Texte n°555

Chapitre 1

La lumière transperce mes paupières. Je m'étire de tout mon long. Et alors que je viens à peine de me réveiller, quelqu'un arrive en trombe dans ma chambre, et se jette sur moi. Je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour deviner que c'est mon frère, Connor, qui s'est jeté sur moi. Je grogne et le pousse sur le côté. Il est plutôt musclé. Il faut savoir qu'il a ce rituel matinal depuis que nous sommes tout petits, alors au fur et à mesure qu'il s'est musclé, je me suis habituée à son poids. Je finis par ouvrir les yeux, et à regarder autour de moi. Ma chambre est très simple. Très peu d'objets au cas où on aurait à déménager. Depuis notre enfance Connor et moi nous passons de famille d'accueil, en famille d'accueil. Mais étonnement celle-ci nous supporte. Ça fait un an qu'on habite ici. La seule et unique raison qui fait que notre tutrice ne nous déteste pas, c'est qu'elle passe sa vie au travail. On ne la voit quasiment jamais. Quand elle est là elle nous remarque à peine. Ça nous convient à tous. Holly trouve quand même le moyen de nous donner de l'argent de poche chaque mois. C'est une très gentille attention de sa part.


Je tourne la tête et découvre mon cher frère jumeau. Il a de jolis cheveux bruns en bataille et ses yeux bleu foncé profond me regardent. Il est torse nu, avec comme seul habit son caleçon. Je n'y prête pas attention, depuis le temps, j'ai l'habitude. Alors que j'allais le saluer je me retrouve à terre. Son rire retentît dans toute la pièce. Et oui, mon frère est un balourd et ça l'amuse de faire ça. Je m'assois en tailleur puis je vois la tête de Connor sortir du lit. Je fais mine d'être vexé, de lui en vouloir. Alors il se jette sur moi, ce qui me fait tomber à la renverse. Puis il me fait plein de "bisous prout" ce qui me chatouille de partout. Entre deux fous rires je le supplie d'arrêter car je lui pardonnais. Il se releva le sourire aux lèvres, fière de lui. Puis s'en alla d'un pas lent de ma chambre. À mon tour je me suis relevée.

Je me dirige vers mon armoire et prends un jean skinny taille haute avec un haut blanc sans manche assez banal. Je prends une douche bien chaude, me sèche les cheveux puis me les lisse. J'enchaîne avec ma routine maquillage, c'est à dire un smoky eyes, du mascara et un rouge à lèvre rouge mat. J'adore mes yeux c'est pour ça que j'essaye de les mettre en maximum en valeur. Ils sont bleu-vert limite turquoise. J'enfile mes vêtements et mets mes Vans noir. Au passage je prends ma veste en cuir noir que j'enfile sur mes fines épaules, et m'empare de mon sac Longchamp noir.

J'arrive dans la cuisine et trouve mon frère encore en caleçon en train de terminer son bol de céréales. Moi je me contente d'une tasse de thé et d'une pomme. À peine ai-je terminé ma pomme que mon frère revient habillé. Je trouve ça injuste que les mecs prennent trois fois moins de temps que les filles pour se préparer ! Il n'a pas besoin de se peigner, ses cheveux décoiffés font tout son charme. Il porte un jean basique, un t-shirt blanc, une veste en cuir et sur son épaule, son sac noir. Il y a une règle essentielle pour séduire quelqu'un : flatter son égo. Je regarde mon frère de haut en bas puis fais comme si je tombais mais je me retiens à l'îlot central. Puis je lui dis :

«Oh mon dieu, c'est mon frère ? Il est si beau ! »

Il me regarde puis sourit. Puis il me renvoie le compliment. C'est comme ça avec mon frère, on aime jouer. Je sors de la cuisine, traverse le hall. Mon frère m'ouvre la porte. Je le remercie comme une riche dame l'aurait fait avec un de ses domestiques. Puis nous traversons l'allée de notre maison parfaitement entretenue. La pelouse est quasiment coupée au centimètre près. Les parterres de fleurs contrôlés au pétale près. Nous continuons notre marche dans la rue qui longe notre quartier riche pour arriver à l'arrêt de bus. Pour commencer notre cinéma avec mon frère, avant que les autres n'arrivent, il me regarde puis sort notre fameuse phrase à mon oreille : « On alimente les potins ? »

Je lui réponds en chuchotant :

« On les alimentent »

Alors mon frère recule avec un air maléfique sur le visage, et me prend la main. Peu à peu les autres arrivent. Ils sont discrets mais avec Connor on a l'habitude de les entendre arriver. On entend bien les petits doigts de nos camarades qui tapent, à la même allure que leur cœur bat, et alimente nos chers potins. Avec mon frère nous nous regardons un court instant avec un sourire satisfait sur le visage, puis le bus arrive. Mon frère entre le premier, il s'assoit à sa place de roi, c'est-à-dire au centre, sur la banquette du fond. Puis il tapote sur ses genoux signe qu'il m'invite à m'asseoir sur ces derniers. Peu à peu le bus se remplit, et à chaque fois que quelqu'un rentre il réagit de la même façon : il nous regarde, s'assied et attrape son téléphone.

