La chance est toujours accompagner par la malchance

Manuel se rendit compte dans les journées qui suivit, qu'il lui était impossible de ne pas penser à Lucky. Dans le ciel grisonnante, il voyait ses yeux. Dans la peau parfaite du nourrisson de sa soeur, il voyait celle du garçon. Lorsqu'il observait le corps sans vie des victimes, il se demandait si Lucky serait capable de trouver un moyen pour extraire du cerveau les visage des aggresseurs. Dés qu'il arrêtais une personne, il repensait à la fausse arrestation de son amant d'un soir. Ou plutôt de deux. Il n'en pouvait plus d'attendre la troisième. Il savait que c'était au garçon de lui écrire, car le futur neurobiologiste était très déborder, mais le manque de signe de vie de sa part lui déchirait le coeur.

Pouvait-il lui écrire juste pour discuter? Avoir un semblant de lui à ses côtés? Non, il ne pouvait pas, car ce genre de discutions était à ses yeux réserver au amoureux et ils n'en étaient pas. Il ne voulait pas le devenir. Il aurait été une fille, ça l'aurais peut-être été envisageable. Il n'aurait eu aucun problème à montrer des photos d'elle à ses collègues et parlez de leur nuit d'amour. Mais Lucky était un garçon.

Il se motiva néanmoins. S'il n'avait pas de nouvelle du garçon d'ici une semaine, il le relancerait. S'il persistait à ne pas vouloir de lui, car ses études prenait toute la place, il lui enverrai des photos de lui en uniforme. Et si ça ne fonctionnerait pas, il débarquerait chez lui juste pour sentir son odeur et le laisser l'enlacer dans son sommeil.

La radio à ses côtés bippa. Il reprit connaissance qu'il se trouvait assis derrière un bureau au poste. Il prit l'émetteur-récepteur dans sa main.

"Poste de police à l'écoute?"

"Nous amenons un suspect. Il devra être mis en cellule seul. Il est violent et peu coopératif. Est-ce que nous en avons de disponible?"

Manuel tourna son regard vers les cellules. Tous vides.

"Oui, sans problème."

"On sera là dans 5 minutes."

"Parfait."

Il redéposa l'émetteur-récepteur et se convainquit d'être moins dans la lune et de faire son travail. Une dame entra alors à ce moment au poste.

"Je veux porter plainte!"

Manuel lui offrit un léger sourire.

"À quel propos?"

"Le chien de mon voisin vient faire c'est excréments sur mon terrain!"

Manuel se retient de soupirer. Il pinça les lèvres et hocha la tête. Il pointa un fauteuil un peu plus loin.

"Vous pouvez allez vous asseoir, je suis à vous dans deux minutes."

La femme le jugea du regard avant d'aller s'asseoir à l'endroit désigner. Il sortit un formulaire de plainte et un crayon. La porte du poste s'ouvrit de nouveau mais cette fois sur ses collègues et un type menotté. Ce fut à ce moment qu'il se figea. Le suspect en question avait des yeux gris, une paire de lunette et la peau d'un bébé. Si ce n'était pas Lucky devant lui, c'était sa réplique parfaite, à un détail prêt. L'absence de sourire. Manuel l'observa passer devant lui et être enfermer dans une cellule. Ses collègues revient vers lui et il du décrocher le regard.

"Un agent va venir le chercher pour l'interroger. On va remplir notre rapport d'arrestation."

"Ok..."

Il regarda ses collègues prendre une direction avant de les arrêter.

"Il s'appelle comment?"

"Luke. Pas mal sûr qu'il fait partit d'un gang. On la arrêter pendant qu'on surveillais un groupe de prostitué. Il en a frapper une, le motif parfait pour l'arrêter et enquêter sur lui."

Ses collègues lui firent un clin d'oeil avant de changer de pièce. Il tourna son regard vers le garçon. De loin ça ne pouvait qu'être lui. Il sortit son téléphone pour ouvrir Tinder et envoyez un message à Lucky.

Hey!

Puis il releva la tête pour observer le gars en prison. Techniquement, son téléphone devait lui avoir été confisquer, donc il ne verra pas son message et ne pourrais pas y répondre, mais le peu de fois qu'il se connectait sur Tinder et voyait ses messages lui démontrait que son acte pouvait être futil. Bip. Il baissa son regard sur sa notif.

