Texte n°545

Chapitre 1

Sarah aimait la montagne, particulièrement ses pentes abruptes et enneigées appelées "pistes noires". La jeune fille se pencha pour essayer d'apercevoir le bas de la piste. Avec un sourire, elle rabattit son masque sur son visage puis s'élança. La jeune skieuse enchaîna les virages serrés pour passer par-dessus les tas de neiges formés sur la piste. Son sourire s'élargit alors qu'elle prenait de la vitesse. Le vent dans le visage, la contraction de ses muscles, la vitesse, les sensations qui affluaient dans son corps, le bruit des skis glissant sur la neige,... Sarah prenait du plaisir à skier, un sentiment de bien-être se répandit en elle alors qu'elle se rapprochait du bas de la piste.

La jeune fille s'arrêta pour contempler la pente abrupte qu'elle venait de dévaler. C'était déjà la troisième fois de la matinée qu'elle empruntait cette piste, une de ses préférées, afin d'être au top de ses sensations. Plutôt fière de cette dernière descente, Sarah s'éloigna sur une piste bleue pour redescendre au télésiège. Elle dirigea ses yeux bruns sur le paysage enneigé qui s'offrait à elle et inspira une grande goulée d'air frais en contemplant la montagne dressée fièrement devant elle. La montagne, son terrain de jeu, sa maison, son alliée, son réconfort.

Seulement deux personnes attendaient devant le télésiège. Sarah dérapa devant la barrière tandis que les deux skieurs s'envolaient vers le sommet. A deux semaines des vacances de Noël, les touristes n'avaient pas encore envahi la station. Sarah n'avait pas à supporter les interminables queues devant les remontées mécaniques et les pistes noires de monde où il était impossible de skier vraiment. Il n'y avait rien de plus énervant que des débutants qui tombaient juste devant elle ou des lambins qui faisaient de larges virages dans des passages étroits.

Seule dans son télésiège, la jeune fille savourait le calme de la montagne. Elle sortit son téléphone avec précaution pour regarder l'heure. Il était presque 11h. Sarah remarqua qu'elle avait reçu un message de Louane, sa meilleure amie. La jeune fille lui proposait de se retrouver vers 14h pour aller skier ensemble. Sarah rédigea une réponse avant de remettre son téléphone dans la poche de sa combi. Elle releva la tête et constata que l'arrivée du télésiège était encore loin. Skier seule avait des avantages mais avoir de la compagnie dans le télésiège était aussi souhaitable. Pour passer le temps, Sarah s'amusa à chanter dans sa tête en changeant de musique à chaque poteau. Un jeu qu'elle faisait parfois à voix haute avec son frère aîné avant qu'il ne parte faire ses études à Lyon.

Quand Sarah aperçut enfin le poste de sécurité en haut de la montée, elle releva la barre de sécurité alors que le télésiège -débrayable- ralentissait. La jeune fille souleva ses spatules avant de les déposer sur la neige et de se relever. Elle glissa vers la droite tout en ajustant ses dragonnes. Les bâtons bien en main, la demoiselle s'éloigna du télésiège après un petit signe de tête au pisteur. Sarah godilla sur le bord de la piste bleue et dépassa trois enfants qui suivaient leur père tel la maman canard suivie de ses petits. La jeune skieuse ignora la piste rouge pour continuer sur la bleue à sa droite. Bientôt, elle aperçut l'arche en bois qui signalait le début du ski cross. Deux jeunes hommes étaient stationnés devant les banderoles oranges qui avertissaient les skieurs de faire attention. Sarah s'arrêta à côté d'eux et les regarda s'élancer l'un après l'autre. Ils allaient plutôt vite. La jeune fille attendit que le deuxième ait passé le premier virage pour démarrer à son tour. Elle partit en schuss sur la première descente afin de prendre de la vitesse et sauta sur la première bosse. Après une réception parfaite, elle essaya de profiter de la descente de la bosse pour augmenter sa vitesse et s'éleva de quelques centimètres supplémentaires sur la deuxième bosse. Sarah adorait sentir son corps qui s'envolait lors des sauts. Un afflux d'adrénaline remontait le long de son ventre tandis que ses lèvres s'étiraient en un sourire alors qu'elle prenait de la vitesse et sautait de plus en plus haut. Ses réceptions en revanche n'étaient pas toujours parfaites. Sarah se réajusta après avoir atterrit trop en arrière et entama un virage à droite en position schuss. Elle sauta une bosse avant de prendre le virage à gauche. Il ne restait plus que trois bosses. La jeune skieuse fit des jolis sauts bien réceptionnés sur les deux premières qui augmentèrent encore sa vitesse et lui permirent de décoller de vingt bons centimètres sur la dernière bosse, les bâtons levés vers le ciel. Sarah s'arrêta dans un dérapage magistral au pied d'un poteau qui supportait le télésiège au-dessus de sa tête.