Une fois arrivés au lycée, nous descendons du bus en dernier. Puis nous nous posons sur un banc à l'entrée. Je m'assieds cette fois-ci à côté de lui, très collée à lui, avec une main sur un de ses genoux. On attrape nos téléphones respectifs et faisons un tour rapide sur les réseaux sociaux. Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et Tumblr. Tous parlent de nous. Je regarde Connor avec un immense sourire aux lèvres. Nous nous relevons main dans la main. Puis nous nous dirigeons vers le gymnase, pour voir dans quelle classe nous sommes cette année. Nous nous installons tout au fond des gradins au centre. Je me place à nouveau sur les genoux de mon frère. Le gymnase se remplit peu à peu, pour finalement finir par être bondé comme chaque année. Le proviseur ainsi que la proviseur-adjointe se mettent au centre de la pièce et commencent leur long discours.

Chapitre 2

Ils commencent la longue liste de noms, tous communs aux oreilles de mon frère et moi. Soudain une idée me traverse l'esprit. Je me penche à l'oreille de mon frère et lui dit :

« J'espère qu'il y aura des nouveaux. »

Il sourit instantanément à mes paroles. Puis m'embrasse doucement sur la joue. Les noms se succèdent encore et encore, et le gymnase se vide peu à peu. Et, à ma grande déception, aucun nom nouveau ne me parvient aux oreilles. Cette année risque d'être très ennuyeuse. Au même instant où je me dis ça un prénom qui m'est inconnu me parvient aux oreilles. Lukas Gram. Mon futur amusement. Mais lorsqu'on l'appelle personne ne se lève. Ma déception me ravage. Peu après mon frère se fait appeler dans la même classe. Il se lève tandis que je m'assois à sa place. Il reste auprès de moi. Il sait pertinemment que nous somme dans la même classe. Comme il l'avait prédit je me fais appeler. Il me tend la main comme pour inviter une princesse à aller danser. Je me lève avec lui, puis main dans la main, la tête haute nous nous dirigeons dans le groupe de personne qui sera notre classe.

Nous nous dirigeons vers une salle, dans laquelle notre professeur va nous parler pendant des heures de trucs qu'on sait déjà. Alors que j'allais rentrer et que Connor me tenait toujours la main, un garçon me percute et donc, par la même occasion, fait tomber mon sac. Il se retourne, s'excuse puis rentre dans la salle. D'accord... C'est là que l'on voit que ce garçon est le nouveau. Un garçon du lycée serait actuellement : tout tremblant, en train de me demander mille excuses et de ramasser mon sac. Toutes les autres personnes de la classe regardent Lukas avec un regard inquiet et choqué. Heureusement je vais rapidement apprendre à ce cher garçon la politesse et le respect. Je ramasse mon sac, à côté de moi mon frère serre les poings. Une veine est apparue sur ses tempes. Je le regarde, me retourne vers lui et lui chuchote : « C'est le nouveau ». À ces derniers mots, ses mains se desserrent, les veines sur ses temps se dissipent. Puis un sourire machiavélique prend place.

Je rentre dans la classe et je vois qu'une fille est derrière Lukas. Je vais vers elle, puis pose mon regard sur elle. Elle remonte la tête, immédiatement se lève et change de place sans que je lui dise un seul mot. Je me place derrière lui, le sourire aux lèvres. Finalement peut-être que cette heure va être intéressante. Lukas a les cheveux blonds foncés coupés à 2 ou 3 centimètres du crâne. Les yeux d'un bleu transparent ce qui lui donne un air fragile. La peau un peu bronzée. Un dos assez musclé, il est semblable à ceux des joueurs de football américain. Il va sûrement se présenter pour rentrer dans l'équipe demain. Quand il s'ennuie il joue avec son stylo en le faisant tourner autour de son pouce. Il a toujours l'air ailleurs. Comme si quelque chose le tracassait.

