Texte n°561

Note de l'archiviste : PerrineLamotte a disparu de Wattpad. Ci-gît un de ses textes.

Prologue

[Futur]

PDV de ?

- MAMAN ! Regarde le dessin que je t'ai fait ! Il est beau ?

- Il est magnifique ma chérie !

Ma fille repartit toute contente vers la table de la salle à manger pour continuer à exercer son talent de dessinatrice. Je me tournais vers mon amie qui me regardait, une lueur nostalgique dans le regard.

- Elle lui ressemble tellement. soupira-t-elle

- Je sais. Même yeux, même cheveux.

- Ce n'est pas trop dur ?

- De moins en moins. Le fais qu'elle lui ressemble ne m'aide pas, mais ça va.

- Tu comptes le retrouver ?

- J'ai essayé. Longtemps. Mais comment retrouver quelqu'un qui ne veut pas que nous le cherchions ! Aucune piste, personne ne l'a vu partir et personne ne sait où il peut être allé ! Il a décidé lui-même de nous abandonner et il ne m'a jamais recontactée ! m'énervais-je

- Elle va le demander tu sais. Quand elle va se rendre compte que toutes les petites filles ont un papa qui vienne les chercher, elle va te poser des questions.

- Je sais, mais je profite, pour le moment elle ne dit rien et se contente de m'avoir. J'espère reculer l'échéance, je déteste faire de la peine à ma princesse. Imagine sa déception quand elle va apprendre que son père ne connais même pas son existence !

- Ce jour-là, compte sur moi pour t'aider, ce n'est pas facile de voir la déception dans les yeux des personnes que nous aimons. affirma-t-elle.

- Merci d'être là pour moi. Je te promets que je te rendrais la pareil.

- Rend ta fille heureuse et aide la à réaliser ses rêves, c'est tout ce que je souhaite pour l'instant.

Nous discutâmes encore un bout de temps avant d'emmener ma princesse se promener. La conversation que je venais d'avoir avec mon amie me fis prendre conscience que je ferais n'importe quoi pour ma fille, quitte à m'oublier un peu. Je jouais le papa et la maman en même temps, en espérant que cela suffise, je me devais de protéger mon enfant de la cruauté du monde et de la préserver au détriment de ma propre vie.

"Une mère ne regrette jamais les soins ni les peines que son enfant lui a coûtés."

(Jean-Benjamin de Laborde, Les pensées et maximes (1791))

• Retour vers le passé •

[Passé, il y a deux mois.]

La sonnerie venait de retentir dans l'enceinte du lycée. Je n'attendis même pas que le prof finisse de nous souhaiter de bonnes vacances que je me précipitais vers la sortie. Si je ne me dépêchais pas, je risquais de rater mon bus. Je devais encore traverser la rue commerçante, toujours pleine de monde quelle que soit l'heure. J'arrivais à l'arrêt, en sueur. Je vis le bus au loin. Je ne devais jamais le rater, il ne passait que toutes les deux heures et le dernier qui roulait vers le bâtiment gris était à 17h10. Il était 17h10. J'étais arrivée pilepoil à l'heure.

Je montais dans le bus, les écouteurs diffusant à fond la chanson "Paradise" de Lefa. J'aimais cette chanson, elle me rappellait que le bonheur était éphémère, que nous pouvions promettre de tout faire pour une personne, mais que rien ne la retenait de partir, pas même l'amour. Nous étions vendredi, le conducteur n'avait que moi comme passagère. C'était normal vu la destination. Je ne souhaitais à personne d'y aller. Personne ne devrait connaître la tristesse d'avoir quelqu'un de cher emprisonné derrière ses barreaux.

J'arrivais devant la grande bâtisse, grise, froide. Les gens normaux feraient demi-tour devant tant de tristesse, d'insécurité, mais je ne suis pas normale. Et puis, je lui avais promis de venir la voir avant mon départ. Je ne voulais pas partir, mais pour elle, je le faisais. Ma famille adoptive déménageait à Los Angeles et m'emmenait avec eux. Ils m'enverront dans un lycée huppé, n'acceptant les gens que sur dossier et j'y étais accepté. Ma mère était tellement fière, elle avait des étoiles dans les yeux, me voyant déjà diriger une grande entreprise ou être une avocate renommée. Seattle n'est pas la porte d'à côté. 16h30 de route séparent ma mère de Los Angeles, je ne pourrais plus y aller chaque vendredi, comme à l'habitude. Ni une fois par mois. Noël ou le jour de l'An, Thanksgiving, mon anniversaire et son anniversaire seront parfaits pour venir la voir, sans compter les vacances.

