Texte n°517
Chapitre 1 :
- Mère ! Où va-t-on ? Pourquoi on rentre pas à la maison ?
Cette simple question, c'est tout ce qu'il me reste de mon passé, enfin je crois que j'en avais un... Je ne me rappelle que de ces quelques mots auxquels je n'avais jamais eu de réponse, je ne savais plus qui était cette personne que j'appelais « mère » et ce qu'elle représentait pour moi. Je ne sais même plus si « mère » était son nom ou si elle en avait un autre. Peut-être avais-je un nom moi aussi ou peut-être pas... J'ai entendu les Métronomes dire que l'on en avait avant... J'ai écouté aux portes pour ça et j'ai été puni.
J'ai été détemporisé et j'ai perdu 1236 ans. Je crois que c'est beaucoup de perdre plus de 1200 ans mais je n'en suis pas sûr... Je crois que dans mes souvenirs une personne pleure... Les Métronomes ont dit que c'était quand les gens sont tristes qu'ils pleurent mais moi je ne sais pas ce que c'est que pleurer, aucun Sablier ne pleure... Moi aussi je suis un Sablier, je suis le Sablier de Lagos, c'est un des nouveaux Logharts.
Avant ma détemporisation, j'étais le sablier d'un autre Loghart qui d'après les Métronomes, est mort. Et d'après eux ce serait de ma faute depuis, je suis surveillé par un des Tempos, un des Prestos je crois... Je crois qu'il est gentil car il me demande rarement de me temporiser, pour voir si je ne fais pas de mauvais écoulements. Je me rappelle vaguement une odeur, elle est légère, douce et un peu sucrée... Avec cette odeur, je crois qu'il y avait une silhouette et un rire. Je ne sais pas ce que c'est de rire mais c'est quand on est heureux d'après les Métronomes.
A Cronos, il n'y a que les Sabliers, les Métronomes, les Tempos, les Aiguilles, les Pendules et le Chronographe.
Nous sommes nombreux, enfin je crois. Il y a beaucoup de Sabliers d'après ce que m'a dit mon Tempo, mais je ne sais pas si c'est vrai, je ne me rappelle pas si j'en ai croisé, ou peut-être que si.
Cronos est tout ce que je connais, enfin je crois car dans mes très rares souvenirs, je crois que je n'étais pas à Cronos. Je crois que dans cet endroit dont les images sont floues, des choses appelées « arbres »... Je crois aussi qu'il y avait des choses appelées « couleurs »... Je ne sais pas si ce que je crois est vrai car les Métronomes disent que ça n'existe pas, que nous avons toujours été ici et qu'il n'y a que là que nous pouvons vivre...
Peut-être les Métronomes ont-ils raison ou peut-être pas, je ne sais pas. En réalité, je crois que je ne sais rien ou très peu de choses... Je sais que le travail d'un Sablier est de temporiser un Loghart en égrainant la poussière de temps que seul un Sablier peut produire...
Je sais que Cronos est hiérarchisé et que c'est le Chronographe qui s'occupe de le temporiser... Et surtout il y a une chose que je sais, c'est que le temps n'a aucune emprise sur nous. Je ne sais pas comment ni pourquoi le temps ne semble pas avoir d'emprise sur les habitants de Cronos, mais je crois que ce n'est pas normal de ne pas mourir...
D'ailleurs, c'est quoi mourir ? Moi je ne sais pas...
Une main se posa sur mon épaule, me tirant de mes pensées pour me ramener dans cette réalité si étrange que je connaissais et qui était parfaitement normale pour moi. C'était mon Tempo qui me demandait de m'arrêter pour aujourd'hui car je commençais à m'égrainer moi aussi.
Car oui, un Sablier qui produit trop de poussière de temps commence à son tour à se changer en poussière de temps.
Je n'avais pas dit mot et je l'avais suivi hors de la chronosphère que l'on m'avait assignée. En la quittant j'avais croisé une silhouette vêtue de blanc, une silhouette voilée et sans visage. Je n'y prêtais plus attention et continuais ma route, quand soudain je remarquais une étrange expression sur le visage de mon tempo que je ne compris pas.
