La chance cherche la malchance
Manuel observa son téléphone inquiet. Il c'était endormi avec Lucky la veille. Le garçon avait serrer sa peluche et lui avait serrer son copain. Il ne se plaindrait plus jamais de cet ourson. Il n'en avait plus le droit.
Il observa les derniers messages échanger inquiet. La bonne humeur du garçon avait disparu. C'était comprenable, mais il aurait voulut l'aider mieux. Il releva la tête en entendant la porte du poste de police ouvrir. Être à la réception ne l'enchantait pas, mais il comprenait que le chef voulait le ménager avec l'annonce de la mort de son beau-frère. S'il l'avait déjà considérer comme ça.
Il observa la personne qui venait d'entrer. Clairement un homme, même s'il porte une jupe et des cheveux long et plus soyeux que n'importe qui.
"Je peux vous aidez?" Qu'il demanda en déposant son téléphone sur le comptoirs.
Le garçon se tourna vers lui surpris.
"Non, merci. J'attend quelqu'un. On c'est donner rendez-vous ici."
"Nous sommes un poste de police. Pas un lieu de rencontre." Précisa Manuel.
"Oui, mais disons que j'appréhende cette rencontre." Indiqua le garçon avec un sourire doux. "Je craint pour ma sécurité, alors je me suis dis qu'un poste de police, c'est parfait!" Dit-il en venant agripper ses cheveux pour les attacher en couette.
Ce faisant, le chandail du garçon releva doucement et Manuel observa de légère cicatrice sur son ventre et une de couleur rouge foncé et bossu.
"Cette personne vous a déjà fait mal dans le passé?" Demanda-t-il inquiet soudain prêt à appréhender un agresseur.
"Et bien." Réfléchis le garçon. "Physiquement non. C'était pas le meilleur père, mais il ne ma jamais frapper. Psychologiquement par contre, il a été 0 a l'écoute de mes questionnements et/ou encourageant dans mon développement psychologique."
Manuel observa le garçon inquiet. Le dernier garçon au cheveux long qu'il avait vu avait subit de l'abus sexuel de son père qui filmais le tout pour revendre à un réseau de pédophile. Le garçon devant lui devait avoir son âge, mais il garderais un oeil sur cette conversation pour s'assurer que tout aille bien.
Son téléphone vibra et il tourna son regard vers lui en espérant avoir un message de Lucky lui indiquant qu'il allait de nouveau à merveille. Fausse alerte, sa mère l'invitait à souper.
"Tu aurais pu faire un effort et mettre des vêtements normal."
Manuel redressa la tête pour apercevoir le chef de la scientifique debout devant le garçon au cheveux long. Monsieur Lallier ne semblait pas ravi les bras croisé.
"Ça fait plaisir de te voir, papa." Nargua le garçon.
Manuel se réajusta sur sa chaise de bureau. Ça promettait si ce garçon était le fils de son collègue. Finalement il ne doutait pas du tout que le père ne l'avais pas agresser physiquement et qu'il était plutôt un mauvais père.
"Dites moi, où est le problème avec mes vêtements?" Demanda le garçon en lissant sa jupe qui lui arrivait au cheville.
Manuel vit son collègue prendre une grande respiration. C'était merveilleux ce spectacle. Il ne savait pas que le jeune Lallier avait autant de mordant et de divergence avec son père.
"Tu es un garçon. Habille toi comme tel."
"Tu voulais me voir pour parler de ma garde-robe?"
"Non, mais si tu tenais tant à ce qu'on se rencontre sur mon lieu de travail, tu aurais pu faire l'effort de ne pas me faire honte."
"Je te fais honte?" Dit faussement surpris le fils ainé.
"À ton avis? Je sais que tu fais exprès en plus." Maugréa le vieil homme.
"Aucunement. Tu es au courant que c'est une jupe de créateur."
"Tu es au courant que les jupes sont fait pour les filles?"
"C'est bon, je pars." Répliqua son fils en levant les yeux aux ciel. "Demande toi pas après, pourquoi je vous appelle pas!"
"Hugo attend."
"Quoi?"
"Ta mère veut te revoir."
"Pas toi visiblement. Pourquoi c'est toi qui fait les démarches à sa place?" Répliqua le garçon.
"Car elle dit que tu n'acceptera jamais un souper si on ne c'est pas parler avant."
"Elle est intelligente ma maman. Mon mari est invité?"
"Manuel!"
Le policier fit le saut en se tournant vers Lucky qui l'observait derrière le comptoir.
"Tu es dans la lune, Manu?"
