Texte n°541
Cinq heures du matin. Port Said. Le soleil se lève sur la Méditerranée.. Le soleil rouge est énorme. La chaleur dessine des écharpes de brouillard orange, jaunes et blanches qui strient la boule de feu.
La température est déjà très élevée et mon t-shirt me colle à la peau.
Je descends du bateau qui m'a amené sur ce continent où la terre si sèche s'envole comme de la poussière, au moindre coup de vent. Je prends place dans le bus qui va me conduire à Al-Qāhira, « La Victorieuse ». La plus grande ville d'Egypte. Seize millions d'habitants.
L'autocar, dont la clim ronronne doucement sans vraiment rafraîchir, est un vieux bus, sans doute réformé pour un pays Européen, mais acceptable pour le continent Africain. Il cahote sur les routes mal entretenues, accompagné de part et d'autre des jeeps remplies gardes armés.
Je laisse mon regard flotter sur ces paysages arides et je me demande pourquoi j'ai suivi les conseils de cette diseuse de bonne aventure. Je me souviens comment elle m'avait pris la main et m'avait annoncé l'amour. Le grand amour. Celui avec un grand A. Je ne sais pas si j'ai cru réellement à ses prédictions, mais une force inconnue m'a poussé à faire ce voyage.
Le Caire. Déjà trente cinq degrés, et il n'est pas huit heures. La lumière irradie.
Le bus longe un instant le Nil, puis traverse le fleuve nourricier pour rejoindre la rive ouest, passe sous une autoroute qui semble à l'abandon, et vient se stopper sur les parkings réservés aux autocars des touristes. Les pyramides, face à nous, nous narguent depuis leur grand âge. Des gardes armés protègent les touristes. Depuis le massacre dans la vallée des Rois, à Louxor, tous les sites archéologiques sont sous surveillance.
Je descends du bus, la chaleur me brûle la trachée. Sous ce soleil qui pèse comme une chape de plomb, la lumière est éblouissante. Je lève les yeux sur le sommet des monuments. Brouillé par la poussière et la pollution, le ciel semble les avaler. Ici, le soleil est encore plus présent que n'importe où ailleurs. Peut-être un clin d'œil à Râ (1).
Des vendeurs se précipitent vers les floppées de touristes que déversent des chapelets d'autocars. J'achète un imamah (2) pour me protéger du soleil et de la poussière et je m'en entoure la tête sans attendre. Je reproduis les gestes ancestraux pour que ce morceau de tissu me protège. Je n'avais, jusqu'à aujourd'hui, jamais mis les pieds dans ce pays, et pourtant, mes mouvements sont précis comme si je les avais exécutés durant des années.
Devant moi, deux monstres se dressent à plus de cent trente mètres de haut.
Elles me narguent.
Je laisse sur ma droite la barque solaire et je contourne Khéops. Je souris à voir les touristes plier sous le poids de leurs appareils photos vissés à leur estomac et m'éclipse. Echappant à la surveillance des gardes, je m'aventure seul derrière la pyramide. Sur la façade ouest, déserte, j'escalade la première rangée de blocs de pierres en me demandant comment, il y a quatre mille cinq cents ans, des hommes aux mains nues ont-ils réussi à empiler ces cubes de granit de plusieurs tonnes ?
Me voilà sur l'une des sept merveilles du monde. La première mais aussi la dernière à rester debout.
Malgré cette chaleur étouffante, je grimpe aussi vite que je peux. Je suis en nage. Je ne sais pas d'où vient cette force incroyable qui me fait poursuivre l'ascension malgré la difficulté. Les blocs de pierre font plus d'un mètre de haut et je ne suis pas le meilleur des grimpeurs.
Finalement, au bout de plusieurs heures d'escalade de ces gradins antiques, j'atteinds enfin le niveau recherché. Je baisse les yeux et en dessous de moi, les touristes sont gros comme des fourmis. Je suis à plus de quinze mètres du sol... J'ai le vertige. Je me plaque contre les blocs pour ne pas m'écrouler et longe la pyramide jusqu'à l'angle nord Est. J'y suis. J'ai trouvé ce que je cherchais.
La fameuse encoche.
