La jeune Cròn

Le vent chaud d'été soufflait paisiblement sur la prairie, le soleil faisant briller les herbes reluisantes d'eau, juste arrosé par une pluie fine passante. Le son doux des herbes mouvante résonnait avec la musique des grillons et des cigales.

Les arbres répondaient de la même façon au vent, les feuilles créant une mélodie similaire. Le fond était couvert par un ruisseau, scintillant, fougueux, dont l'eau claire et cristalline ruisselait bruyamment , caché par l'ombre fraîche des arbres.

Une jeune fille, habillée de blanc, aux vêtements légers et transparent courait dans ses champs, l'herbe se courbant sous son passage, ses pieds nus écrasant les brins jaune et verts. Un rire innocent échappait sa bouche, un sourire enfantin sur son visage. Elle écoutait la mélodie de cette nature merveilleuse, tout en se précitant vers son coin favori.

Bientôt ses pieds ne foulaient plus la terre, mais un chemin de pierre encore un peu mouillé. Cela n'arrêta pas sa course, au contraire, elle accélère, le vent la poussant de dos. Elle se heurte contre une femme d'âge moyen, habillé d'habits similaires. Elle renversa au passage des pommes du panier que la femme tenait, qui tombaient au sol en un léger fracas

"AH! Pardon!"

Mais rien n'arrêta sa course effrénée, et elle ne se stoppa qu'une demi-seconde pour dire ses excuses avant de courir à nouveau, la femme, aux cheveux brins lui cria de faire attention, avant de ramasser le contenu de son panier en osier et de repartir sur son chemin. 

La jeune fille ria tendrement, un léger sentiment de culpabilité serrant son cœur, vite chassé par le vent qui la poussait à nouveau. Ses jambes fatiguaient graduellement, mais sa détermination la faisait courir toujours plus vite, déjà à bout de souffle. 

Enfin elle arriva à sa destination, sur une petite terrasse en demi-cercle, u sol pavé de pierre blanchis par le temps, aux barrières taillé dans la même pierre, décoré d'or un peu usé par le temps. 

Le balcon donnait sur le vide, et sans peur, elle marche dessus, se précipitant au bord, se penchant sur le garde-corps, un lit d'épais nuages couvrant le vide des centaines de mètres en dessous. C'était une mer, un océan infini de nuage blancs, qui ne laissait rien du sol en dessous, des mètres et des mètres plus loin paraître. Mais elle n'était pas là pour voir le sol.

Les oiseaux plainaient au dessus, en groupe, ou seul une variété occupant les cieux.

Après quelques secondes d'attente, un son familier résonne dans l'air. Une chanson, répéter plusieurs fois dans différentes tonalités.

Soudainement, des baleines volantes surgirent, chantant en même temps, saluant la jeune fille et l'île flottante. Le chant des baleines étaient si beaux. Une dizaines s'amusaient à sauter hors des nuages tour à tour, côte à côte de l'île, aussi gracieusement nageant dans l'air avant de se cacher à nouveau. La jeune demoiselle se penche sur la barrière un peu grande, ses pieds quittant les sols, pour saluer vivement ses animaux des airs

"Heey! Bonjour!"

La jeune fille salue avec enthousiasme les créatures majestueuse qui jaillisse, à la peau multicolore, brillant d'une couleur différente selon la lumière, presque translucide, brillante à cause des gouttes que les nuages laissait sur elles. La fillette regarde avec passion le groupe de baleine sauter en dehors des nuages pour que leurs corps énormes y retombent lourdement, mais sans bruits autre que leur chant et leur cris si reconnaissable. Cette vue splendide avait bien valu la fatigue que ses jambes ressentaient. 

La jeune fille rit de joie, ses yeux plein de cet majesté. Le spectacle ne dura que quelques minutes avant que les géants des airs ne disparaissent encore dans les nuages blancs, ne laissant que pour trace de leurs passages des nuages déformés de crevasses gigantesques et leur chanson résonnant encore dans ses oreilles.

"Leukas! Descend de là tout de suite!"

Une voix paniquée et essoufflée d'une femme d'âge mûre la surprend, et devinant immédiatement à qui elle appartenait, la jeune fille descendit de la barrière, se frottant le bras, regardant le sol d'un air coupable

"Désolé...

