Texte n°574

Je suis Summer de la Famille Black, et je suis un assassin.

Voici les mots que je prononçais devant l'assemblée des Innommables. Qui étaient-ils ? La réponse était toute simple et glaçais le sang de la totalité des derniers humains présents sur Terre. Il s'agissait de mercenaires, des assassins de naissance, entraînés pour survivre, mais surtout pour tuer. Discrétion, rapidité, agilité, force étaient parmi les aptitudes requises pour devenir un « Rhamsā », un assassin. Enfin ça, et le fait de naître dans les principales familles existantes dans la communauté. Il en existait une vingtaine, mais huit d'entre-elles étaient particulièrement bien cotées. Les familles se classaient hiérarchiquement grâce à leurs aptitudes, leurs connaissances aussi. Seules les quelques meilleures partaient régulièrement en mission, obéir à des Ordres.

Les Alnähmtesī, les Innommables, le peuple que nous étions, n'étions pas uniquement des brutes épaisses, des barbares sans matière grise. Non. Nous étions même particulièrement avancés dans bien des domaines, notamment la maîtrise de l'acier et la médecine herbologique. Par contre il fallait bien avouer que faire joujou avec l'agriculture ne faisait pas parti de nos connaissances poussées. Ce qui était bien dommage en y réfléchissant bien. Nos repas nous apportaient tous les nutriments nécessaires mais niveau goût ce n'était pas franchement la joie. Nous avions quelques botanistes mais rien de bien impressionnant.

D'après les anciens, nous étions en l'an 2338. Nous étions parmi les survivants du Mėtålīň, de la Catastrophe, parmi les derniers sur Kås, la Terre. Nos ancêtres avaient parcouru de nombreux kilomètres pour trouver une terre viable ou tenter de survivre décemment. Ils avaient fini par trouver une immense vallée entourée de déserts, de forêts luxuriantes et d'eau. Kås était recouverte à 85% d'océans. Les terres étaient arides, et rares étaient les régions présentant un climat aussi favorable que celui qu'avaient trouvé nos ancêtres il y avait 200 ans de cela. C'était l'une des raisons pour laquelle j'étais fière d'être ici, au centre de l'Assemblée.

Je m'égarais. Je disais donc qu'il y avait huit grandes familles, le Cercle, mais seules les trois premières étaient à redouter plus que la Grande Faucheuse elle-même. Nous leur devions respect et soumission. Elles se classaient ainsi par férocité. En tout premier, nous avions les Paxwell, noble famille dont les ancêtres vivaient sur les anciennes terres anglaises. Ils étaient redoutables et se comptaient au nombre de neuf. Les deux matriarches Emma et Louisa Paxwell, qui par ailleurs siégeaient à l'Assemblée, leur fille, leurs fils respectifs ayant chacun une femme, et les petits enfants, Washington, Paris, Toulouse et Toronto Paxwell.

Après cette famille anglaise, se trouvait une autre, venant des terres étant anciennement la France, les Dumont. Beaucoup disaient qu'ils auraient du sang royal. Cette famille essayait d'atteindre la première place en asseyant ses arguments sur leur possible noblesse ancestrale. Mais leur puissance restait tout de même moins effrayante que celle des Paxwell.

La dernière famille du trio était la mienne. Non je rigolais ! La troisième famille venait de l'antérieure Russie. Les Romanov... Ils étaient peu nombreux mais possédaient des techniques qu'ils ne voulaient pas partager avec le reste des mercenaires, ce qui leur donnait une place sur le podium au détriment des cinq autres plus peuplées. Nous comptions ensuite les Lys, venant d'Italie, amoureux de la France. Les Oda, des côtes asiatiques. Les sixièmes étaient les Moon, d'Amérique du Nord. En septième position se plaçaient les Perez, des hauteurs d'Espagne.

Et la huitième était la mienne. Cette fois ce n'était pas une blague. La famille Black, dont nous ne connaissions pas franchement les origines. Nous ne devions notre huitième place qu'au mariage de ma mère Erika Romanov et de mon défunt père, Gabriel Black. L'assemblée avait alors pensé que la naissance de mon frère jumeau et moi-même ne pouvait présager que la puissance nouvelle de notre famille. Nous étions alors montés dans les classements.

Mais à l'origine nous étions dix-huitièmes. Les vétérans racontaient que c'était la première fois depuis que notre peuple existait qu'une famille gravisse autant de rang, et sans faits distinctifs. En effet, une naissance ne représentait pas grand-chose en réalité. Mais les jumeaux étaient rares depuis le Mėtålīň. Les conséquences de cette catastrophe se ressentaient encore sur l'espèce humaine. Beaucoup de bébés naissaient mort-nés. Sans compter les taux de stérilité et de fausses-couches. Survivre sur Kås était devenu compliqué. Mais notre peuple était parmi les plus forts et nous prospérions.

