Chapitre 30 : Révélations et retour dans le passé

Le poing de Severus heurte la table avec violence et tous, dans la pièce, sursautent.

— Assez joué, Romford. Je veux l'emplacement exact où je pourrais trouver votre frère dans la minute, ou cette histoire remontera aux oreilles de Kingsley Shacklebolt avant ce soir.

Le jeune homme assis devant lui déglutit, impressionné.

— Le Premier ministre ? demande-t-il timidement.

— Le Premier ministre, confirme Severus.

— Vous ne le connaissez pas personnellement, brave l'imbécile, avec ce qui lui reste de sang-froid.

Bien qu'il ait quitté Poudlard quatre ans plus tôt, il ne se sent pas réellement assez sûr de lui pour tenir tête à son ancien professeur de potion. Malgré tout, il s'en voudrait de vendre son frère sans lutter, ne serait ce qu'un peu. Assise à l'autre bout de la table, Minerva soupire.

— Il le connaît, confirme-t-elle. Et moi, vous me croyez, n'est-ce pas ?

Louis Romford approuve d'un hochement de tête, mal à l'aise. Il jette un œil à ses parents, assis à sa gauche, et baisse la tête quand il croise leurs regards désapprobateurs.

— Bien, s'avoue-t-il vaincu. Il se cache chez mon meilleur ami. On peut aller le chercher tout de suite si vous...

Il n'a pas fini sa phrase que Severus l'attrape par le bras et le force à se lever.

— Nous vous suivons.

À la surprise d'à peu près tout le monde Stefen Romford n'oppose aucune résistance quand Severus, Minerva, ses parents et son frère font irruption dans sa cachette. Il les accompagne docilement jusqu'à l'école puis jusqu'au bureau de la directrice où son interrogatoire reprend, mené par son terrible professeur de potion.

— Où est Harry ?

Le capitaine de Griffondor lève les yeux vers lui, pas rassuré, et secoue la tête.

— Je ne sais pas.

— Je ne vous crois pas.

— C'est vrai, pourtant.

Sa voix déraille sur le dernier mot et il fait mine de tousser pour se donner du courage.

— Où allait ce hibou ?

Le garçon ouvre la bouche et secoue à nouveau la tête. Il semble sur le point de pleurer, mais Severus n'a aucune intention de le prendre en pitié.

— Et si vous nous racontiez tout depuis le début, intervient Minerva.

Elle voit bien que les méthodes d'interrogatoires de Rogue ne mèneront nulle part, or tant qu'ils ignorent où se trouve Harry, le temps presse. Ainsi, estime-t-elle préférable de prendre les choses en main.

Stefen Romford réfléchit un instant et la directrice met à profit ce temps pour envoyer chercher Pikines et Flitwick. Comme l'aurait dit ce regretté Albus, il y a plus dans deux têtes que dans une. Ou, en l'occurrence, dans deux têtes de plus.

— Il y a deux ans, pendant la guerre...

— Est-on obligé de remonter aussi loin ? s'énerve Severus en interrompant les déambulations qu'il ne peut s'empêcher de faire à travers le bureau.

Minerva fait apparaître un plateau de thé et de biscuits sur son bureau.

— Laissez-le parler.

Le regard sérieux qu'elle échange avec Severus le fait soupirer et il reprend ses va-et-vient. Elle pose alors devant l'élève une tasse fumante et lui tend la boite de biscuits. Il en saisit un, le pose sur sa sous-tasse et reprend après un instant de réflexion.

— C'est à ce moment-là que je suis devenu un animagus, pour entrer dans la résistance.

— Vous ne faisiez pas partie de l'Ordre du Phénix, s'étonne McGonagall.

