Texte n°560

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Nous sommes le 18 Février 2127. Autour de moi j'entends des cris, des pleurs. Soudain ma mère arrive, les yeux remplies d'inquiétude. Je n'ai jamais vu un tel regard émaner des yeux de ma mère, elle qui est toujours confiante, optimiste et souriante. Là tout contraste, je distingue : inquiétude, peur et désespoir. Je ne sais pas ce qui se passe dehors, mais ce qui est sûr c'est que si ma mère a cette expression, ce n'est pas pour rien. Il doit y avoir quelque chose de vraiment dangereux dehors et elle doit en savoir quelque chose.

« Perséphone !

-Oui maman ?

-Caches toi !

-Pourquoi ?

-Il n'y a pas de pourquoi ! Obéis à ta mère !

-Mais... »

Elle me coupe net et m'attrape le bras, puis une fois dans ma chambre elle me dit « caches-toi maintenant ! » elle part de ma chambre avant même que je puisse contester. Alors je me résigne et pars me cacher dans l'armoire, bêtement. Je viens à peine de rabattre la porte de l'armoire sur moi, lorsque j'entends le bruit de la porte qui cède. Puis tout s'enchaîne rapidement. Tout d'abord j'entends ma mère qui supplie les intrus de la laisser en vie. Quelques secondes plus tard, j'entends un cri atroce qui semble provenir de ma mère. Puis après cela, aucun bruit. Un silence mortel. Après quelques minutes de calme, j'entends les pas des intrus s'éloigner et donc par conséquent, sortent de notre habitat. J'attends que le bruit soit assez lointain pour sortir de ma cachette. Un bruit m'interpelle. Des pleurs. Les pleurs de mon père, en découvrant le corps de ma mère inerte sur le sol. Ses pleurs s'emmêlent à des cris qui montent crescendo. Là je comprends, je comprends que ma mère est morte... Il est là, à ses côtés, désespéré, les yeux rempli de tristesse et de rage. Je me devais d'être forte. Je me devais de la remplacer, pour que mon père se relève de cette peine, et qu'il remonte cet obstacle.

Cela fait déjà un mois à présent. Un mois que je fais tout mon possible pour la remplacer, aussi bien que je le peux. Un mois que je remonte le moral de mon père, peu à peu. Maintenant, il a arrêté de pleurer, mais je sais que ses blessures restent là, à jamais en lui, peu importe le futur qui l'attend. Je perçois aussi de la rage. La rage envers les assassins de ma mère. Ce soir, les cris ont recommencé encore plus strident. Mon père m'a dit exactement les mêmes paroles que ma mère avait dites le soir de sa mort « va te cacher ! ».

Je lui obéis immédiatement, sachant que je le regretterais. Je repris la même planque que la dernière fois. Cette fois-ci le bruit ne fut pas immédiat, ce fut au bout d'une minute que des cris se firent dans la maison, mais ça n'était pas un cri de souffrance du moins sur l'instant... Ce fut une sorte de cris de guerre qui retentit dans la maison. Il ne dura pas longtemps, une ou deux minutes. Un coup de balles comme étouffé retentit, puis aucun bruit. Soudain la porte de l'armoire s'ouvre, je ne peux pas voir immédiatement qui l'a ouverte, à cause du soleil aveuglant. Quand enfin je retrouve la vue, une grande femme cri de sa voix robotique : « C'est elle. Endormez-la. », Deux humanoïdes arrivent et s'approchent de moi, avec une seringue rempli d'un liquide bleu, à peine l'avait ils introduite dans ma peau que je m'évanouis. Comme droguée.

Quand je me réveille, un mal de tête affreux s'empare de moi. A ce que je vois, je suis dans une sorte de palais et la femme qui m'a kidnappée, se prosterne. Puis dit « C'est bien elle altesse ? ». Elle l'a appelée altesse ? Je tourne mon regard vers la soit disant altesse et là ce fut le choc c'était un cyborg, oui un cyborg ! Elle s'approche de moi avec sa main de fer, une partie de son corps est voilée pour une raison que j'ignore. Elle dit à l'autre de s'en aller et une fois que celle-ci lui a tourné le dos, elle fait signe aux gardes de l'exécuter. Puis elle se retourne vers moi, comme si de rien n'était et me dit avec un grand sourire :

« Comment t'appelles-tu ?

