Chapitre 1
5H25 du matin, tout Babel East somnole encore dans la sérénité si ce n'est pour les lampadaires qui commence a s'allumer. Mais comme toujours il y a aussi ceux qui ne peuvent jamais rester bien longtemps dans les bras de Morphée.
Quelque part au centre-ville, logé entre les résidences de cartes postales bien proprette, se trouve une unique maison familiale dont l'apparence a été délaissé. Le jardin est hors de contrôle depuis bien longtemps et les murs ne sont jamais nettoyé.
Et aucun des voisins ne voit jamais personne en sortir ni y rentrer au point qu'ils se questionnent parfois si quelqu'un réside vraiment dans cette maison.
Mais pourtant il y a bien une âme qui vit dans cet endroit délaissé. Parmi les 4 chambres de cette maison l'une est vide, deux autres sont figé dans le temps, d'une propreté surnaturelle car nettoyé presque chaque jour et en s'assurant religieusement que rien ne soit jamais déplacé et enfin la dernière est dans un désordre peu commun et le peu de meuble qui s'y trouve sont couvert de grandes couches de poussière. Et c'est dans le lit de cet dernière chambre qu'est allongé une femme, fixant le plafond obscur sans réel but depuis elle ne savait combien de temps.
Avec tout les efforts du monde elle se leva de son lit, agrippa automatiquement l'insigne posé sur sa table de nuit et désactiva le réveil dont elle n'avait pas eut besoin pour être tirer de force du royaume des rêves. Elle descendit dans sa cuisine toute équipé pour se servir un simple café et une biscotte qu'elle mangea affalé sur le canapé de son grand salon d'une propreté tout aussi impressionnante que les deux chambres mais dont la plupart des fauteuil n'avait pas été utilisé depuis des lustres, fixant l'écran noir d'une télé qui n'avait pas été branché depuis des années.
Après ce maigre petit-déjeuner elle alla se préparer dans une de ses deux salles de bain, se fixant dans le miroir en se brossant les dents; détaillant chaque détails de sa peau sombre et de ses yeux ambres dont l'un est entaché par une ecchymose provoqué par un coup subit il y a quelques heures.
Une fois son brin de toilette terminer elle essaya vaguement de mettre de l'ordre dans sa masse de cheveux crépus avant de rapidement abandonner et de s'habiller simplement, fourrant d'un geste mécanique son insigne dans une de ses poches.
Elle erra comme une âme en peine dans sa grande maison, s'arrêtant quelques instants sur les multiples photo de famille, de mariages et d'enfants de tout âge éparpillé un peu partout avant que sa montre n'affiche enfin une heure qui convenait pour se mettre sur le chemin du boulot.
Elle sortit de son antre, s'aventurant dans la rue froide et obscure et commença a lentement marcher dans le chemin de lumière des lampadaires, jusqu'à ce que son jolie quartier laisse place a des chaines d'immeubles impersonnels où les écrans géants diffusant publicités et autres n'était pas encore allumé.
Elle entra doucement dans une gare de métro, prit son ticket a une machine et s'installa sur un banc pour atteindre, seule, laissant son regard dérivé sur cet endroit crasseux qui serait bientôt surpeuplé.
Petit a petit d'autres gens commencèrent a affluer dans la gare, pour la plupart des salariés se rendant a leurs boulots, ainsi que quelques agent d'entretien se chargeant d'effacer les tags aux écritures fluo telle que: "les demis dehors !" ou "Babel aux humains !". Des phrases interchangeable qui semblait être réécrite sitôt effacée.
Les gens continuait a affluer, des humains pour la plupart mais on pouvait aussi voir quelques queues et oreilles poilus d'animaux ou des corps de pierre se détacher de la foule, et un minotaure dont la silhouette massive dépassait la marée humaine d'une vingtaine de centimètre.
D'autres cités aurait trouvé ça choquant mais a Babel East c'était la plus commune des banalités, après tout c'était la seule grande ville humaine du nouveau-continent a avoir accepté et même a promouvoir la cohabitation avec les locaux ou "demis" comme les humains les appellent.
Le train arriva finalement et tout le monde s'engouffra a l'intérieur, bataillant pour trouver des places, les demis avec une carrure plus imposante ayant encore plus de problèmes pour s'installer mais personne n'y prêtait attention.
Le véhicule dans un trajet rapide mais pour le moins inconfortable où tout le monde se contentait poliment de s'ignorer.
Payet, après trois arrêts qui vomirent encore plus de passagers dans le train, finit par sortir et émerger du métro et se diriger vers un grand bâtiment où trônait en lettres d'or: Bureau de Pacification du Paranormal.
A peine arrivé elle dût prouver son identité en présentant son insigne et ses documents personnels, où était inscrit "Amanda Payet", a des agents de sécurités patibulaires avant de seulement pouvoir prendre l'ascenseur pour quitter le rez-de-chaussée stérile et aseptisé afin de véritablement entrer dans les bureaux.
Même si cette procédure tout les jours était fatigante elle était néanmoins nécessaire, le QG du BPP était l'un des endroits les plus important de la ville, le siège de ceux charger de maintenir la paix entre les humains et les demis.
Et aujourd'hui, plus que jamais en vingt ans la paix était menacé.
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