— Votre Ordre n'était pas le seul foyer de résistants. Je suis un sang-mêlé, ma mère est une moldue. Revenir à Poudlard m'aurait, au mieux, assuré de me faire torturer quotidiennement, au pire, ça aurait signé mon arrêt de mort. Entrer dans la résistance était mon seul moyen d'agir. Je me doutais que mon animagus serait un chat, c'est aussi mon patronus. Mon père avait mis ma mère en sécurité, alors avec mon frère, on s'est cachés et on a tout fait tous seuls. Ça n'a pas été facile, on a échoué plusieurs fois avant d'y parvenir. Mais bon, quand on y est arrivés, on a rejoint un groupe de résistants et j'ai commencé à être envoyé comme espion dans des repères de mangemorts. Une fois, j'ai failli me faire prendre, c'est vraiment pas passé loin, mais...

— Rangez les violons et venez en au fait.

— Oui, pardon.

Le garçon se tord les mains et Severus note qu'il ne peut empêcher ses pieds de remuer sous sa chaise.

— Enfin, quand la guerre s'est terminée, j'ai eu le choix de faire savoir que j'étais un animagus ou le garder pour moi. Je n'ai toujours pas totalement confiance en notre gouvernement, alors j'ai choisi la seconde option.

— Vous n'êtes donc pas totalement stupide, approuve Severus tandis que Minerva lui fait de gros yeux. Et ensuite ?

— Ensuite, heu... j'ai rencontré un gars...

Le soupir d'exaspération de Severus emplit la pièce et il faut une nouvelle œillade de Minerva pour le faire taire.

— On s'est rencontré pendant les vacances, après la guerre. C'était sur la plage, en Cornouailles... c'est là que mes parents habitent...

— On sait.

— Severus !

Il roule des yeux et l'invite à continuer d'un mouvement de la main.

— C'est une toute petite plage isolée, avec un escalier étroit à descendre pour y arriver, et il était déjà plus de vingt heures. Il n'y avait personne quand je suis arrivé. J'aime bien nager seul... J'avais à peine posé les pieds dans le sable qu'il est apparu sous mes yeux. Enfin, quand je dis apparu... Il venait de se métamorphoser, en fait.

Dans le bureau, Pikines et Flitwick les ont rejoints et, tout comme les autres, ils restent silencieux, attentifs au récit du garçon.

— Quand il a compris que je l'avais vu, il a pris peur. Il s'est figé et quand il a vu que je ne partais pas en criant, il m'a dit « Ne prends pas peur, stp. J'ai une explication... ». Il était mignon. Blond, musclé, avec un léger accent américain. Il m'a tout de suite plu et j'ai rigolé en répondant « Bah oui, t'es un sorcier ». Il était surpris, alors je lui ai dit que j'en étais un aussi. On a rigolé, puis on a nagé ensemble près d'une heure. Quand on s'est quitté, il m'a demandé de ne pas ébruiter le fait qu'il était un animagus. J'ai promis.

— En quel animal se métamorphosait-il ? questionne McGonagall.

— À ce moment-là, je ne le savais pas encore, je ne l'avais pas bien vu.

— Mais ce fut le cas par après ?

— Oui.

— Alors dites-nous, s'impatiente Severus.

— Une sorte de lézard couleur sable. C'est pour ça que je ne l'avais pas vu avant qu'il se métamorphose.

Le professeur hoche la tête et l'autorise à continuer.

— On s'est revu tous les jours cette semaine-là. Toujours sur la plage à vingt heures. Et puis un jour, j'ai osé, je l'ai invité au cinéma. Après la séance, on s'est embrassé. C'est un petit village, l'endroit d'où je viens, alors on se cachait. Surtout qu'il était là qu'en vacances, on savait tous les deux que ça se terminerait quand il repartirait. Et justement, la veille de son départ, je lui ai avoué mon secret. Je lui ai dit que j'étais aussi un animagus non déclaré. Il a eu l'air super content que je lui dise, ça nous faisait un point commun et on s'est promis de protéger le secret de l'autre aussi longtemps qu'on vivrait. Après son départ, on a continué à s'écrire, mais ce sujet n'est pas revenu sur la table avant très longtemps. Bien après que je ne sois tombé amoureux de lui.