Regarde la Terre, entonnaient d'une même voix les membres de l'assemblée fixant leurs regards masqués sur mon frère et moi.

Je suis Nathaniel de la famille Black, et je suis un assassin, énonçait alors mon frère à mes côtés.

Regarde la Terre, se manifesta encore l'assemblée.

Nathaniel et moi avions divers points communs, nos cheveux châtains, les pointes roussies par le soleil, nos corps fins et athlétiques, nos yeux bleu clair, et le même grain de beauté sous l'œil gauche. Mes aptitudes en agilité et technicité surpassaient les siennes. Mais il me laminait en force et endurance. Mais Nathaniel était un gentleman et ne laissait que rarement ses émotions le déborder.

Nathaniel tourna sa tête vers moi et m'adressa un discret clin d'œil auquel je répondais en lui tirant la langue, tout aussi discrètement. L'Ascension était un moment solennel et les anciens appréciaient moyennement que les jeunes assassins se prêtent à des futilités et prennent à la légère cet événement symbolique.

Les sœurs Paxwell finirent par dire en cœur :

Vous êtes maintenant des assassins, des Innommables.

J'aperçus derrière les tentures rouge sombre de la tente, les quatre Paxwell et Matthieu Dumont nous faire des grimaces à l'incognito des anciens qui s'inclinaient devant nous. Un rire silencieux s'échappa de ma bouche tandis que Nathaniel m'envoyait un coup de coude foudroyant dans les côtes pour m'intimer à la discrétion. Les anciens Aleksander Romanov et Lauvuel Black nous fixaient d'un œil torve et réprobateur avant de se jeter l'un à l'autre un regard accusateur. Je finis par suivre mon frère hors de la tante tandis que nos deux vieux croûtons d'anciens se dévisageaient encore en chien de faïence.

Demý (Merde) ! hurlai-je presque une fois loin du tumulte de l'Assemblée, tranquillement postée en tailleur sur une branche de chêne.

Que se passe-t-il donc Summer ? Tu n'as pas aimé ta cérémonie de l'Ascension ? résonna une voix dans l'arbre voisin.

Je reconnus tout de suite le ton confiant des Paxwell. Avec une intonation rieuse trahissant le propriétaire qui se cachait dans les branches. Enfin un peu comme moi quoi !

J'attrapais rapidement la dague accrochée dans la doublure intérieure de mon manteau et la lançais à travers le feuillage touffu. La dague siffla et fila se ficher dans l'écorce de l'arbre dans un bruit d'air tranché. Un léger hoquet de surprise puis un rire franc me répondirent.

Tu veux quoi Washington ? Des nouvelles des jumeaux Oda ?

Ils t'attendent dans la combe pour leur rapport, finit-il par me répondre après un long silence durant lequel je l'avais entendu jouer avec ma dague.

Tu as failli me rendre borgne espèce de Dröğaňze (Sauvage), me lança-t-il d'une voix atone en même temps que ma dague filait se planter dans l'écorce juste à côté de mon oreille.

Je la délogeais du tronc avant de la replacer dans mon dos en souriant. Washington et moi étions les meilleurs lanceurs de notre génération. Pour le reste, il excellait dans le maniement des sabres et ses compétences en déplacements terrestres étaient impressionnantes, tandis que j'étais plus à l'aise avec un arc et en déplacements aériens ou montés.

Je descendis quelques branches avant de sauter au sol, ma jambe droite cliquetant légèrement lors de ma réception. Washington me rejoignit rapidement et lança un regard appuyé sur cette dernière. Ce fut dans un hochement de tête rapide que je choisissais de le rassurer, déjà trop préoccupée par le rapport que les jumeaux Oda étaient censés me fournir.

Les Alnähmtesī avaient une hiérarchie bien entendu. Un peu comme les anciennes armées, mais en simplifiée. La pyramide était plus aplanie. Il y avait en premier lieu les anciens qui siégeaient à l'Assemblée, des capitaines d'escadrons, les lieutenants, les guerriers, les apprentis et enfin deux guérisseurs dont une apprentie. Mais notre génération avait été fructueuse en apprentis avec une tranche d'âges située entre quatorze ans et vingt ans. Nous comptions quatre Paxwell, un Dumont, deux Romanov, trois Oda, deux Moon, un Perez et enfin deux Black. Les familles qui ne figuraient pas dans le Cercle étaient logées en périphérie de notre camp et nous ne nous côtoyions pas fréquemment.

Je courrais devant, comme j'en avais l'habitude de faire, perdue dans mes pensées, dans les limbes de ma caboche, évitant les obstacles. Nous dépassâmes rapidement les sables des montagnes centrales et entrâmes déjà dans la forêt nord. Au bout d'une petite demi-heure de course rapide, nous arrivions à la combe, une zone hors territoire que nous nous étions appropriés la meute et moi.

