2. Thomas

Tout allait bien. Enfin, plus ou moins. Si on oubliait que mon cœur se tapait une samba chaque fois que Thomas entrait dans mon champs de vision, ça allait. Mais après un mois de friendzone violente, j'ai finis par larguer Aline. Comme un pro, avec des " c'est pas toi, c'est moi " nianiania, on s'en fout. Elle a chialé pendant deux semaines, c'était insupportable. Elle m'envoyait des messages vocaux H24. J'ai finis par la bloquer de partout. Je veux bien être un mec sympa, mais à un moment faut lâcher la grappe. Je l'ai jamais aimé, pourquoi elle comprend rien ?

Maintenant, je la comprends mieux. Je lui ai brisé le cœur. Peut être que si je sors, je lui expliquerai, je m'excuserai. Enfin, on verra. C'est pas comme si cette salope ne s'était pas retourné contre moi. Finalement, un brisage de coeur n'excuse pas un brisage de vie. Cette pute peut crever en Enfer, je viendrais lui cracher dessus.

Continuons, maintenant. Je traînais donc avec Thomas presque tout le temps. Et cinq mois après la rentrée, ça a dérapé. Enfin, il a dérapé. Je n'ai jamais compris pourquoi il avait fait ça, ce fils de pute. Si tu m'aimais pas, pourquoi t'as joué avec moi ? Putain, tu pouvais pas vivre ta vie de merde dans ton coin ?

Je m'en souviens comme si c'était hier. On avait bougé au Macdo avec des potes et finalement, on était rentré ensemble, parce qu'on habitait assez proche. On était à côté du supermarché quand d'un coup il m'a chopé par le col, il m'a plaqué contre le mur et il m'a roulé une grosse pelle. Mon cœur est partit en vrille, ma troisième jambe aussi. J'ai rien compris, mais j'ai foutus mes mains dans ses cheveux et je l'ai tiré vers moi. Il s'est collé contre moi, a foutu ses mains sur mes fesses pendant qu'il jouait avec ma langue, mordillait mes lèvres et faisait monter ma température. J'aurais dû m'arrêter, le repousser, garder mon image. Penser qu'à moi, l'envoyer chier. Mais tout ce que je pensais, c'était à son souffle contre mon visage, sa cuisse qui s'appuyait entre mes jambes et ses mains sur mes fesses. Putain, c'que j'étais con. Pourquoi il m'aurait embrassé comme ça d'un coup sans prévenir ? Putain, il s'est passé quoi dans mon cerveau ? Je me hais, je le hais, je vais sortir et je vais lui niquer sa mère.

Après ça ? Il s'est écarté un peu, il m'a susurré qu'il avait bien remarqué comment je l'observais à la dérobée, que ça faisait longtemps qu'il voulait faire ça. Et j'ai fondu. Je lui ai souris et je l'ai embrassé, encore. Et encore. Et encore. Si ce fils de pute a bien une qualité, c'est de savoir comment embrasser. Même encore aujourd'hui j'en ai la chair de poule. Enfin, juste pendant quelques secondes avant que mes pulsions meurtrières reviennent.

Ensuite, on est rentré. Et c'était le début de mes emmerdes.

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