Ses parents ont l'air choqués, mais au moins ont-ils la décence de ne pas l'interrompre pour lui hurler qu'ils ne veulent pas d'un fils homosexuel. Severus leur en est reconnaissant. Le gamin parle déjà assez lentement comme ça, inutile de rajouter des pleurs et des reniflements à cette narration dont il doute toujours de l'utilité.

— L'année passée, quand les kneazles sont arrivés à l'école, j'ai été parmi les premiers à le remarquer. Je me transformais parfois juste pour pouvoir chasser et discuter avec eux. C'était plaisant, jusqu'à ce que je lui en parle. À partir de ce moment, il m'a demandé de devenir intime avec eux. Il voulait que je gagne leur confiance.

— Pourquoi ?

— Il disait que ça pourrait s'avérer utile si le gouvernement déconnait à nouveau.

— Et c'est ce que vous avez fait ?

Il approuve. Ses yeux sont humides et son silence après ça rend Severus fou, alors Minerva le rompt.

— Ce qui nous amène à ce message que vous ne m'avez pas transmis, n'est ce pas ?

— Oui. Mais, pour comprendre ce qui va suivre, il faut que je vous explique un truc dont j'ai pas encore parlé.

Stefen inspire profondément, pose les mains à plat sur ses cuisses et reprend.
Severus note, cette fois, encore, qu'il agite ses doigts avec frénésie sur ses jambes. Comme s'il ne pouvait s'en empêcher. Comme si, d'ailleurs, il ne se contentait pas de bouger ses pieds sous sa chaise, mais qu'il tentait de camoufler quelque chose en le faisant.

— Pendant le mois qu'il a passé en Angleterre, j'ai remarqué qu'il ajoutait souvent quelques gouttes d'une potion dans ses canettes de soda. Quand je lui ai demandé ce que c'était, il m'a dit que c'était une potion que tous les jeunes Américains prenaient. Qu'elle donnait de l'énergie et stimulait les cellules grises. Il m'en a proposé, mais j'ai refusé.

Ses parents hochent la tête, fiers de leur fils, capable de refuser une probable drogue proposée par son petit ami, mais Severus se tend et met fin à ses déambulations. D'un claquement de doigts, il fait venir un fauteuil de devant l'âtre et s'y assied, droit comme un I.

— Au début de cette année scolaire, reprend Romford, il m'a envoyé un petit colis avec sa lettre. Dedans, il y avait une fiole et des instructions. Il me souhaitait bonne chance pour mes ASPIC et m'assurait que sa potion ne me ferait pas de mal, qu'elle était même plus saine que les tonics qui devaient circuler entre les élèves de dernière année. Je devais n'en prendre qu'une goutte tous les trois jours pour commencer, puis rapprocher les prises quand je sentirais que les effets commençaient à s'estomper plus vite.

— Et vous l'avez fait, se désole Minerva.

— Au début, non, mais le programme est si intense que fin septembre, j'ai... j'ai pris ma première dose.

Les mains crispées aux accoudoirs de son fauteuil, Severus se racle la gorge.

— À combien en êtes vous, maintenant ?

Le garçon détourne le regard, il contrôle de moins en moins ses tremblements.

— Une... Une fiole, par semaine.

Severus est livide. En quatre mois, cet abruti est passé d'une goutte tous les trois jours à un flacon par semaine.

— Vous lui en avez donné, accuse-t-il.

Et le garçon hoche la tête, vaincu.

— Pourquoi ?

Pour la première fois, Minerva hausse la voix. Elle semble même furieuse.

— Il vous en a demandé ?

— Non. Il... Il n'en a pas eu besoin. C'était la première semaine d'octobre, notre premier match. Il faisait un temps dégueulasse, de la pluie, du vent, une visibilité nulle. Harry était épuisé, on l'a tous vu, alors j'ai profité du moment où il nous faisait son discours de coach pour glisser une fiole dans la poche de son uniforme.

— Je ne comprends pas, l'interrompt Pikines. Pourquoi avoir fait ça ? Et qu'est-ce qui vous poussait à croire qu'il l'aurait prise s'il la trouvait.

