Texte n°507
Pourquoi en faire toute une montagne ? J'y ai laissé ma vie mais ce fut la meilleure année que j'ai pu passer. Elle avait pourtant mal commencé mais au fur et à mesure elle est devenue de plus en plus étonnante ce qui n'était pas pour m'en déplaire. Mais elle a pourtant causé ma fin. J'ai toujours cru au destin, si les choses se sont passées comme cela c'est qu'il en devait être ainsi. Je ne pense tout de même pas que nous sommes destinés à mourir a tel ou tel instant mais je pense plutôt que malgré le fait que notre destin soit déjà tracé, quelques évènements peuvent le bouleverser mais au final tout est comme cela devait être. Cependant il y un évènement qui peut le stopper et cela pour toujours, la mort. C'est ce qui s'est passé pour moi, c'est vrai que j'aurai aimé vivre plus longtemps et ne pas à devoir partir en laissant mes proches mais je n'aurai jamais pu mourir aussi heureuse et comblée.
Tout à commencer le jour où j'ai décidé d'arrêter de me faire marcher sur les pieds. J'ai décidé de prendre ma vie en main et de pouvoir enfin décider de ce que je voulais faire de ma vie, de faire enfin mes propres choix, ce qui ne m'étais jamais arrivé avant ce jour-là. Jusque-là mes parents avaient toujours décidé à ma place souvent contre mon gré mais comme ils me le répétaient souvent « C'est pour ton bien Sarah ! ». Cependant, je ne voulais pas de cette vie. Ça faisait maintenant une vingtaine d'année que mes parents avaient choisis de ce que je devais faire quand et comment... Ils décidaient tout jusqu'à m'imposer avec qui je devais me poser par qu'il était soi-disant important dans la société ou encore de m'imposer ma voie en choisissant ce que je devais faire comme étude. Ils contrôlaient mes faits et gestes sept jours sur sept. Ils avaient tout de même réussi à me fiancer avec Jean, le fils d'un chef d'une grande entreprise renommée dont il allait succéder à son père quelques années plus tard mais il avait réussi également à me forcer à faire des études de médecines pour succéder à leur pharmacie. J'ai longuement hésité à agir mais je devais le faire, il le fallait, c'était pour mon bien. Il fallait que je sois vraiment moi-même j'en avait besoin. Ce n'est pas une vie à mentir continuellement à ses proches jusqu'à se mentir à soi-même. Je me voilais la face et ça ne pouvait plus durer, il fallait que je fasse quelque chose alors je suis allée les voir. Je pensais déjà à aller les voir quelques mois avant mais il fallait que je décide la façon de leur dire pour ne pas qu'ils s'énervent ou qu'ils régissent vraiment mal même si je savais qu'ils n'allaient pas bien le prendre.