Depuis toute petite, la jeune fille adorait sauter les bosses rondes. Ce n'était pas très impressionnant à voir mais c'était tellement amusant ! Bien sûr, Sarah savait aussi exécuter quelques figures de freestyle mais ce n'était pas sa spécialité. En effet, la jeune fille préférait défier le chrono sur les slaloms.

Sarah consulta une nouvelle fois son téléphone et estima qu'elle avait le temps de remonter une fois avant de rentrer chez elle.

En haut du télésiège, la jeune skieuse décida de chronométrer sa descente mais elle se rappela qu'elle avait oublié sa montre. L'adolescente sortit alors son téléphone et régla le minuteur de l'application "Horloge" sur 3 minutes. Elle s'avança au bord de la première piste, masque sur le visage, bâtons en main et téléphone déjà à moitié rentré dans sa poche. Sarah appuya sur le bouton qui démarra le compte à rebours, poussa son téléphone dans sa poche et ferma celle-ci précipitamment tout en s'élançant sur la piste bleue. La jeune fille descendit une bonne partie de la piste en schuss avant de bifurquer sur la piste rouge, plus rapide pour atteindre le bas de la station. Elle enchaîna les virages serrés en prenant toujours plus de vitesse. Un virage à gauche pour rejoindre la bleue, un petit coup d'œil aux panneaux, on évite les cinq skieurs sur la piste. Concentrée dans sa descente, Sarah faillit manquer la bifurcation qui ramenait en bas de la station. Elle se rattrapa dans un dérapage in extremis qui lui fit perdre de la vitesse puis repartit en schuss. Alors que la jeune fille esquivait les skieurs sur la piste finale, elle entendit son téléphone sonner dans sa poche. Avec un soupir, elle donna un dernier accès de vitesse et s'arrêta devant le panneau qui intimait aux skieurs de ralentir en 4 langues. C'était grâce à ce panneau que Sarah avait appris son premier mot d'italien et d'allemand. La jeune fille sortit son portable de sa poche et appuya précipitamment sur le bouton "stop" du compte à rebours, mettant immédiatement fin à la sonnerie. L'écran affichait "+ 11 " en rouge. Sarah grimaça : même en retirant les deux secondes qu'elle avait perdues pour sortir son téléphone, la skieuse avait mis plus de trois minutes pour atteindre le bas de la station.

Sarah rangea son téléphone dans sa poche et traversa la piste à l'horizontal en se méfiant des skieurs qui venaient du haut. Elle s'engagea ensuite sur un petit chemin sur le bord de la piste et rejoignit un immeuble de cinq étages. Elle se déchaussa dans la neige boueuse au pied du bâtiment et rassembla ses spatules en les frottant avec ses gants pour retirer la neige qui restait. La jeune fille poussa la porte métallique et rentra dans le local à ski. Elle s'arrêta devant le casier 26 et posa ses skis contre les parois métalliques pour fouiller dans ses poches. Elle pesta en tâtonnant en vain dans la poche de sa veste avant de se rappeler qu'elle avait mis les clés dans son pantalon. Elle rangea ses skis et saisit ses après-ski noirs puis s'assit sur un banc pour changer de chaussures. Quand elle retira ses chaussures de ski, elle remua ses orteils, heureux d'être enfin libres, avant d'enfiler ses bottes fourrées. Elle caressa la moumoute noire toute douce en nouant ses lacets puis se releva pour ranger ses chaussures et fermer le casier.