Soulagé, je m'y accroupis pour que personne ne m'aperçoive d'en bas. Je profite de la vue. La ville du Caire s'étale aux pieds de ces monstres de pierres. Si les cartes postales laissent penser que les pyramides se trouvent entourées de sable fin et de cailloux, la réalité est tout autre. Les bas quartiers lèchent ce site privilégié sans aucune protection. Rien n'a jamais été fait pour empêcher la ville de se déployer, et quand le XXIè siècle se juxtapose à six mille ans d'histoire, il donne naissance à un sentiment de tristesse. Les chauffeurs des bus, les gardes, les héritiers des civilisations passées, les Egyptiens, abandonnent sans vergogne leurs détritus sur le sol de ce pays dans lequel les précipitations sont si faibles que l'eau y est précieuse. Et ce n'est pas la baisse du nombre de touristes qui va permettre de faire rentrer l'argent nécessaire à la préservation et à la conservation de ces constructions extraordinaires.
Soudain, quelque chose attire mon attention. Une femme est à côté de moi. Comment est-elle arrivée là ? D'où vient-elle ?
Elle me fixe et sans m'adresser la parole, me déchausse et vide sur mes pieds nus de l'huile précieuse au parfum envoutant. Je la regarde faire, son œil noir ne me lâche pas. Je reste stupéfait. Alors, elle se redresse et enfonce le bouchon de son flacon vide dans l'entaille d'une pierre. Les blocs tremblent. Ils semblent s'animer. Une pierre coulisse derrière une autre et dégage l'accès à un couloir étroit. D'un geste du menton, la femme me fait signe d'entrer dans la galerie sombre. Je me relève pour mieux voir à l'intérieur, tout est noir. Il me semble même percevoir un souffle, comme si la cavité reprenait vie après avoir été fermée aussi longtemps. Je me retourne sur la femme comme pour refuser son ordre et je la vois manipuler un miroir. Quand je tourne à nouveau la tête vers le boyau obscur, celui-ci est illuminé.
J'obéis à cette inconnue comme si c'était mon devoir. Je m'engouffre dans le passage étroit et m'enfonce dans les entrailles de ce joyau. A droite, puis à gauche, je longe les coursives. Quelque chose en moi sait où je vais. Au bout de plusieurs minutes, je m'arrête net avant un puit et tourne à angle droit. Le conduit est encore plus étroit et mes épaules frôlent les parois de chaque côté. Je débouche sur une vaste chambre. Les murs sont entièrement recouverts de hiéroglyphes colorés. Au centre de la pièce, sur un socle, repose une sorte de coffre de granit fermé par un épais couvercle. Là aussi, des hiéroglyphes s'étalent sur le pourtour du coffre et sur le couvercle. Je suis de mon doigt les signes comme si je les décryptais parfaitement. Je me sens comme le fils spirituel de Champollion. Sur le dessus du couvercle, je souffle pour nettoyer toute cette fine poussière déposée depuis des millénaires et mes yeux s'arrêtent sur un signe particulier. Un bec crochu... Je frotte avec ma main pour bien distinguer l'animal. J'appuie.
Le couvercle tremble jusqu'à pivoter pour me donner accès à l'intérieur. Le même souffle que tout à l'heure se produit, comme si j'ouvrais une canette de bière. En explorateur privilégié, je me penche et découvre un sarcophage. Instinctivement, mes mains époussettent le masque. Il doit être en bois précieux recouvert d'or et de pierreries. Certainement qu'il recouvre la tête d'une momie. Le masque m'attire. Je m'approche et embrasse l'uraeus (3) situé sur le front. A cet instant, le serpent se réveille et vient se lover à l'intérieur de ma bouche.
Elle s'avance, droite comme un i, ses yeux se tournent à droite puis à gauche. Son maquillage exagéré et sa tenue de future reine attire mon regard. Elle est d'une beauté rare. C'est une déesse.
Vêtue d'une tunique à fines bretelles on devine plus qu'on ne voit son corps. A partir de la taille, le tissu imite les ailes d'un vautour, qui, comme des écailles enveloppent ses hanches généreuses mettant en valeur sa taille svelte. Une croix Ankh, croix de la vie, est accrochée à sa ceinture. Elle tient dans sa main gauche le flagellum (4) et dans sa main droite, le héka (5). Soudain, elle se tourne vers cet homme que je reconnais facilement. Son nez droit, sa couronne de laurier ne laissent aucun doute. Elle lui sourit amoureusement.
Je suis le spectateur, installé au premier rang d'une pièce de théâtre où tout me semble si vrai et pourtant j'ai la sensation d'être invisible. Enfin, la femme brune se détourne de ce maître du monde et se dirige vers moi. Elle me dévisage et s'arrête. Elle est à quelques centimètres. Elle me tend son héka et me saisit par la main. Me voilà à son côté pour remonter l'allée qui rejoint son père. Ma main dans la sienne, je me tourne vers elle. Elle est d'une dignité époustouflante. Je me sens minable à son bras. Mais j'ai dans ma main droite le sceptre symbole du pouvoir des pharaons.
