- Eh Léna ! T'es sûr que ça va ? T'es bizarre depuis cinq minutes, s'exclame Matthew quelques temps après que j'aie fini de manipuler la mémoire de cette derniere.

- Oh euh...ça va...mais...je sais pas, c'est bizarre, répond Léna.

J'ai vraiment horreur de mentir, sourtout à Léna, mais si il a une chose que je hais encore plus, c'est ce sentiment de culpabilité qui m'envahis à chaque fois que j'ai recours à mes pouvoir de mage afin d'effacer une partie de sa mémoire...
Pourtant je suis obligé...car si des gens comme elle se retrouve face à la réalité, il paniquent. Une rumeur dit qu'elle a même tuée la santé mentale d'une femme il y a quelques années.

Je préfère donc me sentir coupable de lui mentir que coupable de l'avoir rendue folle.

- Qu'est-ce qui est bizarre ? fit Matt.

- Je sais pas, j'ai l'impression que je viens à peine de ma lever...et qu'il me manque quelque chose, explique Léna.

Je croise le regard de Matthew, nous avons sûrement une pensée commune: c'est pas normal.
Les deux dernière fois ou j'ai dû effacer les souvenirs de mon amie, elle a eu une air comateux durant à peine deux seconde avant de revenir à son état normal, sans aucune trace de quelconque malaise.
Or, actuellement, on dirait qu'elle risque de tomber dans les pommes...

- Je crois que je vais aller me coucher, dit elle alors.

Ma crainte se transforma alors en inquiétude. Léna, appliquant ce qu'elle venait de dire, avait saisie son plateau et c'était levée. Mais elle se mît a chanceler. Je bondis de ma chaise et la rattrape.

- Oh ! Doucement ! m'exclamais-je. Je...je vais te te raccompagner à ta chambre, d'accord ?

- Oh...euh...oui...d'accord, bafouilla t-elle.

- Je vais débarrasser vos plateau, se propose Matt.

- Ouais, acceptais-je, merci mec.

Je me mis alors en routes vers l'étage en portant presque une Léna blanche et grelottante. Mais arrivé au pieds de l'escalier, elle s'effondra sur moi pour de bon.

- Désolé, Tayler, bredouilla t-elle.

- C'est rien, répondis-je en me baissant pour la saisir sous les genoux. Je la porte, comme on porterait un bébé, jusqu'à sa chambre.

Elle n'est pas lourde, mais l'inquiétude me donne la chair de poule.

"Mais pourquoi elle réagit comme ca ?! J'ai tout fait normalement ?"

Je ne comprends vraiment pas se qui c'est passé...
J'arrive devant la porte de la chambre de Léna puis déposais celle-ci sur ses pieds puis elle sortit ses clés. Mais elle tremblait tellement qu'elle les fit tomber, je me baissais alors, ramasser le trousseau de deux clés -celle de sa chambre et celle de son casier au lycée- et ouvre la porte.

Mon amie entra, tituba quelque mètres, puis tomba lourdement sur son lit. Je m'approche doucement d'elle et pose ma main sur son front, il est bouillant...

Je sors alors de la chambre et prend la direction des salles de bains les plus proches, elles sont au bout du couloir, à la place de deux chambres. J'entre dans celle des garçons, y prend un gant de toilette, le trempe dans de l'eau fraîche et retourne auprès de Léna.

Celle-ci est allongée sur le dos, les yeux fermés. Je vais m'agenouiller à son chevet, puis passe le gant humide sur son front. À l'instant où j'effleure son front, elle ouvre les yeux.

Des yeux rouge sang.

Je bondis en arrière et tombe sur mon dos.
Elle me regarde, fronce les sourcils, puis elle cligne des yeux et quand elle les rouvres, ceux-ci ont repris une couleur normale.

- Mais...que...quoi ? Co...comment ? bafouillais-je.

- Qu'est ce qui a ? demande t-elle faiblement.

- Tes...tes yeux...ils étaient...ils étaient...

Je n'arrive même pas à finir ma phrase, mon cœur bat à cent à l'heure, tout comme les engrenages de mon cerveau.

- Quoi ?

Ce n'est pas une réaction naturelle, les yeux rouges...non, pas du tout même. Pourtant Léna n'est pas une surnaturelle, non, c'est impossible...

Qu'est ce que je dis ?! Bien sûr que c'est possible, on ne sais pas qui sont ses parents. Et elle n'en a jamais parler, ce qui est compréhensible, étant donné que nous sommes dans un orphelinat.
Mais si Léna est une surnaturelle, qu'est t-elle ? Les yeux rouges peuvent correspondre à de nombreuses espèces, comme vampires, mais elle ne s'est pas faite mordre...enfin je ne crois pas.

Je me redresse et lui tourne la tête, je passe son cou au peigne fin. Mais je ne trouve aucune trace que quelconque
morsure.

- Mais tu fait quoi ?! Tayler !

Elle s'énerve mais reste très faible, alors, quand j'ai saisi ses mains, elle n'a pu exercer aucune résistance.

