Texte n°571

Note de l'archiviste : Wolfi0M a disparu de Wattpad. Ci-gît un de ses textes.

Une nuit et pas plus.

Je me souviens...

La lumière du jour s'évanouissait, happée par la nuit qui lentement prenait possession de la ville de Paris. Les derniers rares rayons de soleil frisaient les nuages bas et donnaient cette couleur si particulière : un orange éclatant qui se mélangent au bleu déclinant vers le noir.

La brise faisait danser les feuilles qui tenaient encore en ce milieu d'automne aux branches des platanes. Les arbres se découpaient dans le crépuscule et je trouvais ça beau alors j'ai pris une photo. Et tu sais, je l'ai fais développer en souvenirs des moments que j'ai passé cette nuit-là avec toi.

Les passants se pressaient chez eux, leurs écharpes serraient autour du cou, les bonnets noirs engoncés jusqu'aux sourcils et le pas pressant. L'air frais rosissait les joues des rares braves qui osaient sortir dehors sans laine chaude.

Une femme était passée devant un banc vert et son enfant était accrochée à son bras comme je m'accroche à la vie. Et leur image avait disparu quand la froideur nocturne avait transformé mon expiration en une vapeur éphémère se dissipant dans l'obscurité.

J'étais cette femme que personne ne voyait, qui se sentais seule même entourée de ses amis et qui était assise sur ce même banc vert à regarder les rares passants qui foulaient le gravier du parc. En levant la tête vers le ciel voilé, l'air froid s'était engouffré tel un serpent de glace rampant entre mes omoplates, me provoquant ainsi de désagréables frissons. Je m'étais alors décidée à me lever et aller flâner dans la ville.

Après avoir vérifié que mon portefeuille en cuir était dans mon long manteau gris, j'avais forcé sur mes jambes pour me mettre debout, sans destination précise tout en prenant mon appareil photo par la sangle, puis j'avais passé mes mains sur mon pantalon pour les frotter, avant d'engager mon pas.

C'est la meilleure idée que je n'ai jamais eu depuis un bon bout de temps.

De la froideur de la nuit...

La Tour Eiffel se dressait au bout de la rue et les lumières presque jaunes éclairaient la ville du haut de ses trois cents mètres. Avant d'habiter sur Paris, je n'avais jamais compris l'engouement qu'avait les habitants pour « une simple tour lumineuse ». Mais je me suis moi-même fait happer sans m'en rendre compte par la fascination qu'ont tous ces gens pour la dame de fer.

C'était comme si la rue m'invitait à m'engager et j'ai donc décidé, mué par une impulsion venue de nulle part, d'aller prendre un billet pour y faire un saut. J'avais le temps et je savais que le soir était le moment le moins fréquenté de la journée. Par chance, je portais des baskets plates et j'étais bien couverte.

Je me suis donc élancée, un sentiment de joie s'empara petit à petit de moi, je pensais déjà à la perspective d'embrasser tout Paris et prendre des photos de cette ville la nuit. La lumière qui serpentait entre les rues pour construire ces chemins lumineux me fascinait et c'était avec hâte que je suis arrivée au guichet pour prendre mon billet.

Une fois celui-ci en main, je m'étais empressée autant que la foule et l'attente me le permettait pour me rendre aux premiers étages. J'étais impressionné par ces lourds ascenseurs, et c'était toujours non sans une certaine appréhension que je me suis engagée à l'intérieur. Je ne me souviens plus de la vue que l'on avait tu sais, je me demande même si l'on pouvait ne serait-ce qu'apercevoir la ville. Ce n'est qu'une fois que les portes se sont ouvertes que j'ai soufflé de soulagement.

Je me souviens avoir marché à peine durant une dizaine de pas avant de tomber sur toi.

De ma fascination à ton égard...