J'entrais, déposais mon sac dans le scanner et laissais les gardes me fouiler. Je n'avais rien sur moi à part de l'argent que je devais déposer après avoir fait la queue. J'espérais l'aider avec ça. Cet argent, je l'avais gagné en travaillant. Je ne voulais pas de l'argent de mes parents adoptifs, je voulais le gagner toute seule, rendre ma mère fière et rattraper le désastre de mes notes de cette année. J'avais été accepté au lycée Venice High School grâce à mes anciennes notes des années précédentes et un peu d'argent de ma famille.

Je rentrais dans la salle, des familles discutaient entre elles, des hommes, des femmes et des enfants pleuraient, d'autres se serraient dans les bras. J'aperçu ma mère entrer dans la pièce et s'installer à une table vide en me cherchant du regard. Quand elle me trouva, son teint pâle s'illumina d'un seul coup et un grand sourire fendit son visage. Elle avait maigri, encore. Je m'installais en face d'elle et nous commencions à discuter des cours. Le dialogue tourna vite vers mon déménagement.

- Ma petite princesse va aller à Los Angeles ! Tu en as de la chance, toi qui voulais visiter les plages, Beverly Hills, la jetée de Santa Monica, Venice Beach... Tu vas te plaire là-bas, j'en suis certaine même si tu affirmes le contraire. N'oublie pas, les mamans ont toujours raison !

- Mais ça ne sera plus pareil, nos moments ensemble le vendredi soir deviendront des moments ensemble quatre fois dans l'année. Tu ne seras plus là pour moi quand j'en aurais besoin ! Qui je viendrai voir quand j'aurai un problème à l'école, quand je me serai disputé avec une amie, avec mon premier petit ami, à ma première dispute, mon premier largage, après ma première fois et tous ces petits moments où l'on a besoin de sa mère qui a de l'expérience. De son réconfort, de ses petits mots et de ses petites attentions !

Sans m'en rendre compte, les larmes avaient coulé sur mes joues maintenant trempées. Ma mère me prit dans ses bras et me consola.

- Chérie, Elena s'occupera de tout ça.

- Non ! hurlais-je. Je ne veux pas qu'elle prenne ta place !

- Elle ne va pas me remplacer, disons qu'elle va t'aider et te consoler quand je ne serais pas avec toi. Tu sais, tu vas devoir être forte, et puis, je ne serais pas là toute ta vie. Sois toi-même et tout se passera bien, crois moi. Je t'aime ma chérie ne l'oublie pas.

- Je t'aime maman. Je t'appellerai, c'est promis !

- Crois en toi, tu peux tout faire. On se parle au téléphone.

Je pris ma mère une dernière fois dans mes bras et sortis de cette prison. Elena m'attendait dehors. Je me tournai vers le bâtiment que je ne reverrai pas de sitôt, je le regardai une dernière fois et pensais à tous les souvenirs que j'avais cumulés ici. Je grimpais dans la voiture de ma mère adoptive et fermais les yeux. Personne ne parla et je lui en étais reconnaissante. Je pleurais, j'inondais mes joues de gouttes salées. Je pleurais sans honte, ma mère ma toujours dit " Les gens ne pleurent pas parce qu'ils sont faibles. C'est parce qu'ils sont forts depuis trop longtemps" *. Alors je le faisais, je faisais couler toutes les larmes de mon corps. Je ne l'avais pas fait depuis longtemps. Les gens pensent que si vous pleurez, vous êtes faibles, alors je ne pleure pas. Mais au fond, c'est ma mère qui a raison, elle a toujours raison, on pleure pour faire sortir la souffrance, la douleur et la tristesse qui sont en nous depuis trop de temps. Pour ce libéré en quelque sorte. Arrivée devant la maison, je m'apprêtai à sortir quand Elena me retint.

