6. La rage, les meurtres
Pendant la nuit, la rage n'a fait que grandir et grandir. Le matin, mes parents devaient travailler, ils m'ont dis que je devais resté à la maison, que le soir ils régleraient ça. Mais j'étais tellement en colère. J'en voulais au monde entier, j'allais détruire tous le monde, j'allais tué tous le monde. Tuer.
C'est la première fois que l'idée m'ait venu en tête. Je n'ai pas réfléchis. Mon père garde son vieux fusil de l'armée dans les combles, je l'ai récupéré, ainsi que des munitions. J'ai regardé sur internet comment charger,viser, tirer. Puis je l'ai mis dans mon sac à dos.
Sur le trajet, je m'imaginais comment j'allais tous les descendre comme des chiens. Je voyais une belle mise en scènes, ces gros fils de pute à genoux à supplier, Thomas qui chialerait et me supplierait avant que je les descende tous. Finalement, ça ne s'est pas passé comme ça.
Arrivé au lycée, le visage tuméfié, les gens ont rit. Je me suis approché de mon ancien groupe d'amis, ils ont ricané. James m'a demandé si je n'en avais pas eu assez. Chris m'a craché dessus, Thomas a rigolé. C'est à ce moment que j'ai sortis le fusil. Je voulais une mise en scène mais mon corps était en surdose de rage. J'ai tiré. J'ai vidé le chargeur. Et ceux qui s'enfuyaient, je leur ai courus après.
Tout est flou dans ma tête, j'ai agis pas automatisme. Je les ai tous descendus. Puis, je me suis effondré. Je me souviens rapidement de l'intervention de la police, des médecins, puis la garde à vue et ma mère qui pleurait, et mon père qui se tapait la tête contre les murs.
Mais je n'ai jamais été aussi heureux. Je les avais tous défoncés. Ces chiens étaient crevés.
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