Bien le bonjour

Ok. Donc ce ne pouvait pas être Lucky derrière les barreaux. À moins que quelqu'un d'autre gérait son compte à ce moment là le sachant dans une position catastrophique. Après tout, Lucky n'allait que rarement sur Tinder. Qu'elle était les chances qu'il est vu son message aussi vite? Il se prit en photo de façon banale et lui envoya.

Toujours prit au boulot, toi?

Il releva la tête pour observer Luke l'air morose toujours assis sur son banc et immobile. Bip. Il venait de recevoir une photo de Lucky avec un sarrau, un scalpel et devant un cerveau.

Je suis en train de bouffer, tu vois 😝

Mais Manuel ne trouvais pas la situation drôle. Cette photo avait très bien pu être prit à un autre moment. Ou bien il était paranoïaque et ce n'était pas Lucky, mais son jumeaux maléfique.

Tu as un frère?

👀

Oui, mais tu m'expliques cette conversation?

Les fuckfriends ce raconte leur vie maintenant? 🤔

Manuel leva la tête afin de s'assurer que personne n'avait vu les derniers mots. Il soupira. C'est vrai que s'intéresser à sa vie ainsi n'était pas dans les plans de simple ami avec bénéfice.

"Excusez moi. Quand je pourrais faire ma plainte? Dois-je en faire une sur vous, car vous êtes sur votre téléphone?"

On peut se voir ce soir?

Manuel releva la tête vers la dame. Il ferma son téléphone et le rangea dans sa poche arrière.

"J'étais justement rendu à vous." Il prit le document pour la plainte et le crayon. "Votre nom, s'il vous plaît."

Il du se flageller plus d'une fois pendant l'enregistrement des informations pour ne pas fixer Luke derrière les barreaux. Ce n'était pas Lucky. C'était impossible. Faites que ce ne soit pas lui.

Dés qu'il eut fini de traiter la plainte et que la femme fut partit, il repris son téléphone en main.

J'ai beaucoup de truc à faire 😬

Je veux juste discuter.

10 minutes

Bon bah tu passera alors.

Mais c'est 10 minutes, pas une de plus! 😠

Manuel retourna sa tête vers le garçon sous les barreaux, mais un policier était venus le chercher pour l'amener dans une autre pièce. Il fallait qu'il déroge à sa règle pour que la merde arrive.

Il finit sa journée et ne prit même pas la peine d'arrêter chez lui. Du poste, il roula direct jusqu'à chez Lucky où il cogna avant de constater que c'était ouvert. Il vivait dangereusement ce garcon. En entrant, il le vit son dos vouté, ses lunettes sur le nez et pencher vers son écran à tapper frénétiquement.

"Salut." Dit-il en entrant.

"Salut. Laisse moi juste finir, deux trois trucs."

Manuel s'assit donc sur le divan se demandant comment aborder ses questions sans tourner ça en interrogatoire. Finalement 45 minutes plus tard, Lucky ne lui avait toujours pas redonner de l'attention.

"Je suis toujours là." Mentionna le policier en uniforme.

Ses paroles sembla prendre Lucky par surprise, car il se tourna pour l'observer.

"Navré..." dit-il en l'observant de ses grands yeux.

Il l'avait oublier. Génial.

"10 minutes et je pars."

"Euh..." le garçon tourna son regard vers son ordinateur avant de le tourner de nouveau vers Manuel. "Ok."

"J'ai rencontrer un type aujourd'hui et c'était... ton portrait cracher."

Il ne lu aucune surprise dans le visage du scientifique.

"Ok et?"

"C'était ton frère?"

"Surement. Ça dépend dans quel circonstance tu l'as rencontrer, quoi que tu es policier. Ça doit être Luke."

Manuel hocha la tête.

"Et vous êtes proche?"

"Je l'ai pas vu depuis 10 ans." Répliqua immédiatemment Lucky avec une grimace de dégoût.

Il reporta son attention sur son ordinateur avant de soupirer. Il le ferma avant de se lever et de venir s'asseoir à côté de Manuel.

"Nous sommes jumeau non identique."

"Vous êtes identiques."