— Ce jour-là, j'ai donné un tonic à Harry, se souvient Flitwick.

Le petit professeur sent la tête lui tourner, et il doit se retenir au bureau pour éviter de basculer. Romford approuve en silence.

— Je comptais sur ça. Les effets de votre tonic s'étaient dissipés, et ça le laissait dans un état lamentable. Vous êtes quelqu'un de gentil, professeur, j'étais sûr que vous vous en vouliez et que vous alliez lui en fournir un nouveau flacon.

Blanc comme un linge, Flitwick hoquette de stupeur, choqué par la révélation.

— La potion que je lui ai fournie était très diluée par rapport à celle que je lui ai donnée après son évanouissement, balbutie-t-il. Elle devait juste lui permettre de tenir jusqu'à la fin du match. Ensuite, effectivement, il aurait dû se sentir fatigué quelques jours, mais c'est tout. Ma potion n'est pas une drogue ! Si Harry était épuisé, c'est parce qu'il en a bu une trop grande quantité, ce qui l'a empêché de ressentir la fatigue pendant plusieurs jours. Il en a trop fait et aurait dû se reposer un peu avant d'enfin trouver son rythme. Je n'ai jamais drogué personne, Minerva !

Le petit homme se tourne vers la directrice, de grosses gouttes de sueur perlent sur son front, et il ne s'autorise à souffler que quand elle approuve d'un hochement de tête compréhensif.

— Je n'en ai jamais douté, Filius.

— Vous n'avez pas répondu à la question, recentre Severus. Pourquoi lui avoir donné de votre drogue ?

Le garçon se redresse, paniqué.

— Je ne savais pas que c'était une drogue ! Je ne le savais pas encore...

— Pourquoi ? insiste Rogue.

— Je... Je ne sais pas...

Severus se lève violemment, et pendant une seconde, il croit qu'il va gifler l'arrogant.

— Je... C'était juste là... dans ma tête... J'ai juste pensé que c'était ce qu'il fallait faire. Ça... ça a toujours fonctionné comme ça, ensuite. Plus je prenais de potion, plus je savais ce que je devais faire avec Harry.

— Le professeur Potter ! enrage Severus. Ne parlez pas de lui comme si vous étiez amis alors que vous le droguez depuis quatre mois et qu'il a disparu par votre faute !

Les yeux du garçon se remplissent de larmes et il ne se retient de pleurer qu'in extremis.

— Je n'ai jamais voulu ça... jamais...

— Que devez-vous faire, maintenant ? l'interroge Minerva.

Il renifle et s'essuie le nez du dos de la main.

— Ce que je dois faire ?

— Vous avez bien dit que les instructions se matérialisaient d'elles-mêmes dans votre tête ? Alors, quelle est la suite du programme ?

Ses yeux se perdent dans le vide, à nouveau prêts à déborder. Incapable de soutenir le regard d'une seule des personnes présentes, il les ferme et secoue la tête alors que de nouveaux sillons se dessinent sur ses joues.

— Je... Je ne sais pas. Il n'y a plus rien depuis qu'Harry a disparu, comme si j'avais... terminé ce que j'avais à faire.

Le silence qui suit n'est troublé que par ses reniflements et le grincement du fauteuil quand Severus se rassied.

— Votre mission est terminée, il est entre les mains de cet Américain, résume-t-il alors, dégoûté. Mais vous ressentez toujours le manque, n'est-ce pas ?

Le garçon hoche la tête.

— Quels sont les effets du manque ? Les tremblements, mais à part ça ?

Romford regarde ses mains, mal à l'aise.

— Je ne l'ai jamais vraiment expérimenté, à part... depuis quelques jours...

— Il ne vous en reste plus du tout ?

Il secoue la tête.

— Il y a quand même une chose que je ne comprends pas, s'interroge Minerva. Cette chouette, que faisait-elle à Poudlard ce jour-là ?