Devant l'assemblée qui retient son souffle, Ptolémée XII dépose sur la tête de sa fille une couronne en or figurant un lys aquatique duquel un serpent de pierres précieuses émerge du calice de la fleur.
Je comprends parfaitement cette langue chamito-sémitique, je sens mes lèvres qui articulent les syllabes et mes oreilles comprennent tout ce qui est dit. Je suis aux premières loges du couronnement de cette femme que je connais depuis toujours.
Puis nous quittons la cérémonie. Elle m'entraîne dans un couloir et nous débouchons sur une gigantesque pièce dont les voiles blancs agencent l'espace. Face à un bassin rempli d'eau blanche opaque, elle s'arrête. Nous nous dévisageons sans nous lâcher ma main. Cette femme est l'incarnation vivante de la beauté, de la jeunesse et de la grâce. Des servantes accourent et me sortent de ma rêverie, elles nous débarrassent de nos sceptres. Très lentement, elle tire sur une de ses bretelles et sa robe s'entasse sur ses pieds, comme un accordéon. Totalement nue, elle me sourit et ses yeux m'invitent à entrer dans le bain avec elle.
J'étouffe. J'éructe et je crache au sol. Je suis penché sur le sarcophage, agenouillé, épuisé.
Mes yeux se promènent tout autour de moi. Des outils, des paniers désagrégés dans lesquels devaient se trouver des offrandes ou des mets destinés au pharaon pour traverser le royaume des morts. A côté des vases Nou (5), j'aperçois des ustensiles de toilette, comme des miroirs, des palettes et des brosses. Je suis à nouveau dans cette chambre mortuaire que tous les égyptologues de la terre recherchent depuis des décennies. Peu m'importe. Je n'en tire aucune gloire. Une seule chose m'intéresse, c'est rejoindre le spectacle dans lequel je peux, par je ne sais quel miracle, m'intégrer, me glisser dans la peau de l'amant de cette femme éblouissante.
Je me penche à nouveau sur le masque mortuaire et ouvre la bouche juste au-dessus du l'uraeus. Celle-ci se réveille, s'enroule autour de ma langue et s'engouffre dans le fond de ma gorge.
Des mains douces caressent mes épaules. C'est elle, elle vient coller sa bouche sur la mienne. Mon corps réagit immédiatement à ce contact charnel. Moi, Jérémy, je suis allongé dans un lit, à côté de cette reine. Je me pince tellement j'ai du mal à croire ce que je vis. Elle me regarde et s'étonne de mon geste. Puis avec un sourire, elle se redresse et vient s'asseoir sur moi, nos corps s'épousent parfaitement et l'extase nous emporte...
Cette femme magnifique, cette déesse se raconte, elle me confie ses peurs, les coutumes des pharaons, elle suspecte son frère de vouloir la faire assassiner. C'est une femme fière qui veut préserver son royaume des vues de ses voisins. C'est aussi pour cela qu'elle est l'amie privilégiée de César et que le monde voit en elle une prostituée. Moi, improbable confident de cette beauté déesse-femme qui règne sur tout le peuple Egyptien, je l'écoute me révéler ses faiblesses, blottie dans mes bras. Je suis l'homme le plus heureux de la terre.
Cette vieille bohémienne, cette voleuse de poules avait bien raison. J'ai trouvé l'amour.
La coupe près du lit déborde de fruits mûrs à souhait, en les voyant, leur chair juteuse me coule dans la gorge. Je tends la main pour saisir une grappe noire.
Une tête fine se faufile parmi les raisins et les pèches, sa langue va et vient, pour l'aider à se diriger, à trouver sa proie.
Soudain, quelque chose me frappe le dessus de la main. Des crocs se plantent. Je retiens un râle.
La vipère au venin mortel a inoculé son poison...
Je sais maintenant pourquoi j'ai fait tout ce voyage. C'est pour elle que je suis là.
Mon grand amour s'appelle Cléopâtre.
FIN
(1) dieu du soleil Egyptien
(2) long morceau de tissu porté principalement par les hommes, enroulé sur la tête, il sert principalement à se protéger du soleil et des tempêtes de sable.