C'est ta cascade de cheveux qui m'a attiré en premier : une crinière rousse flamboyante. Elle se balançait légèrement au vent m'offrant ainsi une image des plus délicates. Et je n'avais qu'une envie c'était de capturer ce fragment de beauté dans un élan d'égoïsme et d'admiration. Tu étais accrochée à la rambarde et tu regardais à travers la grille le spectacle qui s'offrait à tes yeux. Ta peau pâle contrastait avec tes vêtements sombres et ton corps... Ton corps que je n'ai jamais pus apprécier était un appel à la luxure.

Dès lors je n'ai vu que toi, la foule me paraissait s'écarter pour m'offrir un chemin qui me mènerait tout droit dans tes bras. Ton air à la Christina Hendricks a fait chavirer mon cœur le temps d'une nuit et pour l'éternité. Et je me suis sentie bête l'espace d'un instant... Car j'étais persuadé que jamais une telle femme comme toi ne se retournerait vers moi.

Et alors que j'étais venue admirer le tout Paris de nuit, j'ai préféré user de la pire des stratégies : t'observer de loin comme on traque un animal. Et comme une gazelle tu t'es senties chassée, presque acculée par la fascination que je te portais.

Alors tu t'es retournée et tu as planté tes orbes verts dans mon regard. Malicieusement. Je n'ai pas bougé le petit doigt, j'ordonnai presque à mon manteau de ne pas se soulever sous l'effet du vent afin de ne pas me faire repérer en vain. C'en était presque ridicule. Tu as du t'en rendre compte car tu m'as souri en inclinant légèrement la tête.

C'était comme un signal.

Je suis sortie de ma léthargie et je me suis avancée vers toi légèrement hésitante en souriant à mon tour. Et ne comprenant pas mon propre émoi je t'ai demandé comment se faisait-il qu'une si belle femme ne soit pas accompagnée. C'était un peu osée et très clichée je l'avoue et j'ai immédiatement regretté mes paroles.

Bienheureusement tu n'étais pas française et c'est avec un léger accent British que tu m'as dit que tu ne comprenais pas ce que je disais. Tu ne t'en es pas rendu compte mais je me suis rattrapée de justesse.

Alors dans un anglais timide, je t'ai proposé de faire cette belle visite ensemble. Tu as dit oui et tu sais, ta compagnie me comblait de bonheur.

De ton allure joyeuse...

Je t'ai partagé le temps d'une visite ma passion de l'art, sous diverses formes. Je t'ai appris beaucoup de choses inutiles sur la Tour Eiffel et je t'ai même confié mon attachement profond pour mon chat Goupix, en référence à ma série d'enfance préférée.

Et toi je te voyais rieuse me confier que tu passais la meilleure soirée parisienne qui puissent exister, tu rayonnais de bonheur et d'exaltation face à la vue magnifique que l'on avait. Tu piétinais sur place pour te réchauffer, ou à l'inverse, tu traversais l'étage de bout en bout pour me faire partager ton point de vue sur la ville de nuit, le Champ de Mars...et je trouvais ça tellement mignon. J'avais envie de t'enserrer dans mes bras et te murmurer des tas de choses à l'oreille des plus insignifiantes aux plus significatives.

D'ailleurs tu trouvais que les serpentins d'éclairages faisaient un chemin infini qui ne menaient à rien. Moi je pensais justement que ça menait à tout. Mais je préférais quand même te regarder toi et ton allure joyeuse.

Ce n'est d'ailleurs qu'aujourd'hui que je m'en rends compte. Maintenant que je l'écris que la réalité des choses me frappe en plein visage. C'est un coup de foudre qui s'est abattue sur moi, un élan d'amour comme je n'en ai jamais connue et qui a inspiré ma plume le temps d'une courte nouvelle. Pour toi.

Je me souviens aussi t'avoir dit que tes courbes m'hypnotisaient autant que tes beaux yeux vert sombre et tu as ris, d'un éclat si pur qu'il est resté gravé dans mon être alors que moi, j'ai rougi à en réchauffer tout mon corps.

