Texte n°501
— Pour conclure notre analyse de Othello, je voudrais que chacun d'entre vous se souvienne des thèmes que Shakespeare aborde dans cette pièce de théâtre. La folie du personnage est un sujet récurrent dans son écriture. D'un autre côté...
Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil par la fenêtre et de lâcher un soupir. Mrs. Parks a beau être passionnante, et Othello particulièrement intéressant, je n'arrive pas à être attentive. C'est plus fort que moi, mon esprit vagabonde et un sujet revient sans cesse dans mes pensées. C'était comme ça pendant toute l'année scolaire déjà, impossible à éviter, et alors que je pensais enfin avoir un mois sans qu'on ne m'y fasse penser, il a fallu que la titulaire change les places pour les examens et me mette à côté de Virginie ! Ni elle ni moi n'avons fait un seul commentaire quand on s'est assise l'une à côté de l'autre, mais je suis sûre que nous pensions toutes les deux à la même chose.
En parlant d'elle, elle a l'air de s'intéresser autant que moi au cours. Elle regarde son poignet avec un regard vide. Pas besoin d'être un génie pour comprendre pourquoi. On doit vraiment avoir un mauvais karma toutes les deux pour que Parks nous condamne à être voisines. Zoë m'a dit que ça avait fait le tour de notre année et que tout le monde avait bien rigolé. Je n'en doute pas une seconde. Mais j'aurais aimé pouvoir en rire comme eux, et pas en rire jaune.
Il ne reste que vingt minutes de cours. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie. Pour le moment, je serais prête à tout pour que ce monologue sur Othello ne s'arrête jamais. Ça ne dérangerait sûrement pas non plus Virginie. Ah non, pas à tout. Rire intérieur encore plus jaune. Oh la la, si je commence à faire de l'humour là-dessus, c'est que ça va vraiment mal.
Heureusement, ils ne sont pas encore là. Ou alors ils le sont, mais je ne les vois pas et c'est très bien comme ça. Esmeralda, la fille devant moi, parle avec animation avec Aurélie de la tenue qu'elle mettra ce soir. J'aimerais bien être aussi enthousiaste qu'elle à l'idée de cette maudite soirée. Ma seule envie est de me ramener là-bas avec mon pyjama rennes et mon plaid, mais il fait beaucoup trop chaud et mon petit doigt me dit qu'ils ne seraient pas vraiment d'accord.
La soirée de ce soir. Ça tourne en boucle dans ma tête, je ne peux pas m'empêcher d'y songer. C'est la dernière de cette année. Elle coïncide avec la première de l'année. Seigneur, je ne veux pas y aller. Mais j'ai pas le choix. Ils seraient capables de m'y emmener de force. Ou alors je fonce après les cours prendre le train pour aller chez ma grand-mère ? Ah, ça, ça pourrait marcher. Pas une si mauvaise idée que ça finalement.
Délicatement, je sors mon téléphone de ma poche et active la 4G pour checker les horaires des trains. La gare est à dix minutes à pied de l'école ; sachant que je finis à seize heure, l'idéal serait d'avoir un train à seize heure quart pour me laisser le temps d'acheter un billet. Plus qu'à prier...
Intriguée par mon manège, Virginie lève la tête et regarde ce que je fais. Elle sourit tristement, et secoue la tête. Je fronce les sourcils. Pourquoi ça n'irait pas ?
— Martin s'arrange toujours avec son père pour que lui et les autres aient fini une heure plus tôt que tout le monde, chuchote ma voisine. Comme ça, ils peuvent nous rassembler et personne ne peut filer à l'anglaise.
Ah. Ça va poser problème, effectivement.
— Ça ne vaut même pas la peine d'essayer ?
— Non, répond-elle. La seule chose que tu vas gagner, c'est de l'attention et crois-moi, tu ne veux pas que ça arrive.
Son regard s'adoucit.
— Ne te fais jamais remarquer. C'est la pire chose possible. Le meilleur conseil que je puisse te donner, c'est de rester discrète, comme ça tu auras un peu plus la paix et ça passera un peu mieux, me dit-elle stoïquement. Et rester calme.
Message reçu cinq sur cinq. Mon téléphone retrouve sa place dans ma poche, mais seulement après avoir regardé l'heure. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Dire que je suis stressée est un euphémisme. Le terme au bord de l'infarctus me semble plus approprié. Désespérée, je regarde Mrs. Parks.