- Je suis désolée de t'imposer ça, désolée que tu doives quitter mère et que tu doives déménager, je suis désolée pour tout Helly.

Une seule phrase. Elena était désolée de ce qu'il m'arrivait et moi, je n'étais même pas capable de faire pareil. J'ai créé tant de problèmes cette année, alors j'aurais voulu m'excuser et lui dire que je l'aime bien. Mais je ne lui dis pas, je ne peux pas, j'aurai l'impression de trahir ma mère, alors je me tais, je ne lui dis pas qu'elle m'a aidé, qu'elle m'a fait reprendre confiance en moi et qu'elle et son mari ont été mon pilier durant cette année. Je me tais et garde tout au fond de moi, comme toujours.

* Citation de Johnny Depp 

Commentaires :

TicusLeFaune
Voilà, je suis arrivée en bas. Je récapitule: Pas de gras ni de PDV. Attention aux passés simple de la première personne où tu as l'habitude de mettre un S sans qu'il y en ait besoin. Attention aux homophones (ses/ces ; Sa/ca ext. ) attention aux fautes de frappes ou fautes d'étourderie. Varie un peu ton vocabulaire. Voilà, si en te relisant tu penses à tout ça, ce sera déjà bien. Je n'ai pas analysé l'histoire en elle même mais seulement la forme, je fais confiance à mes collègues le faire. Bonne journée. P.S. J'espère que tu n'as pas trop mal pris mes commentaires, je sais que c'est dur de se faire critiqué et je crois pouvoir dire que je n'y suis pas allé avec des pincettes aujourd'hui... Sache que je ne souhaite que l'amélioration de ton texte... Je suis déjà passée par là, j'ai déjà eu mon texte critiqué par l'academy, et même si c'est dur, une fois qu'on à corrigé tout ce qui est pointé on est fier. On est fier parceque notre texte à plus de gueule. On est fier parcequ'on a surmonté les critiques. Donc bonne chance pour ta relecture ou ta réécriture ! P.P.S si tu veux des éclaircissements sur certains points, viens me voir en MP, je suis toujours dispo.

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TicusLeFaune
Dis le directement dans ton texte, ça passera mieux. Par exemple "Ma mère m'a toujours répété les paroles de Jonny Depp : " [...]"

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TicusLeFaune
pour se libérer*

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TicusLeFaune
il manque un mot: que tu doive quitter TA mère.

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TicusLeFaune
J'entrai* déposai*

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TicusLeFaune
J'arrivai* toujours le même problème de concordance.

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TicusLeFaune
attention aux homophones, ses et ces donnent des sens différents à la phrase. Ici, ce serait plutôt ces qu'il faudrait mettre dans la dernière phrase...

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Detico
Bonjour, merci de nous avoir soumis ton texte. Avant de commencer, je rappelle que ce commentaire ne reflète que mon avis, libre à toi de suivre ou non mes conseils 😉 De grosses lacunes au niveau de la forme, tant sur le plan visuel (gras, « PDV »...) que le reste (concordance des temps à revoir, orthographe). Je te conseille de suivre les recommandations de ma collègue @TicusLeFaune, elles te seront très précieuses. Attention à certaines phrases trop longues (descriptions de la prison, énumération des premières fois) et à l'abus de propositions subordonnées qui rendent la lecture moins agréable. Vu que ma collègue a déjà bien traité le sujet, je ne m'étendrai pas plus sur la forme ^^ Ton intrigue n'est pas vraiment originale : certes, ce n'est pas banal de voir une mère en prison dans un roman ado (d'habitude, c'est plus un bad boy). Mais ton histoire se déroule aux États-Unis, pays surexploité dans les fictions Wattpadiennnes. Je ne sais si cela sert ton roman (vie à Los Angeles ?), mais si ce n'est pas le cas, je te conseille de changer de pays. Ensuite, j'ai eu du mal avec certains de tes personnages, notamment avec la mère de Helly, qui est elle aussi assez clichée (malgré la prison). Mère-poule très couveuse (« ma petite princesse »), elle est du genre à sortir des citations tous les jours... Le stéréotype de la mère américaine. -> Tu pourrais rendre tes personnages plus intéressants en faisant passer des émotions, chose qui manque cruellement à ton texte. Quand Helly pleure, par exemple, le lecteur ne ressent rien... N'hésite pas à insister sur l'enfer ou l'horreur de la vie à Los Angeles telle que la voit Helly. En se creusant les méninges, et sans reprendre des schémas déjà-vus, on peut trouver de très bonnes idées pour mettre en avant des sentiments. Elena campe bien le rôle de la mère adoptive, et Helly ne la déteste pas. Mieux, elle reconnaît intérieurement son aide ! C'est une bonne chose.