"C'est faux. La dernière fois que je l'ai vu, donc autour de nos 18 ans, ils faisait 10 centimètre de plus que moi. C'est cheveux sont brun foncer presque noir, alors que les miens sont brun noisette. Il a une myopie de -2,5 alors que la mienne est de -6,75, il porte donc généralement des verres de contact. Il possède aussi une tâche de naissance aussi gros qu'un orange sur son épaule droite."

Manuel hocha la tête. Bon, c'est vrai qu'il n'avait pas évaluer la taille et qu'il avait trouver le type plus sombre que Lucky. Il croyait que c'était l'absence de sourire, mais la teinte de cheveux pouvait y être pour quelque chose.

"Il c'est fait arrêter pourquoi cette fois?"

Manuel tourna son regard vers lui.

"Je ne peux pas partager cette information."

"En vrai je m'en fiche un peu. Je me sens mal pour lui, mais je ne suis pas stupide, je sais que je n'y suis pour rien et sa haine à mon égard est donc injustifier. Il devrait détester nos parents, pas moi. Ils nous comparait toujours. J'avais les bonnes notes, pas lui. J'étais président de classe et lui constamment dans le bureau du directeur. J'écrivais de la poésie et lui mettait son poing dans la face des autres. À 12 ans, j'ai gagner un concours d'épellation. Lui ce faisait arrêter pour vole à l'étalage. À 15 ans, j'écoutais des documentaires sur l'azheimer et lui se faisait arrêter pour avoir tenter de se trouver une prostitué. À 18 ans, j'ai demander de l'aide pour partir en appartement proche de l'université et lui ma pousser dans les escalier en espérant me tuer. Je l'ai plus jamais revu après. J'avais pas envie."

Manuel observa Lucky avec de grands yeux surpris. Le garçon ne semblait pas du tout affecter par cette réalité.

"Mes parents ont porter plainte à ma place contre lui et comme il était enfin majeur, il a fini en taule. Je ne suis pas aller à son procès. J'avais des rapports à écrire et avec un bras dans le plâtre, c'est pas fameux. Il me déteste, car nos parents ont manquer de jugeotte durant notre éducation à toujours nous comparer. J'y suis pour rien moi. C'est lui qui a prit les mauvaise décisions."

Manuel hocha la tête. Un moulin à parole son copain. Ça l'évitait de lui passer un interrogatoire.

"Fais pas le saut, j'ai une soeur jumelle aussi! On est des triplets. Mais elle est... normal. Elle devrait pas finir en prison. Ça serait étrange en tout cas. Elle est prof. Comme c'était une fille, les parents ne nous comparaissait pas entre nous. Juste Luke et moi et le résultat n'est pas brillant. En même temps, passer sa vie à se faire dénigrer, c'est pas la classe."

Il n'était plus arrêtable. C'était merveilleux. Son interrogatoire était d'une faciliter sans nom.

"En tout cas, non, je ne suis pas proche de lui. Par contre Lucina et moi sommes très proche. Je suis le parrain de son fils. Quoique fais longtemps que je ne suis pas aller les voirs. Je suis un piètre parrain. Elle ne m'en veux pas. Elle dit juste qu'elle a hâte que je quitte enfin les bancs de l'école pour avoir du temps disponible. Sa naiveté est adorable. Dés que j'ai mon doctorat je serais occuper à faire mes recherches sur le cerveau humain. Quoique je ne ramènerai moins de devoir à la maison, donc je serai peut-être plus souvent disponible pour aller manger chez elle. Mon filleul est rendu à quel âge d'ailleurs? 3 ou 4 ans?"

Manuel hocha la tête avec un léger sourire. Il ce dit qu'il était temps d'arrêter l'interrogatoire, s'il ne voulait pas découvrir tout l'arbre généalogique de Lucky.

"Ok, ça répond à ma question, merci."

"Pourquoi tu voulais savoir tout ça?"

"Je suis flic. Notre relation ne pouvait perdurer si tu avais un lien quelconte avec la criminalité."

"Hey! C'est pas juste. Pourquoi je devrais payer pour mon idiot de frère?"

"Tu ne payera pas. Je te rassure. Si vous ne vous êtes pas parler depuis plus de 10 ans, ça devrait aller. Ta soeur et tes parents ont des nouvelles de lui?"