Après avoir passé la matinée à skier, Sarah se sentit légère sans le poids de ses skis alors qu'elle grimpait les escaliers. Mais elle sentit aussi la fatigue de ses muscles et la faim qui commençait à chatouiller son ventre. La jeune fille entra dans l'appartement 26 et retira aussitôt sa combinaison de ski qu'elle accrocha aux porte-manteaux dans l'entrée. Elle avisa ensuite les lits superposés, juste à côté du placard de l'entrée, sur lesquels elle avait laissé traîné ses vêtements le matin même. Elle enfila son jean noir taille haute (plus pratique pour le vélo) en prenant soin de refaire les ourlets et revêtit un sweat rose par-dessus son débardeur.

Sarah saisit ensuite son sac à dos prête à repartir mais elle se ravisa en se rendant compte qu'elle avait faim et soif. Elle se rendit dans la cuisine pour se servir un verre d'eau qu'elle but d'une traite. Il était inutile de chercher dans les placards de la cuisine qui étaient vides à l'exception des casseroles et de la vaisselle mais Sarah fouilla dans son sac et en ressortit une barre chocolatée qu'elle avala en refermant la porte de l'appartement derrière elle.

Sarah aimait ce début d'hiver non seulement parce qu'elle était quasiment seule sur les pistes et aux remontées mécaniques mais en plus parce qu'elle pouvait utiliser à loisir l'appartement au pied des pistes que ses parents louaient pendant la saison touristique. C'était un avantage de pouvoir déposer ses affaires dans l'appart avant de rentrer chez elle au lieu de prendre le bus avec ses skis ou d'être dépendante de ses parents.

La jeune fille monta dans la télécabine pour rejoindre le village en même temps qu'un jeune homme qui tenait un snowboard dans les mains. Tous les deux s'assirent sur les bancs opposés.

-Bouh ! Elle était bonne aujourd'hui ! commenta le jeune homme en secouant sa tête après avoir enlevé son masque et son bonnet. Ses joues étaient rougies par l'effort conjugué au froid.

-Enfin, t'as peut-être pas testé. reprit le jeune homme en constatant que Sarah n'était pas en tenue de glisse.

-Si, répondit la jeune fille, j'ai passé une super matinée sur les skis mais j'ai laissé mes affaires à l'appart de mes parents.

-Ah c'est cool ça ! Moi je dois me taper cinq cent mètres à pied avec le snow sur le dos pour rentrer chez moi. dit le garçon en passant sa main dans ses cheveux emmêlés.

Sarah ne put s'empêcher de trouver ce geste sexy d'autant qu'elle trouvait le jeune homme plutôt beau même si il avait vraisemblablement quelques années de plus qu'elle. Elle avait presque 16 ans mais lui, il était majeur elle en était certaine, peut-être avait-il même la vingtaine.

-C'est sûr que c'est chiant mais cinq cent mètres c'est pas la mort, moi j'habites à cinq kilomètres d'ici. déclara la jeune fille en délaçant ses après-skis.

-Mais tu ne rentres pas à pied avec tes skis sur le dos. rétorqua le garçon. Fais cinq cent mètres comme ça et tu verras.

Sarah retira ses chaussures sous le regard étonné de son voisin et ouvrit son sac pour en sortir ses baskets avant de répliquer :

-C'est la distance entre l'arrêt de bus et chez moi. Et moi, en plus j'ai des chaussures de ski au pied.

L'adolescente omis volontairement de mentionner que le chauffeur de bus était sympa et qu'il la déposait la plupart du temps à cinq mètres de chez elle.

-Faut faire du snow ma belle ! répliqua le jeune homme en souriant.

-Peuh ! Le ski c'est bien mieux. En plus, on est pas obligé de se déchausser à chaque remontée. opposa Sarah en laçant ses baskets.