(3) cobra femelle
(4) sceptre en forme de fouet à triple lanière qui pourrait symboliser le chasse-mouche
(5) sceptre en forme de crochet, il rappelle le bâton de berger ancestral qui servait à rattraper le bétail par les pattes
(6) vases ronds destinés à contenir des offrandes, comme du vin
Commentaires :
One_Last_Dance_
Bonjour, merci pour ton texte. Jolie narration, style plutôt agréable, mais tu peux essayer de l'arranger, de le rendre plus fluide : c'est des fois un peu brutal, saccadé, peut-être à cause des formulations un peu banales : sujet-verbe-complément. Formules les choses différemment, la langue française est suffisamment riche, crois-moi. J'ai vu des choses un peu étranges, notamment au niveau de la fluidité : "Je me sens le fils spirituel de Champollion". Honnêtement, j'ai trouvé que ça coupait la lecture : tu nous emmènes dans un endroit légendaire, magique, surnaturel, époustouflant, et tu nous parles d'un personnage réel. Je n'ai pas beaucoup aimé ça. Ensuite, tu n'es pas obligé de donner un nom à ton personnage : dans une nouvelle, ce qui compte c'est l'action, le suspense, puis la chute, le style, etc. Le personnage principal est souvent histoire d'avoir quelque chose à quoi se raccrocher. Ici, on sait que le personnage est un homme ordinaire au destin extraordinaire. C'est suffisant, pour moi. J'ai beaucoup aimé l'idée de Cléopâtre, mais tu aurais pu nous donner moins d'indices, par exemple ne pas nous donner le nom de Ptolémée XII, qu'on soit plus surpris. Tu connais ton sujet – l'Egypte ancienne – et c'est très bien. Très jolie nouvelle, avec quelques petits trucs à rectifier, mais bravo.
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PalmeDencreCredible
#Candidate Bonjour. Je ne suis pas un as de la critique mais je vais faire de mon mieux pour donner des avis constructifs qui te serviront peut être. De ce que j'ai lu, je peux tout de suite dire que tu aimes l'histoire non? Passons. Ce que je veux dire c'est que les informations sont recherchés et travaillés. En plus, c'est instructif et je trouve que c'est une bonne initiative d'avoir souligner les mots difficiles à la fin. On voit vraiment que tu te souci de la compréhension des lecteurs au maximum et c'est bien. Tu arrives aussi à bien doser tes expressions et non à tout balancer d'un coup, ce qui permet de donner de la fluidité dans ton texte et de le comprendre facilement. (Avis personnelle) je trouve que tu as une bonne capacité de narration et des vocabulaires intéressants, et pourquoi pas affiner ton style d'écriture pour que ça aille plus du côté soutenu? Car je me suis un peu perdu dans des phrases courantes qui comportaient des mots très recherchés. Ou peut être que je suis déjà habituée à ça? Mais ce n'est que mon point de vue et un petit conseil. Donc libre à toi de l'ignorer ou pas. De tout façon, ça reste discutable 😊. Je peux dire que l'histoire n'est pas clichée mais je éclaire moi sur un point: peut-on vraiment escalader une pyramide? À ma connaissance, non mais ce n'est pas impossible. L'originalité c'est une chose mais je crois qu'un minimum de réalisme ne ferait qu'embellir ton texte. J'espère que ça te serra utile^^
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Lallyhammer
Orange est un nom, donc utilisé comme adjectif, il ne s'accorde pas. Exceptions : écarlate, mauve, rose, pourpre
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NadegeChipdel
Bonsoir et merci de nous avoir soumis ton texte. J'ai passé un bon moment en te lisant, même si je me suis demandée au départ où tu m'emmenais. C'est bien écrit, sans erreur, ce qui est très agréable. Alors, n'aurais-je rien à dire ? Et bien, si. Dans une optique de réécriture, je te dirai de faire attention à la gestion de l'aspect fantastique de ton texte. Par exemple, je trouve bizarre l'apparition de la femme sur la pyramide. Tu veux donner une ambiance magique à ton texte ? Super, joue la carte à fond. Ex : « soudain, une brume, telle un mirage tomba sur la pyramide. Sous mes yeux, incrédules, une femme sembla sortir d'une volute ». Cela accentuera aussi le côté mystérieux. Tu as beaucoup de matière, tu pourrais presque te permettre de nous en dire plus. De façon globale, je trouve ta nouvelle presque trop expéditive. J'ai trouvé la fin un peu brutale à mon goût. En somme, tu as fait une bonne histoire, courte et qui va à l'essentiel. Presque trop... Bon courage pour la suite, Nadège
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Aaron_Roy
