Texte n°496

Prologue

La Lettre

15 Septembre de l'an 604

Lettre de Lévira Mélior Griffen, héritière du trône de l'empire d'Istan à sa mère Sarah Mélior Griffen, impératrice de l'empire d'Istan et reine des Îles Contavu

Ma très chère mère,

J'espère que celui ou celle qui trouvera cette lettre vous la remettra en mains propres. Comme vous l'aurez constaté, je vais mourir. J'ai eu vent de cette fâcheuse nouvelle il y a quelques jours seulement par des informateurs dont je tairais le nom. De toute manière, je suppose qu'en cet instant, vos gardes ainsi que l'armée et la Milice Secrète recherchent activement mes assassins. Sachez juste, si cela peut vous aider, que ce meurtre n'avait sans aucun doute rien de personnel. Je sais bien que le peuple n'a pas une bonne opinion de moi, cela doit grandement vous décevoir, vous qu'il au contraire adule tant.

Pour rester dans le mélodrame, je me sens un peu seule. Comme vous le savez sans doute, je ne sus pas quelqu'un avec qui on se lie facilement d'amitié. D'ailleurs, à part ma très chère Corina personne n'égaie ma triste existence de princesse. Plus que de la solitude, je dirais même que l'ennui m'accable de ses maux.

Personne n'aura donc de raisons à part celles citées au dessus pour attenter à ma vie. Personne hormis ceux qui ourdissent pour s'emparer du trône.

Mais je vous crois assez intelligente, vous et tout vos conseillers, pour avoir deviner cela avant que je vous en fasse part. Ainsi, ma vie étant si ennuyeuse, je trouve le fait que quelqu'un veuille me tuer assez arrangeant. J'avais, il y a quelques temps, pensé à mettre fin à mes jours, mais ce mode de fonctionnement vil et salissant me répugnait quelque peu de part son aspect morbide. Alors qu'un assassinat... C'est grandiose, c'est une mort en grande pompe ! Surtout à mon âge. Au moins, je mourrais dans la beauté de ma jeunesse, et le temps et les rides ne gâcheront en rien mes funérailles...

Ô chère mère ! Me regretterez vous seulement ? Maintenant que je sais que bientôt ma vie s'achève, j'espère qu'un jour vous m'avez aimé, bien que jamais vous ne m'en ayez donné de preuves. Vous êtes une si bonne dirigeante ! « Très sage, très belle, très bonne, très franche. » Voilà en quels termes on parle de vous. Et pourtant, si vous avez montré un amour sans faille pour votre peuple, qu'en a-t-il été pour moi, votre fille ? Rien de tout cela, à part une froide exigence, et l'envie perpétuel de faire de moi une princesse sans doute trop parfaite. Vous avez voulu me modeler en votre digne héritière, votre successeuse idéale. Il n'en n'a résulté que déception pour vous et souffrance pour moi...

Mais passons. Je me dois de cesser mes jérémiades à présent. Maintenant que je vous ai ouvert mon cœur, ou en tout cas que j'ai essayé de vous exprimer de ma plume ce que mon cœur ressent depuis bientôt seize années, il est temps de me taire et de vous laisser rechercher les coupables tranquillement.

Sachez néanmoins que vous avez mon pardon, si tant est que vous le désiriez, pour toutes ces années que j'ai passé à manquer de l'amour maternel que vous auriez pu me procurer. Car malgré tout je vous aime, et vous me manquerez grandement, si tant est qu'il y ait une vie après la mort d'où je pourrais éprouver quelques sentiments concrets.

Lévira, princesse et héritière du trône d'Istan et des Îles Contavu

L'assassinat

18 Septembre de l'an 604

Journal de l'assassin

Le jour où je l'ai tué, elle était magnifique, comme d'habitude. Elle sortait tout juste du bain, et se préparait pour son bal d'anniversaire. Habillée d'un peignoir de soie blanche la plus fine qu'il soit, elle choisissait la robe qu'elle porterait entre celles que lui avait apporté son couturier. Ses cheveux auburn aux reflets dorés encore mouillés descendaient en une légère cascade jusque dans le milieu de son dos.