Les heures se succèdent, plus on approche de l'heure de manger, plus les gens se déconcentrent, n'écoutent plus le long discours du professeur. Par le même biais je sens de plus en plus de regards sur moi et donc sur Lukas. Dans quelques heures ça va sonner. Dans quelques heures les commentaires vont fuser sur le net à propos de ma nouvelle "proie". À cette pensée un frisson d'excitation me parcourt. À chaque fois que je recommence mon petit jeu ça me fait à nouveau cette sensation. Je dois avouer que j'adore ressentir ça. Au bout d'un moment je me demande ce que regarde Lukas depuis tout à l'heure. Il n'a pas lâché du regard quelque chose à l'extérieur. Je tourne la tête et là je découvre qu'il regarde le ciel. Il a l'air comme hypnotisé par le mouvement des nuages. Je me mets moi aussi inconsciemment à fixer les nuages et à partir dans de profondes pensées.

Soudain une alarme stridente me fait sursauter. Comment ça a pu se produire ? Jusqu'à là jamais je n'avais décroché ou même perdu ma notion du temps dans un cours. Je me lève, prends mon sac puis rejoins mon frère. Nous nous dirigeons vers le self. Pendant tout le trajet jusqu'à l'intérieur du self j'ai fixé Lukas. C'est le plateau en main et mon frère à mes côtés que je m'élance vers ma proie. Je pose mon plateau sur sa table puis me présente et tend ma main vers le nouveau. En réponse il lève les yeux et me jauge du regard. Et dire que ce même regard il y a si peu de temps paraissait si frêle. Puis aussi vite qu'il a levé les yeux vers moi, il les rebaisse sans une parole. Je reste les bras ballants, choquée. Mon frère réagit de son côté en serrant les poings.

Une fille arrive à la même table que Lukas, son visage m'est inconnu. Elle lui fait un bisou sur la joue puis se tourne vers nous. Elle a les yeux d'un vert éblouissant, les cheveux noirs et la peau blanche ce qui contraste totalement avec Lukas. Elle n'a aucun point en commun avec lui. Elle nous invite à nous asseoir, puis fait signe à quelqu'un au loin de nous rejoindre. Les dernières minutes qui ont suivies ont été fortes en émotions.

Pour commencer elle s'est présentée comme étant : Alice Miller/la demi-sœur de Lukas. Elle s'excuse pour le manque de sociabilité de ce dernier. Elle nous demande qui nous sommes. Je n'ai pas le temps de me présenter que mon frère le fait pour nous. Il a un sourire malicieux plaqué sur le visage. Ce sourire s'efface immédiatement quand il le voit. John Parker. Immédiatement mon frère met un bras qui se veut protecteur sur mes épaules. Lukas lève sa tête, un peu surpris quand il voit comment nous réagissons face à John. Alice voyant notre réaction nous demande si on le connait. Bien évidemment que je le connais... Cet homme est ma peur bleue.

Commentaires :

Juliettelem
Bonjour, À la lecture : Une plume "très jeune" et qui manque de pratique avec un gros manque de vocabulaire (notre quartier riche...Dans quelques heures ça va sonner... quand il voit comment nous réagissons face à John. Alice voyant notre réaction ) et donc de très nombreuses répétitions, des structures de phrases trop basiques, un récit qui se fait par des descriptions en pas à pas avec chaque action précisée ce qui accentue la lourdeur du texte. Beaucoup trop de phrases démarrent par je ou il, un point à revoir. Éviter aussi les "ça" et les "on"... Couper les phrases trop longues et éviter trois "il" dans la même... La scène de l'habillage : aucun intérêt c'est beaucoup trop cliché. les scènes de description vestimentaires ou physiques posent toujours le même problème : il faut apprendre à glisser ces éléments dans le récit plutôt que d'en faire un pavé répétitif et indigeste... (éviter de se limiter aux yeux, cheveux, maquillage, muscles, vêtements...) Pour ce qui est du fond : L'idée de départ, deux jumeaux placés en famille d'accueil dont le jeu favori est "d'alimenter les potins". Bien utilisé cela peu donner quelque chose de drôle et un peu cruel à la fois c'est pourquoi ce point en particulier est à doser avec finesse. Malheureusement, le développement de l'idée souffre des carences de l'écriture mais aussi de gros clichés récurrents sur Wattpad et donc d'un fort manque d'originalité, avec un gout de déjà-vu bien trop présent... L'univers lycéen présentera forcément des situations similaires à beaucoup d'autres fictions ou séries tv, donc la solution serait de se démarquer... ce qui n'est pas le cas ici, l'écriture ne le permet pas. Un texte à reprendre sur le fond (scenario) et la forme (écriture), le mieux serait de beaucoup lire, de préférence des textes de qualités, pour acquérir du vocabulaire indispensable et travailler l'écriture qui peine beaucoup trop. Bon courage.