Je me souviens clairement de ce que je leur ai dit puisqu'en mourant c'est ce moment qui m'est d'abord revenu en mémoire puisque c'était le premier jour de ma vie, le premier jour où mon libre arbitre allait opérer et c'était le meilleur moment que j'ai pu passer depuis plusieurs années même si d'une certaine façon j'étais triste, triste qu'ils ne puissent pas me comprendre et triste de me dire que je n'allais plus les revoir, c'était mes parents tout de même. C'était un début d'après-midi, mes parents étaient dans le salon, c'était leur jour de repos, c'était le bon moment. Après mettre assise je leur dis : « Je dois vous parler, c'est très important alors ne m'interrompez pas s'il vous plaît. Pour tout vous dire, je n'en peux plus de vivre comme ça, vous n'avez pas le droit de choisir pour moi, c'est ma vie. Vous êtes mes parents certes mais vous ne devez pas influencer mes choix, je devrais pouvoir choisir ce qui me plait réellement. J'ai ce droit, pas vous. M'avez-vous déjà demandé ce que je voulais vraiment ? Ne répondez pas, la réponse est non. C'est triste que vous en soyez contraint de choisir les grandes décisions de ma vie. Ai-je voulu faire ces études ? Non. Ai-je décidé de ma fiancer avec un homme que je ne connais pas et que j'ai dû voir trois fois tout au plus ? La réponse est non bien-sûr ! Je dois vous dire que je suis déçue, déçue que vous m'ayez contraint de faire cela, mais surtout je suis triste, pas pour moi mais pour vous. A quoi vous a servis ce que vous m'avez fait vivre pendant des années ? A rien. A rien du tout puisque dorénavant je ferai mes propres choix et je vais commencer aujourd'hui. Mes valises sont prêtes, je n'ai plus qu'à partir mais avant cela il fallait que je vous dise certaines choses, je ne voulais pas partir comme une voleuse. Sur ce je vous remercie pour certaines choses quand même. ». J'avais vu les visages de mes parents se décomposer à chacune de mes paroles mais là je pouvais voir de la colère dans leur regard. Ma mère a ouvert la bouche, pour dire quelque chose s'en doute mais elle l'a refermée sitôt. J'attrapais mes valises qui se trouvaient à l'entrée de la pièce. En m'avançant vers la sortie en repassant par le salon, j'avais ajouté quelques mots à mes paroles : « Et pour finir, si vous vous étiez vraiment intéressés à moi et mon bien-être, vous auriez su que j'étais mal il y a quelques semaines... Ce que vous ne saviez pas c'est que la dernière fois que vous m'avez organisé un rendez-vous avec Jean, il a réussi à obtenir quelque chose de moi que je ne voulais lui donner. Et il m'a malheureusement fait des avances, que j'ai refusé évidement mais il a quand même réussi à obtenir ce qu'il voulait en me menaçant. Je pense que vous avez compris ce qu'il a fait mais je vais quand même le dire pour que vous vous rendiez vraiment compte de ce qu'il a fait, il m'a violé, et oui. Quand je pense au fait que je ne voulais même pas le rencontrer, ça me rend encore plus triste parce que c'est vous qui avez engendrer cela. Je dois maintenant vous dire au revoir puisqu'on ne se verra pas pendant un long moment voire peut-être plus jamais. Adieu... » Je refermai la porte derrière moi, ils étaient trop choqués pour me retenir ce qui m'allais. Dès je j'eu franchi la porte, ce fut comme une bouffée d'air frais. Ce fut comme la résurrection du phénix.
Après cela, je n'avais plus qu'une seule chose à faire, aller rejoindre Laetitia. Elle était le rayon de soleil de ma vie, la lumière au bout du couloir. C'est elle que je regretterai le plus, elle a toujours été à mes côtés depuis que je la connais. C'est une personne forte mais sensible, joyeuse, positive, et quand elle aime, aime et sera fidèle à cette personne jusqu'à la mort. Ça je le sais parce que je la connais depuis plusieurs années mais je n'ai osé lui dire que je l'aimais seulement deux avant ma fin. J'aurai aimé que tout se passe autrement et que je lui dise avant, que je puisse la présenter à mes parents autrement que comme une simple aime, mais je n'ai pu le faire... Elle est la meilleure personne que j'ai pu rencontrer jusque-là mais je ne rencontrerai jamais meilleure alors je suis ravie que ce soit elle. Elle m'a aidée à en arriver jusque-là, elle m'a rendu heureuse comme jamais personne n'avait réussi. Certaines personnes sont de longs fleuves tranquilles mais elle était plutôt comme une fête qui n'en finirai jamais, j'aimais sa folie, sa présence et sa gentillesse. Je pouvais compter sur elle-même jusqu'à la dernière minute de ma vie elle était là. Elle était là quand j'ai été perdu la vie et pleurait comme jamais auparavant, j'aurai aimé la réconforter mais son malheur venait de moi, je la quittais et elle devait désormais vivre sans moi... Je ne me pardonnerai jamais de l'abandonner de la sorte, j'ai perdu le contrôle je n'ai rien pu faire.