Enfin, elle fit son choix. Ses gouvernantes s'activèrent afin de lui faire enfiler la robe immaculée et brodée de dentelle qu'elle avait désigné. Mon courage vacilla en même temps que mon cœur. Mais je me repris rapidement, il ne fallait pas que j'échoue. Mon honneur ainsi que celui de ma famille en dépendait. Je demeurais extérieurement impassible, et lançait donc un salut à la douce princesse.

-Bonjour Votre Majesté.

Je m'inclinais respectueusement. Un léger rire cristallin retentit dans la somptueuse chambre de l'héritière du trône.

-Relève toi Caleb, ça ne sert à rien que tu te conduises ainsi avec moi.

J'obéis à ses ordres et me relevais lentement de manière à contempler le visage angélique de la belle Lévira Mélior Griffen. Sur ses lèvres flottait un sourire qui me fit une fois de plus hésiter. Un sourire seulement pouvait me faire revenir sur ma décision. J'étais si faible face à elle. Comme pour rendre ma tâche plus aisée, je restais là à la contempler. Sa peau d'ivoire, ses cheveux soyeux, ses yeux dans lesquels je pouvais me noyer à tout instant, ses pommettes saillantes, ses lèvres rosées, ses jolies dents blanches et immaculées, ses mains délicates... La personne dont j'étais amoureux depuis ma plus tendre enfance. Je gravais tout ses traits dans ma mémoire de manière immuable.

De toute manière, je ne pouvais plus revenir en arrière. Enfin si, je le pouvais, mais je risquais trop gros. Et j'avais promis. Quelle stupide promesse d'ailleurs, devant une beauté comme celle-là ! Qui aurait pu penser que derrière des traits si fins se trouvait le pire des monstres ? Personne, et surtout pas moi.

Les gouvernantes étaient revenues et me voyant, s'inclinèrent légèrement. Elle firent enfin signe à la princesse que sa robe était prête à être enfilée.

-Attends moi là Caleb, veux-tu ? Je congédierais mes gouvernantes une fois que je serais habillée, afin que nous puissions parler plus tranquillement.

Elle n'attendis pas ma réponse et fit tranquillement chemin jusqu'à sa garde-robe.

Plus le temps passait et plus j'avais envie de quitter la pièce. Il n'était peut-être pas trop tard pour que je fasse demi-tour. Je dirais que je n'avais pas pu être seul en compagnie de la princesse, qu'il y avait eu des gardes à chaque instant... Et il me croirait, de toute manière, il n'était pas là pour vérifier...

Mais je n'eus pas le temps de me remettre un peu plus en question, puisque l'objet de tout mon désir revint dans la salle. Elle était parfaite. A couper le souffle, je crois même que je ne l'avais jamais vu aussi belle. Elle congédia ses bonnes d'un geste de la main. Elles s'inclinèrent encore une fois. Elles partirent. Nous étions seuls, et je n'avais pas la force de dire quoi que se soit. Par chance, ce fut elle qui brisa le silence.

-Alors ? Cette formation chez les gardes royaux ? Comment se déroule-t-elle ?

-Ah oui, la formation... La formation se passe bien, parfaitement bien.

C'était surtout elle qui était parfaite.

-Et bien c'est... parfait je suppose. Me répondit-elle en riant légèrement.

-Oui, ça l'est.

Je souris en retour alors qu'intérieurement, j'étais désespéré. J'étais crispé, à bout de nerfs, hésitant entre une promesse que je ne pouvais pas briser et mon amour d'enfance qui se tenait là, devant moi. Entre mon honneur et la vie d'un monstre. Je soupirais et mon sourire se fana tristement. Je m'avançais vers Lévira qui me regardait, curieuse de savoir ce qui causait mon émoi. Je la pris dans mes bras, voulant l'étreindre une dernière fois, et, comme pour alléger mon crime, je m'excusais.

-Je suis désolé Lévira, pardonne-moi, je t'aime.

Puis je lui plantais la lame que je portais dissimulée dans ma manche en plein milieu de la poitrine. Elle hoqueta, ses yeux s'écarquillèrent et dans un dernier soupir me sourit tristement et me dit :

-Alors c'était toi...

L'incendie

18 Septembre de l'an 604

Les hurlements raisonnaient dans toute la capitale. Le palais impérial était en feu, et avec lui, une bonne partie de la ville d'Esmir. Alors que la princesse Lévira venait d'être retrouvée morte dans ses appartements, assassinée sauvagement, cette catastrophe survenait. L'impératrice avait trouvé une lettre sur le corps de sa défunte fille, et elle n'était porteuse que de funestes nouvelles.