En effet, le tempo regardait ce Sablier avec une profonde pitié. De par son grade, il avait la notion des sentiments et contrairement à ces pauvres sabliers, il ne les oubliait pas, eux ou les autres habitants de Cronos qu'il rencontrait, car oui les Sabliers étaient effacés, c'est ainsi que l'on nommait l'« opération » qu'ils subissaient...
Je regardais mon Tempo qui affichait une étrange expression avant de me demander si je me rappelais de la personne que je venais de croiser. J'ignorais de quoi il me parlait et ne lui répondais pas. Il me tapote l'épaule avant de reprendre sa route en direction du centre.
Nous traversâmes les immenses couloirs blancs qui desservaient tout Cronos, les immenses bâtiments blancs aux murs lisses et épurés se ressemblaient tous. Ce gigantesque labyrinthe où seul le blanc existait était pour moi d'une simplicité infantile à parcourir. Cependant je suivais mon Tempo sans un mot, nous croisâmes un Métronome au détour d'un couloir qui ne fit guère attention à nous, puis nous finîmes par entrer dans le centre où une Aiguille nous interpella afin de connaître la raison de notre présence, mon Tempo lui expliqua que je m'égrainais et que je devais être sablée en urgence.
L'Aiguille voulut appeler une Pendule mais mon Tempo refusa catégoriquement, expliquant qu'il serait trop tard et que lui pouvait s'en charger à temps parce qu'il était un Tempo Presto. L'Aiguille se tut et nous laissa passer sans demander d'autres explications, nous indiquant de prendre la sphère 6 si c'était une urgence primordiale.
Mon Tempo me dit de venir vite et nous partîmes vers la sphère en question assez rapidement. Il me fit installer dans un siège, lui aussi blanc. Je crois que le siège n'était pas désagréable, je crois que l'on dit que c'est « confortable » mais je savais pas vraiment ce que c'était. Je connaissais de nombreuses choses, des mots, des expressions, mais le sens de la plupart m'échappait...
Je sentis une chose qui touchait ma peau et s'enfonçait dedans pourtant je n'avais pas mal... D'ailleurs c'est quoi avoir mal ? Je ne le sais pas... Mon Tempo s'affairait dans la sphère quand soudain il claqua des doigts, me faisant réagir.
- Tu es conscient, c'est bien alors... Écoute moi, est-ce que tu as des souvenirs de ton passé ?
J'avais la vue trouble et la voix de mon Tempo semblait faire échos dans ma tête. Je crois que j'avais juste acquiescé d'un mouvement de la tête. Je crois aussi qu'il m'avait dit que j'avais encore une chance... Une chance de quoi ? Ça je ne m'en souviens pas mais j'avais senti une nouvelle chose se planter dans ma nuque et m'injecter quelque chose.
J'étais en train de perdre connaissance, si je ne me trompe pas, je l'avais entendu dire des mots mais des choses m'échappaient, j'en étais persuadé... Il m'avait murmuré :
- Je... libérer... enfer... Te rentre ton... Fait très attention aux...
Après cela c'était le trou noir, j'avais été sablé et j'avais repris le travail comme avant... Mon Tempo était égal à lui-même et mon travail n'avait changé en rien, tout était revenu à la normale comme si rien ne s'était passé, comme si j'avais rêvé.
Pourtant ce quotidien normal et monotone que je croyais avoir retrouvé allait être bouleversé à jamais... Mais ça, je ne le savais pas encore...
Commentaires :
Juliettelem
(2) "Après cela c'était..." coquille ... et problème de temps "Après cela a été le trou noir" ou "ce fût le trou noir" il faut traduire la rapidité que l'imparfait qui porte bien son nom ne traduit pas. - " j'avais été sablé et j'avais repris le travail comme avant... " et je repris (passé simple) ou j'ai repris "Mon tempos était égal à lui même" restait (variante) Pour conclure : Sur le fond : Je ne dirais pas qu'il y a trop d'informations, mais plutôt pas les bonnes avec beaucoup de termes réattribués pour désigner les "protagonistes" mais rien de vraiment expliqué dans le comment et le pourquoi. Alors demeurer dans le vague pour appâter le lecteur oui, mais donner des pistes plus claires pour lui donner l'envie de poursuivre. Sur la forme, j'ai relevé ce côté naïf et répétitif qui devient vite lassant. La narration à la première personne n'aide pas, mais il faudrait quand même enrichir un peu le vocabulaire pour éviter la platitude du texte et les trop nombreuses répétitions. Et attention aux temps de conjugaison, il y a quelques sérieux points à revoir. Alterner la mention d'actions passées et terminées, avec des avis du narrateur dans le présent, génère des pièges dans l'association des temps de conjugaison et cela se ressent (tenter de lire à haute voix pour mieux identifier les points de frictions). Bonne continuation.