J'ai tellement peur qu'elle me réserve le même sort qu'à l'autre femme, que je lui réponds instantanément.

-Perséphone.

-Quel âge as-tu Perséphone ?

-Seize ans.

-Quelle est ta date de naissance ?

-Le 15 novembre 2110. »

Puis elle ordonne au garde, de me mener au bloc n°14, apparemment elle n'a pas décidée d'être clémente avec moi. Je sens quelque chose me piquer avant même que je ne puisse prendre mes jambes à mon cou. La dernière chose que j'entends et vois c'est cette altesse qui me dit « Tu ne vaux pas mieux que ta mère ! Quand tu me reverras tu seras quelqu'un de différente et je ferais en sorte que tu ne lui ressemble pas. » Avec un air de dégoût sur le visage et un regard de haine.

Quand j'ouvre les yeux, j'entends un bruit de bip assez constant et je vois quatre cyborgs en blanc accordés à la couleur des murs et l'un d'eux s'écrie « Ce n'est pas possible, qui m'a donné cette bande d'incapable ! Ils ne savent même pas doser ! Toi là, mets-lui une double dose, on sera tranquille. » Il s'approche et me pique à nouveau.

2

J'ouvre les yeux, je suis dans une pièce blanche éclatante, presque aveuglante. Autour de moi, il y a quatre androïdes, vêtus de blanc. L'un d'entre eux s'approche et me demande « Comment t'appelles-tu ? » à cette question je ne sais quoi répondre.... Je ne sais plus quel est mon prénom, ni d'où je viens, je ne sais plus rien... Voyant que je ne réponds pas, il dit à l'autre d'appeler Héra et de lui dire que ça a marché. Mais de quoi parle-t-il ? Qui est cette Héra ? Je suis perdu...

Au bout d'une heure, la fameuse Héra est enfin là, je ne sais si je dois me réjouir ou m'inquiéter de sa présence, son visage me dit quelque chose, vaguement, je ne sais pas qui... Ni quoi. Héra est un cyborg, elle a des cheveux noirs, peut-être implantés. Ses yeux sont marron et elle est vêtue d'une robe noire scintillante, son bras droit est aussi caché par un voile, noir lui aussi, elle s'approche de moi et me dit :

« Salut Athéna.

-Bonjour Héra, c'est ça ?

-Je t'en prie, appelle moi maman.

J'ai un moment de réflexion puis lui dit :

-Vous êtes ma mère ? Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dis qu'elle me ment.

-Tu ne te souviens vraiment pas de moi ?

-Non désolé. Je me contente de jouer le jeu en attendant de trouver ce qu'elle me cache.

-Je t'en prie ma chérie, ce n'est pas de ta faute si ce jardinier n'a pas été assez soigneux avec son travail, pour qu'un arbre tombe sur toi. C'est moi qui devrais te dire pardon, pardon de ne pas savoir choisir comme il faut mes employés. J'espère que tu me pardonneras...

-C'est déjà oublié. Dis-je ironiquement, faisant référence au fait que j'ai une amnésie. Comme on dit "mieux vaut en rire qu'en pleurer". Si un arbre m'est vraiment tombé dessus ça expliquerai mon mal de tête en me réveillant.

Elle me regarde un temps comme sous l'incompréhension, puis je crois voir passer une once de haine dans son regard, je l'ai vu passer si vite, que je finis par penser que je l'ai imaginée.

-Je suis heureuse de te retrouver. Dit-elle d'une voix mielleuse, remettant en doute ce que j'ai cru voir dans ses yeux.

-Est-ce que je pourrais avoir plus de renseignement sur moi ?

-Bien sûr ma puce, tu t'appelles Athéna, tu as dix-sept ans, tu es une princesse. La princesse de la planète Vénus, ça fait cinq mois que tu dors. Ta date de naissance est le 3 juillet 2110. Et nous sommes le 17 novembre 2127. »

