Texte n°518
PROLOGUE : INACHEVE
Allongée sur le dos, la jeune fille fixe l'espace. Oui, l'espace. Elle l'imagine, derrière la barrière bleutée du ciel, au-delà de l'aveuglant Soleil. Elle s'envole, elle se perd, une planète après l'autre, toujours plus loin, toujours plus vite. La voilà qui franchit les limites de notre système. Elle sent le noir et voit le froid. Hors d'elle et du temps, elle est l'univers lui-même, entité unique et indissociable de la Vie. Oui c'est ça, elle est la Vie.
Alors elle redescend, suit un fil invisible, rejoint le sol. Elle s'y enfonce doucement, continue sa course pour se fondre dans la roche. Elle sent le noir, et voit la chaleur qui l'enveloppe, qui l'étire. Elle est magma, elle est énergie.
La voilà qui jaillit sous l'océan froid et humide. Elle le sent, elle le voit. Elle est l'eau, elle est fluide.
La jeune fille émerge peu à peu, revient en elle, se recentre. Elle plonge au fond d'elle-même, atome, conscience, pensées. Tout s'entrechoque, tout se libère et elle explose en un millier de poussière d'étoile qui se dissipe dans l'air matinal.
Le petit garçon à côté d'elle ouvre de grands yeux surpris. Une paillette se dépose sur son nez, puis une autre sur sa main, et encore une autre, encore. Le voilà recouvert d'un fin voile doré qui étincelle et le soulève. Il flotte au-dessus du monde, il est le monde, en silence. Tout est noir, un doigt appuie doucement sur ses lèvres puis tout d'un coup une lumière au loin empli l'espace. Tout est étrange, tout est nouveau.
Quelque chose murmure à son oreille, quelque chose chantonne. Cette chose lui donne un nom et se nomme. Cette chose s'appelle Maman et lui s'appelle Alexandre.
Alors le bébé pleure. Parce qu'il n'est plus le monde, parce qu'on l'y arrache, parce qu'il a oublié. Il est Alexandre et le souvenir de la jeune fille s'efface déjà. Le souvenir de la caresse de l'ange sur ses lèvres lui échappe. Le souvenir de lui avant Alexandre n'est plus.
Et le bébé s'endort, fatigué de pleurer pour ce dont il ne se rappelle pas. Il sert la main de cette chose qu'on appelle Maman, premier être à sa venue au monde, première douceur dans sa douleur, premier réconfort dans sa peur.
Au-dessus d'eux, la jeune fille sourit et repart sans un bruit à sa mission éternelle. Elle ne se rend pas compte que l'ange n'a pas correctement marqué le nourrisson. Et elle ne sait pas qu'il continue son œuvre sur une autre âme.
ALEXANDRE
– Pourquoi le ciel, pourquoi la vie, pourquoi moi ? Pourquoi pourquoi ?!
Le bébé a grandi et Alexandre ouvre à présent des yeux émerveillés et curieux sur le monde qui l'entoure. L'enfant a oublié ce qu'il était mais le geste inachevé de l'ange l'a empli d'un vide qu'il ressent et peine à comprendre.
Il lui manque quelque chose, il en a conscience, mais ne parvient pas à en dessiner les contours et comme pour compenser l'absence de réponse à cette question en lui, Alexandre s'interroge sur tout.
– Et dis aussi Papa... Pourquoi Maman pleure ?
Étranges questions de la part d'un enfant... Mais Alexandre est différent : il voit.
Il voit sans doute trop de chose pour son âge et en ressent l'impact d'autant plus violement.
Voilà pourquoi Alexandre est un être difficile à cerner du haut de ses quatre ans. Voilà pourquoi il comprend plus qu'on ne voudrait bien l'admettre les grands drames et les petits bonheurs. Voilà pourquoi aucune larme n'a perlé à ses yeux lorsque celle qu'il appelait Maman s'est enfuie loin de celui qu'il appelait Papa.
Ce que tous ignoraient, c'est qu'au fond de son cœur il mourrait dans un sanglot déchirant.
Des personnes en robes et costumes ont décidé pour lui qu'il devait aussi partir et il est resté silencieux : les morts de parlent pas, ou très peu.
Durant des années il s'est tu, marionnette humaine ballottée dans les courants de la vie et qui refuse de s'éveiller pour vivre la sienne.
– Parlez-moi !
Alexandre reste muet au monde qui l'a si douloureusement meurtris.