A la base j'étais censé la rejoindre, c'était notre anniversaire, ça faisait deux ans jour pour jour que nous étions ensembles et cette soirée promettait d'être mémorable. Je devais la rejoindre à notre endroit. Cet endroit qui a toujours été notre refuge depuis notre adolescence. C'était une falaise devant laquelle se trouvait la mer, une eau bleu turquoise, rien de plus beau n'existait mise à part elle. Cette falaise sur laquelle nous avions passé nos meilleures soirées et celle où nous nous étions fait nos meilleurs souvenirs. C'était notre endroit sacré. Mais c'était aussi mon endroit lorsque tout allait mal et que j'avais qu'une seule envie, celle d'échapper à ma vie mais c'était aussi son cas, et c'est même à cet endroit précis que nous avions fait connaissance. J'étais en pleur au bord de celle-ci et avait eu la gentillesse de venir me réconforter même si elle ne me connaissait, parce que c'est dans sa nature d'aider les autres, c'est quelque chose d'automatique chez elle. Ce jour-là, j'étais contente d'avoir trouver quelqu'un qui me comprenait enfin, nous étions restées là-bas toute la journée à parler de tout et de rien, j'avais enfin trouvé quelqu'un qui m'écoutait vraiment. Puis les jours avaient passés, et je ne l'avais plus revue jusqu'au jour où elle avait décidé de revenir, elle voulait seulement me laisser un peu seule, parce se préoccuper du bonheur de ses proches était sa raison de vivre. Je lui ai ensuite rendu l'appareil quand elle eut besoin de moi. Nous ne nous sommes plus jamais quittées par la suite, cette falaise était notre point de rendez-vous, tous les soirs à dix-huit, nous étions là. Les années ont passées et nous nous sommes rapprochées de plus jusqu'à voir en l'autre plus qu'une simple amie. Le jour où je lui ai enfin ouvert mon cœur fut comme si je me libérais d'un poids, ma seule crainte était que je me fasse des idées et que mes sentiments n'étaient pas réciproques. Mais elle n'a pas hésité une seule seconde et ne m'a même pas laissé finir de parler que ses lèvres entraient déjà en contact avec les miennes. Ce baiser mêlait passion et amour, je la sentais sourire pendant celui-ci me rendant plus heureuse que jamais. Jamais enfin trouvé la personne de ma vie, ce n'était pas un choix et le fait d'avoir enfin choisis la personne avec qui je voulais vraiment être me rendais si heureuse que je pouvais déplacer des montagnes.
Avant d'avoir ce rendez-vous avec elle pour fêter notre amour, nous avions partagé tellement de choses cette année-là, après avoir quitter mes parents et leur jugement. Après cela je n'avais qu'une envie c'était de changer d'air, alors nous avions décidé de voyager. Notre première destination fut l'Espagne, elle voulait retourner aux sources et rendre visite à sa famille qu'elle n'avait pas vu depuis son enfance lorsque son père l'avait amené en France, il avait eu sa mutation dans ce pays. Il avait en plus de cela envie de bouger, de changer d'air, après le décès de sa femme. Il ne se sentait plus à sa place et voulait atténuer sa douleur en partant de l'endroit où ils avaient toujours vécu. Mais Laeticia, elle, avait besoin de combler ce manque que sa mère avait laissé, et le manque de sa famille pesait sur elle également. Elle aime son père mais il lui manquait quelque chose. Nous y étions allées et ce fut un merveilleux fort en émotion. Elle était heureuse et c'était le plus important pour moi. Sa famille était géniale et ouverte, tout le contraire de la mienne qui ne pensait que pars l'ascension sociale et qui discriminait tous ceux qui n'était pas parfait selon leur critère. Par la suite nous avons visité d'autre pays que nous avons adoré visiter tel que l'Afrique du Sud, l'Australie, le Canada, le Brésil, l'Inde, le Japon et bien d'autres encore...