Lorsque elle m'a appelée « ma puce » un frisson a parcouru mon échine. Elle continue à m'expliquer des tas de choses, par exemple chaque personne a un poste spécial dans le royaume et que ce dernier est composé uniquement de robots et d'humanoïdes. Sur le chemin qui mène à ma chambre, elle me parle du royaume, les matières que je dois avoir pour récupérer tout mon savoir et pouvoir prendre sa relève sur le trône. Elle lâche quelques jurons sur le jardinier qui m'a causé cette amnésie, puis nous sommes arrivées à la porte de ma chambre. Elle me demande de fermer les yeux. Une fois que je les ouvre de nouveau, je vois un grand lit somptueux rouge, il y a en face de ce dernier, une télévision. Dans cette même pièce il doit y avoir une centaine de bijoux technologiques, sur lesquels je ne m'attarde pas. Mon regard est immédiatement captivé par la bibliothèque remplie de livres. Ma mère me laisse et me dit que dans une heure un servant viendra me chercher et me fera visiter le château. Elle ajoute qu'elle aurait aimé le faire avec moi, mais qu'elle a une histoire de la plus haute importance à régler.

Ma suite est somptueuse, j'en fais le tour rapidement, puis prends un livre dans la bibliothèque, il s'intitule « La famille royale ».

Une heure plus tard, un robot arrive. Il me coupe de ma lecture, je ne suis qu'à la moitié. Je ne suis pas encore arrivée à l'histoire de mes parents. Il m'emmène de pièce en pièce. De la salle dînatoire, à la cave. J'ai remarqué qu'un emblème revient souvent. Un paon avec dans le fond des fleurs de Lys. Ça doit sûrement être le blason d'ici. C'est dans un couloir que je m'arrête, devant une des nombreuses peintures et photos de famille, je demande l'histoire de mes parents, il répond que je le serais bien assez tôt par ma mère. Par la fenêtre, je vois des petits robots s'animer sous mes yeux, des vendeurs, des clients, des touristes, mais avant tout, mes futurs citoyens. Quelle pression. Je me retourne à nouveau vers mon accompagnateur et lui demande.

« Quand verrais-je le peuple ?

-Demain une escorte t'emmène. »

À ces quelques mots je sens mon cœur battre à la chamade, en pensant à demain.

En rentrant dans ma chambre, je trouve deux feuilles sur mon lit. La première feuille, est un message de ma mère.

Ma chère Athéna,

Je ne pourrais pas être présente cette semaine, j'ai une affaire à régler et je ne peux pas la faire en étant ici. Pour que tu ne t'ennuies pas, je t'ai préparé un planning pour cette semaine.

À l'heure où tu dois lire cette lettre, je dois déjà être partit.

Bonne semaine ma chérie. Désolé de ne pas être présente cette semaine. Je t'aime ma chérie. N'oublie pas de m'appeler tous les soirs.

Ta mère qui t'aime.

Héra.D.

Et l'autre feuille contient un planning de ma semaine, alors je jette un coup d'œil, pour voir ce qui m'attends demain. Pour commencer : trois heures d'aïkido, puis après je déjeune, par la suite j'ai une heure d'histoire, une d'économie, deux de littérature, une de musique, une d'initiation technologique. Puis je dîne. J'en reste bouche-bée. Dans ce planning, il n'y a pas marqué "visite de la ville" ou "rencontre avec le peuple" ou peu importe l'intitulé, en tout cas je ne sors pas de ce château. Mais non, il n'y avait rien de marqué de cela. La tristesse et la déception s'emparent de moi.

Ce soir-là je m'endors le livre entre les mains.

Commentaires :

Pandikoe

Voilà, j'ai fini mon commentaire ! Le fond est à revoir en même temps que la forme : tu dois développer tes idées, les écrire ainsi qu'approfondir ton vocabulaire et les descriptions, tu verras ça sera plus vivant. Si tu as besoin d'autres précisions, n'hésite pas à me contacter par MP ! Bon courage pour la suite :)