La meute, c'était notre groupe de jeunes, soudés comme de l'acier, et aventuriers dans l'âme. J'avais été élue Alpha femelle à l'unanimité. Le mâle Alpha était Matthieu Dumont, un chouette type qui était bien meilleur que nous tous en stratégie et métallurgie. Matthieu et moi avions le même âge et étions parmi les plus vieux.

Sakuki Oda, du haut de ses seize ans était la meilleure en botanique et soins, ce qui faisait d'elle notre Oméga. Et nous pouvions même dire sans conteste que c'était la meilleure de la communauté dans son ensemble. Elle était donc tout naturellement devenue l'unique apprentie de la guérisseuse en faction.

Nous avions deux expertes en pêche, Toulouse Paxwell et Noka Moon. Les autres étaient de bons guerriers, traqueurs, chasseurs et espions. Notre groupe pour le moins hétéroclite dans ses capacités et compétences nous offrait un taux de survie très élevé. La meute représentait comme une miniature de notre communauté, fonctionnelle et organisée.

En débouchant dans la combe, j'aperçus Noka et Toulouse perchées sur les rochers, attrapant notre repas du soir, Paris et Nicolas en pleine comparaison de leurs épées courtes et les jumeaux Oda assis contre la roche, près de la grotte dissimulée.

D'un pas pressé je leur passais devant suivi de Washington qui ne me lâchait pas d'une semelle. Je balançais mon blouson et ma ceinture de poitrine sur le vieux tronc qui gisait au fond de l'antre. Ils atterrirent tout deux près de mon arc et mon carquois dans un cliquetis de métal et de frottement de tissus. J'avais dans la tête trop de questions mais je patientais et m'adossais à la paroi, faisant ainsi volte-face vers les jumeaux. Humblement ils amenèrent deux doigts sur leur cœur avant de s'asseoir sur les troncs encerclant un vieux foyer éteint, que Washington s'affairait à allumer.

Les flammes finirent par emporter les ombres au loin tandis que peu à peu la chaleur se faisait dans la grotte. Je fis un léger signe du menton vers Anaki, qui prit alors la parole :

Nous avons trouvé des traces d'ours des montages sur la frontière nord nord-est de la combe mais Ono' affirme que nul danger existe pour le moment.

C'était un ours solitaire, un mâle par ailleurs donc territoire vaste mais peu d'agressivité. Ce n'est pas une femelle avec ses petits. D'autre part son passage doit bien remonter à trois jours dans cette zone et il n'est toujours pas revenu. En plus de ça il n'a pas l'air tout jeune à en juger par l'état de ses poils accrochés sur les arbres et dans les buissons, énonça-t-il posément en posant son index sur ses autres doigts au fur et à mesure des arguments.

Bien, c'est rassurant. Qu'en est-il de la frontière nord-ouest ? insistais-je, pressée d'avoir la réponse mais ne voulant pas formuler mon impatience à haute voix.

Washington me jeta un regard en biais, ne se trompant pas sur mon apparente indifférence. Il avait ce don pour lire à travers les gens comme à travers un carnet codé.

Anaki reprit la parole, plus hésitante :

La frontière nord-ouest ? Nous... nous avons encore décelés des traces humaines n'appartenant pas à notre groupe.

Mais ils semblent connaître nos frontières, et sûrement même les heures de patrouilles des zone une et deux, poursuivit son jumeau en se triturant les doigts, évitant mon regard.

Ils laissent une bande d'une trentaine de mètres entre la frontière et eux, termina Anaki en me regardant droit dans les yeux.

Ainsi les intrus avaient oublié d'être idiots. Dommage... Leur comportement indiquait clairement qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, qu'ils nous connaissaient, qu'ils nous avaient étudié. Il s'agissait de personnes qui savaient pertinemment à qui ils avaient à faire mais qui ne reculaient pas pour autant. Courageux ou stupide ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je savais, c'était que je ne voulais pas d'une nouvelle année rouge.

Ils sont nombreux, organisés et ont appris à connaître un vaste périmètre bien au nord, traduisit Washington, comme lisant dans mes pensées, les prunelles dans le vague fixant les flammes rougeoyantes.

J'opinais du chef, moi-même préoccupée tandis que les jumeaux essayaient de se donner une contenance. Ils savaient tout comme nous deux que cela pouvait s'avérer catastrophique comme situation. Si l'Assemblée venait à l'apprendre, la situation risquerait de virer hâtivement au cauchemar.

D'un geste de la main je congédiais Anaki et Onoki, préférant m'entretenir avec Paxwell en privé. Tandis que les vestes longues des Oda disparaissaient dans les lierres camouflant l'entrée de la grotte, je me laissais couler le long de la paroi, anxieuse. Avec mon lieutenant et Matthieu, nous avions convenu de l'importance de la confidentialité de cette information.