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lolaingrid02
Bonjour, Ton texte est très maladroit, beaucoup de répétition et tes phrases sont trop longues ce qui rend le texte bien lourd à lire. Les descriptions au début sont mal placées car dès que le personnage fait quelque chose, tu racontes ce qu'elle voit. C'est un enchaînement de description qui pèse trop sur la lecture. On ne connaît pas le prénom de la fille, ce qui est bien dommage. Il y a un peu de suspens car on se demande pourquoi les jumeaux se comportent de cette manière, qui sont-ils ? Au niveau de fautes, il n'y en a pas tellement. Je dirais qu'il faudrait que tu retravailles la structure de ton texte, l'alléger, l'aérer car ce sont des blocs de texte qui se suivent, tu peux vite lasser le lecteur, reprendre tes tournures de phrase pour qu'elles glissent plus facilement à la lecture. Bonne continuation, Lolaingrid02

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encre_vide
Bonjour, - " entre deux fous-rires je le supplie d'arrêter car je lui pardonnais " ici on à une incohérence de temps et de formulation. - C'est une chose de décrire un personnage, c'en est une autre de faire la moitié du chapitre sur la tenue de celui- ci. Au final, je ne connais que la couleur des yeux du personnage alors que je pourrais décrire en détails son habillement. Il faudrait peut être un meilleur équilibre. - Si on précise que l'allée est parfaite, il ne faut pas venir le contredire avec un "presque" - par rapport à l'orthographe, c'est " on les alimente" troisième personne du singulier sujet. - Leur délire d'alimenter les potins manque singulièrement de clarté. Ce serait bien de développer le pourquoi du comment.

--> encre_vide
- "j'ai une peur bleue de cet homme" ou " cet homme est ma plus grande peur" mais la formulation originale ne fonctionne pas. De façon général, ce texte malgré ses quelques originalités reste très cliché, le vocabulaire est limité, les incohérence nombreuses. Il serait peut être bon de revoir le texte à fond, tout en gardant l'idée de base. Voila!

--> encre_vide
- "dans ma déception me ravage" on à un problème de formulation. Il serait judicieux de mettre " la déception " - la phrase " nous nous dirigeons vers la salle où notre professeur va" demande une reformulation. On peut faire plus court et plus concis. Là on se perd un peu. - la phrase " alors que j'allais rentrer et que Connor me tenais toujours la main" demande aussi reformulation. - Comment peut-elle remarquer la couleur des yeux de Luca si il lui tourne le dos. Et si elle les avait déjà remarqué pourquoi ne l'écrire que maintenant. - d'accord, on peut avoir sa propre notion du temps, mais dans ce contexte c'est la notion générale. " la notion du temps " au lieu de " ma notion du temps " est donc préférable - "Alice Miller/le demi." Une virgule serait clairement bienvenue à la place de ce slash totalement inadapté

--> encre_vide
- Par rapport au scénario, j'ai plusieurs soucis. Que ce soit un style très courant sur wattpad et que ça n'ait pas grande originalité soit, mais du coup le texte se doit d'être parfait. Alors 1. Les services sociaux, mêmes si ils sont irresponsables, cherchent des gens n'ayant pas de problème d'argent, mais surtout pouvant être présents étant donnés que les enfants dont ils doivent s'occuper sont des enfants difficiles, pour des raisons évidente. Ensuite, il y à un soucis de déroulement du temps. Il est dit qu'ils sont là depuis un moment, qu'ils ont aussi l'habitude des rentrées. Et par expérience je peux dire qu'il faut au moins trois rentrées dans un même établissement avant d'en avoir l'habitude. De plus, les élèves ont appris à craindre l'héroïne, dont, il faut quand même le dire, on ne connaît pas le nom, mais ils ne se sont pas habitués à les voir "alimenter les ragots". 2. Elle dit qu'elle à une chambre simple, parsqu'elle pense que si elle doit déménager, elle ne doit pas avoir trop de truc. Pourtant elle à apparemment une tonne de maquillage ce qui pèse quand même son poids. Et ensuite, je peux imaginer que quand on a eu une vie de merde comme la sienne, on apprend à mettre de l'argent de côté. Qu'elle se fasse plaisir de temps en temps ok. Mais on voit qu'elle est prête à déménager rapidement. Donc elle est prête à envisager le pire. Le réflexes serait donc de mettre tout l'argent possible de côté de façon a ce que si il y a un problème, ils puissent subvenir à leurs besoins. C'est de la survie.

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