"Rien sur les poignets, songeai-je"

Les vampires ne peuvent mordre qu'à deux endroit pour que leur venin transforme un humain: dans le cou ou sur les poignets. J'en déduit donc que Léna n'est pas une vampires. Il ne reste que trois espèce surnaturelle majeure.
Sorcier élémentaire, mais ça m'étonnerait étant donné que ces dernier son considéré comme une "espèce disparue"... Loup garou sauf qu'elle n'a pas le caractère, et cette espece est solidaire, je n'ai jamais vu un loup isolé. Ou mage du feu, mais elle l'aurait su depuis sa plus tendre enfance, et elle n'aurait pas pu nous cacher sa différence à moi et à Matthew...

Mais alors elle est quoi ? Elle n'est pas non plus une hôte, car j'aurais pus le voir en entrant dans sa tete...
Bien sûr, il y a encore beaucoup d'espèce, mais les autre ne corresponde pas non plus, en effet, c'est impossible qu'elle soit un esprit ! Je suis donc à court d'idées...

- Oh Tayler ? Qu'est ce qui a ?

- Rien, rien. J'ai crus voir...non rien, ce doit être la fatigue, dis-je.

- Ah, ok, dit elle.

- Tu te sent comment ? l'interrogeais-je.

- J'ai mal à la tête, j'ai horriblement chaud, j'ai un drole de goût dans la bouche et je suis fatiguée donc est-ce que tu pourrais me laisser dormir ?

Elle avait l'air agacée, mais je ne peux pas la laisser comme ça, c'est mon amie, et même si j'espère qu'elle est juste malade, j'ai toujours le doute que ce soit autre chose...

- Tu as soif ? dis-je alors logiquement.

- Euh... (Elle soupira) oui, je veux bien de l'eau.

Je me dirige vers le "coin cuisine" qui comprend un placard plein d'eau et de petits gâteaux et un mini-réfrigérateur, ouvrant ce dernier, je pris une bouteille d'eau et pris un verre dans un placard voisin. Les chambres sont toutes composé de la même façon: le dit coin cuisine, une petite pièces où se tient un W.C, un lit -double pour les plus âgés- et une petite table pres de la fenêtre.
Le verre à la main, je retourne au chevet de Léna et lui tends, elle boit puis je le repose vide sur sa table de chevet pendant qu'elle se ré-installe sur son oreiller.

- Tay', il est 21h20, demain c'est lundi, va te coucher, t'inquiète, me dit Léna.

J'espère que ce n'est qu'une impression mais sa voix a l'air de plus en plus faible, c'est peut-être un effet de la fatigue...
Je prends le gant de toilette que j'ai abandonné sur le sol il y a quelque minutes et le passe délicatement sur le front de mon amie. Elle a l'air vraiment mal...je ne peux pas la laisser comme ça, de plus je n'arriverais pas à trouver le someil et cet heure-ci et mon inquiétude croissante n'arrangera rien à la situation...

- J'irais me coucher, quand toi tu dormiras, dis-je alors à Léna.

- Tayler, soupira t-elle.

- T-t-t c'est non discutable, lui répondais-je en lui mettant un doigt sur la bouche.

Elle ne répondit rien, juste un faible sourire avant de se décaler de quelques centimètres vers le mur et de tapoter la place qu'elle venait de laisser entre nous de sa main droite. Je ne compris pas tout de suite, alors elle dit:

- Puisque tu veux attendre que je dorme, Mets toi à ton aise parce que tu risque d'attendre longtemps.

Je rigolais puis pris place à côté d'elle, elle me regardait, alors je lui fit un petit sourire.

- Je vais éloigner les méchants fantôme qui risquent de profiter de ta faiblesse pour venir te chercher, dis-je.

- C'est censé être drôle ? répondit elle en soupirant.

- Nan je crois pas, je sais pas enfaite.

Elle soupira en secouant la tête et une mèche de beau cheveux châtains tomba devant ses yeux, passant ma main sur sa joue, je lui ramenais cet mèche derrière l'oreille, elle eut l'air gêné par ce geste. Mais je n'y trouvait rien de gênant, alors je me mis sur le dos, et contemplais le plafond.

- Bonne nuit Léna, et dors vite si tu veux pas que Tayler Foster le dodo-truck s'endorme dans ton lit.

- Bonne nuit Tay', répondit elle simplement en pouffant.

*

Heureusement pour moi, Léna était vraiment très fatiguée et elle s'endormit vers 22h, mais je n'ai quitté sa chambre qu'à 23h, je réfléchissait à ce qui aurait pu mal tourne dans ma manipulation mentale, ou, dans l'hypothèse où tout c'était passé normalement, ce qu'est Léna. Je n'avais donc pas vu le temps passer.
Il aurait fallu que j'aille voir Matthew, mais je suis bien trop crevé pour cela, alors je me contente d'aller jusqu'à ma chambre, en prenant les clés de Léna afin de pouvoir fermer la sienne.
Arrivé dans mon espace personnel, j'enlève mes chaussure, mon haut et mon pantalons avant de passer un tee-shirt et de me rendre dans mon lit avec mon maillot et mon boxer.

"J'irais me laver demain matin avant d'aller au bahut, me dis je en réglant mon réveil sur 7h"

Puis je me suis glissé sous ma couverture, comme il y a à peine quelque heures, avant de m'endormir rapidement.

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Voilà le chapitres 5 qui est plus long que les autres ^_^ perso j'aime bien x)
Sur ce, byye.