Dans la communauté comme dans la meute. Tout du moins dans un premier temps. Matthieu et moi voulions plus de renseignements, plus d'informations sur ce groupe, connaître leur nombre exact, leurs armes, leurs intentions. Ainsi seuls les majeurs et les deux Oda étaient au courant de cette histoire. Washington prenait ainsi des précautions quant aux patrouilleurs de notre meute qui allaient sur la frontière nord. Nous étions donc huit à nous relayer sur cette zone pour les patrouilles. La fatigue se faisait petit à petit ressentir au vu de nos quotas d'inspections qui augmentaient.

Nathaniel avait trouvé une excuse pour justifier aux autres l'amoindrissement de leurs propres patrouilles. L'entraînement... Mais cela nous donnait toujours plus de travail. Enfin cela nous permettait de gagner une couverture moins bancale et le respect des règles.

Nātamý'utö, navėk valī elý uhkō modýtre, navėk valīka (Calme-toi, ça va bien se terminer, ça ira), tenta d'une voix incertaine mon ami, le regard à présent rivé au mien.

Les flammes dansaient dans ses yeux verts alors qu'il posait une main sur ma jambe droite.

Je ne laisserai personne te blesser... Je te le promets !

Sa voix qui avait recouvert toute sa force me rassura et me réchauffa le cœur. Je ne voulais plus perdre quelqu'un... ni quelque chose qui nous appartenait. Le crépitement des flammes nous assurait l'intimité et les murs de la grotte seraient les seuls à connaître l'envergure de notre appréhension.

Toulouse et Noka finirent par hurler l'heure du repas tandis que Washington et moi sortions à l'instant même de l'excavation. Nathaniel et Matthieu me fixèrent du regard avant de faire un signe du menton vers les jumeaux. Je leur adressais un pouce vers le bas discret pour leur donner la mesure.

Le soir descendait lentement sur nous alors que la meute était réunie au grand complet autour de la pêche des jeunes filles, de la cueillette de Nicolas, le grand frère de Noka ainsi que des légumes du potager de Sakuki. L'immense écart entre mes pensées sombres et l'ambiance joyeuse de notre réunion me frappa soudain quand je m'aperçus que Toulouse me regardait, inquiète de mon manque de joie de vivre habituel.

Īmma valī elý (Je vais bien), la rassurai-je en lui offrant un sourire et une grimace particulièrement hideuse.

Elle rit de bon cœur avant de retourner au dépiautage de sa carpe. Je pris mes précautions et affichais un sourire de façade tout le reste du repas.

À la fin de ce repas, Nathaniel s'approcha de moi et me donna une tape sur l'épaule en me tendant mes effets. Je levais les yeux vers lui et me remis sur mes pieds.

Je pense que je vais rester un peu pour observer les étoiles et ranger tout ça, déclara Matthieu en me lançant un regard entendu. C'était lui de garde de la combe ce soir. Lývīlat à tous (Bonne nuit), dit-il pour finir, un sourire de chat plaqué sur le visage, nous saluant de la main pendant que tous les autres se dirigeaient déjà vers le camp en compagnie de Washington.

Je lui souriais en enfilant ma veste et mon carquois. Je lançais mon arc sur mon épaule :

Lývīlat lėo utö. Ků lý edö (Bonne nuit à toi. Et bon courage), terminais-je en lui jetant ma ceinture de dagues. Tu en auras peut-être plus besoin que moi. Fais attention.

Ce fut en courant et sans le laisser renchérir que je partis rejoindre mon frère qui m'attendait au pied d'un grand hêtre à l'extérieur de la combe.

Navėk valī valīre (Ça va aller), tenta de me rassurer mon frère tandis qu'il me prenait par les épaules.

Le soir-même se déroulait notre cérémonie de l'Ascension. Ainsi nous avions la veillée cette nuit pour marquer notre passage de membre apprenti à assassin. Nous nous dépêchions donc de rejoindre le camp central histoire de ne pas arriver en retard pour un si grand événement. Après tout, cela n'arrivait qu'une fois dans notre vie.

En arrivant dans le camp, le Cercle nous accueillit, un air indéchiffrable placardé sur le visage de la plupart des membres. Notre mère nous sauta presque dessus et nous serra fort dans ses bras. Elle était belle. D'une beauté rare, aux cheveux d'un blond cendré et aux yeux bleus. Mais d'un bleu très différent de celui de mon frère et moi. J'aurais aimé tenir d'elle physiquement.

Je suis si fière de vous ! Faites bien attention surtout, nous confia-t-elle les larmes aux bords des yeux.

Nathaniel et moi nous avancions vers les deux doyennes, Louisa et Emma Paxwell et nous mîmes à genoux en signe de respect. Et puis aussi parce que c'était un peu, rien qu'un tout petit peu, la procédure engagée dans ce genre d'événements.