– Le psychologue perd patience et hausse le ton.
– Pourquoi ne parlez-vous pas ? Pourquoi !?
Pourquoi...
La question fait écho.
Alors doucement, Alexandre relève les yeux vers l'homme en face de lui qui déjà s'agite et continue ses cris. Cet inconnu qui se targue de le connaitre, de le comprendre. Qui pense pouvoir l'aider, lui.
Pour la première fois, il le fixe et soutient son regard toujours sans un mot. Puis il prend une inspiration. Le bord de ses lèvres frémis légèrement, de manière presque imperceptible, si bien que l'homme ne le remarque pas.
– Parce que je n'ai pas envie de vous parler.
Le silence retombe sur le psychologue stupéfait. Et le miracle se reproduit.
– Les mots sont trop précieux pour les gaspiller en paroles inutiles pour des personnes qui n'y sont pas sensibles.
AMY
– Le Bonheur, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
– Que murmures-tu Mamie ? Ce n'est pas plutôt '' un baiser '' ?
La vieille dame ne répond pas, se contente de fixer sa petite-fille et serre sa main.
– D'où connais-tu Cyrano ma chérie ?
– Maman le lisait souvent le soir, répond candidement l'enfant. Quand je n'arrivais pas à dormir.
Sa grand-mère est à nouveau pensive un moment, et elles restent toutes les deux debout sous le crachin matinal, sur la grève.
– Alors Mamie, dis, c'est qui le Bonheur ?
– Un être silencieux et invisible dont on oublie trop rapidement la présence.
– Comment on fait pour savoir qu'il est là ?
– On ne sait pas, ou alors on n'y prête guère attention ma chérie. La plupart du temps on s'aperçoit de son absence.
– Il ne doit pas être très important alors.
– Au contraire... Chacun a son bonheur mon ange.
Le silence les étreint dans son écharpe de brume. Elles ont repris leur marche jusqu'à une grille de fer rouillé. Elles entrent. Elles parcourent les allées, et s'arrêtent encore.
– Grand-mère ? C'est qui toi ton Bonheur ?
– Les souvenirs ma chérie. Et toi aussi.
– Est-ce que Papa et Maman avaient un Bonheur aussi ?
– Bien sûr. Et ils me l'ont confié avant de partir.
L'enfant gambade joyeusement avant de revenir vers les deux tombes que contemple la vieille dame.
– Mamie, moi mon Bonheur c'est Tout...
Les yeux de la vieille dame s'embuent dans la bruine et serre la main de sa petite-fille plus fort encore. Lorsqu'elles repartent, la petite à écrit un mot devant les stèles. Un prénom en coquillage : Amy.
RENCONTRE
Le jeune homme savoure la caresse du soleil sur sa peau et la fraîcheur humide sur son visage. Les soirs d'été ont toujours pour lui une douceur particulière qu'il affectionne plus encore lorsque le ciel s'ouvre sur une pluie fine.
– Avance un peu au lieu de rester sous l'eau comme un benêt !
Alexandre arraché à sa rêverie par une fille qui le dépasse non sans manquer de le bousculer au passage.
– Escargot...
Escargot !
« Gastéropode » est tellement plus approprié et mélodieux de l'avis du jeune homme. Il attire sans nul doute l'oreille par sa consonnance particulière mais n'est pas le moins du monde distordant. Alexandre sourit en réponse à sa remarque inaudible et continue sa réflexion.
« Distorsion » encore une perle étrange à noter. En observant à nouveau le ciel qui se pare des couleurs de l'arc-en-ciel, une autre lui vient : « kaléidoscope ». « Myriade » ne permet pas d'appréhender les effets de miroir même s'il possède également une très belle mélodie.
Le jeune homme rentre chez lui toujours perdu dans ses pensées et sur le chemin, il lui vient tout à coup à l'esprit que le choix d'un mot influe sur la perception d'une phrase, d'une idée, d'un récit. Influe sur le chant de la Vie.
Alexandre chuchote ces mots qui lui viennent simplement à l'esprit et porte un écho qui résonne dans l'âme. Ils forment une litanie inconnue et familière. Une mélopée qui enfle et retombe en un ressac qui curieusement l'apaise.
– Acouphène, boucanier, caracoler, damnation, énuque, farandole, gaspe, hussard, inhibition, jargon, kabyle, luminescent, matrone, nébuleuse, opalin, pactole, quintessence, réminiscence, spolier, tohu-bohu, uchronie, véloce, wasabi, xérès, yoga, zoulou...