Bonjour Le texte est prometteur. Visiblement, tu connais ton sujet et tu le montre avec passion. Cela semble parfois un peu gratuit (appelé le Caire par son nom arabe, c'est du vice ^) mais dans l'ensemble, cela apporte une véritable ambiance à ton récit. Alors personnellement, j'ai du mal avec les notes de bas de page : cette astuce coupe déjà la lecture dans un livre papier – et sur Wattpad, c'est rapidement un calvaire. Attention aussi à ne pas tomber dans le biais du « guide de voyage. » Peut-être décrire plus les sensations de ton narrateur permettrait à ton lecteur d'être plus impliqué dans des lieux finalement vu et revu. De la même manière, ton récit semble parfois aller un peu vite, comme au moment de la rencontre avec la femme, finalement pas décrite. Ce qu'on gagne en universalisme, on le perd en émotion. Pas forcément la meilleure idée quand on parle d'amour. J'ai aussi un petit problème de forme. Des phrases très factuelle, qui se répète, avec un méchant tic de construction qu'est cette série de proposition coupé par un point (« La Victorieuse. La Plus Grande Ville d'Egypte. Seize millions d'habitants). Cela alourdit très rapidement le récit et c'est dommage, car cela atténue un peu l'atmosphère que tu as réussi à créer. Deux autres points m'ont fait sortir du récit : tout d'abord la naïveté du héros, véritable marionnette partant en Égypte à cause d'une... voyante ? Même si je vois l'intention du set-up, cela semble très superficiel comme réflexion. Même remarque pour la phrase le fils spirituel de Champollion. Cela semble très immature, sans que ce trait de personnalité ne soit véritablement décrit.
--> Aaron_Roy
Enfin j'ai un problème d'ordre historique. Cléopâtre est grecque. Elle est la première de sa famille à parler l'Égyptien, langue non pratiqué à Alexandrie. Aussi, qu'est-ce qu'elle foutrait dans une pyramide ? Il y a autant de distance entre elle et les pyramide qu'entre nous et elle. Pourquoi ne pas prendre Hénoutsen ? Elle est moins connue, mais ce serait une occasion de proposer une vision plus originale de l'Egypte. Enfin je te félicite et j'aimerai lire la suite avec intérêt.
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Artificallight
Bonjour, Tout d'abord merci de nous avoir soumis ton texte. Alors commençons par les points positifs: - Ton histoire est fluide, bien écrite j'ai pris plaisir à la lire. Tu as fait une bonne description qui est bien dosée, les informations apportées sont utiles et ta nouvelle suit une chronologie donc bon point sur cela. -Quand à l'intrigue bien qu'elle soit classique elle est bien menée et tu possèdes une bonne capacité de narration. °En revanche il y a quelques petits erreurs que je souhaite relever: -Tout d'abord il y a deux erreurs: "orange" il faut mettre oranges car tu dis "des écharpes de brouillard" donc un s à orange. Et tu écris "remplies gardes armés" tu as oublié le "de" entre remplies et garde, attention. Pour ma part il ne s'agit que d'erreurs d'étourderies donc attention à la relecture (bien qu'il y en a peu et félicitation pour cela). °Deuxième point, en ce qui concerne la cohérence il y a certaines choses qu'il serait bon de préciser dans ton texte: - À quelle date se déroule ton histoire ? Les 7 merveilles du monde sont toujours debout actuellement donc si elles sont censées être écroulées nous nous situons dans le futur si je ne m'abuse ? On est un peu perdu pour le coup donc donne une date pour y remédier. - L'histoire du grand amour donné par une diseuse de bonne aventure et que Jérémy a l'impression de connaître la femme depuis toujours, fait assez cliché. Mais, après tout pourquoi pas? En tout cas quand tu souhaites utiliser un cliché fais bien attention à comment tu vas le placer dans ton texte et si tu en fais quelque chose de bien ou que tu t'enfonces dedans.
--> Artificallight
-Ensuite, comment peut-il escalader une pyramide sans harnais? fait-il de l'escalade depuis longtemps ? Et comment peut-il ne pas être aperçu par les gardes ? Généralement les guides comptent les touristes et Jérémy aurait dû être repéré. Donc pense à éclaircir ce point et n'hésite pas à mieux expliquer cette partie là de l'histoire! -Dernier point, on aimerait bien en savoir plus sur Jérémy et ta nouvelle est à mon avis trop courte, il manque des éclaircissement et on s'attend à une tout autre fin, elle est beaucoup trop rapide et comme l'a souligné ma collègue, brutale. Voilà c'est tout pour moi, je te souhaite une bonne continuation et bonne chance pour la suite.
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