Texte n°515
La montée était rude, mes doigts à travers les gants gelaient de plus en plus à chaque seconde. Mes joues devaient être rouges à cause du vent froid qui me giflait littéralement. Mais je tenais bon.Encore quelques mètres et ce serait bon, je serais sur le toit du monde.
On dit souvent que pour reprendre ses esprits il fallait prendre du recul et voir les choses dans sa globalité, j'étais en train de le faire. Au fond de moi je savais que je n'avais pas fait ce voyage juste pour le plaisir du paysage. J'avais espéré que repousser mes limites et flirter un peu avec la mort aurait pu me remettre les idées en place.
J'espérais sérieusement qu'une fois plus proche du ciel que de la terre, une fois plus proche du domaine des Dieux je serais touchée par un peu de leurs sagesses. Peut-être qu'enfin je trouverais cette fameuse paix intérieure.
Je m'efforçais vraiment fort de penser à autre chose que la morsure du vent et le gargouillement affamé de mon ventre. J'essayais en vain de faire abstraction des glaçons qui s'étaient formés sur mes cheveux il y a de ça cinq cents mètres. Glaçons qui fondaient en entrant en contact avec la chaire de mon cou tiédie par la chapka que je portais. Mais impossible.
Plus je tentais de ressasser les souvenirs et plus ma présence sur cette montagne se faisait illogique et frappante. Non mais sérieusement ! Qu'est-ce que je foutais sur cette putain de montagne ? Au lieu d'être tranquillement assise dans le canapé chez... Je m'arrêtais net la progression de mes pensées. J'étais là pour réfléchir au sens de ma vie. Je n'avais plus de chez moi.
Il y avait trop longtemps que j'étais prisonnière de ma famille, la fille obéissante de la maîtresse d'un puissant homme d'affaires. Une petite fille cachée aux yeux du monde. Élevée pour avoir peur de l'extérieur. Élevée pour être dépendante, un vrai petit soldat. Mais c'était fini tout ça, j'étais libre. Vraiment ? Cette chose appelée liberté tenait à si peu de choses finalement. Il était si aisé de penser qu'il suffisait d'air frais et de grands espaces pour être libre. Foutaises.
À bout de forces j'essayais en vain de trouver une prise convenable pour accéder au sommet. Quelle idée avais-je eu de ne pas prendre de guide ? Cela avait été stupide de ma part. Coincée à quelques mètres du sommet, la prise sur laquelle ma jambe droite prenait appuie s'effondra sans prévenir, me mettant dans une situation des plus délicates. Mon coeur s'arrêta de battre pendant une microseconde. La plus longue de ma vie. Le sang quitta sur le champ mon visage, me donnant des vertiges. Puis, mon coeur reprit sa course à un rythme effréné, à bout de souffle, je paniquais et dans quelques secondes je serais morte.
Appuyant mon front sur la roche juste devant moi, je m'exhortais au calme.
"Rien ne peut être fait dans la précipitation."
À deux doigts de lâcher prise, je découvris un trou dans la roche sur ma gauche. Bordel ! C'était de l'autre côté que j'en avais besoin ! Une nouvelle fois je fermais les yeux pour prendre mon courage à deux mains, il me suffirait de trouver de bonnes prises pour mes mains. Puis prendre appuie sur ma jambe gauche pour sauter et mettre ce pied sur le trou.C'était un bon plan, levant la tête vers le haut je vis deux rochers qui feraient très bien l'affaire. Prudemment, je transférais mon poids sur la jambe gauche puis, tendis la main droite pour atteindre la prise et la tester en tirant dessus.
Celle-ci m'avait l'air parfaitement solide. Je réitérais ainsi la même chose pour la gauche, il me fallut m'étirer un peu plus pour l'atteindre mais j'y suis arrivée.
Maintenant suspendue par les bras au-dessus du vide, je n'avais plus qu'à plier le genou et insérer mon pied dans le trou.
Une fois fait, je me suis hissé plus haut m'attendant à grimper encore. Mais non. Quand ma tête à dépasser le massif rocheux, j'ai été éblouie pendant un instant par le soleil.
Une fois sur le sommet, un sommet plat de dix mètres carrés, j'ai observé l'horizon, le soleil se couchait. C'était l'un des plus magnifiques spectacles qu'il m'a été donné de voir. Le plus beau, juste après la mer de nuages en dessous de moi.