– Babouche, étioler, gisant, huche, tison, joyaux, quignon, ramification, zeste, yen, salsepareille, véhémence, arabesque, capharnaüm, fanchon, inopinément, lacérer, misanthrope, nymphe, ocre, pistache, khôl, ubuesque, whisky, xylocope...
Alexandre se fige tout d'un coup et lentement se retourne. Une jeune femme à l'aspect frêle est allongée dans la pelouse le long du chemin, les yeux fermés, et profite du soleil.
Il la détaille en silence alors qu'elle se relève.
Amy secoue légèrement sa robe pour en chasser les quelques brins d'herbe qui s'y accrochent et se redresse, repoussant les mèches rousses qui balayent son visage.
Le soleil descend dans le ciel et déjà l'horizon s'assombrit mais tous les deux semblent auréolés d'une lumière plus douce teintée de nostalgie.
Ce vide, que depuis toujours ils ressentent sans pouvoir le définir clairement, est tout d'un coup comblé par les retrouvailles de leurs deux âmes qui elles n'ont jamais oublié ce qu'elles étaient avant la caresse de l'ange.
AIMER
Aimer est un verbe qui se conjugue trop souvent au passé...
Amy laisse ces mots glisser lentement sur son âme encore blessée malgré le temps. Elle laisse cette vérité creuser la plaie profonde de son cœur, puis doucement se tourne vers son compagnon. Elle soupire en remontant les draps sur son corps nu, passe un doigt léger sur son visage et il ouvre les yeux.
Je l'aime
Voilà une pensée qui la fait frémir et qui attise le soleil brûlant dans sa poitrine.
Je t'aime
Pourtant elle sait qu'elle ne prononcera pas cette phrase.
– À quoi penses-tu ?
Il l'entoure de ses bras et la ramène vers lui, son dos contre son torse. Elle se sent bien, elle est heureuse. Alors elle se lance.
– Tu sais je voudrais, te le dire, je voudrais le chanter, le crier : je t'aime. Mais les mots en parole perdent de leurs saveurs et je les trouve ridiculement communs pour un sentiment trop précieux.
Il joue avec ses cheveux et murmure à son oreille.
– Que veux-tu dire ?
– J'aime le chocolat, j'aime la mer, je t'aime. Ne trouves-tu pas à présent le verbe aimer d'une banalité désespérante ? Est-ce pour cela qu'il est si étrange à prononcer ?
Il ne dit plus rien, se contente d'embrasser sa nuque. Au bout d'un moment il lui souffle :
- Tu as raison, c'est une insulte à l'Amour que de simplement aimer. Je t'aime, je t'adore, ce n'est pas assez pour l'exprimer : il n'y a pas de mot, pas de verbe, parce que seul le battement de nos cœurs sonne juste. Seuls nos soupirs, nos regards, nos caresses, nos murmures le peuvent. La présence de l'autre, en fait, c'est nous tout entier qui sommes nécessaires. Et tu sais pourquoi ?
– Pourquoi ?
– Parce que le verbe aimer ne devrait pas pouvoir se conjuguer au singulier.
REMINESCENCE
Il marche d'un pas incertain dans la rue, le regard vague, les gestes flous.
Quelque chose ne va pas.
Il rentre chez lui, chez eux, le souffle court.
Chaque nuit déprimé.
Devant la vitre, il serre le poing, tout se fracasse.
Quelque chose ne va pas.
Dos au mur, il glisse à terre, fixe l'horizon.
Chaque nuit déprimé.
*
Alors dans son délire fiévreux, paupières fermées, il fait à nouveau défiler le film de sa vie.
En bande son, le feulement rageur des guitares, le disque s'emballe et tout déraille.
*
Vie de solitude, renfermé, un objectif.
Vie de reclus, insensible, un objectif.
Et maintenant ?
Et si c'était la fin du monde ?
Et maintenant ?
Et si je finissais seul ?
*
Il se relève dans l'appartement vide, tout s'envole, tout se brise.
Quelque chose ne va pas.
Il sait qu'il a eu tort, comme à chaque fois.
Chaque nuit déprimé.
Appuyé contre un meuble, il revoit son visage, le soleil dans ses cheveux.
Quelque chose ne va pas.
Amour étrange, il le sait quand elle pleure.
Chaque nuit déprimé.
*
Alors il attend, qu'elle arrive, paupières fermées sur sa vie ratée.