Notre voyage a duré plus d'une dizaine de mois.
Après notre retour, notre vie avait repris son cours mise part que je ne revoyais toujours pas mes parents ni même Jean, mais personne n'avait pas pris de mes nouvelles pour autant. Laeticia habitions ensemble dès notre retour, et notre attachement l'une pour l'autre devenait de plus en plus fort, ce qui n'était pas pour me déplaire.
Puis il y a eu cette journée, notre journée, nous l'avions passé ensemble mais avant notre soirée en tête à tête, je devais passer voir mes parents. J'avais tout de même besoin de les voir et de leurs donner de mes nouvelles, enfin c'était seulement pour leur dire que j'étais vivante et en bonne santé, je me devais de leur donner de mes nouvelles malgré le fait qu'ils n'en aient pas demandé. Mais lorsque je suis arrivé sur place, je les ai aperçus dans leur pharmacie, j'étais sure qu'ils y étaient encore malgré l'heure. Ils étaient à la caisse en train de parler avec un de leurs voisins quand je suis entrée. Je me suis fait discrète pour ne pas les déranger dans leur conversation et me diriger vers eux quand ils auront fini. Je me suis crispée quand ils ont parlé de moi, j'entendais mon père lui dire qu'en réalité je n'étais pas leur vraie fille, qu'ils m'avaient adoptée, et que désormais j'étais allé vivre avec mes vrais parents. J'étais triste et déçue qu'il m'ait effacé comme si je n'avais jamais compté pour lui. Ma mère quant à elle ne disait rien, elle ne le contredisait pas, mais j'ai tout de même pu la voir essuyer une larme qui tombait sur sa joue. Je savais que ma mère m'aimait vraiment malgré tout ce que j'avais pu faire mais dans son comportement, elle acceptait l'attitude de mon père. Je savais qu'elle ne le contredirait pas, jamais ne elle ferait ça, elle a beaucoup trop peur de sa réaction.
Après ses paroles, j'en avais assez entendu et je suis partie en courant et en larmes. Je suis montée sur ma moto et je suis partie à toute vitesse. C'est alors que je n'ai pas vu ce camion arriver. Il est arrivé si vite que je n'ai rien pu faire, et j'ai dérapé. J'ai été éjectée de ma moto puis j'ai été propulsée sous les roues de ce camion. Pendant cette chute tous mes souvenirs me revenaient en mémoire. Je ne suis pas partie sur le coup, j'ai vu le camion s'arrêter brusquement et l'homme qui se trouvait à l'intérieur s'est dirigé en courant vers moi, un autre le suivait de près au téléphone, en train d'appeler sûrement les secours. Quant à celui qui s'est dirigé vers moi, il serrait ma main dans la sienne tout en me parlant : « Ça va aller maintenant, je sais que c'est une épreuve difficile mais tu es forte. Je ne sais ce qui va se passer pour toi mais sache que je suis navré de ce qu'il t'arrive, j'aurai aimé que ça se passe autrement. Mais sache que beaucoup t'aime et tu comptes énormément pour eux, alors bats-toi jusqu'au bout. » Pendant qu'il me parlait je tapotais avec mon autre main avec le peu de force qu'il me restait sur ma poche, je le regardais comme je pouvais et je n'avais qu'une seule envie à ce moment-là, ma seule pensée était pour Laeticia, ce que je disais comme je pouvais à cet homme : « Laeticia, appelle-là je t'en prie avant que je m'en aille. » Il prit sans plus tarder mon téléphone et chercha son contact. Dès qu'il le vu et il appuya. Par chance elle répondit tout de suite, et j'avais quelque chose à lui-même si elle le savait déjà, je devais le lui dire : « Laeticia, je t'aime. Adieu. » A ce moment-là j'entendis les pompiers arriver mais c'était trop tard, mes yeux se fermèrent sans que je n'y puisse rien, c'était la fin, ma fin. Il fallait juste que je lui dise au revoir pour pouvoir parti en paix.