Et encore des jours plus tard, je me remémore ces deux petites fossettes que tu avais quand tu souriais à pleine dents en entendant mes bêtises et mon hésitation quand je parlais ta langue.

Et quand, m'armant de tout mon courage, j'allais te demander si je pouvais prendre une simple photo de ta silhouette se découpant dans la pénombre éclairée par les lumières artificielles de la Tour, un homme nous a ordonné poliment de quitter les lieux. Alors j'ai caché ma déception.

Puis je t'ai tendue ma main en espérant que tu la prennes et que tu t'enfuies loin de tout avec moi.

De notre balade improvisée...

C'est d'abord la chaleur qui m'a frappé en premier. La douce chaleur de ta main qui s'emboîtait parfaitement dans la mienne. La douce chaleur de ma main qui t'a fait monter le rouge aux joues et qui t'a fait détourner la tête. Alors, l'esprit embué de rêves fous, je t'ai emmené te balader le long de la Seine. Tu m'avais dit que tu rêvais d'une balade romantique : chose promise, chose faite.

La pleine lune se reflétait sur l'eau calme, c'était simplement beau. Je sentais tes doigts entrelacés aux miens, comme la promesse que nous ne nous séparerions jamais et que cette nuit durera une éternité. Ton sourire avait chassé mes craintes.

Arrivée sur le Pont Alexandre Trois mon préféré, nous nous sommes accoudés et nous ne disions plus un mot. Nous étions seulement dans la contemplation de l'autre en silence... Après un temps indéfiniment court une larme avait glissé sur ta joue et un sourire presque mélancolique s'était dessinée sur ton fin visage. Alors j'ai compris : toutes les bonnes choses ont une fin et nous avons dû redescendre sur Terre, moi la première.

Car tu sais, cet anneau brillant autour de ton majeur avait capté les reflets capricieux de la Lune.

Et surtout de ton départ.

C'est d'abord le froid qui m'a frappé en premier. Le froid glacial qui malgré ma tenue s'infiltrait au plus profond de moi-même. Le froid glacial qui me rongeait la chair et me grignotait les os. L'air de la nuit n'y était pour rien, ta rencontre avait réussi à elle seule à combler le vide profond encré en moi, jusqu'à ce que tu partes au détour de ce pont. Mais tu sais, je me souviens surtout de tes lèvres douces et sucrés qui se sont pressées contre les miennes avant ton départ.

Tu étais un interdit que j'ai à peine eu le temps de transgresser. L'esquisse d'un meilleur lendemain. L'espoir nouveau qu'une femme ne connait qu'une seule fois dans sa vie. Mais après tout je devais m'en douter.

Car tout au fond sans même se le dire nous le savions, cette nuit n'était qu'une nuit et pas plus.

Commentaires :

SBellanger
Bonjour, Ta nouvelle est très bien et pleine de promesses : une bonne idée (deux femmes qui tombent amoureuses) et si tu la travailles, tu peux peux l'améliorer encore avec une chute intéressante. Il y a beaucoup de remarques parce que je suis allée dans le détail. Voici mes commentaires d'abord l'orthographe, ensuite les problèmes de style, de cohérence du texte et enfin, mes remarques pour que ton personnage ne révèle son sexe qu'à la toute fin... si c'est ce que tu souhaites, bien sûr, c'est une simple suggestion de Juliettelem Bon courage ///////Orthographe : première partie, quelques erreurs d'orthographe à corriger: un orange éclatant qui se mélangent remplacer par un orange éclatant qui se mélange je l'ai fais développer en souvenir remplacer par je l'ai faite développer en souvenir son enfant était accroché (et pas "accrochée") qu'avaient (et pas "qu'avait") les habitants j'ordonnais (et pas "j'ordonnai") c'était un peu osée et très clichée remplacer par : c'était un peu osé et très cliché qui s'est abattu e remplacer par : qui s'est abattu je n'en ai jamais connu (et pas "connue") je t'ai tendu (et pas "tendue") je t'ai emmenée (et pas "emmené") un sourire... s'était dessiné (et pas "dessinée") encré : ancré

