lentement après m'être débarrassée de la capote dans la poubelle et m'écroule à plat ventre sur le matelas, tentant doucement de reprendre mon souffle. Ce premier round était meilleur que je l'espérais, et une fois que j'aurais recouvré mes forces...
*Crack*
-Kirishimaaa~
Oh-Ho... Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que Katsuki vient de se libérer (j'aurais dû écouter Momo quand elle voulait m'apprendre à faire des nœuds bien serrés !) et qu'il n'a pas digérer ce que je lui ai fait.
-H-Heu K-Kat, je m'entends bafouiller en reculant un peu sur le lit. T... Tu t'es d-détaché ?
-Tu crois aller où comme ça ???
Mon petit ami se jette sur moi, m'empêchant de fuir. Je tente de me défendre en activant mon alter, malheureusement il a un coup d'avance et parvint à m'immobiliser, à quatre pattes sur le matelas, en parfaite attitude de chien. Oh merde, il sait très bien que je ne me contrôle jamais quand il me prend sauvagement dans cette position, surtout que je suis déjà bien chauffée par mon orgasme encore récent...
-B-Baku stop !~ je gémis piteusement tandis qu'il attrape un amas de capote dans la table de nuit. O-On peut discuter !~
-T'as cru quoi, tête d'ortie ?~ Tu m'as attaché et privé de mon statut de dominant !~
Ses mains se placent sur mon corps, l'une sur ma taille et l'autre sur mon sein, me gardant dans cet angle parfait où toute mon anatomie lui est exposée. Impossible de m'enfuir, impossible de me cacher, pourtant mes hanches s'agitent doucement comme s'il m'avait déjà pénétrée. Quant à mon sexe, n'en parlons pas ; je suis tellement mouillée que c'est à la limite de couler...
Katsuki se penche, mordille mon oreille. Un seul coup de hanche bien placé lui permet de faire (sans mauvais jeu de mot) un trou en un dans entre mes globes. Il profite de mon cri déchaîné pour poser deux de ses doigts sur ma langue, dans le but sans doute que je les suce.
-K-Kat... ~
-Silence tête d'ortie !~ Tu m'as mis dans cet état, alors assume les conséquences de tes actes !~
Et sur ces paroles, Bakugo s'engouffre le plus profondément possible dans mon cul, bougeant tout de suite très rapidement sans me laisser le temps de m'habituer.
Je n'ai reçu aucune douleur ; peut-être que mon corps, même avec l'apparence d'une femme, se rappelle de nos anciennes parties de jambes en l'air où mes fesses prenaient cher ? Toujours est-il que ma raison s'est envolée dans les méandres érotiques provoquées par ses pilonnements. Je griffe les draps en m'égosillant, salivant presque malgré moi à cause évidemment des mouvements de Katsuki et ses caresses impérieuses sur mon corps. Ses hanches claquaient à chaque passage, je remuais fébrilement les fesses pour maximiser cet époustouflant sentiment de bien-être.
La jouissance fut cette fois plus sèche et brutale que la précédente, telle une balle rapide qui se loge dans le cœur, mais toute aussi voir plus appréciable puisque nous y avons contribué largement tous les deux.
Mais contrairement à plus tôt, je n'ai pas envie de faire de pause. Je veux enchaîner les plaisirs, ressentir encore ce bonheur subtil et cinglant jusqu'à en devenir folle, folle de Katsuki, folle de celui que j'aime le plus au monde.
Mon amant doit ressentir mon désir. Je peux presque le voir sourire, en même temps qu'il se retire pour me souffler à l'oreille :
-Retourne-toi, écarte les jambes et convaincs-moi de te faire jouir à nouveau ~
Je me fiche cet instant d'être viril.
Je me fiche d'être une fille ou un garçon.
Tout ce que je veux, c'est Katsuki en moi, qu'on fonde l'un dans l'autre et qu'on fasse l'amour sans se soucier de rien d'autre en dehors de notre plaisir.
Je m'exécute donc sans poser de questions, les jambes dévoilant mon entrée trempée, une main sur le ventre et les cheveux totalement en bataille. Je dois avoir une drôle de tête, en accord avec ma voix usée d'avoir trop crié :
-Bakugo s'il te plait prends-moi encore une fois ~ Je veux être tienne, je veux jouir avec ton énorme queue et t'appartenir pour toujours ~
Bakugo se met à grogner, me soulève doucement et me pénètre dare-dare avant que nous retombions sur le matelas où il se met à bouger comme jamais. Visiblement mes paroles ont été très convaincantes.
Son sexe couvert couine à chaque aller-retour en moi à cause ma mouille qui perle sur les draps. Je griffe le dos de Katsuki, éprouvant le besoin de m'accrocher à quelque chose de réel et solide. Une fine couche de sueur recouvre nos peaux nues pressées l'une contre l'autre, la bouche de mon amoureux savoure le bout de mes seins. Mon souffle et mes gémissements vont de paire aux grognements et à la respiration chaude de Bakugo. Chaque coup de hanche, chaque suçon sur ma peau ou la sienne, chaque baiser échangé rajoute de l'huile à cet incendie érotique. Le reste de la nuit cavale alors que nous restons tous les deux, aspirés dans un tourbillon de délices gravés à jamais dans nos mémoires.
Le lit témoin de nos ébats n'arrête de crisser qu'au petit matin quand, vidés de toute énergie et fluides corporels, Katsuki et moi tombons de sommeil, nos jambes tendrement emmêlées.
Épuisés, satisfaits, comblés. Mais surtout plus amoureux que nous ne l'avons jamais été.
PDV Mezo
Et merde. Moi qui pensais pouvoir dormir au calme cette nuit, c'est raté...
(Je vous vois tous dans les commentaires en train de hurler "ENFIN !" quant à la publication de ce lemon. C'est vrai que je vous ai bien teasé là-dessus en même temps, donc c'est un peu ma faute si vous étiez aussi impatients... Là, on ne peut pas dire qu'il ne soit pas hard, et il aurait pu l'être encore plus si j'avais gardé l'idée de la barre au chocolat du brouillon... Une scène avec un morceau de chocolat était prévue initialement, mais au dernier moment j'ai décidé de l'enlever. Une autre fois peut-être 😉
Restez Ultra-Cool, mes petits Evoli !)
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