L'impératrice Sarah était folle de rage et de douleur. Elle avait convoqué son Conseil, ses Chefs de Guerre ainsi que sa Milice Secrète. L'assassin de sa fille courrait toujours, en liberté dans son palais, dans sa ville, ou du moins, dans son empire.

Le feu s'était déclenché dans la salle du Conseil, en plein milieu de la réunion. Le palais avait été évacué aussi vite que possible, mais Sarah Mélior Griffen et tout ses conseillers n'étaient pas encore sortis, alors que la situation devenait critique. Les laboratoires du palais où était exposé le cadavre de la jeune princesse avaient brûlé en premier, à cause des produits présents à l'intérieur. Dans la précipitation, personne n'avait pensé à reprendre le corps de l'héritière.

Soudain, des cris se détachèrent des murmures horrifiés de la foule :

-Mon Dieu ! L'impératrice est morte !

Des corps calcinés venaient d'être sortis de l'incendie. Et parmi eux, l'un portait une couronne sertie de pierreries noircies par le feu. Sarah n'était plus, partie en même temps que sa fille.

L'homme bond dissimulé dans l'ombre des arbres du jardin esquissa un sourire de triomphe, et son regard victorieux s'emplit d'une étincelle de folie.

Le désir de vengeance

24 Septembre de l'an 604

Journal de l'assassin, six jours après le crime

On dit souvent que la solitude et le chagrin sont les deux fléaux de l'homme. Ceux qui disent ça on dû oublier la haine et l'amour.

J'ai découvert qu'il m'avait mentit. J'ai été trompé et utilisé. Je le hais, et la haine fait faire des choses folles... S'il ne le sait pas encore, il ne va pas tarder à le découvrir.

Le réveil

24 Septembre de l'an 604

J'avais affreusement mal à la tête et une violente nausée me donnait envie de rendre mon repas. J'étais plongée dans une pièce entièrement noire et un odeur rance flottait dans l'air. Mon corps entier était ankylosé. Je tâtonnais le sol de la salle dans laquelle je me trouvais. Il était froid et humide. Je me relevais péniblement et faillit perdre l'équilibre plusieurs fois. J'avais les jambes en coton, une migraine terrible et j'étais d'une humeur effroyable. Je pestais contre la personne qui avait décidé de me kidnapper. Ce n'était pas du tout ce qui avait été prévu. Les vertiges qui m'assaillaient me firent rapidement changer de posture et je me rasseyais violemment sur le sol gelé. Me mettant à quatre pattes, j'essayais de chercher une sortie en avançant à tâtons dans le noir. Je devais avoir l'air ridicule.

Après plusieurs minutes passées dans cette posture dégradante, à vainement chercher une sortie apparemment inexistante, je me rasseyais sur mon postérieur en soupirant de frustration. Bizarrement, je m'étais toujours imaginée que si un jour on m'enlevait, je réussirais à trouver la sortie de moi-même et à défaire mes agresseurs. Force était de constater que je n'avais pour le moment même pas réussi la première étape. Soudain, un courant d'air me fit frissonner. Je pestais tout d'abord de n'avoir aucun vêtement plus chaud sur moi, puis je réalisais que si courant d'air il y avait, appel d'air il y avait, et donc sortie il y avait.

Je ne pus réprimer un sourire de triomphe. J'allais finalement pouvoir sortir, et par la même occasion, montrer aux vils personnages qui m'avaient enlevé toute l'étendue de ma colère. Je me remis donc à chercher cette sortie. Je me dirigeais, toujours à quatre pattes hélas, droit devant moi jusqu'à toucher une surface froide que je supposais être le mur de la salle où j'étais enfermée. J'en étais arrivée à la conclusion que je devais me trouver dans une grotte. Ainsi donc, j'avançais en restant contre la paroi de ma prison. A un moment donné, je sentis que les courants d'air se faisaient de plus en plus forts. Puis je sentis contre mon flanc que la paroi avait cédé la place à une surface plus chaude et malléable. Un textile, sans doute une peau de bête.