-Combien de fois t'ai-je dis de ne pas te pencher?! " 

Leukas fixe le sol, se mordant la lèvre, légèrement honteuse

"Je voulais voir les baleines...

-Leukas... Ce n'est pas une raison pour m'être ta vie en danger... Imagine un vent fort te pousse et te fais tomber dans le vide?

-Excuse moi Philia... Je ne voulais pas t'inquiéter... J'y penserais la prochaine fois

-C'est ce que tu m'as dis le mois dernier aussi...

-Pour de vrai cette fois!"

Phila soupire et secoue sa tête

"Fais attention la prochaine fois"

La femme se dit qu'elle était trop gentille avec la jeune fille, et lui prend la main

"Aller viens, tu es toujours de corvée de mettre le linge à sécher"

La jeune fille soupire aussi, mais hoche la tête, serrant la main de la plus âgée. Elle la suit sagement, regardant les alentours en marchant, disant bonjour aux autres qu'elle croisait sur son chemin, toutes à différentes activités.

Certaines tissaient les étoffes blanches avec lequel toute l'île d'habillait, en en faisant des toges qu'elles attachaient souvent aux épaules avec des broches dorées. D'autres tissaient des paniers en osier, travaillaient le bois ou l'argile, ou encore cultivaient des légumes ou surveillaient les animaux aux pâturages. Mais toutes étaient accompagnées de robots, des automates intelligents, aux caractéristiques différentes selon leur fonctions. Ceux qui cultivaient les champs étaient souvent brun ou de couleur cuivre, les mains un peu rouillé car c'était avec celles-ci qu'ils arrosaient les plantes. Ces automates étaient là depuis aussi longtemps que Leukas pouvait se le rappeler. Certaines filles, étaient désignées, grâce à leur talent, à s'occuper de tout problème technique avec ces machines. C'était un honneur de pouvoir recevoir le savoir de plusieurs milliers d'années, et de toucher à des mécanismes aussi ancien. Même si la plupart de leur pièces étaient remplacées à cause de leur âge.

Leukas leur disait aussi bonjour avec entrain, et les automates, bien que dépourvu de visage et de voix, la saluait avec des signes de mains. C'est ainsi qu'ils communiquaient, en langage des signes. 

Après avoir traversé la ville qui couvrait une bonne partit de l'île, les deux femmes arrivent au château qui surplombait l'arrière de l'île flottante, un château fais de pierre et de marbre, avec des portes principales en bois massif, gigantesque, avec plus de 10 mètres de hauteur; décoré de gravure et de bas-relief en tout genre.

Leukas n'avais jamais vu ces portes ouvertes, et il était généralement pensé par tout le monde qu'elles étaient seulement décorative et ne pouvaient s'ouvrir.

Leukas et Philia marchèrent à coté, pour rentrer par une bien plus petite porte de service, à peine la taille de la plus âgée,  abimé par le temps, les pavés en dessous limés et creusés par son mouvement au fil des années.

Elles passèrent la porte grande ouverte et rentrent dans un cour extérieur qui longeait les murs du château. Il était impressionnant, par sa architecture complexe, sa stature, sa taille, sa massivité.

L'herbe sur laquelle elles marchaient était taillée, mais les fleurs en bordure du chemin de gravier qui longeait les murs au plus prés, et les arbres étaient laissés libres.

Philia lâche la main de Leukas lorsque les deux rencontrent une femme blonde, jeune, à la peau bronzé par le soleil, les poignés couverts de bracelets en or

"Xanthos! Je te cherchais justement! Puisque tu es aussi de corvée de linge, est ce que tu pourrais prendre Leukas et l'emmener à la buanderie?"

Le jeune femme se retourne, ses yeux de couleur ambre scintillant au soleil, prenant la couleur du doré

"Bien sûr. Viens Leukas, allons-y ensemble"

La fillette accepta et rejoins rapidement Xanthos, et salut d'un rapide mouvement de main Philia, qui partait déjà à ses occupations

"Toi, tu es encore allé voir le ballet des baleines"

-Oui... Mais c'est si joli!"

Xanthos sourit et rit tendrement et délicatement

"Tu ne changeras jamais"

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top