Sans plus tergiverser, elles nous indiquèrent le sommet de la montagne sur lequel nous devions effectuer notre veillée. Mon frère marchait devant. Au début avec déférence puis une fois les regards lointains, nous finîmes par nous lancer dans une course endiablée à celui qui sera en haut le premier. Mes compétences athlétiques me firent gagner d'un iota. Enfin peut être que mon croche-pied avait joué un petit rôle. Je ne savais pas trop... Je ne me prononcerais pas sur le sujet.

En arrivant en haut nous étions seuls et les étoiles nous accompagnaient dans la fraîcheur de la nuit. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps d'observer le ciel nocturne. Cette masse sombre drapée d'un voile transparent parsemé de points étincelants.

Nous nous asseyons tous les deux, dos à dos pour nous soutenir. Je ramenais mon arc et le plaquais contre mon épaule. La vallée paraissait immense depuis ce point d'observation. De là où nous étions, nous aurions pu croire qu'elle nous promettait liberté et aventures, mais en réalité nous avions la terrible impression d'être enfermés. Et le pire, c'est que nous l'avions choisi.

La veillée devait se faire en silence alors je me laissais bercer par la respiration calme de Nathaniel et ne pensais plus à rien. J'étais maintenant un assassin, un mercenaire, une guerrière. Dès demain, les anciens pourraient me confier des missions.

L'appréhension et l'excitation se battaient en moi tandis que mes yeux accrochaient une ombre dans le ciel. Un oiseau volait lentement en rond au-dessus de nos têtes. Un corbeau. Doucement il descendit et vint se poser en face de moi, croassa et me regarda en bougeant la tête. Je tapais mon genou, lui indiquant son perchoir. Tandis que le silence revenait, je caressais tendrement le plumage noir ébène du volatile en me demandant de quoi demain serai fait, mais surtout, comment allais-je gérer les intrus.

Cela n'avait jamais été une mince affaire et ne le deviendrait jamais. Les intrus représentaient une menace réelle, une menace bien plus grande que tous ce à quoi nous avions eu à faire jusqu'à aujourd'hui. Je le sentais au fond de mon être. La mort allait s'abattre.

Commentaires :

Juliettelem
(2) Pour ce qui est du fond : Des similitudes avec plusieurs mangas avec un univers d'Assassins... La mise en scène n'est pas bonne : la succession de scénettes pas assez bien reliées les unes aux autres démontre une grosse difficulté à construire un scenario structuré et pas noyé sous une multitude d'informations qui n'ont pas été hiérarchisées. Avoir un univers riche c'est bien, mais il doit être cohérent, compréhensible et bien organisé. Beaucoup trop d'incohérences : - Un cataclysme, les survivants d'une humanité décimée et pourtant des familles d'assassins ? Pourquoi ? Dans ce contexte la survie est la seule chose qui prime. L'existence de ligues d'assassins ne peut se justifier qu'avec des sociétés organisées et suffisamment développées, pas avec "les derniers humains sur terre"... - Parler de familles anglaise ou française, d'Italie ou d'Espagne : il faut aller au bout de la logique. S'il y a utilisation d'un langage différent, de noms étranges, on ne peut pas se permettre l'incursion de pays européens actuels. Eux aussi auront disparus. Grosse faiblesse dès le départ : de l'idée mais tout n'a pas été assez réfléchi et on se retrouve avec des éléments disparates qui n'ont pas du tout leur place, qui ne s'imbriquent pas de façon harmonieuse. Soit on choisi un monde nouveau, une société nouvelle reconstruite et développée après un cataclysme qui aura tout effacé, soit on reste dans l'ancien. Mais un cataclysme qui semble avoir réduit ce qui reste de l'humanité à vivre en pleine nature de la chasse de la pêche (?) et qui pourtant a permis la présence de familles d'Assassins, ça n'est pas crédible. À la limite, le choix de clans rivaux habitués se combattre pour assurer leur survie... qui auraient développés des compétences de guerriers mais au-delà, l'univers, tel qu'il est expliqué dans le texte n'est pas viable parce qu'il présente de trop nombreuses incohérences. Un texte à reprendre sur le fond et la forme. Bon courage.

