Chapitre IX
Hello hello Loves. Vous allez bien ? Moi ça va. J'ai eu un problème pour publier ce chapitre. L'application a buger et ne voulait rien publier. J'ai du me déconnecter et me reconnecter. Désinstaller puis réinstaller l'appli. Mais bon maintenant ça marche. Je vous laisse avec la suite.
Après le petit déjeuner, ils prirent la route pour Aspen. Trois longues heures et seize minutes. Ils se garèrent au pied d’un immeuble abandonné selon les instructions. Ils gravirent les marchés poussiéreuses qui menaient à la terrasse, décrochant quelques toiles d’araignée au passage.
La lumière du soleil s’infiltrait par les orifices créés par l’usure et l’inachèvement. Des rats circulaient à leur aise couinant plus que de raison.
Arrivés à quelques marches de la sortie, la plaque métallique qui recouvrait l’accès à la terrasse se fit retirer dans un bruit sourd par Jerry, pour libérer le passage à la mort et la désolation.
Une fois à l’extérieur, Evan prit une grande bouffée d’air pour tenter d’effacer l’odeur de renfermé que contenait l’édifice.
Ils s’installèrent de façon mécanique, presque automatique en direction de l’emplacement fourni.
C'était la routine pour eux, le fait d'installer et de désinstaller leur matériel.
Après avoir vérifié les paramètres balistiques, ils se servirent du Kestrel pour mesurer la vitesse du vent.
Evan observait très attentivement les mouvements des herbes, des arbres et même de la poussière, pour s'assurer de ne passer à côté de rien.
Il suffisait d’une seule erreur pour tout faire rater.
Jerry quant à lui observait scrupuleusement les environs avec son périscope et faisait part de ses observations à son fils.
De loin, on les percevait comme un tas d’ordures abandonnées. Le camouflage étant l’un de leur point fort.
❤️
Plus que deux heures avant l’arrivée de leur cible. Elle devait se présenter en début de soirée dans une maison non loin de Ute avenue.
Les deux hommes aux aguets, communiquaient tranquillement comme si de rien n'était, tout en scrutant le terrain.
—Si tu revoyais Maryse aujourd’hui qu’est-ce que tu ferais ?
—Si elle se souvient de moi je…
—Si elle t’aimait même sans se souvenir de toi ?
Jerry prit un petit moment avant de répondre. La question l'avait pris au dépourvu. Il avait tellement rêvé de la revoir, mais ne s'était jamais vraiment posé la question.
—J’aimerais la protéger de tout ce monde, je la cacherai loin où on pourra s’aimer sans contraintes.
—Donc tu tournerais le dos à l’ordre ?
—Je lui ai consacré toute ma vie. Ça me ferait mal de m’en détourner et je risquerais gros, mais Maryse… Laisse tomber fils. En voulant être heureux, je nous mettrait tous en danger et je ne peux pas me le permettre.
—Ça me fait de la peine que tu l'aie perdu. C’est tellement triste!
Pourquoi tu ne m'as jamais raconté cette histoire ?
—Tu n’as jamais demandé, dit-il avec un petit rire. Comment elle s’appelle ?
—Amalia.
—Comment est-elle?
—Pas très grande, environ un mètre soixante-cinq. Cheveux noirs, silhouette fine en sablier, dit-il en réglant la lunette de sa carabine.
—Si jamais c’était le grand amour et que c’était réciproque, qu’est-ce que tu ferais ?
—Je crois que je ferai ce que tu as supposé tout à l'heure.
—Ça ne sera pas facile. Il va falloir préparer un plan de fuite en béton armé, dit Jerry amusé, les yeux dans l’appareil.
—Ce que je trouve étrange, c’est qu’elle soit interdite de sortie, de vie sociale. Tout est mis en place pour la maintenir enfermée.
A ces mots, Jerry se redressa et porta un regard intrigué vers son fils.
—Qu’est-ce que tu me racontes là ?
—La triste réalité. J’ai découvert en plus qu’elle ne porte pas le nom de son père. Hernandez est le nom de sa mère.
—Elle est latine ?
—Oui. Elle a un accent très prononcé.
—Ouvre l’œil fiston, ça ne sent pas bon.
—Je sais. Ça m’intrigue et il se pourrait que les choses tournent mal, mais je t’avoue papa que j’ai du mal à rester loin d’elle. Parfois je me dis que je suis peut-être sous l’emprise d’un sort puissant.
—Tu crois en ces choses-là toi ? dit son père d’un ton moqueur.
—Je cherche une explication. Je veux comprendre comment elle a fait pour me cueillir aussi facilement.
—Te cueillir, répéta Jerry en riant.
Tu dois bien savoir ce qui t’attire chez elle, en plus de ta légendaire curiosité, ajouta-t-il dans un rire sincère. Mais plus sérieusement fiston, tu dois mener l’enquête pour en savoir plus. Ne te laisse pas distraire et entraîner dans des affaires compliquées. Tu dois rester concentré.
Evan ne savait pas définir exactement ce qui l’attirait chez Amalia. Certes, elle était belle et il se sentait bien avec elle, mais il avait peur de l’ampleur que prenaient ses sentiments. Il les jugeaient trop rapides et ça l’effrayait. Alors, il faisait tout pour réfréner ces derniers.
Mais inconsciemment, il le faisait surtout pour la protéger de son monde, pour la protéger de l’ordre.
Les lueurs rosées et orange pastel du ciel commençaient à laisser place au bleu nuit. Un léger courant d’air se faisait sentir, les obligeant à actualiser les paramètres sur la vitesse du vent.
La maison joliment décorée au bout des lunettes, commençait à se peupler de convives élégamment habillés. Le parking se remplissait peu à peu et les lumières des phares trahissaient la présence de plus de monde.
—Elle est là, dit Jerry en suivant la cible des yeux.
Ils se tinrent prêts. Jerry donna les dernières instructions et pile poil entre une inspiration et une expiration, Evan tira le premier coup en plein front, puis un dans chacune des mains. Le choc du recul se fit sentir sur son épaule droite.
La victime s’effondra, créant de l’agitation autour d’elle. Du sang s'échappait de ses blessure à une vitesse folle.
Le calme céda la place aux cris et à la panique. Des gens accoururent vers la victime, d'autres criaient à l'aide.
Ayant accompli leurs missions, Evan et son père quittèrent les lieux aussi vite qu’ils étaient arrivés, ne laissant aucune preuve derrière eux.
Petit chapitre. J'espère qu'il vous a plu.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Je vous dit à bientôt.
Xoxo
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