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Juliettelem
Bonjour, Un texte assez particulier mais avec une certaine originalité dans l'utilisation des éléments du temps et un bon imaginaire avec cet univers. Cependant : beaucoup de recours à : être avoir croire savoir etc. des verbes creux ... utilisation abusive ou tentative de donner un côté très"naïf" à la narration ? Le problème, l'aspect naïf est bien présent, mais le lecteur s'ennuie vite. -- " J'ignorais de quoi il me parlait et ne lui répondais pas. Il me tapote l'épaule avant de reprendre sa route en direction du centre. " incohérence de temps : il me tapota -- " les immenses couloirs blancs qui desservaient tout Cronos, les immenses bâtiments blancs " répétitions abusives, comme à plusieurs reprises au cours du texte, montrer la simplicité psychologique du personnage oui, mais sans tomber dans l'excès qui nuit au texte. -- " je m'égrainais et que je devais être sablée " égrainer consiste à enlever les grains d'un épis, dans le contexte relatif au temps et aux sabliers, égrener semble plus adapter même s'il s'agit de grains de sable... avis subjectif. Des incohérences de temps à revoir : " J'avais la vue trouble et la voix de mon Tempo semblait faire échos dans ma tête. Je crois que j'avais juste acquiescé d'un mouvement de la tête. Je crois aussi qu'il m'avait dit que j'avais encore une chance... " là se ressent une incohérence de temps : le narrateur raconte au présent " Je crois que..."donc doit suivre un passé composé " je crois que j'ai juste acquiescé" et "je crois qu'il m'a dit que j'avais encore une chance " La difficulté est d'avoir une partie à l'imparfait qui plonge dans le passée puis le narrateur reprend la main au présent pour donner un avis. Il est toujours compliqué de jouer ainsi avec le temps et les temps de conjugaison" Suite en 2
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Pandikoe
Bonjour ! Déjà, merci pour ton texte ! ce commentaire a été fait en commun avec @Elkisa116. D'abord, tu donnes trop d'informations en un chapitre. Tout ce que tu nous expliques sur ton monde, nous allons l'oublier dans quelques chapitres. Tu nous noies dans l'information et il n'en ressort que de la confusion pour le lecteur. Le chapitre 1 est plus là pour introduire le personnage principal et sommairement les lieux. Nous ne sommes pas obligés de tout savoir au début, cela tue le mystère ! On comprend bien que ton personnage n'est censé ressentir aucune émotion, et ca se sent dans le texte. Mais attention à ne pas ennuyer le lecteur, donnes nous dans ce cas-là, plus d'informations sur les lieux ( des descriptions des pièces etc) et les personnages extérieurs. « Cette simple question, c'est tout ce qu'il me reste de mon passé, enfin je crois que j'en avais un... » C'est mal formulé, on a tous un passé, mais je pense qu'il fait référence ici à son individualité. En tout cas, il faut la changer. En plus, elle est incohérente car plus tard dans le texte, tu nous donnes d'autres informations sur son passé alors qu'il est censé se souvenir seulement de cette phrase... Tu mets aussi beaucoup de « je crois que » « les métronomes m'ont dit que », ça en devient indigeste on a clairement envie de frapper ton personnage. Et ça alourdit ton texte. Conclusion : il faut remanier ton texte. Dans l'état il ne donne pas envie de continuer (surtout avec la fin qui est très clichée, essaie de le terminer sur un fait à suspens oui, mais pas juste que sa vie va changer, la fin du dialogue suffit ). Tu donnes beaucoup trop d'informations sur ton monde et le personnage, essaie de réduire tout ça ! Voilà, ce commentaire est terminé et nous espérons t'avoir aidé !