M'asseyant sur le sol pour essayer d'inspirer le peu d'oxygène se trouvant à une si grande altitude, je fixais ce paysage, je me trouvais incapable de détourner le regard. Tout avait l'air si petit vue de là. Je repensais brièvement à ce qui m'avait poussé à m'aventurer sur le toit du monde.
Mais je n'avais pas encore le temps pour cela, il fallait monter ma tente et préparer ma nourriture.
À la tombée de la nuit, j'étais assise emmitouflée dans mon sac de couchage et je profitais du spectacle que m'offrait le ciel. À une si grande altitude, il n'y avait pas de cette pollution qui, en ville, nous empêchait de voir les astres.
- Oh mon Dieu. ai-je soufflé n'en croyant pas mes yeux.
Là ! Justes en dessous d'où je me tenais, des orages éclataient. De dessus le spectacle était davantage magnifique qu'à l'ordinaire. Quel dommage que les communs des mortels aient été exclus du spectacle qui allait se dérouler au-dessus d'eux dans très peu de temps :
Une pluie d'étoiles filantes, la première depuis une centaine d'années, l'une des seules choses que l'ont ne voyaient qu'une seule fois dans sa vie.
Et c'était réellement grandiose, toutes ces petites météorites qui en approchant trop de notre atmosphère se faisaient désintégrer. Quelle métaphore me dis-je en souriant légèrement. C'est ce qui se passait lorsque quelque chose approchait de trop près les êtres humains, il était irrémédiablement détruit.
J'étais perdue dans mes pensées quand tout à coup une grande lumière me fit relever la tête. Putain de merde !
Je me relevais incrédule, les yeux écarquillés. Là, juste en face de moi, une énorme météorite filait droit sur nous et vue sa taille, absolument aucune atmosphère n'aurait pu l'arrêter.
J'étais comme dans un état second, c'était impossible. Ma tête tournait à plein régime. Étais-je entrain d'assister à la fin de Monde ?
- Non, non.. Non ! Ai-je réussi à articuler incrédule.
J'avais du mal à réfléchir, c'était impossible. La peur me prenait aux tripes alors que la panique m'envahissait. Mais avant même que j'ai pu faire ne serait-ce qu'un geste, la météorite s'écrasa sur le sol, faisant exploser la terre au loin dans une grande lumière rouge. Puis une onde de choc secoua la lithosphère, provocant des tremblements de terres, faisant exposer les volcans et se fissurer le sol.
Il fallait que je m'en aille vite. Sous mes pieds, la roche se fissurait dangereusement puis, la montagne se fendit en deux et avant même d'avoir dit ouf je tombais.
Plus bas. Toujours plus bas. J'allais mourir de cette façon ?
Et ce fut la dernière chose à laquelle j'ai pensé avant que la douleur ne me transperce de sa lame, j'essayais en vain de rester éveillée mais en quelques minutes les ténèbres l'ont emportés, me glissant dans une douce torpeur. Je me sentais bien, si en paix avec moi-même. J'avais tellement sommeil ! Si sommeil...