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Juliettelem
Bonjour, Merci pour cette soumission. Je ne vais pas m'étendre sur la forme, les coms précédents ont déjà souligné beaucoup de choses. Quelques remarques cependant : - la réponse était toute simple et glaçais... : faute à glaçais Présence de fautes dans le texte: nécessité d'une vraie relecture avant soumission. - Très mauvaise entrée en matière : Summer semble en plein discours et on part dans des explications détaillées sur les origines des familles d'assassins : très brouillon, trop d'informations, aucune mise en place d'un récit structuré et cohérent. Un démarrage à revoir. "Par contre il fallait bien l'avouer que faire joujou avec l'agriculture ne faisait pas partie de nos connaissances poussées" une phrase type du récit qui à elle seule souligne à la fois un manque de vocabulaire,une lourdeur dans l'écriture et des maladresses... De l'humour oui, mais le "faire joujou" fait perdre toute crédibilité aux explications. Choisir, pourquoi pas, l'humour noir qui se correspondrait davantage au cynisme d'un assassin... des expressions aussi peu recherchées que "franchement pas la joie"... idem. On tombe dans le champ oral... ça pourrait passer dans un dialogue. Il est important de bien choisir le niveau d'expression même si l'héroïne se fait le guide du lecteur... Elle a beau être très jeune, elle est décrite comme un redoutable assassin, son caractère doit correspondre à cet aspect de sa personnalité... "Je m'égarais. Je disais donc... " oui on a bien le sentiment de perdre le fil de la lecture... éviter ce genre d'intrusion. Le besoin de recentrer la narration est réel et pas uniquement dans la pensée du personnage, d'autant que la suite reste un fourre-tout d'éléments dont il aurait fallu prendre le temps de mesurer l'importance pour savoir quand et comment les introduire. Pas aussi vite, ça c'est certain. L'absence de tiret lors de paroles énoncées par les différents protagonistes est préjudiciable à la compréhension et au confort de lecture suite en 2

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Pandikoe
J'ai abordé le fond parlons maintenant de la forme. - deja les dialogues c'est pas en gras c'est avec des tirets et les choses entre parenthèses ( sauvage) se mettent en incise dans la manière de parler : de manière sauvage par exemple, ou il peut cracher, s'exclamer. - beaucoup de avoir et être, il faut étoffer tes structures. par exemple tu peux tout simplement enlever " Bien dommage, si on y reflechissait" par exemple - beaucoup d'adverbes que tu peux remplacer en changeant ta phrase et même remarque pour les participes présents en -ant : ca alourdit ton texte. "Doucement il descendit et vint se poser en face de moi, croassa et me regarda en bougeant la tête." je propose : " Il descendit tout en douceur, se posa en face de moi et croassa tandis que sa tête bougeait, ses yeux toujours sur moi" Beaucoup de verbes pour une seule phrase d'ailleurs, tu peux couper ou en enlever. _ attention à ne pas faire de phrases trop courtes. elles sont là pour couper le rythme et si tu en utilises trop tes phrases seront très robotiques, coupés et hachées. "Elle était belle. D'une beauté rare, aux cheveux d'un blond cendré et aux yeux bleus. Mais d'un bleu très différent de celui de mon frère et moi. J'aurais aimé tenir d'elle physiquement." du genre ce passage , il faut le remanier : " Belle, très belle et d'une beauté rare. Des cheveux d'un blond cendré encadraient des magnifiques yeux bleus. Ce bleu, ni mon frère ni moi n'en avions hérité et j'éprouvais toujours ce pincement de jalousie. J'aurais tant aimé plus tenir d'elle physiquement." Voilà, j'espère t'avoir aidé et si tu veux discuter d'un point n'hésite pas à passer en message privé ;) Bon courage !

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Pandikoe
Bonsoir ! voici mes commentaires, merci pour ta soumission ! deja, j'ai eu du mal à le lire en entier : la première partie est inintéressante mais la deuxième partie est mieux. La première partie est beaucoup de blabla par rapport au monde, à la société etc mais on le dit souvent dans les commentaires : il faut distiller l'univers au fur et à mesure. Si ton personnage est un habitué de ce monde, il est illogique de le présenter comme ca. Il serait mieux de commencer directement avec la deuxième partie, dans la forêt avec la chasse etc en l'approfondissant au niveau des descriptions et des sensations pou être à fond dedans. Dans le premier chapitre, il faut juste qu'on comprenne que le personnage fait partie d'une patrouille et va devenir un assassin. Et le rituel est trop balancé directement, il parait important dans la vie d'un assassin tu pourrais le rendre plus solennel par exemple. Puis tu as beau nous présenter ton monde, on ne comprends pas l'utilité des assassins ; il n'y a presque plus d'humains. Ils sont censés être payés ? De ce que je comprends, c'est un honneur d'être dans ses familles, elles sont au sommet de la hiérarchie. Mais un assassin, ca a un objectif, et un client et un but. Je ne comprends pas : ils sont au sommet, ou sont-ils des protecteurs, c'est juste un peuple qui est assassin , ou une communauté avec plusieurs ? Ce n'est pas très clair et c'est l'excès d'informations inutiles sur les familles, leur successions, leur montée dans le classement qui rend le tout incompréhensibles. Concentre toi sur ca pour rendre un minimum clair : qui, pourquoi,dans quel but, dans quel contexte, contre qui. Tu essaies de faire un peu d'humour avec ton "je rigole"mais ca ne marche pas vraiment, ca sort du texte, fais le transparaître plutôt dans le caractère du personnage, son attitude ( déjà avec son frère c'est plutôt parlant). (1)