L'hispanique observa le neurobiologiste surpris. Il tourna son regard vers son téléphone, mais n'avait pourtant reçu aucun message du garçon.
"Lucky. Qu'est-ce que... tu vas mieux?" Demanda-t-il en se relevant.
"Bof. Je suis venus voir le corps."
"Le... mais je croyais... pourquoi?"
"Parce que j'en ai besoin pour aller de l'avant. Pour que mon cerveau assimile l'information comme il le faut et que je fasse mon deuil."
"Oh. Ok. Ouais." Dit Manuel en se rasseoyant peu sûr de lui.
"Piles à l'heure comme toujours."
Le couple se tourna vers le chef d'équipe.
"Salut Greg." Dit Lucky doucement et résigné.
Le beau-frère approcha et vient serrer Lucky dans ses bras. Le binoclard déposa sa tête sur l'épaule du mari de sa soeur.
Tout ça était très étrange et inconfortable pour Manuel. Son supérieur et son amant si proche.
"Monsieur Lallier, lâcher votre fils maintenant sinon je vous arrête pour aggression physique." Tonna le chef en brisant le câlin.
Manuel tourna sa tête vers le père et le fils. Ce premier avait agripper le poignet de son garçon pour l'empêcher de partir. Le scientifique relâcha son fils qui lui tira la langue avant de quitter le poste. Finalement Manuel n'était plus sûr si le fils et lui avait le même âge. Il se comportait comme un adolescent.
Il retourna sa tête vers son collègue et son copain. Ses derniers partaient plus loin. Il était jaloux. Il ne l'aurait jamais cru. C'était épuisant s'intéresser à une personne dont il appréciait la compagnie et les parties de jambes en l'air et son affection par moment.
Il attendit le retour de son copain, en complétant des plaintes en attente. Deux de ses collègues s'approcha pour lui fournir des renseignement sur des dossiets divers. Lorsqu'il entendit des pas approcher, il releva la tête pour observer Lucky qui revenait. Son chef d'équipe était plus loin à l'observer inquiet.
"Je vais retourner chez moi. J'ai pris congé." Informa Lucky en s'arrêtant devant le bureau de Manuel et ignorant ses deux collègues. "Tu vas passer? J'aimerais que tu passes."
Manuel figea. Il avait des collègues à côté, qu'est-ce qu'ils allaient dire? Pourtant ceux ci releva la tête vers le garçon et lui offrit un sourire compatissant.
"Vous devez être... toute nos condoléances." Dit l'un des policiers.
"Saches que tout sera mis en oeuvre pour trouvez le meurtrier."
"Ne chercher pas trop loin." Répondit Lucky lasse sans quitter des yeux Manuel. "L'étouffement, c'est la signature d'une femme. Dans le motel où il se trouvait, ce devait être une prostituer. Elles ne diront rien. Elle se sert les coudes entre elles. Donc, Manu, ce soir?"
"Il dit oui. Je vais te remplacer." Dit l'un des police en lui donnant une tappe dans le dos.
Manuel ce retourna surpris vers son collègue. Il ne posait pas de question? Ne s'interrogeait pas? Ne faisais pas de commentaire?
"Parfait, alors. Je t'attend." Dit le neurobiologiste avant de quitter.
Manuel se retient de prendre des couleurs. Peut-être que ses collègues croyait qu'il était simplement ami.
"Pendant que vous êtes là, vous me surveillez la réception? Je dois aller au toilette."
Il s'éclipsa pour aller se mettre de l'eau dans le visage. Il devrait revoir les termes de leur contrat avec Lucky. Bon il était perturber par la mort de son frère, mais lui allait faire un malaise tantôt quand Lucky lui avait parler de façon si personnel.
Ou il pourrait simplement rompre. Pas maintenant. Il n'était pas sans coeur, mais il s'ennuyait de l'époque où il ne devait rien à personne et n'avait pas continuellement besoin de soutenir une tierce personne que lui. Peut-être qu'il était égoiste de ne pas s'intéresser aux autres plus qu'il ne fallait. Jamais. Peut-être avait-il vraiment un problème de ne jamais s'attacher plus qu'en simple amitié.
Il y penserait plus tard. Là, il allait finir sa journée de travail, allez passer sa soirée avec Lucky pour le réconforter et peut-être du sexe et puis rentrer chez lui. Dans environ deux semaines, lorsque Lucky s'en serait remis, il lui dirait qu'il ne c'était jamais sentit à sa place dans cette relation. Qu'il préfèrait oublier la romance et était heureux avec seulement des amis et des coups d'un soir.
Oui, il allait faire ça.
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