Commentaire :
Lallyhammer
Bonjour et merci pour ton texte Bon début ! Sauf l'habillement. Renseigne toi, mais pour aller sur le toit du monde, tu n'y vas pas avec une chapka et une paire de tong ! l'Everest n'est pas à la portée de tout le monde et il y a quelques règles indispensables à respecter. 4è § : leurs sagesses : à mettre au singulier La chaire de mon cou... du coup, c'est la chair (sans E), tu n'es pas dans une église ! Je m'efforçais vraiment fort de penser : la tournure n'est pas très jolie, peut être tu pourrais en chercher une meilleure. 6è § : répétitions de « fille », de « liberté » : rechercher des synonymes Non, non non, ça ne va pas, à plus de 8000 m, il n'y a pas de roche, de la neige, de la neige et rien que ça. Sans compter que le guide est OBLIGATOIRE ! Personne ne s'attaque à l'ascension seul. Le soleil se couchait : non, l'ascension de l'Everest (juste avant d'arriver au sommet), tu pars du camp vers minuit pour y arriver au petit matin. Et là, c'est le soleil levant. Il te faudra la journée pour redescendre. Sur l'Everest, ta respiration n'est pas le même, il faut deux ou trois fois plus de temps pour faire la même chose. Idem : l'oxygène, il n'y en a pas, tu es obligé d'avoir quelque chose pour respirer. Sans compter que dormir dans le duvet... non c'est absurde. Je ne valide pas une seule seconde ton descriptif. Il est joliment fait, mais si tu veux rester sur l'Everest, alors TOUT est à refaire, ou alors, tu changes de montagne ! Le reste c'est sympa. La fin pour moi n'en dévoile pas assez. J'ai pas trop envie de poursuivre, (d'autant que ta montagne a tout foutu en l'air !!). Cherche quelque chose qui va plus nous inquiéter et nous donner envie de tourner la page. Bon courage
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Pandikoe
Et à moins d'être une pro en escalade et d'avoir monté plusieurs autre montagnes, c'est étonnant qu'elle puisse y arriver aussi facilement !( mais ça tu ne le dis pas, donc je ne sais pas si elle est expérimentée ou pas) Voilà, si tu veux discuter avec moi de ce commentaire, n'hésite pas à me contacter par MP ! 2/2
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Pandikoe
bonjour ! merci d'avoir soumis ton texte ! je vais commencer par la forme : quelques maladresses que ma collègue a pointées, mais il y'a selon moi beaucoup de verbes en -ant. "M'asseyant sur le sol pour essayer d'inspirer le peu d'oxygène se trouvant à une si grande altitude, "évite d'en mettre deux dans la même phrase, et essaie de ne pas en mettre trop ainsi que des adverbes en-ment, qui alourdissent ton texte. je propose :" Je m'assis sur le sol pour essayer d'inspirer le peu d'oxygène présent à une si grande altitude" " Mais avant même que j'ai pu faire ne serait-ce qu'un geste, la météorite s'écrasa sur le sol, faisant exploser la terre au loin dans une grande lumière rouge. Puis une onde de choc secoua la lithosphère, provocant des tremblements de terres, faisant exposer les volcans et se fissurer le sol. Il fallait que je m'en aille vite. Sous mes pieds, la roche se fissurait dangereusement puis, la montagne se fendit en deux et avant même d'avoir dit ouf je tombais." de 1, ce passage est maladroit. je veux bien croire qu'on doit ressentir de la précipitation, mais là on ne comprend plus rien et c'est très. De 2, "faisant" n'est pas vraiment très joli et c'est "provoquant" et pas "provocant". Je te conseille :" Avant même d'avoir pu effectuer un seul geste, la météorite s'écrasa au sol. La terre explosa au loin dans un grande lumière rouge. Une onde de choc secoua la lithosphère et le sol trembla, je ne savais plus où était le haut et le bas ! Le phénomène fissura la terre ( les volcans c'est de trop, elle ne peut pas le savoir). au niveau de la forme, je n'ai pas d'autres choses à dire, relis bien ton texte et évite les tournures trop lourdes, comme la première phrase du paragraphe ci-dessus. Pour le fond, je ne suis pas sûre qu'elle soit autorisée à monter comme ça la plus grande montagne du monde ! je ne suis pas bien renseignée là dessus, mais je sais que si haut, on a besoin de masques à oxygène. 1/2
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NadegeChipdel
Bonjour et merci de nous avoir soumis ton texte. Dans l'ensemble, j'ai aimé ce que j'ai lu et je dois dire que j'ai envie de connaître la suite, ce qui est un bon point. Ton texte est aéré, ce qui rend la lecture agréable, le fait de savoir que ton héroïne est une enfant cachée donne un petit côté mystérieux qui donne envie d'en savoir plus sur son passé. J'ai surtout trouvé des petites maladresses (p.6 : j'arrêtais net la progression de mes pensées; p.5 : dans le trou; p.4 : mais j y arrivais). Alors, que puis-je te conseiller ? Et bien il y a quelques petites répétitions que tu peux facilement faire disparaître et aussi remplacer certains verbes ternes pour faire gagner en qualité à ton écrit. Tu tiens là un bon départ, je t'encourage à poursuivre. Nadège
