Chapitre 10
Point de vue :
Griezmann.
Je le regarde dans les yeux, tout comme lui le fait mais il ne me répond pas.
Griezmann : Et comment ça "c'était" ?
Paul : Parce que...
Je le fixe jusqu'à je comprenne. C'était donc ça...Mon visage perd sa colère pour un air triste et mes épaules ainsi que mon arme s'affaissent. La transition jusqu'au stade de la colère suite à ça ne tarde pas. Je vois rouge et me dirige vers monsieur Hernandez qui a commencé à travailler.
Griezmann : Hey ! Hernandez !
Je veux qu'ils souffrent autant que moi je souffre. Je veux qu'ils ressentent la douleur que je ressens à présent. Je veux entendre son coeur se briser comme il a fait avec le mien, qu'il disparaisse...
Lucas : Oui ?
il se tourne vers moi et une détention résonne, la détente repoussant légèrement mon épaule en arrière.
...Que son sourire disparaisse.
À partir de ce moment, je ne sais plus ce qu'il s'est réellement passé. Son corps est tombé au bout de mon arme et tous ses petits camarades se sont agglutinés vers lui.
J'entendais des bourdonnements, tout était vague et au ralenti. J'ai à peine senti la force des doigts de Paul s'enfoncer dans la peau de mon épaule et celui de son poing s'échouer contre ma mâchoire. Ça m'a fait mal, mais pas autant que mes espoirs envolés. Un petit con de lycéen avait réussi en l'espace d'un regard à détourner l'homme dont je suis amoureux et que j'essaye si hardiment de plaire.
Je me retrouve le cul par terre, dans un coin et la bouche pâteuse. Je vois les gars arriver dans la pièce en trombe et me fixés avec surprise. Ils ont l'air déçus, mais tant que ça comme si...comme s'ils savaient que ça devait arriver tôt au tard. Alors...alors sont-ils complices de mon acte ? Pourquoi ne m'ont-ils pas séparés avant que le mal ne se produise ?
Point de vue :
Fernando Aguilera
Je souffle et frotte mon visage. On avait déjà atteint les trente-deux heures du hold-up et je deviens déjà fou. Je reprend mon haut-parleur :
Fernando : Comment t'appelles-tu mon garçon ?
Il semble hésitant et jette un regard furtif sur le côté droit.
Le jeune garçon : Gérard !
Fernando : Enchanté Gérard, je m'appelle Fernando Aguilera !
Gérard : Je ne voudrais pas vous offenser mais je n'en rien à foutre pour le moment, je veux juste une trousse de secours avec du matos de couture à l'intérieur, s'il vous plaît monsieur !
Fernando : Laissez-nous vous envoyer une équipe médicale !
Il se retourne et débat avec une personne hors de mon champ de vision.
Fernando : Aguilera à tous les snipers en position, qu'avez-vous en visuel ?
Sniper 1 : Des personnes vêtues de combinaisons rouges et masqués. Nous ne pouvons pas déterminer qui sont les agresseurs, ils portent tous une arme.
Je jure.
Fernando : Que se passe-t-il là-haut ?
Sniper 5 : Le gamin est en pleine altercation avec un des types qui le pointe d'une arme dessus.
Point de vue :
Gérard Piqué
G
érard : La ferme et accepte putain !
Sergio : On ne veut pas des médecins mais une simple trousse de secours donc fais pas chier et demande la !
Gérard : Mais t'es bête ma parole ? Ils ne voudront jamais nous donner une simple trousse ! Acceptez au moins un professionnel puis vous le réduirez à l'esclavage comme vous le faite avec nous ! Ou simple, vous laisserez Antoine le buter !
J'ajoute avec une note de sarcasme et cela ne semble pas lui plaire puisqu'il s'approche de moi et me donne un coup de poing en plein dans le nez.
Je retiens mon grognement et me plie de douleur, venant tenir inconsciemment mon nez. Putain que ça fait mal !
Gérard : Mais t'es malade ou quoi ? je lui crie dessus avec une voix étouffée.
Il me relève en tirant par le col et me regarde droit dans les yeux.
Sergio : Dis leur qu'on accepte un médecin avec une trousse hyper bien équipée. Ni plus, ni moins.
Il me repousse et je manque de tomber du bord du toit. Je le toise, énervé et ma réaction semble lui plaire au vu de son rictus. Je me tourne à nouveau vers la foule de policier, le nez en sang.
Gérard : On ne veut qu'un docteur avec une trousse médicale de dernière saison !
Fernando essaye de marchander mais au final accepte nos conditions et l'autre imbécile de sauvage me tire en arrière et me pousse à l'intérieur de l'immeuble. La porte se referme lourdement derrière nous, il n'y a maintenant plus d'échappatoire possible.
On retourne dans le hall et l'état de Lucas s'était empiré : il pissait du sang et son teint était plus pâle que tout à l'heure. Paul me faisait de la peine à appuyer sur sa blessure à l'épaule et à essayer de le maintenir ; ça se voyait que tout ce que Lucas voulait, s'était qu'il ferme sa gueule et le laisse dormir. Et d'augmenter la climatisation aussi, il transpirait des cordes.
Après l'avoir fais passé des tonnes de contrôle à l'entrée du stade, Ousmane et Kepa —je les remarque à leur dégaine— escorte le docteur jusqu'à nous.
Joshua : Maman ?
Attendez...quoi ?
♡♡♡♡
Wesh les gens ! Ça date cette histoire non ? 😂⚡
Vous pouvez remercier Si_Grimm qui a écrit ce chapitre beaucoup trop bien ! 🥰
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