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SBellanger
///////////Style Les passants se pressaient chez eux - Les passants pressaient le pas le pas pressant: tu as déjà dit "pressaient", à mon avis, tu peux supprimer ces mots. L'air frais rosissait les joues: si on approche du crépuscule, si le ciel est orange, on va avoir du mal à voir les joues des passants... sans laine chaude: sans vêtement chaud (je pense que laine est synonyme de vêtement dans l'expression "petite laine") Son enfant était accroché à son bras comme je m'accroche à la vie: ce qui me gêne, dans cette phrase, c'est qu'elle ne veut pas dire grand-chose dans ta nouvelle. Si le personnage était atteint d'une grave maladie, ce serait bien mais là, il ne s'agit pas de cela dans l'histoire... D'ailleurs, les enfants s'accrochent plutôt à la main de leur mère, pas à leur bras... me provoquant: provoquant (pas utile de préciser que c'est le personnage qui ressent les frissons). Je m'étais alors décidée à me lever et aller flâner dans la ville. Il faudrait expliquer ici pourquoi, en dépit du froid (des frissons glacés...) le personnage va aller se promener... Il a des soucis? Il ne veut pas rentrer chez lui? Il a besoin de marcher pour calmer un malaise? ou bien la couleur du ciel le happe ?? Avec tout le temps que tu passes précédemment à nous expliquer qu'il fait froid, c'est difficile de comprendre pourquoi il entreprend une promenade. Pourquoi évoquer le portefeuille?

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SBellanger
J'avais forcé sur mes jambes?? Drôle d'expression... plutôt : j'ai commencé à marcher (en plus, ça permet de conserver le sexe du personnage inconnu, voir plus loin) Puis j'avais passé mes mains sur mon pantalon: bon, cette phrase ne sert pas à grand chose à mon avis et allonge une phrase déjà longue. Avant d'engager mon pas aussi... pas besoin d'autant de détails pour se mettre en route. Avant d'habiter sur Paris: avant d'habiter Paris j'ai donc décidé, mué remplacer par j'ai donc décidé, mue (participe passé du verbe mouvoir et non mué participe passé du verbe muer) j'ai rattrapé le coup (on peut trouver mieux... cette expression ne colle pas avec le style plus recherché de la nouvelle) Les baskets sont rarement à talons et à mon avis, inutile de revenir sur le long manteau gris de tout à l'heure, le lecteur sait déjà que le personnage est habillé de saison. En plus, les quelques baskets à talons sont des chaussures de femmes... Si tu veux garder le mystère sur son sexe (voir plus bas), pas de référence aux chaussures plates à mon avis. Un sentiment de joie s'emparait petit à petit (s'empara d'un seul coup, s'emparait petit à petit) Une fois celui-ci en main, je m'étais empressée, autant que la foule et l'attente me le permettait pour me rendre aux premiers étages remplacer par : Une fois celui-ci en main, je m'étais dépêchée - autant que la foule et l'attente me le permettaient - de me rendre (mets cette partie de phrase en incise, c'est plus clair, même si, juste avant, tu as précisé qu'il n'y avait pas trop de monde le soir... Et il faut trouver un moyen de conserver le doute sur le sexe du personnage (voir plus bas) et c'était toujours non sans une certaine appréhension: c'est lourd: ce n'est pas sans appréhension que je me suis...