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blue-potato
Hello Je vais commencer par ce qui est grammaire etc: le problème principal que je vois, c'est la concordance des temps. Premièrement, choisis si tu racontes au présent ou au passé simple, et tiens toi à ta décision. Ensuite, il faut différencier les phrases qui racontent l'histoire, qui seront donc dans le temps que tu as choisi, et celles qui rapportent ce que ton personnage pense (discours indirecte ou indirecte libre) qui elles peuvent éventuellement être au présent si tu racontes au passé simple, cependant je te conseille de rester dans les temps du passé si tu racontes au passé simple, tu risques moins de te tromper. Ces erreurs-La sont très faciles à corriger, il suffit juste de reprendre chaque verbe. Comme l'a conseillé un commentaire précédent, lis ton texte à haute voix, ça permet de voir où ça bloque. Ensuite, la construction des phrases: le problème principal, c'est les répétitions, surtout des « je crois ». On a bien compris que ton personnage n'avait aucune certitude et qu'il ne savait pas trop ce qu'il faisait la, il n'y a pas besoin de le répéter à chaque phrase. Et si vraiment tu veux appuyer un maximum ce point là, utilise d'autres expressions comme « peut être », « il me semble », « mes souvenirs étaient flous mais... ». Ça rendra ton texte plus fluide. Ensuite, évite les points de suspension: ils ne décrivent pas une émotion. Je sais qu'on a envie de les utiliser, moi même je suis une grande fan, mais il faut à tout prix trouver un autre moyen de décrire l'état d'esprit d'un personnage. D'une part, ça te permet de mieux cerner ce que tu veux dire et donc de rendre ta description intéressante, et d'autre part ça allège le texte, car tu utilises vraiment beaucoup de « ... ».
--> blue-potato
(2ème partie) Maintenant, sur le fond et la manière d'amener ton histoire: avant toute chose, tu as eu une bonne idée, c'est original et ça a l'air intéressant. Mais c'est un univers compliqué, avec aucun lien ou presque avec notre monde à nous, donc tu vas devoir l'expliquer au lecteur de la manière la plus claire possible. Ici, le « show don't tell » (montre, ne dit pas) s'applique: mieux vaut montrer le fonctionnement de ton univers plutôt que de l'expliquer. Ce sera moins lourd et beaucoup plus intéressant. Concrètement, je décrirais une journée type de ton personnage pour qu'on aie l'impression de vivre avec lui, sans expliquer le fonctionnement hiérarchique de ton univers: si c'est important pour l'histoire, tu peux l'introduire plus tard. Pareil avec les différents noms: il y en a beaucoup, et tu peux les introduire graduellement plutôt que de mitrailler ton lecteur. Un conseil général pour t'aider à poser ton univers serait de plus décrire: il y a peu de descriptions et c'est dommage. Par exemple, à quoi ressemble un sablier? Ça peut paraître bête, mais en lisant je m'imaginais un sablier avec des bras et des jambes, parce que tu n'as pas dit à quoi ils ressemblaient. Pour finir, une chose sur le caractère de ton personnage: il ne sait pas d'où il vient, très bien. Mais est ce qu'il passe ses journées à s'interroger et se répéter qu'il ne sait pas, qu'il n'est pas sure? Il y a des choses qu'il sait: ce qu'il doit faire, les enjeux de son travail... dis le! Ça apportera de la matière à ton personnage. En bref, si je devais te donner un seul conseil, ce serait arrête les répétitions, que ce soit au niveau purement des mots ou au niveau du sens. Ton personnage a sûrement autre chose à dire que juste « je ne suis pas sûr. » Tu peux me contacter par MP si tu as des question. Bon travail!