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Nanarisson
Campus Fantastique Texte n°515 Chapitre 1 Bonjours cher auteur-e, sache que ce qui va suivre n'est que mon avis personnel, mon ressenti parmi tant d'autres après la lecture de ton début d'histoire. Libre à toi de le prendre en compte ou non. Il y a quelques changements de temps en milieu de phrase : - On dit souvent ... il fallait prendre du recul ... j'étais en train de le faire. - Je réitérais ainsi ... j'y suis arrivée - J'allais mourir ... J'ai pensé ... - J'ai relevé une faute d'accord : peut-être qu'enfin je trouverais = sans s au futur - Beaucoup de répétitions : - de montagne : ma présence sur cette montagne ... Qu'est-e que je foutais sur cette montagne ? - de libre : j'étais libre ... Cette chose appelée liberté ... pour être libre. Pour éviter les répétitions qui suivent, je te conseille de remplacer la 2e partie de ton paragraphe par une phrase expliquant qu'elle met son «plan» à exécution. - de mains : prendre mon courage à deux mains ... trouver de bonnes prises pour mes mains ... tendis la main - de jambe gauche : prendre appui sur ma jambe gauche ... transférait mon poids sur ma jambe gauche - Mon pied dans ce trou : mettre mon pied sur ce trou ... insérer mon pied dans le trou. - de une fois : Une fois fait ... Une fois sur le sommet - de sommet : le sommet, un sommet plat (pour cette répétition tu peux tout simplement enlever la partie entre les deux virgules qui n'apporte pas grand chose a l'histoire) - de soleil : un instant par le soleil ... le soleil se couchait J'arrête de relever les répétitions. J'ai fais une bonne partie de ton texte, je te laisse le relire pour traquer les dernière afin d'alléger ton chapitre ^^
--> Nanarisson
- Des phrases trop longues qui ajoute de la lourdeur au récit. N'hésite pas à redécouper tes phrases et à ajouter des virgules; - Remplacer un point par une virgule (car ça ne peut pas être une phrase car une phrase = sujet + verbe + complément au minimum) : - ... pendant une microseconde. La plus longue de ma vie; devient : ... pendant une microseconde, la plus longue de ma vie - Certaine formulation me dérange : - Je me sentais bien, si en paix avec moi-même : Je me sentais si bien, en paix avec moi même - J'avais tellement sommeil ! Si sommeil... : Je n'ai pas vraiment d'idée pour reformuler cette phrase mais elle me dérange a la lecture. Le «Si» n'est pas la bonne conjonction. Juste une petite information qui pourrait t'être utile, pendant ma lecture, j'ai eu tendance à vouloir repasser ton texte au présent. Et je pense que celui-ci aura plus d'impact si tu l'écrit à ce temps :clin_d'œil: Autre remarque, je ne suis pas sûr que le vocabulaire familier, voir grossier soit nécessaire. Pour donner plus de volume à ton personnage, tu peux utiliser la description de ses sentiments par exemple. J'ai du mal à trouver le fantastique dans ton premier chapitre (les météorite = catastrophe naturelle...). Je ne vois pas non plus où tu veux emmener le lecteur sans la suite de l'histoire. Voilà pour moi. Je te souhaite une bonne continuation, Le Nérisson à grande pattes.
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LekaStories
#Candidate J'ai relevé beaucoup de choses que je vais tenter de regrouper par parties. Tout d'abord : les fautes. '"Des Dieux" n'est pas correct, il faudrait marquer "des dieux" car le mot dieu prend une majuscule lorsqu'il n'y en a qu'un seul car cela fait référence qu'à une seule entité. Des dieux c'est plus général et cela reste donc sans majuscules. Ensuite il y a le mot chair, qui ne prend pas de -e a la fin. Le mot tiédi qui ne prend pas non plus de -e à la fin dans ta phrase car "le cou" c'est masculin. Ensuite il y a le mot "appui". Tu mets un -e à la fin de ce mot alors que c'est "un appui". Ça prendrait un -e si c'était le verbe, mais ce n'est pas le cas ici. Il y a aussi la phrase "mettre ce pied sur le trou" qui est incorrecte. Il faudrait dire "mettre mon pied dans ce trou.". Je me suis hissée* (car de ce que j'ai compris, ton personnage est une fille), a dépasser (et non pas "à dépasser"), vu de là*, m'avait poussée* (si ton personnage est bel et bien une fille), juste (ne prend jamais de -s), "le commun des mortels ait été exclu" car "les communs des mortels" ne se dit pas, que l'on ne voyait* (pas "que l'ont ne voyaient" :/), en train* (car l'entrain c'est la vivacité ou lorsque tu es de bonne humeur), du monde (pas "de Monde") et provoquant* (pas "provocant" qui est une personne provocante, par exemple. C'est un adjectif.) Et d'avoir pu dire ouf*. C'est tout pour les fautes relevées.