Commentaires :
Elkisa116
Bonjour à toi ! Déjà, comme on a dû te le faire remarquer, tes phrases sont beaucoup trop longues. Tu devrais mettre des points ou des virgules. Les phrases courtes sont beaucoup plus appréciées que les phrases longues et indigestes. Ensuite tu utilise tout le temps « mais » alors qu'il existe pleins d'autres outils pour exprimer l'opposition par exemple « cependant ». Tes paragraphes sont beaucoup trop grands et indigestes, d'autant plus qu'on est sur un format numérique. Si tu donnes à ton texte un aspect structuré, cela aidera le lecteur à ne pas se perdre. Ce qui m'a aussi gênée, c'est que tu utilise des mots qu'on utilise pour parler à l'oral par exemple « à la base » ou encore « me poser » pour parler de se mettre en couple avec une personne. Enfin, une nouvelle est un texte court et construit. Tu balance les idées comme elle te vienne on dirait. Fais-toi un plan avec des parties/sous parties. Pour terminer sur un point positif, ton texte a du potentiel au niveau du fond. Donc je pense que avoir soumis ce texte à la Wacademy est une bonne idée car cela t'aidera à progresser. Bon courage ^^
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Pandikoe
Bonjour ! déjà merci pour ton texte ! comme mes collègues ont dit la majeure partie des erreurs, des problèmes et des corrections à apporter je vais plus aller au détail dans ton texte. Effectivement phrases assez longues, même trop longues qui coupent l'envie de lire. Ex dans le premier paragraphe qui contient aussi beaucoup de mots de contradiction. "Pourquoi en faire toute une montagne ? J'y ai laissé ma vie mais ce fut la meilleure année que j'ai pu passer." ici, effectivement on ne ressent rien. Mais justement tu pourrais jouer dessus. Le narrateur ne ressent rien, mais se dit que c'est bizarre. Elle pense à sa propre mort pourtant elle ne ressent aucun colère ni tristesse. "J'y ai laissé ma vie mais ce fut la meilleure année que j'ai pu passer. Elle avait pourtant mal commencé mais au fur et à mesure elle est devenue de plus en plus étonnante ce qui n'était pas pour m'en déplaire. Mais elle a pourtant causé ma fin" dans ce paragraphe ( même si je prends qu'une partie") Les mais, pourtant, malgré, même que alors etc alourdissent ton texte. En les réduisant tu gagnerai en fluidité et tu aurais des phrases plus courtes : "J'y ai laissé la vie c'est sûr. Pourtant, ce fut la meilleure année que j'ai passée. Celle-ci au départ si mal commencée était devenue de plus en plus étonnante. Mais, elle a causé ma fin. " comme proposition. Mais la construction de tes phrases incite aussi à construire des phrases longues attention avec les que. essaie d'appliquer ça à l'ensemble de ton texte en enlevant le superflu ! La construction des ton histoire n'est pas très claire non plus. je pense que raconté comme ça, elle ne fait pas envie, elle ne fait ressentir rien. La mettre au présent au moment où elle meure aurait plus d'impact, avec de fréquents retours en arrière qui rendraient plus réelle les scènes, et plus attachante l'héroïne. donne lu un caractère, elle n'en a aucun ici. je crois avoir tout dit, bonne fin de journée et bon courage pour la réécriture !