— Autre que Hamlet et Othello, il a également écrit la célébrissime pièce de théâtre Roméo et Juliette. Ah, que c'est beau l'amour, vous ne trouvez pas ?
Des éclats de rire se font entendre dans toute la classe, et tout le monde se retourne vers Virginie et moi, ainsi que vers Erika. J'aurais mieux fait de ne pas écouter. Dehors, le ciel est bleu et le soleil brille. Tout le contraire de mes pensées. Quatre-vingt degrés en plus, quel temps radieux. J'aurais préféré qu'il fasse froid, qu'il pleuve et qu'il y ait du tonnerre, comme ça un je n'aurais pas été obligée de me ramener peu habillée, et deux avec un peu de chance un éclair se serait abattu sur la tête de l'un des quatre cons. Quoique vu ma chance innée incroyable, ça ne serait probablement jamais arrivé.
— Sur ce, je vous souhaite d'excellentes vacances et à l'année prochaine ! conclut notre titulaire avec un grand sourire.
La sonnerie retentit au même instant et la majorité de la classe se lève en hurlant de joie. Moi, je reste scotchée sur ma chaise. J'ai envie de pleurer. Pour eux, c'est la sonnerie du bonheur, pour moi, c'est la sonnerie qui indique que l'heure de ma mort arrive. Virginie remarque ma tête et me dit :
— Ça va aller, t'en fais pas. Garde la tête haute et insulte-les dans ta tête, ça aide à garder le moral. Si tu ne te sens pas bien, appelle-moi.
Elle me tend un bout de papier avec un numéro de téléphone.
— Je suis peut-être pas psy, mais je suis aussi passée par là, je sais ce que ça fait, dit-elle avec une voix qui se brise un peu plus à chaque mot.
— Merci, je murmure.
La prof est déjà partie. Nous ne sommes plus que trois dans la classe. Doucement, je range mes bics dans ma trousse et je rassemble mes cahiers. Je fourre tout dans mon tote bag et je me lève, résignée. Une de mes mèches noires tombe devant mes yeux. Je souffle pour la faire partir. Un éclat de rire me surprend.
— T'es mignonne comme ça, lança une voix masculine.
Je me crispe à ces mots. Mon répit aura été long de cinq minutes. Je n'ai même pas besoin de le regarder pour savoir qu'il s'agit de Martin. Pas besoin de le regarder pour savoir à quoi il ressemble. Même les yeux fermés, je vois ses yeux aussi noirs que sa peau, les muscles saillants de son corps et ses lèvres charnues. Il porte sûrement son t-short de l'équipe de basket de l'école. Je me retourne vers lui, complètement blasée.
— Virginie et Erika, Neil vous attend à l'entrée, ajoute-t-il. Jade, suis-moi.
D'un geste brusque, je prends mon gilet blanc et dépose mon tote bag sur mon épaule. Virginie et Erika m'envoient des regards de compassion. Je sais que Virginie a perdu avec lui. D'ailleurs, ses trophées sont là, exhibés à la vue de tous. Trois bracelets. Un nom d'oiseau file dans mon esprit. Martin m'attend près de la porte. Impossible de retarder encore plus le moment fatidique. À contre-cœur, je m'avance vers lui. Il sourit et me tend la main.
— On va chercher Diana et Rosemary, m'annonce-t-il gaiement.
Je ne lui réponds pas. Ce n'est pas une question, et je n'ai rien à dire là-dessus. Je sais qui sont les autres à part nous trois, comme tout le monde. Les joueurs ont placardé il y a une semaine des affiches dans chaque couloir en vue de la soirée de ce soir, et ce matin un autre type d'affiches les a rejoints. Des affiches pour "un rendez-vous amoureux" après les cours, avec le nom des filles et leur année. Beau stratagème pour berner les professeurs. Tous les élèves de Junior et Senior savent de quoi il s'agit en vrai. Les Sophomores, eux, n'en ont qu'une vague idée.
Rosemary est en Sophomore. Elle a eu seize ans cette année. C'est la raison pour laquelle les joueurs ne choisissent pratiquement jamais les Sophomores. Elles sont trop jeunes légalement parlant.