--> LekaStories
Il y a aussi des problèmes de temps, j'en ai relevé deux de phrases qui m'ont parues flagrantes. "Et ce fut la dernière chose à laquelle j'ai pensé" où tu mélanges le passé simple et le passé composé. Si tu veux écrire cela, "et ce fut la dernière chose à laquelle je pensais" serait un peu mieux ;). Et il y a dans le paragraphe commençant par "Celle-ci m'avait l'air parfaitement solide." Aussi un problème de temps entre du passé simple et du passé composé. Tu dis dans une phrase où tu emploies du passé simple "j'y suis arrivée". C'est une erreur de mélanger des temps du passé avec des temps du présent (à l'écrit bien sûr car sinon le passé composé est un temps du passé. Je ne sais pas si je formule bien ce que je dis mais normalement au lieu du passé composé cela devrait être du plus-que- parfait.) Ensuite il y a beaucoup de répétition. J'en ai relevé qu'une mais ce n'est pas la seule. Celle que j'ai relevé est "insérer mon pied dans le trou". Enfin, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de mots vulgaires ce qui, personnellement, me dérange lors de ma lecture. Le mot "bordel" passe encore, mais "putain de merde" est de trop par exemple. J'aime bien le sujet sur lequel tu traites, il y a beaucoup de paysages, du naturel et on sent la frustration du personnage. Mais il faudrait un peu plus développé. Cela va très vite selon moi ce qui peut enlever l'immersion. Voilà pour mon commentaire, j'espère que cela te sera utile ;)
--> LekaStories
Ensuite, j'ai relevé un manque de ponctuation, par exemple dans "on dit souvent que pour reprendre ses esprits il fallait prendre du recul" ou "au fond de moi je savais que je n'avais pas fait ce voyage". La virgule est importante ;) Et aussi il faudrait mettre un point a cette longue phrase : "Puis, mon coeur reprit sa course à un rythme effréné, à bout de souffle, je paniquais et dans quelques secondes je serais morte" ce qui donnerait "Puis, mon coeur reprit sa course à un rythme effréné. A bout de souffle, je paniquais et dans quelques secondes, je serais morte." D'ailleurs, cette derniere phrase sonne bizarrement. Ce serait mieux d'écrire "A bout de souffle, je paniquais. C'était sûr, dans quelques secondes je serais morte." Il y a d'autres phrases qui sonnent très bizarre comme "Je m'arrêtais net la progression de mes pensées ", "Mes pensées s'arrêtèrent d'un coup" serait mieux (ou quelque chose comme cela.) Ainsi que "juste après la mer de nuages en-dessous de moi". Pour ce passage, il faudrait développer un peu plus le paysage si ton personnage le trouve merveilleux. Et pour l'enoncer correctement, vaudrait mieux dire "juste apres la vision de la mer de nuages se trouvant en-dessous de moi.".
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Artificallight
Bonjour, Tout d'abord je tenais à te dire que ton texte traite d'un jolie sujet et que l'on attend la suite (ce qui est déjà un bon début) mais il possède des petites choses qui nous empêchent de profiter pleinement de ton texte et qui peuvent déranger. • Premièrement certaines de tes phrases sont mal formulées. Et elles sont nombreuses dans le texte, rien de grave, une relecture peut s'imposer pour arranger tout ça. Je vais te citer quelques exemples de ton textes et te montrer comment faire pour les améliorer : «La montée était rude [...] à chaque seconde.» alors cela serait plus correcte de dire : La montée était rude et plus le temps passait plus les gants perdaient de leur utilité, le froid ayant déjà gelé mes doigts. Tu vois ? C'est déjà mieux au niveau de la lecture. Surtout qu'il s'agit de la première phrase de ton texte et que c'est important de bien la soigner. «Mes joues devaient être rouge[...] qui me sifflait littéralement» encore une fois c'est mal dit cela sonne mal, alors que : Mes joues rougis par les bourrasques de vents me faisaient souffrir. Tu vois ? La manière dont tu tournes la phrase change beaucoup au niveau de la lecture. « j'avais espéré [...] me remettre les idées en place» il vaut mieux mettre : j'avais espéré repousser mes limites et flirter avec la mort, sentant ainsi l'adrénaline affluer dans mes veines, permettant peut être à mes idées de se remettre en place. «J'étais en train de le faire» Non il serait préférable d'écrire : Et quel meilleur endroit pour le faire qu'au dessus même des nuages.