--> Detico
Pour terminer, je n'ai relevé qu'une seule incohérence (tu as l'air d'avoir fait des recherches, bravo ;) : comment ça se fait qu'il n'y ait qu'un bus toutes les deux heures en direction de la prison, et que le dernier passe à 17h10 ? À Seattle, ville de 3 millions d'habitants (aire urbaine), ça m'étonnerait qu'il y ait plusieurs prisons féminines... Voilà, c'est terminé. J'espère t'avoir aidé :) Bonne continuation, Detico

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TicusLeFaune
j'avais été acceptéE , il faut faire la liaison

--> TicusLeFaune
euh... il faut accorder je voulais dire...

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encre_vide
Bonjour, merci d'avoir soumis ce texte. J'ai regroupé les commentaires en catégories histoire qu'on puisse voir là où ça pêche le plus. • La forme - si on souligne que le début du texte se passe dans le futur, on ne peut pas utiliser les temps du passé quand on reviens au présent. - Pour les PDV. Personnellement je ne les aime pas, je préfère clairement qu'on mette juste le nom du narrateur, si il y en a plusieurs en tête de chapitre. Cependant, c'est ton droit d'en utiliser, là dessus pas de problème. Là où j'en ai un, c'est ce " PDV de ?", tu ne peux pas faire ça. De un, on utilise les PDV quand c'est la première personne du singulier uniquement, de deux, si on ne sait pas qui est le narrateur, ou que celui- ci est omniscient, n'étant pas un personnage, il ne doit pas être mentionné, et de trois, les PDV ne sont utilisé que lorsque il y à plusieurs narrateurs dans l'histoire, et que ceux-ci sont réguliers. - Comme quelqu'un à déjà fait un commentaire, je ne m'attarde pas sur les dialogues en gras, cependant il faut quand même les enlever. - Afin d'harmoniser le texte, et surtout étant donné que c'est un gigantesque prologue, je conseille que, à partir du moment où on change d'époque, on passe au chapitre un. Sinon, c'est plus un prologue.

--> encre_vide
• Le fond Je n'ai pas grand chose à dire sur ce point si ce n'est que j'apprécie l'originalité du fait que l'être proche en prison est, une fois n'est pas coutume, la mère, et qu'en plus, elle a gardé de bonnes relations avec sa fille. • De façon générale, le texte est terriblement cliché, le vocabulaire est médiocre, et je ne parle même pas de l'orthographe et des temps. Il est donc entièrement à revoir.

--> encre_vide
Formulation et cohérence. - " Je ne devais jamais le rater" mérite reformulation. - " et le dernier qui roulait vers le bâtiment gris" demande refomulation, pour la bonne raison qu'il s'accorde pas bien au reste de la phrase. - " ils m'enverront dans un lycée huppé (...) et j'y étais acceptée " demande non seulement une reformulation, mais aussi une rectification dans la concordance des temps. - Il y a trop de phrases commençant par je ou il/elle qui démontre un manque flagrant de vocabulaire. - Enfin, juste par rapport à la cohérence. Quand l'héroïne arrive devant la prison, elle dit aue toute personne normale repartirait. Sauf que c'est une prison, et qu'apparemment elle se situe bien en dehors de la ville, et que du coup les personnes qui s'y rendent ont probablement tous une raison bien précise. • Orthographe Je ne reviens pas sur les faites vu que quelqu'un l'a déjà fait mais on peut clairement faire mieux à ce niveau. • Conjugaison et concordance des temps. Même remarque que pour l'orthographe.

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