— Après, on va aller chez moi, m'explique-t-il en m'emmenant à travers les couloirs. Justin arrivera avec les trois autres trésors et puis on vous briefera, rien de bien compliqué quoi. Je m'occupe de te raccompagner chez toi et Luke se charge de t'amener à la soirée. On a déjà prévenu ta mère et elle est d'accord, inutile de compter là-dessus, ajoute-t-il joyeusement. Si c'est pas beau tout ça !
Ils n'ont aucune pitié. On arrive dans la partie réservée aux Sophomores, vu que Rosemary en fait partie partie. On ne tarde pas à la trouver. Elle est assise par terre dans le hall, et lit un livre comme si de rien n'était. Je fronce les sourcils. Que fait-elle ici ? Ce n'est pas le lieu du rendez-vous ! Si Martin est étonné, il ne le montre pas.
— Coucou trésor, lance-t-il.
— Dégage, lui réplique sèchement Rosemary.
Martin siffle et je fais la grimace. Ça commence mal.
— Doucement Rosy, lui conseille-t-il. Allez, debout, on doit encore chercher Diana.
— Ce sera sans moi ! éclate-t-elle, furibonde.
Ses yeux lancent des éclairs.
— Ma mère arrive bientôt pour me reconduire chez moi et je prends l'avion dans cinq heures, continue-t-elle. Je ne viendrai pas ce soir !
C'est étrange. Martin a l'air de rester calme, alors qu'il devrait s'énerver. Je ne comprends pas. Visiblement, Rosy se fait la même réflexion car même si je vois qu'elle est en colère, il y a de la peur dans ses yeux.
— Très bien, dit Martin en haussant les épaules. Pars, alors. Tu ne vas pas louper ton avion à cause de nous.
Je suis sous le choc, je n'en reviens pas. Elle non plus, elle a des yeux ronds comme des billes. C'est impossible. Il la laisse partir comme ça ?
Rosemary prend ses affaires en hâte et se relève. Elle doit se douter que quelque chose cloche. Elle se dépêche de mettre sa veste et passe devant nous en vitesse. Je crois qu'elle n'en revient pas de sa chance. Mais alors qu'elle jette un coup d'œil derrière elle, elle se fait plaquer contre les casiers par Martin. En moins de deux secondes, le bracelet est accroché à son poignet. Mon cri part tout seul et je me précipite vers eux.
— Ne te mêle pas de ça, m'ordonne Martin. Quant à toi, qu'on soit tout de suite clair : tout le monde connait la signification de ce bracelet, et si tu as l'audace de perdre ce qui nous appartient, je peux t'assurer que tu le regretteras. Change d'école, et on te fera la misère. Maintenant, dégage.
Il s'écarte et continue de la fixer, menaçant. J'ai mal au cœur pour elle. Martin lui a mis un bracelet mauve. Le bracelet des VIPs, aller simple pour l'Enfer. Elle a les yeux brillants de larmes. Sans un mot de plus, elle court vers la sortie.
— Bien, dit-il en se retournant vers moi comme si de rien n'était, Diana devrait être à l'entrée si elle ne nous a pas fait le même cirque. On va aller la chercher et rentrer chez moi.
Commentaires :
thlmp14
C'est dommage, le fond est bon, mais c'est un thème que l'on retrouve presque partout sur Wattpad. Il faudra faire également attention aux fautes d'orthographe, de grammaire et aux accords des différents verbes et noms. Ensuite, c'est assez brouillon. Il s'est passé qqch avec Virginie, mais quoi? Beaucoup trop flou, on est un peu perdu. Puis ensuite, Erika est ajoutée dans l'histoire lorsque les gens se retournent vers les filles. Mais pourquoi? Quel est le problème entre Jade et Virginie? Explique cette histoire de trophée, c'est trop flou, pose les bases, explique clairement ton histoire, ou alors floute la tout en donnant l'envie de continuer. Personnellement, je ne suis pas très passionnée par cette première lecture. Donc pour résumer, il faut que tu sache exactement quelle sera la suite de ton histoire des les premiers mots, et que tu fasse très attention à la syntaxe et à l'orthographe. Puis explique précisément (ou vaguement selon les prochains chapitre) histoire que le lecteur puisse comprendre de quoi tu parle. C'est un chapitre trop flou, pourtant on peut sentir que tu as de bonnes idées. Qu'est-ce qu'un Sophomore? Peut-être que bcp savent, mais bcp non, explique tes termes
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Shad_Eau