--> Artificallight
• Troisième partie : les fautes de temps et d'orthographes « mais j'y suis arrivée » -> mais j'y parvins « je me suis hissé » déjà comme c'est une fille hissée avec un e. Et il vaudrait mieux dire : je parvins à me hisser. « Quand ma tête à depasser » non déjà a sans accent ensuite dépassé avec un é . Et il vaut mieux dire : Quand ma tête dépassa le massif rocheux. Il reste encore une ou deux erreurs dans ce style mais en te relisant tu vas les trouver . Donc pour cette partie je dirai qu'il faut que tu fasses attention aux temps et à l'orthographe. Donc récapitulatif : ⚠️ à l'utilisation des temps ⚠️ Quelques fautes d'orthographes vers le milieu/fin du texte. ⚠️ à la formulation des phrases (tourne les autrement) ⚠️tu ramènes trop le sujet de son départ , insère le mieux et de manière différente si tu as envi de le réutiliser. ⚠️incohérence (étapes de l'histoire) ⚠️aux répétitions (toit du monde...) Voilà je te souhaite bonne continuation et bon courage.
--> Artificallight
• Deuxième partie incohérences dans ton texte : « Au fond de moi je savais [...] le plaisir du paysage» non puisque plus haut tu nous expliques et nous montres que ton personnage sait très exactement pourquoi elle entreprend ce voyage donc là je pense que si ton intention était d'exprimer autre chose il faut que tu reprennes cette phrase. «Plus je tentais de [...] je n'avais plus de chez moi» Tu dis que tu es venue pour la paix intérieure et là à la dernière minute tu changes d'avis. Il serait préférable de dire qu'avec le froid ton personnage commence à perdre pied et qu'il souhaite rentrer chez lui. Et là bim ! Tu dévoiles quelque chose de très important : elle n'a plus de chez elle ! Ensuite tu nous dis qu'elle arrive enfin, qu'il y a un orage puis qu'elle observe les étoiles et enfin qu'une pluie de météorites apparaît. Tu devrais faire attention à bien séparer les étapes de ton histoire car on est un peu perdu, on ne voit pas le temps s'écouler et donc on ne se situe plus dans le temps. Pense à bien accentuer sur la description du paysage et des sentiments pour bien séparer les parties du texte. Donc ici attention au fil de ton histoire et à comment tu présentes les choses.
--> Artificallight
« dans quelques secondes, je serai morte » non : Plus le temps s'écoulait plus le risque d'une mort certaine augmentait ! «une situation des plus délicates » non elle est bien plus que délicate cette situation elle est dangereuse ! Donc une situation des plus dangereuses. « Peut être [...] paix intérieure » -> Et peut être serais-je enfin touchée par cette paix intérieure. « Oh mon Dieu ai-je soufflé » -> Oh mon Dieu soufflais-je. Donc pour cette partie si j'ai un conseil cela serait de mieux tourner tes phrases, de ne pas hésiter à varier le vocabulaire et à utiliser des métaphores ! Et n'oublie pas la ponctuation c'est très important !
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samaythi
Salut a toi jeune auteure, Et bien voilà un texte intéressant. Déjà parce que ca commence en «action» sans être le gros combat ou la scène de course poursuite classique. Je me suis frotté personnellement à cet exercice de la «grimpette» comme scène d'action et il faut avouer que ce n'est pas toujours simple, puisqu'un connaisseur comprend le principe mais pour quelqu'un qui n'a jamais essayé, les images peuvent lui échapper. Pour autant, simplement mais efficacement, tu parviens à rendre le sentiment de difficulté de la monté et la sensation de danger. Plutôt bon donc dans l'ensemble.