Dans sa tête, le rugissement des guitares, et en écho son cœur qui bat furieusement.
*
Tes larmes.
Qu'est-ce que je suis censé faire ?
Tes larmes.
Comment le son peut être aussi doux ?
Amour étrange, tu m'attires malgré tout.
Amour étrange, quoique qu'il en soit je serai parti demain.
*
Elle rentre dans l'appartement dévasté, tout est ravagé, tout est brisé.
Quelque chose ne va pas.
Elle s'avance chez elle, chez eux, les yeux écarquillés.
Chaque nuit déprimée.
Alors comme lui, elle s'assoit, regard figé.
Quelque chose ne va pas.
La tête contre son dos, elle attend, sa main dans la sienne.
Chaque nuit déprimée.
*
Nous sommes dos à dos depuis des heures.
Nous sommes dos à dos.
Nous sommes faibles de nous aimer comme nous le faisons.
Nous sommes faibles.
*
Demain il sera sobre.
Demain elle pleurera.
*
Nous sommes faibles de nous aimer
IMMINENT
Depuis quelques temps déjà un sentiment diffus plane entre eux deux. Rien de tangible, rien de palpable et pourtant l'air environnent semble vibrer sur leur passage et résonner d'un étrange vrombissement comme le craquement des éclairs. C'est la certitude même que l'orage menace et que bientôt leur vie à tous les deux en serra bouleversée. A jamais.
Ils font ce rêve, toutes les nuits, que le monde autour d'eux s'écroule et les emporte dans sa tourmente. Et ils se réveillent tous les matins en sueur et assaillis par le doute : parviendront-ils à traverser la tempête ensemble ?
Leur relation naissante a attiré l'attention d'une jeune étrangère aux longs cheveux d'argent dont Alexandre a oublié le visage. Celle-là même qui longtemps auparavant l'avait couvert de paillettes d'or. La Vie. Elle les observe et comprend que l'Ange n'a pas achevé son geste d'oubli. Elle comprend que les deux âmes qu'elle a autrefois accompagnées vers une nouvelle vie ne se sont pas retrouvées par hasard.
Alors la jeune fille cherche ce qui les a réunies aujourd'hui et découvre avec stupéfaction un abîme glacial qui grandis dans leurs cœurs malgré tout leur amour. Elle les suit, chez elle, chez lui. Chez eux.
L'Ange est là.
Il les apaise du mieux qu'il peut et leur insuffle le courage de s'accrocher à eux. L'abysse lentement se résorbe et une douce chaleur étreint leurs âmes.
– Que fais-tu ?
L'Ange se tourne vers elle et la scrute des ses yeux gris. Insondable, c'est le mot qui lui vient à l'esprit. Et puis un étrange sourire étire les lèvres de l'être ailé. Alors une certitude inébranlable l'étreint : ils sont destinés à se retrouver. Pourquoi ? Elle l'ignore. Ou peut-être ne veut-elle pas savoir.
Amy et Alexandre ont laissé un goût d'inachevé amer dans leur précédente vie. Leur retrouvaille dans cette vie-ci serait-ce une seconde chance que le Destin leur accorde ?
– Mon cœur ?
– Hum ?
– Parfois j'ai l'impression de te connaitre depuis toujours. Mais cela me laisse un sentiment de tristesse que je n'arrive pas à expliquer...
Un lourd silence accueille cette déclaration et l'abîme se rouvre plus profond, plus glacial, plus terrifiant qu'auparavant.
– Et si je te dis que j'ai la même impression ? Comme... des réminiscences...
L'orage qui menaçait au-dessus d'eux explose et se déchaîne en un millier d'éclairs meurtriers. Tout se brise.
Nous sommes faibles de nous aimer.
EPILOGUE : DECHIREMENT
Cette nuit-là, le cauchemar a basculé dans le réel et un nouvel être en porte la nouvelle : deux âmes en perdition errant vers le royaume d'Hadès.
Cet être, un jeune homme à la peau sombre et au regard blanc, les guide avec bienveillance vers son amante aux cheveux d'argent. La poussière d'étoile les recouvre à nouveaux et l'Ange se penche encore une fois sur leurs fronts.