"Heure" prend un S à "seize heureS". Petite répétition de ces deux mots d'ailleurs. Et il importe peu au lecteur de savoir à quelle heure elle prend son bus, on voudrait découvrir l'intérêt du texte. Ensuite, il manque de la ponctuation, à "comme ça un". De nouveau "soirée de ce soir". Phrase marquante dans sa maladresse et répéter cela deux fois n'arrange pas du tout les choses. Ensuite, autre phrase dérangeante : "on arrive à la partie (...) vu que Rosemary en fait partie partie". Donc je ne parle pas du doublon, faute d'inattention, mais de la répétition du mot "partie", qui fait bien trop lourd. Ps : j'espère ne pas avoir été dure et ne pas avoir jugé trop vite. C'est décourageant d'avoir une mauvaise critique, d'autant plus quand l'on estime que le commentateur s'est trompé. Les avis peuvent être différents donc l'écrivain est le seul à réellement savoir ce qui lui est utile ou pas. Donc en récapitulatif, l'histoire pourrait être plus soignée dans ce qui est question d'orthographe, répétitions et d'écriture. Concernant l'originalité, peut-être que cela viendra par la suite... Je souhaite à l'auteur une bonne continuation ainsi que de la persévérance ! (Partie III)
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Shad_Eau
Il est dommage de commencer le texte ainsi. Nous avons beaucoup trop vu des romans pour adolescents commençant par les paroles d'un professeur ennuyant l'élève qui finit par regarder à la fenêtre. Il est tellement facile d'introduire l'histoire ainsi ! Mais personnellement, dès que je lis ces premières lignes, cela me donne envie d'abandonner, trop mauvaise première impression. Le cliché est un réflexe et c'est pour ça qu'il faut parvenir à l'éviter. Le lecteur pense que l'auteur n'a pas cherché plus loin. Ensuite, il est aussi déconseillé il me semble de commencer par une réplique (du moins c'est ce que l'on m'a dit un jour et je suis de cet avis). Encore une fois la voie la plus facile. Il faut soigner l'incipit, et les paroles de Mrs. Parks ne donnent pas envie d'aller plus loin. Ensuite, petite faute d'orthographe "Oh la la" prend un accent : "Oh là là". Et c'est plus du langage oral, je pense qu'à votre place je n'aurais pas utilisé cette expression, car cela fait laid en littérature. Puis dans le cinquième paragraphe, l'on retrouve dans la même phrase (n°3) deux "avec". Il faudrait tourner la phrase différemment pour que cela soit moins lourd. Ainsi que le commentateur précédent, je trouve bien maladroite la formule "la soirée de ce soir"... Petite répétition de "année" dans ce même paragraphe. De même, trois emplois du mot "ça" dans les deux dernières phrases, un terme qui de plus n'est pas très recherché à l'écrit. "Checker" est un anglicisme, à bannir dans les textes français. (Partie II)
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Shad_Eau
#Candidate Bonjour ! Je ne vais pas m'attarder sur l'originalité. Je pense que l'auteur est conscient que tous les "Virginity Game" sont les mêmes, et qu'ils ne se démarquent que rarement les uns des autres. Je n'ai pas la suite donc je peux difficilement juger, mais choisir de continuer cette histoire plutôt qu'une autre n'a pas beaucoup d'intérêts. (J'ai vu ensuite le résumé de l'histoire (trouvé le compte, je n'aurais pas dû cherché, mais j'ai vu une réponse à certains précédents commentaires), et cela annonce quelque chose qui sort du cliché. Néanmoins, dommage que cela ne soit pas prouvé dès le premier chapitre, car peut-être que cela pourrait dissuader certains lecteurs...) L'écriture était fluide, mais le vocabulaire trop parlé et pas assez soigné. Le style est simplet, peut-être pas assez travaillé et ne se différencie pas des autres. Dommage. De même pour les descriptions, pas assez appuyées. Les personnages pourraient être plus travaillés et mis en reliefs. Réactions et émotions devraient ressortir par leurs actions. Les paragraphes aussi pourraient être mieux découpés Puis attention dans ton texte à montrer à travers les actions plus qu'à travers les descriptions... Le physique importe peu au lecteur, on doit le glisser discrètement par les actions. On devine que Virginie a participé avant, mais peut-être mieux le suggérer ? Sinon, je n'ai pas grand-chose d'autre à dire, le texte était court donc dur de s'attarder longtemps (peut-être d'ailleurs rallonger le chapitre ?). Le reste de mon commentaire concerne juste des remarques rédigées au fil de ma lecture... (Partie I)