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Pandikoe
Tout se passe extrêmement vite : toute cette partie pourrait être développée et pourrait faire le double de ce qu'elle est maintenant. Comment ? Mettre des descriptions des lieux, des actions sinon ton décor est vide. C'est comme des acteurs qui réciteraient leur texte debouts comme des piquets. Accentuer et détailler les réflexions du personnage : elle a la sensation que sa " mère lui ment". pourquoi ? par ses paroles, ses gestes, son visage, ses actions etc. Donne vraiment la sensation du malaise, du "maman" qui sonne faux dans sa bouche. - Je ne pense pas qu'une visite du peuple soit ta priorité quand tu n'as plus tes souvenirs et que tu a des doutes sur l'identité de sa mère. Mets des réflexions sur sa supposée amnésie... Et puis trouve une meilleure excuse qu'un arbre qui lui tombe dessus, ce n'est pas très crédible ( ou alors utilise le pour ses doutes justement). Je te propose un exemple de développement d'un paragraphe, le dernier "'J'en reste bouche-bée. Dans ce planning, il n'y a pas marqué "visite de la ville" ou "rencontre avec le peuple" ou peu importe l'intitulé, en tout cas je ne sors pas de ce château. Mais non, il n'y avait rien de marqué de cela. La tristesse et la déception s'emparent de moi." "J'en reste bouche-bée. Dans ce planning, aucune mention de visite de ville ou de rencontre avec le peuple, peu importe l'intitulé. En tout cas, je ne sors pas de ce château. Le robot m'aurait menti ? Un sentiment amer s'empare de moi et je sers les poings. Je n'ai aucune confiance en cette supposée mère et dans ces cyborgs. Un accident avec un arbre, vraiment ? Ils auraient pu me servir une excuse plus crédible. Ils cherchent à m'éloigner de la vérité en m'empêchant de sortir. Je souris d'un air arrogant, ils ne m'en empêcheront pas ! Avec, ou sans le consentement d'Athéna, je descendrai en ville demain, et alors je verrai peut-être bien pourquoi ils me mentent." Qu'en penses tu ? (2)

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Pandikoe
Bonsoir ! déjà merci pour ton texte :) Je ne vais pas m'attarder sur les fautes de conjugaison et d'orthographe que @TicusLeFaune a déjà pointés. Voici mes remarques au fil de ma lecture pour l'histoire: - J'ai sincèrement pensé au début avoir affaire à un personnage principal enfant : se cacher dans un armoire, bof comme cachette. -je ne comprends pas la logique des kidnappeurs, ils viennent une première fois tuer la mère, puis une deuxième fois le père et capturer la fille ? pourquoi ne pas tout faire en même temps ? Ils devraient se douter qu'elle est cachée non ? -Selon moi, ton début ne va pas nous plonger dans l'histoire. Soit tu nous décris la vie un peu avant pour qu'on puisse comprendre un peu mieux ton personnage avant l'élément pertubateur ou tu nous mets au milieu de l'action, mais tu dois quand même mettre des éléments de description, maison etc. Tu pourrais d'abord commencer par les pas précipités dans l'escalier, inhabituel pour faire monter l'angoisse de ton perso. - D'ailleurs comme l,'a bien dit @TicusLeFaune , tu ne mets aucun description de ses émotions, et c'est dommage. Pense à tes propres réactions si ça t'arrivait : la peu qui tétanise les muscles, l'horreur de voir son père se faire tuer, la rage de devoir encore se cacher etc.Mets des émotions sur ces actions. -. "A ce que je vois, je suis dans une sorte de palais" quand tu te réveilles, ta principale occupation n'est pas de savoir que tu es dans un palais mais plutôt ce qui est arrivé et où tu es tout court. - Les dialogues sont très très superficiels : ils ne reflètent aucune émotion à cause du vocabulaire et du verbe dire qui annihile toute émotion. ex :"Salut Athéna. -Bonjour Héra, c'est ça ? + -Je t'en prie, appelle moi maman." se transforme en : " Salut Athéna, murmure-t-elle d'un ton dox. ( tu pourrais induire aussi une action : elle lui caresse les cheveux etc" - Bonjour...Héra c'est ça ? je réplique, hésitante. - Je t'en prie, appelle moi maman ! s'exclame-t-elle. (1)

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dadagypsy
Je suis désolée, je ne sais pas vraiment comment m'adresser à la Wacadémie. Je voudrais savoir si vous prenez dans ce campus, les textes de science-fiction issues de fanfictions. Je ne sais pas si ma fanfiction Star Trek pourrait être prise en compte. Je vous remercie de bien vouloir répondre si vous le pouvez. Sinon quoi, ça ne fait rien. Et merci pour ce que vous faîtes à la Wacadémie, ça m'aide beaucoup! Bonne journée.