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SBellanger
Une image des plus délicate: la crinière rousse, ce n'est pas délicat, c'est extraordinaire, merveilleux, troublant... L'égoïsme? Pourquoi? Il faut que tu expliques en quoi il est egoïste de prendre une photo, pour le lecteur, ce n'est pas évident. Ton corps que je n'ai jamais pu apprécier: si, le personnage apprécie le corps, il n'a jamais pu le découvrir (au sens propre), le connaître (au sens biblique)... Le mot luxure me parait fort, il a un coté un peu négatif: sensualité? une telle femme comme toi: une femme telle que toi Bon: tu la compare à une gazelle, pourquoi pas. Mais après, pourquoi la gazelle se retourne-t-elle et lui lance un regard malicieux? Il faudrait qu'elle soit inquiète... ou alors enlève l'image de la gazelle, ce sera plus cohérent. Ou alors tu dois expliquer comment la gazelle deviens moins farouche en une ou deux phrases. Je t'ai demandé comment se faisait-il qu'une femme... remplacer par Je t'ai demandé comment il se faisait (discours indirect) Et toi, je te voyais rieuse : et toi, tu étais enthousiaste... t'enserrer : te serrer "D'ailleurs" tu trouvais : il n'y a pas de lien logique avec ce qui précède, il faut enlever le "d'ailleurs." et que cette nuit durera remplacer par et que cette nuit durerait si l'anneau auquel tu fait allusion est une alliance, il faut que tu parles de l'annulaire, pas du majeur. Comme son nom l'indique, l'annulaire, c'est le doigt de l'anneau...

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SBellanger
///////La question du genre du personnage principal: Comme le propose JulietteLem, tu peux, pour donner une chute à ta nouvelle, laisser un doute sur le sexe du narrateur. Pour cela, voici quelques suggestions de modifications pour que le lecteur ne sache pas dès le départ que les deux protagonistes sont des femmes. Je m'étais alors décidée: ici, pour la première fois, tu indiques le sexe de ton narrateur. C'est une femme. Si c'est possible, tu devrais garder cette information secrète et utiliser des tournures qui conservent l'anonymat (comme l'a fait remarquer Juliettelem) par exemple: j'avais alors décidé, muée (et oui, il faut mettre la marque du féminin) remplacer par j'avais alors choisi de me lever, sans trop pouvoir l'expliquer, d'aller prendre... C'est une suggestion, à toi de réfléchir à tout cela si cette idée de conserver l'anonymat du personnage te plaît. J'étais impressionnée... remplacer par: C'était extraordinaire, ces lourds ascenseurs... (pour éviter la marque du féminin) J'étais persuadée: il était évident (même raison) Je suis sortie et je me suis avancée, hésitante remplacer par: J'ai émergé de ma léthargie et j'ai marché vers toi en hésitant... Bon, j'ai fait des remarques sur l'orthographe, sur le style et sur le fond, le sens de ta nouvelle. Jespère que ces commentaires vont t'être utiles. J'aime beaucoup ta nouvelle..., bon courage pour la suite

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SBellanger
Bonjour, Ta nouvelle est très bien et pleine de promesses : une bonne idée (deux femmes qui tombent amoureuses) et si tu la travailles, tu peux peux l'améliorer encore avec une chute intéressante. Il y a beaucoup de remarques parce que je suis allée dans le détail. Voici mes commentaires d'abord l'orthographe, ensuite les problèmes de style, de cohérence du texte et enfin, mes remarques pour que ton personnage ne révèle son sexe qu'à la toute fin... si c'est ce que tu souhaites, bien sûr, c'est une simple suggestion de Juliettelem Bon courage ///////Orthographe : première partie, quelques erreurs d'orthographe à corriger: un orange éclatant qui se mélangent remplacer par un orange éclatant qui se mélange je l'ai fais développer en souvenir remplacer par je l'ai faite développer en souvenir son enfant était accroché (et pas "accrochée") qu'avaient (et pas "qu'avait") les habitants j'ordonnais (et pas "j'ordonnai") c'était un peu osée et très clichée remplacer par : c'était un peu osé et très cliché qui s'est abattu e remplacer par : qui s'est abattu je n'en ai jamais connu (et pas "connue") je t'ai tendu (et pas "tendue") je t'ai emmenée (et pas "emmené") un sourire... s'était dessiné (et pas "dessinée") encré : ancré