Les yeux de l'étudiant s'écarquillent soudain, et un sourire se peint sur son visage alors qu'il lutte pour ne pas se lever et décamper sur-le-champ.

— La chouette ! Elle venait de m'apporter de nouvelles fioles. Une quinzaine pour Harry, mais aussi deux pour moi.

— Une quinzaine, s'étouffe Severus. Il en consomme une quinzaine en...

— En une semaine, confirme Romford. J'ai dilué sa première fiole, parce que je me doutais qu'il en boirait tout son contenu, mais je n'ai pas touché aux autres.

— Elles sont différentes des vôtres ? s'enquiert Minerva.

— Oui. Je sais que je ne dois pas toucher aux siennes, ni lui faire boire les miennes.

— Et tout ça vous est apparu naturellement ?

— Oui.

— Où sont ces fioles, aujourd'hui ?

— Je les ai cachées sous l'escalier de la volière quand j'ai vu Harry s'élancer après la chouette que je venais de relâcher, et je me suis métamorphosé en chat avant d'aller rejoindre les kneazles qui paressaient dans le cloître. Quand le messager est arrivé, j'ai pris le relais.

— Vous êtes vraiment bien intégré, ils ne sont pas censés faire ça, grogne la directrice.

— Oui. Je suis devenu ami avec la plupart d'entre eux.

— Et bien sûr, vous n'avez jamais transmis le message, conclu Severus.

Il secoue la tête, l'air penaud.

— J'ai compris tout de suite que je faisais une erreur, mais je ne pouvais pas aller contre, c'était gravé en moi, je devais obéir. Alors je suis rentré dans mon dortoir, j'ai écrit une lettre à mon frère pour lui dire que j'avais fait quelque chose de grave et que j'avais besoin de son aide pour m'en sortir.

— Et vous, vous l'avez aidé, bien sûr, sans même lui demander ce qu'il avait fait.

Le regard de Severus sur ledit frère est méprisant, comme il sait si bien le faire, sauf que cette fois, même Minerva estime que c'est mérité.

— C'est mon petit frère, se défend l'aîné, qui est resté silencieux depuis leur retour à Poudlard. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autres ? J'espérais qu'il exagérait et que ce n'était pas si grave.

— Il vous a demandé de prétendre que votre père était mourant pour pouvoir quitter l'école ! Qui fait ça si son seul tort est d'avoir triché à un contrôle ?

— Je ne pensais pas que c'était si peu grave, non plus, se renfrogne le sorcier.

— Vous êtes un imbécile !

— Severus, calmez-vous. Tout ça ne fera pas revenir Harry. Allons chercher ses fioles, voulez-vous ? Peut-être pourrez-vous les analyser ?

— Bien sûr que je le pourrais, mais qui va chercher Harry pendant que je serais enfermé avec cette saloperie sur le feu ?

La vieille directrice lui tapote l'épaule en passant à ses côtés et elle a un sourire triste quand elle répond :

— Je suis sûre que nous trouverons quelques volontaires.

**

Les gens !

J'ai fait ça pour insta, mais je me dis que vous devez être nombreuxes à ne pas m'y suivre, donc voilà, de quoi jouer un peu. Une dizaine de propositions sont réelles, les autres... pas du tout.

Je vous partage la mienne : Hermione va se marier avec l'homme à la capuche.
C'est... heu... Non. XD

Sinon, rien à voir, mais le correcteur que j'utilise me trouve de moins en moins de fautes. Or, je sais quel est mon niveau de français, et il n'a aucune raison d'avoir fait un bond aussi phénoménal en une poignée de mois (surtout quand on sait combien d'années il m'a fallu pour arriver là où j'en suis. Vraiment, je saigne des yeux quand je relis des morceaux de textes d'il y a dix ans). Mais donc, je me demande, est-ce que vous trouvez qu'il reste plus de coquilles et de fautes depuis quelques chapitres ou ça ne vous a pas choqué ? J'ai besoin de savoir si je dois me trouver un nouveau logiciel de correction.
Merci :)

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