-Tu rentres en footing ? questionna le snowboarder, abandonnant le débat au grand dépit de la skieuse.

-Non, en vélo. contredit Sarah en rangeant ses après-skis dans son sac. Tu crois vraiment que je vais courir en baskets de ville ?!

La jeune fille désigna ses Nike en secouant la tête. Pour elle qui faisait de l'athlétisme, les chaussures de sport étaient indispensables à toute course.

-Moi, je crois que je pourrais courir en tong. répondit le garçon en riant, s'attirant un regard "T'es sérieux là ?" de la part de Sarah.

Cependant, ils n'eurent pas le temps de continuer leur conversation puisque la cabine arrivait à destination.

-J'ai été ravi de faire ta connaissance mademoiselle. lança le jeune homme avant de sortir de la cabine et de s'éloigner.

Sarah se dirigea vers son vélo en souriant et l'enfourcha en pensant à ce snowboarder dont elle ne connaissait même pas le nom. Elle adorait faire des rencontres éphémères dans les télésièges ou plus rarement dans les cabines. Parfois elle découvrait des skieurs des villages voisins ou des touristes venus de toute la France, parfois elle écoutait simplement les conversations des amis ou des familles qui parlaient entre eux et s'amusait de leurs récits.

***

-Je suis rentrée ! lança Sarah en déposant ses clés sur le meuble de l'entrée.

La jeune fille entra dans la pièce de vie et trouva sa mère dans la cuisine. De là où elle était Sarah n'apercevait que sa silhouette plutôt fine et ses cheveux châtains attachés en chignon penchés au-dessus de la plaque à induction.

-La neige était bonne ? demanda Solène en se retournant, la poêle à la main.

Sarah répondit par l'affirmative en racontant brièvement sa matinée. Tout en parlant, la jeune fille saisit le plat de purée, posé sur le plan de travail pour le mettre sur la table et les deux femmes s'installèrent pour manger. Sarah avait l'habitude de manger seule avec sa mère depuis que son frère était parti faire ses études deux ans plus tôt. Quant à son père... Sarah préférait ne pas penser à son absence. La maison paraissait vide parfois sans les deux hommes.

-Tu vas au club cet après-midi ?

La voix de sa mère tira Sarah de ses pensées. La jeune fille leva les yeux vers sa génitrice qui attendait une réponse en coupant son steak.

-Euh, oui, d'ailleurs Louane m'a proposé qu'on y aille ensemble. J'imagine que son père va nous emmener. répondit Sarah en se rappelant le message qu'elle avait reçu dans la matinée.

-Il vient te chercher vers quelle heure ? questionna Solène en hochant la tête comme pour donner à sa fille la permission de sortir.

-Louane m'a dit vers 14h mais comme ça commence qu'à 15h, on pourra skier toutes les deux ou se poser à l'appart.

-Si tu veux mais ce sera la dernière fois car l'appart est loué la semaine prochaine. prévint sa mère.

-Déjà ? s'étonna Sarah. Tu vas avoir besoin d'aide pour le préparer j'imagine ?

Petite, la jeune fille aimait bien faire l'inventaire entre chaque locataire ou disposer les couvertures sur les lits mais en grandissant elle devait désormais faire le ménage et c'était beaucoup moins amusant. D'autant qu'elle le faisait parfois seule quand sa mère travaillait et cela lui prenait une demi-journée complète.

-Je pense que j'aurais fini mes bilans donc je ne te laisserais pas le faire seule. Qui sait, peut-être que tu seras même dispensée si ton père revient dans la semaine !

-Faut pas trop compter là-dessus. railla Sarah en haussant les sourcils. Tu as passé la matinée sur tes bilans ? demanda ensuite la jeune fille en désignant le tas de feuilles empilées sur la table du salon.

-Oui, mais je commence à en voir le bout. Il ne me reste plus que trois élèves. sourit sa mère.

Solène était institutrice dans l'école primaire de Morillon et s'occupait de la classe de CE2 depuis de nombreuses années à l'exception de l'année où Sarah était passée dans cette même classe.