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Lallyhammer
Pour finir, attention quand il y a beaucoup de mots inventés à ne pas embrouiller le lecteur, la parcimonie est gage d'accrocher plus facilement. Bon courage pour la suite

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Lallyhammer
Suite : -Part de la tante... je crois que tata prefererait que ce soit un E - Droganze : eil vaut mieux plutôt que mettre de la signification entre parenthèses le mettre dans la phrase ex il me traita de sauvage "dans sa langue", puis ajoutez le mot dans la langue en question comme un dialogue. - droganze - Les analmetesi avait une hiérarchie... plutôt : une hiérarchie prevalait dans notre peuple des innommable... Je trouve beaucoup les auxiliaires avoir et être. Trop de verbes répétés, essaies peut-être de les remplacer par exemple : elle était donc tout naturellement devenue... on pourrait mettre elle endossait donc le costume d'unique apprenti... Beaucoup de participe présent dans ton texte : appartenant, en évitant, regardant, bien sûr qu'on peut en mettre, mais pas dans toutes les phrases, je suis sûr que tu peux trouver de meilleure formulation. Il avait ce don pour lire dans... comme un carnet codé, euh... on dit plutôt à travers un livre ouvert Ex répétition : Dans le paragraphe "ainsi les intrus..." on va trouver à 4 reprises le mot savoir. Je ne sais pas s'il est vraiment nécessaire d'écrire dans cette langue,que tu as d'ailleurs fort bien inventée, c'est un roman pas un film, si ?

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Lallyhammer
Bonjour et merci pour ton texte. Voilà ce que j'ai pu relever à la première lecture. Je fais exactement comme si je lisais un livre édité, et tout ce sur quoi ma lecture accroche ou que je ne comprends pas je te le livre. Ton texte est long, mes commentaires aussi. J'espère t'aider, voilà : - le mot bien et récurrent dans tout le texte ; - vallée entourée de désert, de forêt luxuriante et d'eau... ça fait bizarre : la vallée plantée de forêt luxuriante et entourée de désert... -Les 8 grandes familles est-ce qu'elle compose le cercle ? c'est pas très clair - La troisième famille était la mienne, non je rigolais : c'est peut-être pas judicieux d'écrire ça ! - Regarde la terre... plutôt que d'écrire en gras je te conseillerais de faire comme s'il s'agissait d'un dialogue ou alors mettre entre guillemets.

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SBellanger
Bonjour, J'ai bien aimé te lire. Le début de ton texte est un peu long, on a du mal à entrer dans l'histoire qui commence par une cérémonie d'initiation. Est-il indispensable, pour le lecteur de savoir qui est la première, la deuxième famille? Surtout que dans la meute, ensuite, les grades de chacun ne semblent pas respectés... Il me semble qu'il serait judicieux de laisser le lecteur découvrir ce monde "en vrac" en commençant avec l'épisode de l'épreuve initiatique et, au fil du récit, donner les informations sur les familles, le mode de vie... Au niveau de la forme, je trouve que tu écris bien même s'il y a des maladresses. Je pense que plusieurs relectures à plusieurs semaines (ou mois) d'intervalle te permettrait de les corriger, de mieux expliquer au lecteur. Quelques remarques de cohérence ou de rédaction: Attention quand tu écris à ne pas te laisser emporter, ou alors laisse-toi emporter puis relis-toi à voix haute. Tu comprendras que des phrases telles que "Ce qui était bien dommage en y réfléchissant bien." n'est pas terrible. Il y a une répétition de "bien" et n'apporte pas beaucoup d'information au lecteur. Dans le paragraphe d'où j'ai tiré cette phrase, il y a quatre fois le mot bien et toujours dans le sens de "très". Par exemple, tu peux remplacer "rien de bien impressionnant" par "mais peu formés" ou "mais peu nombreux" (tu remarques que lorsque tu utilises d'autres mots tu es plus précis, le lecteur comprend mieux ce que tu veux dire. (il y a peu de biologistes ou ils sont peu formés?) Je m'égarais. remplacer par Je m'égare. Là, c'est le narrateur qui parle, donc il parle au présent et reprend son récit au passé. Même remarque pour "Je rigolais" c'est le narrateur qui s'exprime dans le présent, il faut écrire "Je rigole" (bien que "je plaisante" serait plus heureux...) "ce n'était pas une blague": même remarque, utilise le présent.