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Juliettelem
Bonsoir, Relevé en cours de lecture : Plutôt qu'un démarrage pas très original par "je me souviens" - Dans ma mémoire,... (puisque le mot souvenir est utilisé un peu plus tard, mais il pourrait être répété). - qui lentement prenait possession de la ville de Paris : possession de Paris, inutile de préciser la ville de Attention de bien relire et de faire la chasse à ce genre de fautes qui ne devraient pas être encore là... et je n'ai pas tout relevé : - je l'ai fais développer : fait - leurs écharpes serraient autour du cou : serrées - Ton corps que je n'ai jamais pus : pu Vocabulaire : - des rares braves... "braves" pas très heureux comme mot : des rares audacieux poncifs, lourdeurs et maladresses : - Une femme était passée devant un banc vert et son enfant était accrochée à son bras comme je m'accroche à la vie. : revoir le "comme je m'accroche..." - J'étais cette femme que personne ne voyait, qui se sentais seule même entourée de ses amis et qui était assise sur ce même banc vert à regarder les rares passants qui foulaient le gravier du parc. : trop long et trois subordonnées à la file. à couper et à retravailler Même chose ici : En levant la tête vers le ciel voilé, l'air froid s'était engouffré tel un serpent de glace rampant entre mes omoplates, me provoquant ainsi de désagréables frissons. . Levant, rampant, me provoquant : trois participes présents dans une même phrase... très lourd pas, me provoquant : il n'est pas utilise ici d'utiliser le verbe provoquer comme un verbe réfléchi. suite en 2

--> Juliettelem
(2) Incohérence des temps ou méconnaissance des temps associés : un point à revoir, bien décider du temps de narration, et être très précis dans les incursions du narrateur, là on a parfois un mélange malavisé entre présent et passé. - Et leur image avait disparu quand la froideur nocturne avait transformé mon expiration en une vapeur éphémère se dissipant dans l'obscurité : pas avait transformé mais transforma (action rapide) - présent/passé simple alors que le récit est au passé... Je me suis donc élancée, un sentiment de joie s'empara petit à petit de moi Je m'élançai donc, un sentiment s'empara... "Orbes verts" : prunelles, iris (orbes, un mot pas très heureux non plus...) abus de participes présents en "ant" et d'adverbes en ment sur certains passages : - "bienheureusement" : préférer au pire "fort heureusement" ou "par chance" " par bonheur" mais question lourdeur "bienheureusement" est sur le podium des adverbes à exclure Un texte qui présente pas mal de lourdeurs, de maladresse, d'images clichées, mais on sent aussi de bonnes idées. Avec du travail, de la recherche au niveau vocabulaire, une meilleure maîtrise des temps de narration, l'ensemble pourrait être très amélioré, mais il est nécessaire de fluidifier et de mieux rythmer. Le thème est original : la rencontre de deux femmes, l'interdit, sauf qu'il est éventé bien avant la fin ce qui ne donne pas de vraie chute (incontournable dans une nouvelle). Il faudrait parvenir à décrire la rencontre, la complicité immédiate et l'émoi, et ne révéler qu'au dernier moment qu'il s'agit de deux femmes pour servir la chute. Bon courage

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samaythi
Texte 571 Bonjours à toi jeune auteur, Voilà un texte intéressant. Au premier coup d'œil, le texte est bon, mais quand on s'y penche plus avant, il reste beaucoup de chose à travailler. Mais ça tombe bien, tu es la pour ça ! Bon je tiens à dire que ce genre n'est pas mon style de prédilection, tu pourras t'en prendre à @SBellanger !

--> samaythi
En conclusion, c'est un texte bon mais il va encore falloir travailler. Sur un récit aussi court, il faut saisir le sens que tu veux donner et l'impression générale. Ici s'est la mélancolie, le rythme, les mots, les images doivent être en ce sens. Phrases longues, poétiques et mots bien choisis seront tes armes. Je t'invite à faire un tour sur quelques poésies de nos grands noms du romantisme qui savent manier le spleen ! Et dieu sait que l'on en a des bons. Ça t'aidera à capter l'idée. Allez courage ! Il y a du boulot, mais tu en as sous le pied !

