Chapitre V
Hello hello ! Ça va? Heureuse de vous revoir. Voici un nouveau chapitre. Il y a des passages en Espagnol. Je ne parle pas bien Espagnol soyez indulgent. Et si vous remarquez des erreurs vous pouvez me les signaler.
Bonne lecture !
L’herbe les recueillies de l’autre côté. Cachés derrière quelques sapins, il observait la jeune femme scruter les horizons avec minutie. Il avançait quand elle lui faisait un signe de la main.
Ils manquèrent d’être découverts par l'homme en smoking noir avec des lunettes de soleil et une oreillette qui faisait les cents pas sur la face est de la maison. Il semblait en pleine discussion téléphonique avec son amoureuse. Les mots mielleux qu’il employait, arrachèrent des grimaces et des rires silencieux aux deux jeunes.
Elle fit signe au jeune homme de la suivre dans la direction opposée. Elle déplaça un morceau de bois qui faisait office de calle et ouvrit la fenêtre en soulevant la vitre. Elle se hissa à l’intérieur et l’invita à faire autant.
Une fois à l’intérieur, elle jeta son sac sur le lit et donna des petits coups aux côtes du jeune homme qui était endormi sur ce dernier.
—Despierta pequeño tonto (réveille-toi petit fou.)
—¡ey ! lo que está sucediendo (eh ! Qu’est-ce qu’il se passe ?)
—Il se passe que tu as oublié de venir me chercher.
Le jeune homme se redressa sur le lit appuyé sur ses coudes.
—C’est pas vrai il est quel heure ? C’est qui lui ? dit-il en se redressant complètement.
—Celui qui a bien voulu me ramener. Voici Juan mon cousin. Activités principales dans la vie, manger et dormir.
—Eh ! Calme-toi ! reprit ce dernier.
—J’aurais pu me perdre. Tu as pensé à ce qui se serait passé un peu ?
—Je suis désolé, ok ? Je n’ai pas vu le temps passer.
—Mais bien sûr. On ne peut vraiment pas te faire confiance. Tu devais juste m’aider à circuler dans la ville et en échange je t’aide à avoir…
—Perdón. Te haré panqueques mañana por la mañana ( je suis désolé, je te ferai des pancakes demain matin)
Elle leva les mains vers le ciel puis les laissa tomber sur ses yeux.
—Tu es sérieux ? reprit-elle un ton plus haut.
—Euh, je suis là, dit Evan en agitant sa main droite pour se faire remarquer.
Il s’efforçait de ne pas sourire devant cette dispute familiale dont rien ne l’échappait.
—Lo siento (désolée), dit-elle en se tournant vers lui. Désolée. Tu veux un soda ? dit-elle en sortant de la pièce.
—Euh…
—Viens, les gardes n’ont pas le droit d’entrer dans la maison sans y être convié.
Elle le conduisit à la cuisine où elle lui offrit un soda. Il retira la languette et bu une gorgée en s’appuyant sur le frigo.
—Alors c’est vraiment chez toi ?
—Comme je te l’ai dit. Tu n’as pas trop de mal à te mettre à l’aise d’après ce que je vois.
—C’est sympa chez toi, dit-il en balayant son regard dans la cuisine très bien équipée et épurée.
—Viens je te raccompagne. Suis-moi.
Elle le conduisit dans sa chambre devant la fenêtre de laquelle le garde n’avait pas fini sa conversation.
—No es possible, lança-t-elle avant de changer de direction. Viens on retourne dans la chambre de Juan.
Il s’y rendirent et se dernier s’était rendormi.
—Irrecuperable, murmura-t-elle de son espagnol parfait.
Evan ne pouvait s’empêcher de sourire.
—Je vais distraire les gardes à l’avant. Tu connais le chemin. Et encore merci pour tout.
Il lui tendit la main en disant :
—Brandon.
—Amalia, dit-elle en lui serrant la main.
—Tu seras en cours demain ?
—Si je ne me perds pas en chemin.
—Tu me dois une confidence.
—Et toi une glace. Dès que tu entends un cri, tu files.
—Il acquiesça avec un petit rire.
Elle le laissa près de la fenêtre tandis que Juan s’était mis à ronfler. Deux minutes plus tard, il l’entendit crier. Il se dépêcha alors de partir par là où ils étaient venus.
De retour chez lui, les gouttes de pluie reprirent, rapidement échangées par des morceaux de glace. La grêle faisait partie intégrante de Denver, tout comme son soleil et ses changements importants de température.
Evan se rendit compte qu’il avait oublié son blouson chez Amalia. Il se rendit aussi compte au mot sur la table basse que son père n’était pas là.
Au souvenir de sa journée, il laissa paraître sa satisfaction en un large sourire. Allongé sur son lit, inspirant l’air frais avec une odeur de terre mouillée s’infiltrant par sa fenêtre à peine ouverte, il s’avouait à lui-même qu’il appréciait la compagnie de la jeune femme, qui sucitait en lui un sentiment et des émotions qu’il n’arrivait pas à élucider. Mais qui représentait aussi un mystère qui suscitait sa curiosité.
Encore un petit chapitre. J'espère qu'il vous a plu.
Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
Je vous dit très vite pour la suite !
Xoxo loves...
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