-C'est quand la fin du trimestre, déjà ? questionna Sarah, faisant référence à la date butoir où sa mère devait rendre ses fameux "bilans".

-Le 9 décembre, à la fin de la semaine. D'ailleurs, le lycée devrait bientôt envoyer ton bulletin. lança Solène dans un clin d'œil.

-Tu peux toujours attendre, le conseil de classe n'est pas passé. répliqua Sarah en passant une main dans ses cheveux châtains. Et puis, si le trimestre n'est pas fini, tu peux être sûre que les profs ne se priveront pas pour nous mettre encore des notes dans la semaine.

Ce discours fit sourire Solène.

-J'espère que tu fais pas ça avec tes élèves, mettre un tas d'évals la dernière semaine pour combler les trous. reprit l'adolescente.

-Mes élèves n'ont pas dix profs qui mettent leurs contrôles en même temps. fit remarquer sa mère. Je suis capable de répartir à peu près correctement pour qu'ils aient du temps... Mais c'est vrai qu'en général je les laisse tranquille la dernière semaine.

-Tu devrais partager cette méthode avec mon prof de physique. plaisanta Sarah en grimaçant à la pensée des évaluations qui l'attendaient.

Solène se leva pour débarrasser tandis que Sarah avalait un yaourt.

-Noël est dans trois semaines. reprit l'adulte. Tu devrais peut-être commencer à faire une liste de cadeaux pour ton parrain et ta marraine. Ils ne peuvent pas deviner ce que tu veux, les pauvres.

-C'est surtout pour toi, oui ! rit la jeune fille. Tu crois que je t'ai pas vu essayer de me trouver un cadeau depuis deux semaines ?

Solène grimaça, aveu évident pour Sarah.

-T'as besoin de rien Sarah ? Un peu de déco ça te plairait pas dans ta chambre ? imita la jeune fille en prenant l'air innocent que sa mère affichait en posant ces questions. Tu lis en ce moment ?

Mais Solène n'eut pas le temps de répondre car la sonnerie de la porte retentit.

-Il est même pas moins le quart. s'étonna la femme.

-Peut-être qu'elle voulait dire 14h sur les pistes. proposa Sarah en se dirigeant vers la porte après avoir jeté son pot de yaourt.

NB : Pour remplir les conditions de soumissions, ce chapitre a été coupé.

Commentaires :

Pandikoe
bonsoir ! déjà merci pour ton texte et voici mon commentaire : pour commencer, je n'ai jamais fait de ski alors le mot schuss m'est totalement inconnu. donc à chaque fois que tu l'utilises ca met un point d'interrogation dans ma tête XD. Bref. Un texte beaucoup trop long, à réduire au moins de moitié. Il faut que tu te donnes des priorités sur les passages que tu veux garder mais les réduire, les simplifier. Tu peux très bien faire passer des émotions sans en mettre des tonnes et justement trop de détails nous sort de l'histoire. Tout le passage à l'appartement est inutile et le gros du dialogue de fin, pareil, il n'a aucun intérêt. Quelque chose que tu as fait au début, c'est décrire les sensations de bonheur du ski : c'est bien ; même s'il faudrait un peu plus développer ça et enlever des descriptions d'actions pour décrire plus la nature, la montagne. Décris le froid par exemple aussi, les sons de la montagne, son souffle etc. Offre une petite pause dans ton récit pour nous décrire ça. et ça, il faut le faire plus souvent, pas seulement sur le ski : ça va donner plus de vie à ton texte. attention aux répétitions : télésiège, pente, piste, fière/fièrement. il faut que tu alternes phrases longues phrases courtes pour donner du rythme. Tu fais des phrase plutôt de la même longueur en général ça rend monotone. tu utilises beaucoup d'adverbes et de participes présents. " Elle dirigea ses yeux bruns sur le paysage enneigé qui s'offrait à elle et inspira une grande goulée d'air frais en contemplant la montagne dressée fièrement devant elle." ici, tu pourrais remplacer par " Elle contempla de ses yeux bruns la montagne immense dressée dans le paysage enneigé, juste devant elle" j'ai fait un mix pour les deux précédentes remarques mais tu as là une phrase moins lourde sans participe présent et adverbes en -ment et tous les trucs inutiles ont été enlevés. Voilà, j'ai essayé dé diversifier un peu de mes collègues , et j'espère t'avoir aidé ! Bye !