--> WPAcademy
On prend les fanfiction dans la catégorie fanfiction (tout simplement) donc tu peux envoyer ton texte en respectant la procédure. Il ne sera pas classé en SF car c'est AVANT TOUT une fanfic ;) A bientôt Le doyen

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Xetrox
Bonjour, avant de commencer, je tiens à préciser que tout ce que je dirai ne relève que de mon point de vue basé sur cet unique chapitre « ma mère arrive » « yeux de ma mère » Attention à la répétition « là tout contraste » J'ai pas compris cette partie de la phrase Pourquoi les dialogues en italique ? Je ne comprends pas l'intérêt « la porte de l'armoire sur moi » « le bruit de la porte qui cède » Attention à cette répétition qui en plus peut introduire une erreur sur le sens de la phrase « s'éloigner et donc par conséquent sortent de notre habitat » Le terme habitat n'est tout d'abord pas bon, ce n'est pas un synonyme de logis. Ensuite, passer d'un infinitif (s'éloigner) à un présent (sortent) dans la même phrase sans transition pour se référer au même sujet, ce n'est pas bon « sortent » « sortir » Répétition « qu'il remonte cet obstacle » remonter la pente ou surmonter un obstacle mais pas un mix des deux La manière dont tu décris l'attitude de Perséphone est assez bizarre, on dirait que la mort de sa mère ne lui a rien fait, surtout quand tu la confrontes à la peine de son père « la même planque » Familier. Narration interne n'implique pas forcément un langage parlé. C'est d'ailleurs quelque chose qui pullule par ici donc j'irai même jusqu'à le déconseiller « un coup de balle » coup de feu, plutôt « un coup de balle retentit [...] La porte de l'armoire s'ouvre [...] L'avait-il introduite dans ma peau que je m'évanouis » Attention aux changements de temps intempestifs

--> Xetrox
D'un point de vue plus global, fais attention aux nombreuses répétitions et essaie d'utiliser un vocabulaire plus diversifié, il y a aussi pas mal de verbes assez pauvres Tant qu'on est sur la forme, tu devrais aussi essayer de chercher plus de mélodie dans tes phrases, j'ai trouvé que les tournures étaient un peu trop "efficaces" Concernant les personnages, je l'ai déjà relevé plus haut mais j'ai eu un peu de mal avec la réaction de Perséphone suite au meurtre de sa mère. Attention aussi à ne pas faire des personnages trop manichéens. Héra notamment manque de nuances à mon goût, c'est un peu la grande méchante très très méchante Concernant l'univers, un peu plus d'explications données naturellement (surtout pas énumérées) seraient bénéfiques d'autant plus que tu le situes clairement dans notre univers et assez proche du point de vue temporel. Comprendre par exemple quelle explosion technologique a permis aux humaines de vivre sur Vénus serait pas mal En conclusion, c'est pas trop mal, mais il y a pas mal de points à bosser. Bon courage ! Si quelqu'un souhaite discuter d'un point particulier que j'ai abordé ici, mes MP sont ouverts

--> Xetrox
« je tourne la tête [...] et là ce fut le choc » Même remarque « un cyborg, oui, un cyborg ! » Attention, est-ce que l'usage d'un ton direct à l'encontre du lecteur apporte quelque chose ? La narration avec un langage parlé, c'est très à la mode par ici, mais ça n'apporte pas toujours grand chose « le même sort qu'à l'autre femme » Le qu'à l'autre femme est inutile et alourdit la phrase « tu seras quelqu'un de différente » Il faut revoir la formulation, soit supprimer le « quelqu'un de », soit lui substituer « une personne », mais en l'état, ça ne marche pas « assez constant » Tu ne veux pas dire répétitif ? Les deux se valent, mais j'aurais plutôt imaginé un bruit périodique « et de lui dire que ça a marché » Étrange qu'il ne prenne ainsi aucune précaution, c'est bizarre de dire ça juste devant la victime de cette amnésie forcée « dis-je ironiquement » Assez étrange comme réaction, elle devrait plutôt être perturbée et confuse que sagace et légère « par exemple chaque personne a un poste spécial dans le royaume » Bizarre que ce soit une des premières choses qu'elle lui explique Le terme royaume me paraît un peu trop spécifique pour toute une planète « N'oublie pas de m'appeler tous les soirs » Ce serait un bon moyen d'introduire cette nouvelle technologie. Pour l'instant j'ai plus l'impression d'être dans un monde fantasy, avec des personnages du présent et des robots. Montre nous que c'est bien plus que ça, remet la SF sur le devant