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NadegeChipdel
2/ En somme, je te conseillerais de mettre ton texte sur papier et de surligner chaque idée avec une couleur. Cela te permettra de regrouper tes idées pour éviter de répéter cinq, six fois la même chose. Fais des phrases courtes, partage les ressentis de Sarah. Et une dernière chose : sois précise, explicite. Le lecteur n'aime pas l'approximation. Bon courage pour la suite, Nadège
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NadegeChipdel
Bonjour ! Merci de nous avoir soumis ton texte. Toutefois, on ne va se mentir : je rejoins ma collègue @Lallyhammer, il y a beaucoup de travail à faire sur ton histoire. * Pour moi, il y a beaucoup de choses à revoir sur la forme de ton texte. Il faut absolument l'aérer, ces énormes blocs de texte tuent l'envie de lire ton histoire. Toujours dans le même ordre d'idées, il faut que tu raccourcisses et que tu épures tes phrases. Tu en fais des tonnes pour dire des choses simples. Prenons un exemple, la discussion entre Sarah et ses parents : « Papa, maman, je dois vous dire des choses. Ces choses sont importantes, ce sont des choses que je dois vous dire.... » on tombe sur un énorme bloc de texte qui contient au final deux informations importantes : elle en a ras le bol et elle s'est faite violée. Fais simple, va à l'essentiel : « Papa, maman, j'ai besoin de vous parler. Je ne supporte plus la vie que vous m'imposez. J'ai 20 ans et suis en âge de faire mes propres choix. Je déteste mes études, et plus encore l'homme que vous me destinez. Pourquoi ? Je déglutis, prends mon courage à deux mains : parce qu'il m'a violée. Aussi je pars.... Bon je suis un peu rapide, mais tu vois, on raconte la même chose, mais être plus synthétique aidera le lecteur à plonger dans ton histoire, qui pourrait être poignante. Sauf que cette accumulation de répétitions sans saut de ligne fait qu'on rate extérieur à l'histoire, voire même donne envie de ne pas la lire du tout. * au niveau écriture, beaucoup de choses à revoir aussi : - trop de changements de temps à la fin du texte, - il faut que tu varies le vocabulaire utilisé afin de supprimer toutes ces répétitions qui alourdissent tes phrases, - beaucoup d'erreurs d'accord et de maladresses qui font penser à des confusions entre l'oral et l'écrit (ex p.6 : l'appareil mit pour la pareille)
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Lallyhammer
Tu y traites aussi des sujet extrèmement grave, comme le viol, et ça passe, comme si tu parlais du dernier film vu. Ce n'est pas crédible. Tu mélanges tous les temps dans ce texte. On passe de l'imparfait au présent au passé simple et au futur. Ça fait quand même beaucoup. Tu dois choisir un temps, là c'est de la narration, donc passé simple et tu y restes. Il faut reprendre tout ce texte. L'enrichir, enlever toutes ces phrases trop longues qui « enfoncent les clous ». Tout cela pour que ton texte donne du sentiment, là, alors que tu racontes des choses graves, ça donne presque envie de rire. On n'arrive pas à entrer dans ton histoire. Elle ne fait pas crédible. Au travail, relecture, réécriture. Courage
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Lallyhammer
bonjour, merci de nous avoir proposé ton texte. Beaucoup de choses à dire, et beaucoup de travail t'attend. voici : Fin du 1er §, tu parles de ta mort comme du parlerait de la dernière tomate que tu as mangé ! il n'y a pas de sentiment, on ne ressent rien. 2è$ : tes phrases sont trop longues et du coup tu t'embrouilles dedans : ils avaient réussi à me fiancer ... DONT il allait succéder : on ne succède pas à une entreprise, mais au premier gestionnaire.. Idem avec la pharmacie, on ne succède pas à l'officine.... « Ajouter quelques mots à mes paroles... » : ça me laisse pensive... cette.... phrase ! En prenant ce texte ce matin, je me suis dit « tiens une nouvelle, ça va passer tout seul au petit déj » ... Ben c'est pas parce que c'est court... là je la trouve longue ta nouvelle. Ce qu'il faut à mon avis corriger : ton vocabulaire est assez pauvre, on retrouve toujours les mêmes mots faire, dire, falloir, être avoir.... Tu devrais chercher des verbes d'action, ton texte sera plus léger, plus dynamique. Ensuite, il faut faire des paragraphes, des phrases plus courtes et bien aérer ce texte. Ensuite il faut te relire, mille fois si nécessaire. Là, on jurerai un premier jet. Ensuite le côté réaliste de ton texte est assez peu présent. On comprend qu'il s'agit d'une fille, qui a une vingtaines d'année, qui vivrait chez ses parents et décide je ne sais quoi un beau jour... Vu le texte qu'elle déballe à ses parents, elle aurait plutôt 14 ans !, ça ressemble juste à une crise d'ado.