--> SBellanger
des autres plus peuplées: si tu parles d'une famille, il faut dire "plus nombreuses" à l'incognito des anciens: remplacer par "à l'insu des anciens" m'intimer à la discrétion: m'intimer le silence hors de la tante: hors de la tente Demy: (Merde)! hurlai-je une fois loin du tumulte de l'Assemblée dont les membres étaient tranquillement assis en tailleur sur les arbres environnants (franchement, ça me paraît compliqué que toute une assemblée soit assise en tailleurs sur une branche...) Autre question, pourquoi as-tu mis "merde" entre parenthèses? Tu expliques au début à quel point les assasssins sont redoutables et ensuite, ils bavardent entre eux comme des gosses... On a du mal à comprendre. Peut-être "survivants" serait plus approprié qu'"assassins"? idem : La meute... ils sont assassin et se détestent ou bien ils sont amis??? Tu évoques les jumaux Oda après avoir fait remarquer plus haut que les jumeaux sont rares dans ce monde et que c'est la raison pour laquelle la famille Black a pris du grade... perdue dans mes pensées dans les limbes de ma caboche: perdue dans les limbes de ma caboche suffit. La tu dis deux fois la même chose... Bon courage, il faut encore travailler ton monde et ton idée.

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samaythi
Bonjour jeune auteur, Bon, je préviens directement : ça va piquer. Voilà comme ça s'est dit. Donc, je vais survoler ce texte. Quand je suis en face de quelqu'un qui n'a pas envie de suivre les conventions de bases d'un texte, je n'ai pas franchement envie de continuer et ça même si le texte est bon. Et là, le reste est du même ordre....

--> samaythi
Et là, on va s'attaquer au problème le plus grave de cette histoire. Comment écrit-t-on un dialogue ? Franchement, j'en reviens pas de faire un rappel. En plus, il me semble que tu maitrises le reste (incise, etc...). Donc, un dialogue s'écrit avec des guillemets [« »] et/ou avec des tirets cadratins [– ]. Là, on est sur la base, de la base, de la base. L'auteur a-t-il déjà ouvert un livre ? Après ça, je reviens pas sur la suite avec ces assassins qui ne voient pas arriver des dizaines de soldats proches de leur frontière et autres trucs bizarres. Bref, à retravailler. Les conventions respectés, peut-être l'histoire est intéressante mais trop alourdie par une multiplication des poncifs.

--> samaythi
On commence ensuite l'histoire sur une hiérarchisation des familles. Non seulement on ne connait pas les personnes mais en plus s'est mal présenté. Pourquoi sont-ils considérés comme puissants ? Ils ont des points de compétences ? Ils ont farmé la réput plus longtemps ? On a l'impression que l'influence jeux vidéo/ Manga est trop prononcé pour écrire un roman. Lire plus aiderait selon moi. Il serait meilleur (mais pas obligatoire) de faire ce genre d'explication durant les présentations des compagnons.

--> samaythi
Déjà, les personnages sont ultra-stéréotypés. Tu donnes des caractéristiques à des personnages selon un sexe, un âge et une race (/ethnie). Je sais, c'est du classique de la SFFF pour ado....Mais NOM DE @^=* !!! Bref donc le frère est grand et fort, la fille est donc rapide et agile. Le problème, c'est que l'on en revient au problème récurrent, que j'avais vu venir à 10km... Devinez quelle arme utilise la fille ? Un arc ! Evidemment ! Alors je te le dis à toi mais si Mme Collins était en face de moi je lui dirais pareil : les arcs demandent de la force et de l'endurance. Je sais s'est un poncif, mais n'hésitons pas à détruire les poncifs. L'arc n'est pas réellement une arme de femme.

--> samaythi
Pour revenir sur cette fameuse Summer, même si disons que tu adores le nom et que tu as derrière une histoire géniale (je ne veux pas juger un livre sur sa couverture), tu dois comprendre que ces noms ont une connotation pour les gens. Choisi Summer et direct des gens comme moi quitte ton livre. Et il y a une raison à ça. Je ne te force pas à changer, je te force à y penser. Moi, dans ma grande positivité, j'ai quand même continué la lecture après ça. Donc... J'ai pu constater le reste.

--> samaythi
Bon puisque l'on y est, on va évacuer directement la question des noms. Elle se nomme Summer ? Non, franchement ? Ce prénom a survécu à des siècles de guerre nucléaire ? Voilà une terrible nouvelle.... Sachant que son frère a lui le droit à un nom plus « standard » qui, même s'il fleure bon la série américaine... Elle a pas de chance cette héroïne. Tu as pourtant un peu d'idée pour le reste des noms, même si l'influence série (je ne cite pas pour ne pas avoir de problème) se fait sentir. Franchement, les jeunes, même si une idée vous parait «bonne » quand vous lisez ou regarder un film, ne le repomper pas allégrement.

--> samaythi
Premier constat : une phrase en gras pour commencer. C'est souvent la marque d'une citation sur Wattpad... Ici on a juste le nom, le prénom, le « métier » ( ?). C'est donc le début de notre histoire... Voilà ce que je pense la première erreur. Le début d'une histoire doit être percutante, forte. Et le nom m'a donné envie de fermer direct la page. Mais je reviendrais sur le nom. Disons que le mot assassin est percutant. Pourquoi pas.... Cependant, je ne suis pas très sûr de ton féminin là... Une assassin ou une assassine. Mais bref.

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