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Juliettelem
suite (2) La soirée de ce soir. Ça tourne en boucle dans ma tête, je ne peux pas m'empêcher d'y songer. C'est la dernière de cette année. Elle coïncide avec la première de l'année. " les "ça" et "C'est" , les répétitions de année, m'empêcher d'y songer : il s'agit d'une pensée qui l'obsède, utiliser un vocabulaire plus fort. Adverbes en "ment"... ne pas abuser... " ainsi que vers Erika " lourd J'en reste là pour la forme, mais les "travers" se répètent tout au long du texte. Les traquer pour retravailler. Attention de ne pas écrire comme l'on parle, il peut avoir une introspection du personnage principal avec de pensées personnelles mais c'est là que l'expression risque de s'en ressentir. À surveiller. Le fond : Pas désagréable au départ, mais ensuite ce côté "petit jeu sadique organisé par les méchants garçons", c'est du déjà vu, même si la mise en scène est mieux travaillé que ce que j'ai pu déjà lire. En bilan : Une écriture à alléger et travailler mais qui possède un certain potentiel, pas vu de fautes, mais elles ont pu m'échapper. Sur le fond : Un thème qui marche toujours. Une bonne mise en scène, originale et travaillée, pour une intro plutôt bien amenée avec une montée crescendo de la tension. Mais il ne faudrait pas : -soit que ça retombe, - soit que ça se finisse dans le glauque, le dosage va être délicat... Rappel : si présence de scènes explicites (sexe/violence/ comportements sadiques), ce sera à classer en adulte, toujours se poser la question au niveau respect des CGU Plateforme et si c'est le cas, la case Roman Ado ne sera plus la bonne de mon point de vue. Bonne continuation.
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Juliettelem
Bonjour, Un texte propre mais des faiblesses dans l'expression, le récit doit encore gagner en qualité au niveau écriture. Quelques remarques sur la forme : longueur de ce type de phrase : + lourdeurs : c'était comme ça / et alors que / sans qu'on / deux subordonnées " C'était comme ça pendant toute l'année scolaire déjà, impossible à éviter, et alors que je pensais enfin avoir un mois sans qu'on ne m'y fasse penser, il a fallu que la titulaire change les places pour les examens et me mette à côté de Virginie ! " -->penser à couper pour offrir de la fluidité au texte, ex avec cette phrase : " Ni elle ni moi n'avons fait un seul commentaire quand on s'est assise l'une à côté de l'autre, mais je suis sûre que nous pensions toutes les deux à la même chose. " ... quand nous nous sommes assises. Pourtant, nous pension... En parlant d'elle, elle a l'air de s'intéresser autant que moi au cours... " En parlant... éviter le participe présent en entrée de phrase, redondance avec "elle" : ex : À propos/ Au sujet de ma voisine, elle... " On doit vraiment avoir un mauvais karma toutes les deux pour que Parks " "on" à réserver dans les dialogues, trop impersonnel dans le récit. doit avoir : creux suggesiton : Toutes les deux nous sommes victimes d'un mauvais karma, Toutes les deux nous subissons un mauvais karma Éviter les formulations faibles : Zoé m'a dit que ... et que... Zoé m'a rapporté que ... année. Tout le monde a bien ri (plutôt que rigolé). Pour éviter la répétition de rire : J'aurais aimé parvenir (plutôt que "pouvoir" verbe creux) à m'en amuser comme eux et pas en rire jaune. " Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie. " Poncif : trouver une formulation qui traduise mieux l'état d'esprit. Suite en 2
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NadegeChipdel