" Et l'Ange appuie son doigt sur la lèvre du fœtus juste avant qu'il naisse et murmure : Oublie toutes tes vies précédentes pour que leur souvenir ne te gêne pas dans cette vie-ci. C'est ce qui donne la gouttière au-dessus des lèvres du nouveau-né. "
Les contes ne sont pas roses. Ils ne l'ont jamais été. Une danse mortelle, un prince violeur, un autre aveugle, une langue coupée... Non les contes ne sont pas roses, ils sont rouges. Rouges du sang que les auteurs font couler...
Il était une fois un conte moderne... Quelle morale à cette histoire ? Peut-être n'y en a-t-il pas à chercher. Après tout, la vie n'a rien d'un conte de fée, ou peut-être bien qu'elle y ressemble trop...
Commentaires :
Piumascura
#Candidate Bonjour, c'est mon premier commentaire sur l'Aca alors je vais faire de mon mieux. En tout cas, assez subjectivement, ce texte est magnifique. On sent une douceur et une maîtrise du vocabulaire soutenu absolument remarquables. Ce vocabulaire complexe est à mon sens difficile à insérer pour rester dans un texte compréhensible par un large public. Ensuite, personnellement je pense que ce texte aurait plus eu sa place dans le Campus Spirituel car à la base, la forme d'une nouvelle est plutôt basée sur une intrigue progressive se terminant par une chute. (ce n'est pas une généralité cependant). L'esprit de ce texte est très intéressant et incite à la réflexion, c'est même de la philosophie ! Avec un flot de questions sur la vie, le sens de l'amour et les tourments. En lisant les autres commentaires j'ai réalisé une chose en rapport avec le point de vue. si plusieurs points de vus sont indispensables il pourrait être bénéfique de réorganiser le texte pour mieux définir ces points de vue. Par exemple en adoptant pour chaque "personnage" un point de vue interne permettant de mieux comprendre les pensées du personnage incarné et ainsi d'être un peu moins flou. Veiller aussi à l'orthographe ainsi qu'à la syntaxe de certaines phrases comme "Alexandre reste muet au monde" il manque un mot. Pour finir, pourquoi ne pas rajouter en "conclusion" une phrase qui résumerait le but de cette réflexion, la morale mais de manière assez simple ? Merci ! ^^
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Juliettelem
Ps : merci à l'auteur de prendre contact via MP s'il le désire ;)
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Juliettelem
Bonjour, Merci pour ce texte. Tout d'abord je vais exprimer un point de désaccord avec certains de mes collègues : dire que le texte est trop long pour une nouvelle, non, ce n'est pas mon avis. J'ai lu des nouvelles publiées sur des appels à texte qui sont plus longues que ça (à la demande de l'éditeur) et qui sont aussi découpées en différents tableaux. Il est vrai que ce texte est assez avant-gardiste sur la forme, mais on ne peut pas dire qu'il est trop long et c'est même quelque chose qui, dans son architecture, peut séduire un comité de lecture. Je considère donc qu'il a toute sa place dans la catégorie nouvelle avec un thème relatif à la spiritualité et/ou même le fantastique selon qu'on est sensible ou pas à ces questions de vie, mort et réincarnation. C'est aussi un texte très profond et foisonnant de par le niveau de langage avec une expression soutenue, autant que par les sujets évoqués : je dirais qu'il s'adresse à un public qui ne craint pas ce genre de textes et qui saura en maîtriser les subtilités. Par contre oui, cette phrase est assez étrange et je ne suis pas certaines de ce qu'elle évoque : " C'est ce qui donne la gouttière au-dessus des lèvres du nouveau-né " Un point à aborder qui est important : des fautes de terminaison qui indiquent un problème en conjugaison : " Alexandre reste muet au monde qui l'a si douloureusement meurtris. " meurtri " Le bord de ses lèvres frémis " frémit " un abîme glacial qui grandis " grandit il faut les corriger et voir s'il y en a d'autres... en tout cas l'auteur a un souci avec les terminaisons des verbes du 2ème groupe c'est important qu'il se reprenne ce problème. Bonne continuation.