--> samaythi
Pour conclure, un texte prometteur, avec de vraies qualités. Mais méfiance, le diable se cache dans le détail, et quand on commence à entrer «dans la cour des grands», certains détails et certaines erreurs qui pouvait passer avant ne sont plus acceptables. Reprend fortement ton texte, essaie d'y travailler la poésie du texte (évitez les «que», les «-ment» et les répétitions). Attaches toi à renforcer les détails et les descriptions et enfin attention aux incohérences pour éviter de raconter des choses illogiques. Allez au boulot, c'est maintenant que tu t'attaques au plus gros du travail mais accroches-toi et ça payera ! En tout cas, on est sur la bonne voie. Bonne chance
--> samaythi
Enfin, j'ai un petit problème de cohérence. En effet, bien qu'il n'est jamais dit que le lieu où tout cela se déroule est notre monde, il reste quand même que c'est un lieu apparemment «normal» à une époque proche de la notre (cf: l'histoire du manteau). Il n'est donc pas extrêmement logique que ta narratrice puisse escalader sans aucun guide. On ne peut pas monter l'everest comme ca, il y a des règles a respecter. Ensuite cela demande une véritable préparation. J'espère que par la suite, ton héroïne aura une raison d'être là. Une simple «mortelle» ne peut tout simplement pas monté, tu t'arrêterais au premier pallier, le manque d'oxygène additionné à l'effort physique demande une véritable préparation. Enfin, personne ne s'amuse à monter une telle pente sans aucune sécurité à l'exception de quelques professionnels chevronnés, et ca m'étonnerait qu'ils le fassent sur l'Everest Le dépassement de soi-même n'empêche pas de prendre une longe, et ca m'empêche tristement pas les accidents.
--> samaythi
Je reviens aussi sur ton incipit. Je suis sur que tu peux faire plus frappant, tu y gagnerais en efficacité. Déjà, pour avoir un peu d'expérience, lorsque l'on escalade, le froid n'est pas la pire des choses, c'est la douleur. Prendre appuie seulement sur ses doigts, après quatre heures de monté, ca commence à piquer. Après peut être est ce subjectif, mais je ne souffre pas autant du froid que des kilos de tout mon corps appuyés sur trois pauvres doigts d'une main.... Au delà de cette considération, je te conseille d'utiliser des phrases plus courtes (donc plus percutante) pour donner à ton texte une plus grande sensation d'urgence et d'action des le départ. «Mes doigts souffraient. Les six pauvres articulations soutenant le poids de tout mon corps depuis des heures commençaient à fatiguer durement, que le froid, à travers les gants, ne faisait qu'aggraver. Je savais la montée ardue. On n'escalade pas le toit du monde comme on grimpe des escaliers. Mais je dois bien l'avouer, j'avais sous-estimé la tâche.» => c'est une idée vite fait, mais ici tu plantes le décors et tu as la sensation d'urgence quasi dramatique en 5phrases. Ton lecteur à immédiatement la sensation de difficulté. Tu comprends l'idée ?
--> samaythi
Fait attention au «Que», en règle générale, tu en mets un peu trop ce qui sonne faux dans ton texte. Attention, vu ton niveau, les erreurs accrochent l'oreille d'autant plus ! J'aurai aussi apprécié une belle description de l' astéroïde, l'idée de la voir d'abord, émerveillé, avant que ta narratrice ne se rende compte avec horreur que quelque chose cloche. Ça ajouterai du dramatique à la situation et donnerait un contraste bienvenu entre beauté et urgence ! En règle générale de toutes façons il manque quelque descriptions ( Celle du paysage entourant ta narratrice notamment).
--> samaythi
En effet, même si j'ai apprécié la mise en parallèle des difficultés de ton adolescente et la monté, je n'ai pu m'empêcher de remarquer quelques répétitions. Sais tu que je savais que j'avais affaire à une fille avant que tu ne le dises ? Comment ? Parce qu'il a été prouvé en psychologie appliqué à l'écriture que les femmes avaient tendance à user bien plus du «moi», «je», «mien». C'est une technique bien connue de la police scientifique ! Et ici, c'est manifeste ! Il serait bon que tu essaies d'alléger un peu le vocabulaire d'appartenance. De même, les répétitions plus classiques peuvent être évitées (jambes, prises notamment).
--> samaythi
«C'est trop beau pour être vrai» te dis-tu. Le doc va pas s'arrêter là. Et oui, tu as bien raison ! Il reste cependant quelques erreurs.
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