"Non, pas que je sache. La dernière fois, qu'on a mentionner son nom c'était pour..."

Mais Manuel vient déposer son doigt sur sa bouche pour le faire taire.

"Merci des infos."

"Bah fais plaisir."

Manuel lui sourit en observant ses lèvres. Il avait envie de l'embrasser, mais il hésitait. Ce n'était pas car les deux n'était plus proche qu'il devrait poursuivre cette relation. Imagine que ce Luke cache quelque chose de plus grave qu'une histoire de prostitué. Des policiers pourrait débarquer ici pour interroger le frère et decouvrirais leur liasion secrète.

"Toi, tu as des frères et soeurs?" Demanda Lucky avec son sourire charmant.

"J'ai deux soeurs. Tous plus vieille."

"Le pauvre. Je présume qu'elle te traitait comme leur poupée à te maquiller et te coiffer!"

"Mon père ne les aurait jamais laisser faire."

"Dommage, j'aurais adorer voir ses photos."

Manuel lui tira la langue et Lucky se mit à rire.

"Je vais te laisser continuer tes travaux."

Il se releva, suivit de Lucky qui se dirigea vers son ordinateur. Il regarda son déhanchement et sa nuque. Il avait tellement envie de le prendre dans ses bras et l'embrasser. Ou le prendre tout court.

"Lucky."

Le garçon se tourna vers lui.

"Oui?"

"Quand tu m'as dit la première fois que peut-importe ça ne te dérangeais pas que ce soit une simple conversation ou du sexe, tu voulais dire quoi?"

"Que ça ne me dérangeais pas."

"Je veux dire par là. Tu es intéresser par une histoire de couple?"

Il haussa les épaules.

"J'ai jamais été chanceux en amour. Ou juste mauvais. Mes ex me laissait après à peine un mois. Je dois avouer que je ne leur offrait pas tout l'attention qu'il désirait de moi. Peut-importe. J'ai jamais dit non à possiblement rencontrer l'âme charitable, mon futur époux, qui me fera un massage de pied pendant que je rédigerais ma thèse."

Sur ce il fit un clin d'oeil à Manuel avant d'agripper son pied comme pour lui tendre. Déséquilibrer, il faillit tomber fesse premières au sol, mais il se rattrapa de justesse avec la table. Manuel éclata de rire. Ce gars était un danger ambulant pour lui-même.

"Je ne suis pas très douer en massage, mais je peux faire de mon mieux." Répondit-il simplement sans se rendre compte qu'il venait de signifier par le fait même une relation sérieuse avec son amant de deux soirs.

"Merveilleux. Je nous déclare mari et mari." Il s'assit sur sa chaise devant son ordinateur et leva la jambe. "Vous pouvez commencer le massage."

Manuel grimaça.

"Je vais rentrer me doucher en vériter. Manger et allez m'entrainer."

Lucky baissa la jambe avant de faire un faux soupire décourager et ce reconcentrer sur son ordinateur. Il ne le voyait déjà plus.

"Si tu veux, je peux revenir dormir à tes côtés."

"Parfait." Mumura Lucky qui se mit à tapper frénétiquement sur son clavier.

Manuel rentra donc chez lui pour s'habiller de vêtement sportif. Il ce fit un shake protéiné et alla au gym proche de chez lui faire sa routine. Puis il revient prendre une douche et manger. Il observa un peu la télévision et perdit son temps sur internet, avant de faire un sac et un repas pour le lendemain et retourner chez Lucky. Il entra dans l'appartement pour trouver Lucky dans l'exacte même position qu'il l'avait laisser. N'avait-il pas mal au cou à toujours être pencher sur son ordinateur comme ça? Le scientifique n'avait même pas sembler c'être aperçu de sa présence.

Il barra la porte de l'appartement et alla déposer ses choses dans la salle de bain et la chambre, puis il se coucha dans le lit. Il reprit son téléphone pour observer l'actualité et fini par s'endormir dans le lit à l'odeur de son amant. Il fut réveiller au milieu de la nuit pendant qu'une personne venait le rejoindre sous les draps pour le coller tel un ours en peluche. Il sourit avant de le serrer de son tour et se rendormir.

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