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Nanarisson
Pour la forme générale : beaucoup de répétitions, un texte qui est assez lourds de part ses descriptions qui s'attardent souvent sur les petit détails et détachent l'attention du lecteur de ce qui est le point centrale du chapitre, à savoir la passion de l'héroïne pour le ski est la montagne. Détails inutiles, j'entends par là que sur certains passages de ton texte, j'ai l'impression de faire face à une didascalie au théâtre. Je pense que tu as fais ça pour combler le vide, mais ce passage là est assez long et ennuyant je trouve. (par exemple de « Elle sortit son téléphone » à « télésiège était encore loin ») La forme des dialogues est également à retravailler : Des guillemets à ajouter aux début et à la fin de chacun d'eux et rajouter un espace entre le tiret et la phrase de dialogue. Pour le fond : Dans l'ensemble je vais rejoindre @Juliettelem. On tourne un peu en rond (scène de ski sur la piste et noir et scène de ski de bosse est quasi identique au niveau de l'expression de bonheur du personnage et dans la forme également) c'est dommage. Les scènes se succèdent les unes après les autres et la lourdeur des descriptions « casse » le plaisir de la découverte de ton personnage et la passion qui l'anime. Les passages qui ressortent le plus et qui sont agréables à lire sont les dialogues entre mère/fille et le jeune homme et Sarah. Voilà, j'espère que je t'aurais aidé. Bonne continuation, Nanarisson

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Nanarisson
« télésiège était encore loin. Skier seule avait des avantages mais avoir de la compagnie dans le télésiège » : répétition de « télésiège ». « à voix haute avec son frère » : une petite virgule à placer entre « haute » et « son ». « la bosse pour augmenter sa vitesse et s'éleva de quelques centimètres supplémentaires sur la deuxième bosse. » : répétition de « bosse », pour l'éviter, il te suffis de supprimer le deuxième car ça n'empêche pas la compréhension. « Sarah adorait sentir son corps qui s'envolait lors des sauts. » : Si c'est le cas au moment de l'écriture, tu peux le passer au présent, ce sera plus marquant. « alors qu'elle prenait de la vitesse » : tu reprends le même cas de figure qu'au début, le mieux serais de supprimer le passage relever et de ne laisser que la suite (sans le « et ») pour éviter la redondance et/ou de retravailler cette partie du texte de manière à ce que ce ne soit pas la même chose qu'au début. « s'attirant un regard "T'es sérieux là ?" de la part de Sarah. » : je ne suis pas sur que l'on puisse comprendre « "T'es sérieux là ?" » dans les yeux d'une personne, à l'inverse un regard noir ou autre ressenti c'est plus probable et plus réaliste.