--> samaythi
Enfin, tu vas te munir d'un dico de synonymes (oui j'insiste la dessus), parce que non seulement tu te répétés, mais l'utilisation de verbes pauvres est un gros défaut (passer, partir, dire, aller, faire). Encore une fois, dans un texte aussi court, ça ne passe pas !

--> samaythi
Et dans l'autre sens, aussi étonnant que ça puisse paraître, il faut que tu dégraisse. Parfois tu ne peux pas t'empêcher de donner des détails. Non seulement s'est inutiles mais s'est parfois contre productif (point de vue sens comme point de vue poétique) "Une femme était passée devant un banc vert, son enfant accroché à son bras" -> "son enfant", n'est pas évidant ? "à son bras", oui en effet, s'il était accroché au bras de quelqu'un d'autre, pas sur que tu en parlerais... Et du coup peu de chance que ce soit le sien ! Sauf si.... OH MON DIEU À L'ENLÈVEMENT !! POLICE !! Plus sérieusement, pourquoi cette répétition de "son" qui n'a aucun intérêt ? => "Une femme était passée près d'un banc vert, un enfant accroché au bras" . Ici avec moins de détail, on accentue la sensation de manque de repères de ta narratrice.

--> samaythi
J'ai fais ça en 5mn. Avec de la réflexion, tu peux faire mieux j'en suis sûr. Ça peut paraître compliqué comme ça, mais il faut le dire, dans un texte court, chaque mot est important et doit être pèsé et pensé ! N'hésite donc pas à aller vers des figures de style plus poétique et bosser avec un dictionnaire de synonymes à portée de main !

--> samaythi
L'appauvrissement, il faut revenir dessus. Autant tu as dans l'ensemble un style plutôt poétique, autant il y a des erreurs de vocabulaires, répétitions et de syntaxes qui émaillent ton texte. Cela vient principalement de tes phrases trop longues. Du coup, tu t'y perds allègrement faisant répétitions, lourdeurs ou maladresses. Et dans un texte comme le tien, qui veut jouer sur le côté poétique de la langue et des images, ça ne pardonne pas. Il faut que tu renforces ton utilisation des figures de style et ta maîtrise de la langue (par le recours d'un dictionnaire de synonymes) Ex : "Elle se balançait légèrement au vent, m'offrant ainsi une image des plus délicates. "-> répétition du son "en". Déjà, le choix est un peu discutable. Tu es au moment charnière de ton récit (la découverte de la beauté de la jeune femme), la faire sur le son "en" qui est agressif à l'oreille n'est pas le meilleur choix. L'utilisation du participe présent, lui, vient rendre la phrase encore plus indigeste. Tu permets ? =>Le brise valsait dans tes mèches alzanes, images de la tendresse. Voilà. Ici, on évite le sont "en" que l'on remplace par le son "è" beaucoup plus sensuel. J'ai utilisé le mot valse pour son côté "frenchouillard". J'ai rappelé la rousseur avec un terme plus poétique pour insister afin que l'image s'ancre dans l'esprit du lecteur comme celui de ta narratrice. Pour terminer, on finit avec un effet de style propre à la poésie : asyndète (suppression du mot de liaison "m'offrant ainsi" ).

--> samaythi
Le principal problème vient de ta longueur de phrase. Beaucoup sont trop longues ce qui te fait multiplier les pronoms relatifs (que /qui), les conjonctions de coordinations (mais, où, et...) ou les prépositions (à, dans, par...) qui sont non seulement lourds et peu élégants à la lecture mais finissent par te perdre. Ex : "J'étais cette femme [...] le gravier du parc" => dans une phrase, j'ai un "que", trois "qui" et un "à".... Ça fait beaucoup sur une phrase d'une vingtaine de mots. C'est énorme et vraiment très lourd à l'oreille. La solution sera de changer tout ça par des propositions différentes. En plus cela t'obligera à travailler le phrasé que les pronoms appauvrissent.

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