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Elkisa116
Bonjour et merci pour la soumission de ton texte ^^ Je ne trouve pas grand-chose à redire. Je m'accorde à dire que ce texte n'a pas vraiment sa place dans la catégorie nouvelle puisqu'il n'y a pas de chutes, etc. Sinon, tu écris très bien. Ton texte est beau, poétique sans avoir usage à des mots trop compliqués ou des figures de styles à gogo qui alourdissent. Donc, ce que j'ai relevé par la suite, ce ne sont que des détails. Et ce n'est que mon propre avis. = « Elle s'envole, elle se perd, une planète après l'autre ». Je trouve cela un peu bizarre puisque le dernier segment n'a pas de verbe ni de sens. Je te suggère de remplacer par « Elle se perd, se rend d'une planète à l'autre » = « Alexandre reste muet au monde » J'ai l'impression qu'il manque quelque chose. « Alexandre reste muet face au monde » par exemple = Dans tes dialogues, il faudrait mettre un tout petit peu plus d'incises. Encore désolée si je n'ai pas pu relever grand-chose, je trouve ton texte vraiment génial, beau avec beaucoup de sensibilité. Merci pour cette lecture agréable ;)
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Lallyhammer
bonsoir et merci de nous avoir soumis ton texte. Alors, je ne sais pas trop quoi dire. Bien écrit, très bon niveau de vocabulaire, mais ... il doit y avoir un problème, parce que là, on est pas du tout dans la nouvelle. Une nouvelle, c'est une histoire courte, avec un début un milieu et une fin (donnée ou qui laisse libre court à son imagination) mais c'est une histoire, comme un fait divers. Là j'ai l'impression qu'il y a erreur dans le choix du genre. Ce qui n'enlève rien à ton écriture.
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lia_mcc
Bonjour, Je tiens à dire tout d'abord que cette nouvelle que je considère spirituelle m'a beaucoup plu. Je trouve sa longueur très bien même si c'est une nouvelle. Il y a forcément de différentes longueurs puisque chaque auteur est unique. J'aime particulièrement ce texte car chaque tournure est poétique, ce qui donne une vraie identité à l'écrit. Toutes les formulations utilisées font que ce texte se différencie des autres car il n'y a pas la même approche. Par contre il faut faire attention au terminaison : 'je' va prendre 'is' mais 'il' va prendre 'it' car ces fautes reviennent souvent. De plus, certes, c'est très bien de vouloir faire de belles phrases mais certaines comme " C'est ce qui donne la gouttière au dessus des lèvres du nouveau né" sont trop abstraites pour être comprise. Il faudrait peut être faire des phrases un peu moins complexes par fois pour éviter de perdre les lecteurs. Une autre chose positive que j'ai pu relever est qu'il n'y a rien à redire niveau vocabulaire, ce qui est très agréable. Très bonne continuation.
--> lia_mcc
#candidate
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Artificallight
Bonjour, tout d'abord nous tenons @Ticus et moi (commentaire en commun) à souligner le fait que ton texte est très beau et très emprunt de philosophies. Malgré tout ça il a quelques petites choses à améliorer ou juste à observer étant donné qu'il est déjà bien fait. • Malheureusement ton texte est trop long pour une nouvelle : ton histoire est philosophique, spirituelle, il y a beaucoup de questions existentielles. Il est plus dans la spiritualité de la vie et dans la spiritualité émotionnelle que dans la nouvelle. Tu n'as pas su où le caser ? Parfois on associe la spiritualité avec la religion ou le divin mais au contraire ce ne sont que des parties de la spiritualité, il y a aussi la philo et les questions en tout genres : sur la vie, la mort, les sentiments... • Ensuite on remarque que à chaque partie un point de vue est associé ce qui est intéressant mais parfois déroutant. D'ailleurs à la toute première lecture on est un peu dans le flou.. Dans ta partie Réminiscences la forme de ton texte change : tout est centré (au lieu d'être à gauche comme dans tes autres parties) ensuite le point de vue passe d'interne à omniscient c'est étrange non ?Et enfin ton texte est mis en gras puis en italique, pourquoi ? Cette partie est plus importante que les autres ? L'italique est beaucoup utilisé certes mais combiné au gras c'est étrange (nous sommes sur la forme du texte pas sur l'esthétique) . • Ensuite il y a une phrase que l'on ne comprend pas trop « c'est ce que donne la gouttière au dessus des lèvres du nouveau né » le mot gouttière... on ne comprend pas son rapport avec la phrase. Il est soit mal employé soit c'est mal formulé.
--> Artificallight
Pour ce qui est des conseils il n'y en a pas trop comment dire ton texte est déjà très bien mais on a relevé certains points qui nous semblaient intéressant de relever. C'est pour toi que tu le remarques, on chipote peut-être un peu mais c'est toujours intéressant à avoir. Dans tout les cas penses bien à changer la catégorie de ton histoire, d'accord ? Parce que sinon ce n'est pas bon. Voilà c'est tout pour nous, on te souhaite bon courage et bonne continuation 😊.
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