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Lallyhammer
devait EN être ainsi
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TicusLeFaune
Bonjour cher auteur ou autrice du texte 507. Cela fait longtemps déjà que j'aurais dû finir ce commentaire, et donc avant de commencer je m'excuse pour mon retard. Ce texte est long, et malheureusement peu structuré, ce qui fait qu'il est dur à comprendre. Il nous balance, d'une scène à une autre, sans explication, ou très peu. Les sauts dans le temps ne sont pas clairs, donc les lecteurs sont confus, on ne sait plus quand on est, et cela perturbe la compréhension de l'histoire. Tous les temps se mélangent, passé, présent et même futur. Il faut choisir un temps de narration et s'y tenir. Si tu parle au présent, tu peut bien sûr utiliser l'imparfait et le passé composé pour évoquer des faits passés. Par contre, si tu parle au passé, pour évoqué un fait antérieur à l'histoire il faut utiliser le plus-que-parfait. Cette règle de conjugaison est appelée la concordance des temps. ( Ne suis surtout pas le cours de l'amphi 13 qui y est dédié, je rappelle que c'est un amphi parodique.) Il y a beaucoup de répétitions, et ce dès le début. Par exemple le mot "mais" est abondamment utilisé au début du texte. Tu peux le remplacer par "pourtant" , "malgré tout", ou tout autre mot qui te semble convenir. Il y a aussi une grande présence de verbes faibles, en particulier le verbe être. En cherchant, on trouve toujours mieux que ce verbe, et cela donne un meilleur rythme. (Ex: C'était un début d'après midi -> l'après midi commençait ) Certaines phrases sont trop longues. Met des points, sinon le lecteur a du mal à suivre.
--> TicusLeFaune
Les émotions sont importantes, même (et surtout) si il s'agit d'une nouvelle. Ici, elles ne sont pas du tout développées, et c'est dommage! Ton personnage mérite qu'on s'attarde sur ses sentiments. Ses parents qui l'ont forcée toute sa vie, le fait que ca reste tout tout de même ses parents, le fait qu'ils la renient en disant qu'elle était adoptée... Tout cela devrai être exploité pour créer un personnage psychologique interessant. Pour le moment Sarah est toute plate, mais tu pourrais lui donner du relief et des couleurs juste en ajoutant quelques mots. Dans ce texte tu évoques un viol. En soit ça ne pose pas de problème, mais il faut fortement travailler la façon de l'annoncer, car là, c'est plus sur un ton "il m'a passé le sel" que sur celui de "il a violé mon intimité sexuelle". De plus on peut se demander pourquoi elle n'a pas parlé de cet acte dès qu'il a eu lieu, afin de se séparer rapidement de Jean. Il ne faut pas oublier que les scènes sexuelles ont des règles sur Wattpad, que tu peux trouver ici: https://www.wattpad.com/264444112-les-r%C3%A8gles-de-wattpad-guide-des-contenus . Pour finir, qu'est ce que le viol de l'héroïne apporte à l'histoire? Pas grand chose, il la pimente juste un tout petit peu. Or, sans vouloir t'offenser, beaucoup de personnes n'aiment pas lire des histoire où cet acte n'est là que pour le décor, elles peuvent même en être indignées. Malgré tout, l'histoire est intéressante, une réécriture complète permettra aux lecteurs de mieux l'apprécier. J'espère que mon commentaire t'aidera, Bonne réécriture, Ticus
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