Bonjour ! Tout d'abord, merci de nous avoir soumis ton texte. Alors, dans l'ensemble, j'ai passé un moment agréable en te lisant. Tu as du vocabulaire, c'est bien écrit, structuré. Attention toutefois, il y a beaucoup de répétitions en début de texte (penser, regarder, rire). Joue avec les synonymes pour casser ce côté redondant. Du coup, si j'ai une remarque à faire pour t'aider, c'est sur le fond de l'histoire : on comprend bien que ton héroïne angoisse par rapport à une soirée étudiante. Tu mènes bien ton intrigue, on se demande pourquoi elle a aussi peur. Et là, on manque d'indice pour bien comprendre. J'ai déduis qu'il s'agit d'une sorte de bizutage dans une confrérie étudiante (corrige moi si je me trompe). Mais oui, on a besoin de plus de matière pour bien comprendre pourquoi elle a si peur. Un autre point m'a un peu gênée : dès le départ, il y a beaucoup de personnages et j'avoue avoir eu du mal à comprendre pourquoi ton héroïne n'appréciait pas d'être à côté de Virginie. D'autant qu'à la fin de ton chapitre, elle se montre plutôt bienveillante. Pareil pour cette histoire de bracelet : en quoi est-ce grave que Martin en donne un mauve ? En somme ton texte est bien écrit, plein de promesses, mais il faut que tu nous donnes plus d'indices pour bien comprendre le contexte et les relations entre les personnages. Bon courage pour la suite, Nadège
--> NadegeChipdel
Bonsoir ô Camarade ! Je t'en prie et j'espère que mes quelques conseils te seront utiles pour la suite 😊
--> Letmesharemyworld
Hello 😃 et merci pour ton retour ! Il ne s'agit pas vraiment d'un bizutage étudiant mais d'un jeu atroce qui se déroule chaque année à son école et auquel elle va devoir participer. Concernant Virginie, on en apprend un peu plus sur elle dans les deux prochains chapitres. Elle a en fait dû participer à ce jeu l'année avant Jade. C'est un peu compliqué à expliquer en quelques lignes 😅 ancien pion et nouveau pion assises l'une à côté de l'autre par hasard. Pour les bracelets, c'est intimement lié au jeu : on reconnait celles qui doivent participer par les bracelets 😉 le mauve signifie que la fille participera au jeu l'année scolaire suivante, mais c'est expliqué dans le 2ème chapitre. Je vais plus faire attention à mes verbes de dialogues à l'avenir, c'est bien noté ! Bonne après-midi 😉
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Lallyhammer
bonsoir et merci pour ton texte. Bon alors pour le global, je ne sais pas de quoi on parle. c'est bien de faire durer, mais là c'est un peu long, surtout que tu ne nous donnes aucun indice. Question orthographe, rien ne m'a sauté aux yeux particulièrement. Les dialogues ont du rythme. Mais pour l'histoire, pour moi, c'est la que ça pêche. Il faut à mon avis que tu parsémes ça et là des indices sur ce qu'il va se passer. Le coup des bracelets très bien, mais donne quelques billes... couleurs différentes ? pourquoi ? Sans info, ça devient long et on est perdu car de quoi tu parles ??? on ne sait pas. (je veux dire qu'on a plus envie de lire). Par contre j'ai trouvé bien les parties cours de la prof au milieu de ton histoire, ça donne du tempo. Voilà pour moi. Je le relirai une 2nde fois pour voir si je trouve autre chose...
--> Letmesharemyworld
Merci pour ton retour 😄 vous êtes 3 à me faire la même remarque, je vais définitivement rajouter des indices pour ne pas trop faire durer le suspens ☺️ même si je pense qu'il y a pas de choses dites dans le résumé (en tout cas suffisamment pour comprendre pourquoi Jade stresse) 😌 c'est peut-être aussi pour ça que vous avez du mal à comprendre, j'aurais dû y penser en envoyant mon texte 😓 Bonne après-midi 😃
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dreamer_baek
Je suis assez d'accord avec Lallyhammer, j'aime bien le début, car il y a un jeu de suspens bien maîtrisé, mais ça devient trop long, on a pas plus d'indices, et c'est finalement assez angoissant de pas savoir, alors que ça a l'air grave ? Alors ça peut être un moyen de garder le lecteur, mais c'est un jeu dangereux, car à force de ne jamais lui donner de réponse... Et bien, il peut vite partir. N'hésite pas à donner plus d'indices, même cachés etc., J'ai vu quelques fautes de temps, mais hormis cela, rien de bien méchant Sinon le texte est bien aérée et mine de rien, tu as réussi à l'intrigue, mais aussi à m'effrayer de la suite des événements ? Voilà, c'est tout pour moi, bonne continuation
--> Letmesharemyworld
Merci beaucoup pour ton retour, je vais rajouter quelques indices par ci par là dans le chapitre 😃 c'est vrai que moi-même, j'avais un peu de mal en écrivant à ne pas trop en dire, mais on dirait qu'au bout du compte, je me suis trop retenue 😂😅 Bonne après-midi 😉
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