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TicusLeFaune
Bonjour cher auteur ou autrice du texte 560, Voici un étrange texte, mêlant les dieux grecs à de la science fiction, pourquoi pas, tout est possible. Je vais débuter par les fautes d'orthographe et de conjugaison, avant de parler rapidement de la syntaxe, puis j' annoncerais les incohérences que j'ai pu voir, j'évoquerais les dialogues et pour finir je parlerais du lexique employé. Je tient à préciser avant de commencer que je ne suis pas là pour condamner ton texte, mais pour montrer les pistes d'amélioration, que tu est libre de suivre ou non. Tu es prêt ? Allons y ! Attention aux terminaisons des noms et des adjectifs, tu a tendance à en mettre là où il n'y en a pas besoin (par exemple, tu met « Les yeux rempliEs » au lieu de remplis, ou alors « une sorte de criS » au lieu de cri ). C'est pareil pour les verbes à l'impératif, pas besoin de mettre de S ( CacheS toi ). Ces ajouts de terminaisons créent des confusion entre conditionnel et futur (Je le regretteraiS au lieu de Je le regretterai). Tu te compliques la vie en ajoutant des terminaisons là où ce n'est pas nécessaire.

--> TicusLeFaune
Terminons avec le lexique, qui est malheureusement plutôt pauvre, provoquant des répétitions et des fois un manque d'émotions. Ainsi, tu utilise quasiment tout le temps le verbe dire, qui à pourtant pleins de synonymes plus expressifs (un dictionnaire de synonyme en ligne viens de m'en trouver 137, bien qu'ils ne soient pas tous utilisable selon le contexte, c'est une mine d'information à utiliser sans modération). D'un autre coté, tu n'est pas tombé dans le piège des adverbes en -ment (dont certains auteurs abusent) ce qui permet tout de même une certaine fluidité dans ton texte. Voilà, je crois que j'ai dit tout ce que je voulais dire sur ton texte. N'hésite pas à revenir vers moi en MP pour éclaircir un point ou l'autre de mon commentaire, si besoin. J'espère retrouver bientôt ce texte sur les bancs du campus de science fiction, car l'histoire m'a l'air prometteuse malgré l'expression un peu bancale. Tout est une question de pratique, ne l'oublie pas. Bonne relecture, et au plaisir de te recroiser.

--> TicusLeFaune
Il manque souvent des virgules dans ton texte, et des fois le sens change. Prenons un exemple qui n'est pas dans ton texte : « On va manger les enfants. » dis comme ça, on dirait que c'est un ogre qui veut manger des enfants, par contre, si on met une virgule, cela donne « On va manger, les enfants », et l'on comprend facilement que c'est en fait un parent qui appelle ses enfants pour prendre ensemble le repas. Voilà pourquoi il faut faire attention aux virgules. Celles ci servent aussi à mettre du rythme. Prenons cette fois un exemple de ton texte : « Là je comprends, je comprends que ma mère est morte. » En ajoutant une virgule « Là, Je comprends, ... » cela donne un suspens un peu plus grand, car le lecteur fait une petite pause à la virgule. Autre point typographique, les phrases dites par les parents et placées entre guillemet au milieu d'une phrase commence tout de même par une majuscule. Voilà, passons désormais à ce qui touche ton texte plus en profondeur : les petites et grosses incohérences. Il faudrait être un peu plus réaliste, en effet, une jeune fille de seize ans ne peut pas rester ainsi de marbre devant la mort de sa mère, même si elle porte le nom de la déesse des enfers. À aucun moment nous n'avons accès à ses sentiments, alors pourtant que nous sommes sensés avoir les pensées de Perséphone, c'est dommage. Son état d'esprit pourrait resplendir dans ses pensés. (par exemple « deux humanoïdes s'approchent de moi, avec une seringue rempli d'un liquide bleu » pourrait devenir « deux personnes humanoïdes s'approchent de moi d'un pas menaçant. Dans le poing de l'un d'eux, une grosse seringue remplie d'un liquide anormalement bleu semble m'être destinée. L'aiguille pénètre ma chair, et ce fluide inquiétant s'insinue dans tout mon corps. Avant même qu'un frisson m'ait parcouru, je perds connaissance » )

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