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Nanarisson
Bonjours cher auteur-e, sache que ce qui va suivre n'est que mon avis personnel, mon ressenti parmi tant d'autres après la lecture de ton début d'histoire. Libre à toi de le prendre en compte ou non. « la vitesse. Le vent dans le visage, la contraction de ses muscles, la vitesse, » : une répétition de vitesse. « ,... » : tu ne peux pas mettre une virgule suivie de point de suspension. Ici, le plus adapté serait de mettre les points de suspension car tu appuies sur l'énumération et que sinon ta phrase est trop longue. « C'était déjà la troisième fois de la matinée qu'elle empruntait cette piste, une de ses préférées, afin d'être au top de ses sensations » : Je pense que tu pourrais couper cette phrase en deux car lors de ma lecture, j'ai eu du mal à la comprendre. Tu peux par exemple mettre quelque chose comme : « C'était déjà la troisième fois de la matinée qu'elle l'empruntait, une de ses préférées. Parfaite pour être au top de ses sensations ! » « empruntait cette piste, » : « piste » est répétée, tu l'as déjà écrit deux lignes plus haut. « montagne dressée fièrement devant elle. La montagne » : répétition de « montagne » « impossible de skier vraiment » je vais chipoter, mais « de vraiment skier » sonne mieux. « Il n'y avait rien de plus énervant que des débutants qui tombaient juste devant elle ou des lambins qui faisaient de larges virages dans des passages étroits. » : Je pense que tu peux passer ton texte au présent ici, c'est plus marquant et si c'est son avis au moment de l'écriture, ça n'est pas un avis passé. « Sarah remarqua qu'elle avait reçu un message de Louane, sa meilleure amie. La jeune fille lui proposait de se retrouver vers 14h pour aller skier ensemble. Sarah rédigea une réponse avant de remettre son téléphone dans la poche de sa combi. »: répétition de pronom « Sarah », tu peux le remplacer par elle, ça ne gêne pas la compréhension. « de sa combi. » : je pense que tu devrais écrire le mot en entier.

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Juliettelem
2 - le fond Un texte coupé pour obéir aux règles de soumissions et qui pourtant même sous cette forme est bien trop long. Trop de scènettes sans grand intérêt et avec les descriptions lourdes qui se succèdent, du coup, pas de plaisir à découvrir la réelle passion de l'héroïne pour le ski, la splendeur de la montagne... En dire, moins mais mieux pour nous faire ressentir sa passion et le côté grandiose du décor. Le point d'orgue qui paraît ressortir : la rencontre avec le garçon qui apporte via le dialogue un peu d'humour et de légèreté. Mais une scène peu exploitée... Aucune description non plus du personnage... Un geste "sexy" (très cliché par ailleurs) elle le trouve beau et terminé. C'est peu pour accrocher le lecteur. Revoir le scenario de ce premier chapitre (voire de la totalité de l'histoire si il est tracé) et sélectionner ce qui est réellement important, faire deux chapitres si vraiment nécessaire (mais attention aux fictions à rallonge qui tourne en rond) et déjà apprendre à couper pour éviter les longueurs serait un plus pour donner du peps à l'histoire... La lourdeur de l'expression, le vocabulaire pas assez varié n'aide pas, revoir la structure des phrases... Des points importants à travailler à fond pour donner de la profondeur à l'écriture. Un texte à reprendre sur le fond et la forme. Bonne continuation.

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Juliettelem
Bonjour, Relevé en cours de lecture : - concernant la forme : Expression : de grosses faiblesses texte en apparence propre mais avec beaucoup de lourdeurs et des constructions maladroites, gros manque de vocabulaire beaucoup répétitions pentes abruptes, virage (varier les descriptions, trouver des synonymes...) prenait de la vitesse (vitesse x 2) prenait du plaisir beaucoup trop de verbes faibles... C'était : en entrée de phrase très moyen... Redondance : descente, redescendre cumul participe présent + subordonnée + adverbe en "ment" : " qui s'offrait... en contemplant...fièrement " trop lourd grosse faiblesse des descriptions avec du pas à pas qui accentuent la lourdeur de l'écrit et lasse le lecteur. " A deux semaines " À ne pas oublier d'accentuer les majuscules. " Depuis toute petite, la jeune fille adorait sauter les bosses rondes " pas assez imagé, pas assez inventif : voici un exemple " Depuis qu'elle chaussait des skis, la jeune fille éprouvait un plaisir inégalé à négocier les bosses les plus volumineuses" la même chose dite de façon différente, avec plus d'impact... C'est dans ce sens que niveau style, le vocabulaire comme les constructions de phrases sont à enrichir, là l'expression de l'auteur est trop basique. "4 langues" quatre " appuya précipitamment sur le bouton "stop" du compte à rebours, mettant immédiatement " très lourd cette utilisation d'adverbes en "ment" plus le participe présent derrière Trop de "elle" en entrée de phrases. suite en 2

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