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Aillys
Bonjour cher auteur-e, sache que ce qui va suivre n'est que notre avis personnel, notre ressenti parmi tant d'autres après la lecture de ton début d'histoire qui nous a totalement perdus, nous devons te l'avouer. Libre à toi de le prendre en compte ou non. « Cette simple question, c'est tout ce qu'il me reste de mon passé, enfin je crois que j'en avais un... » C'est maladroit. De plus, un point après "passé" marquerait le doute : ...passé. Enfin si j'en ai possédé un. "Je ne me rappelle que de" Se rappeler quelque chose ou se souvenir de quelque chose, mais pas se rappeler de quelque chose. "J'ai écouté aux portes pour ça et j'ai été puni" : C'est mal formulé, tu pourrais le dire différemment : J'ai dû écouter aux portes pour l'apprendre et j'ai été puni. « Et d'après eux ce serait de ma faute depuis, je suis surveillé par un des Tempos, un des Prestos je crois... » Le "de" est inutile. Il manque un point avant "depuis" afin que la phrase soit plus fluide. « c'est que le temps n'a aucune emprise sur nous. Je ne sais pas comment ni pourquoi le temps ne semble pas avoir d'emprise sur les habitants de Cronos » Répétition de "le temps n'a aucune/ne semble (avoir aucune) emprise". ...le temps n'a pas d'emprise sur nous, les habitants de Chronos. Je ne sais pas comment ni pourquoi. De plus, si le temps n'a pas d'emprise sur eux, comment ont-ils conscience qu'il existe ? À quoi sert-il dans leur société ? « dans cette réalité si étrange que je connaissais et qui était parfaitement normale pour moi » réalité si étrange, connue et parfaitement normale pour moi "Car oui, un Sablier qui produit trop de poussière de temps commence à son tour à se changer en poussière de temps." "poussière de temps" est répétée deux fois dans une même phrase... "Je n'avais pas dit mot" : "En silence", serait plus approprié
--> Nanarisson
"une urgence primordiale": C'est un pléonasme. Une urgence est forcément primordiale. "Écoute moi": "écoute-moi" avec un trait d'union, c'est mieux. « Te rentre ton » Te rendre ? On ne connaît pas la phrase entière, mais ça me paraît plus logique. Il y a une utilisation excessive des verbes être, avoir, croire, savoir, le vocabulaire d'incertitude à varier : je crois, je ne savais/sais plus/pas, peut-être... Attention aux changements de temps (passage du présent au passé) : "Moi je ne sais pas... Une main se posa ...", "J'ignorais de quoi il me parlait et ne lui répondait pas. Il me tapote l'épaule" Le vocabulaire spécifique n'est pas assez expliqué et manque de description : Sablier, Tempos, Métronmes, détemporisation, temporisation, Logharts, Prestos, les Aiguilles, les Pendules, le Chronographe, "l'opération" d'effacer... Quelles sont leurs fonctions ? Que font-ils ? À quoi ressemblent-ils ? Il manque parfois des majuscules sur les noms spécifiques (Sablier, Tempos). Un manque de transition se fait ressentir par endroits (pas de fil conducteur entre les pensées déjà désordonnées du personnage) : le personnage passe de sa détemporisation trop longue à ses souvenirs ; plus tard, passe de son surveillant qui est gentil à une odeur passée. Voilà, c'est tout pour nous. En espérant avoir répondu à tes attentes. Bonne continuation. Aïlys et le Nérisson à grandes pattes
--> Nanarisson
Plusieurs phrases sont beaucoup trop longues, essaie de les redécouper : "De par son grade, il avait la notion des sentiments et contrairement à ces pauvres sabliers, il ne les oubliait pas, eux ou les autres habitants de Cronos qu'il rencontrait, car oui les Sabliers étaient effacés, c'est ainsi que l'on nommait l'« opération » qu'ils subissaient..." Qui donnerait ici : "De par son grade, il avait la notion des sentiments, contrairement à ces pauvres sabliers. Lui n'oubliait personne. Contrairement aux Sabliers, qui eux, s'effacent. C'est aussi pour cela que l'on nomme "l'opération" qu'ils subissent "effacer"..." "Cependant je suivais mon Tempo sans un mot, nous croisâmes un Métronome au détour d'un couloir qui ne fit guère attention à nous, puis nous finîmes par entrer dans le centre où une Aiguille nous interpella afin de connaître la raison de notre présence, mon Tempo lui expliqua que je m'égrainais et que je devais être sablée en urgence." Ici : Alors que je suivais mon Tempo sans un mot, nous croisâmes un Métronome au détour d'un couloir. Il ne fit guère attention à nous. Puis, nous finîmes par entrer dans le centre où une Aiguille nous interpella afin de connaître la raison de notre présence. Mon Tempo lui expliqua que je m'égrainais et que je devais être sablée en urgence.
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