La lumière m'aveugla lorsque je soulevais ce qui avait fait office de porte à ma geôle. Je pris quelques secondes pour m'habituer à tant de clarté, puis je me relevais. J'étais maintenant dans le boyau de la grotte d'où je percevais l'ouverture béante qui menait droit sur un minuscule plateau rocheux. Je m'avançais prudemment, au cas ou mes ravisseurs se montraient. Mais une fois arrivée sur la petite falaise qui surplombait une magnifique forêt, je me rendis compte que j'étais seule. L'air frais m'avait manqué, et le soleil aussi. Et malgré l'absence de malfaiteurs, qui était pour moi un soulagement, je me rendis compte qu'un nouveau problème s'offrait à moi. Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. Aucun repère visuel pour me guider, rien du tout.

Je tentais donc de me déplacer un peu. Le plateau n'était pas très grand, mais assez pour que je puisse m'y déplacer sans risquer de tomber. Je partis donc en quête de quelque chose qui puisse m'indiquer où je me trouvais. Rien, à part des grottes, pleins de grottes creusées dans la paroi de cette montagne, un chemin qui ne faisait que de monter, ou bien celui qui ne faisait que de descendre vers la luxuriante forêt en contrebas.

Soudain, j'eus une illumination. Quelle imbécile pour ne pas avoir réalisé où j'étais ! Je me trouvais évidemment aux Grottes des Lamentations ! Corina ne devait pas être bien loin, elle avait sans doute décidé de me jouer un tour pour mon anniversaire. Je ne comprenais pas vraiment en quoi faire semblant de m'enlever était un cadeau appréciable, mais elle m'expliquerait tout lorsque je la trouverais. Je retournais donc sur mes pas afin de me mettre en quête de mon amie lorsqu'une sensation de malaise m'envahit. Ce n'était pas normal que je n'ai pas reconnu tout de suite cet endroit où j'étais allée tellement de fois lorsque j'étais petite. Quelque chose n'allait pas. Mais impossible de mettre le doigt dessus. Je restais plusieurs secondes immobile, à scruter le paysage, me focalisant sur l'origine du problème quand la vérité me sauta aux yeux, brutale. Le palais avait disparu.

Enfant, je me dérobais souvent à l'attention des chaperons censés me protéger lors de nos balades en forêt. Étant moi-même très autoritaire et ne supportant pas de devoir obéir à quelqu'un, je me baladais seule avec Corina entre les grands sapins, à l'abri du soleil et de ses rayons brûlants. Enfin, après une course effrénée, nous arrivions sur un grand plateau surplombant la vallée, puis nous prenions le petit chemin de campagne pour nous rendre dans ces anciennes grottes taillées dans la pierre de la montagne. De la capitale, cachée par les grands conifères, ne subsistait à notre vue que le palais impérial. Ainsi, à l'abri dans nos grottes, nous restions avec Corina à bavarder pendant des heures avec pour seules témoins de nos conversations les tours d'or et d'ivoire du château.

Mais dorénavant, le palais n'était plus là. Envolé. Comme s'il n'avait jamais été là. Je restais encore quelques instants à contempler le trou béant laissé par l'édifice, médusée. Puis, quelque chose attira mon attention. Craignant de me tromper, je plissais les yeux pour mieux voir, mais je dus me rendre à l'évidence. De minces volutes de fumée noire s'échappaient de ce même trou. Des fumées d'un incendie ? Un léger vertige m'assaillit et je du m'asseoir, sous le choc. Pas de doute, c'était la seule chose pouvant expliquer la soudaine disparition du palais. Je devais trouver Corina. Elle seule pourrait m'apporter des réponses. Je me relevais quand la sensation de malaise que j'avais éprouvé auparavant me repris.

J'avais beaucoup de mal à respirer. Mon corps me démangeait. Et qu'est-ce que j'avais chaud. Mes vêtements étaient trop petit pour moi. J'étais vraiment trop à l'étroit dans ce pantalon dont je n'avais même pas le souvenir qu'il m'appartenait. Je commençait à me gratter le visage puis à me ronger les ongles. Un goût amer envahit ma bouche. Je crachais de dégoût. Corina avait osé me mettre du vernis à ongle. Bleu canard. La couleur que je détestais. Le palais avait brûlé, et elle me faisait cette blague de mauvais goût ? Elle allait m'entendre. Je n'étais plus du tout d'humeur à rire. Et puis où était-elle d'ailleurs ? Elle devait bien savoir que j'allais me réveiller à un moment ou à un autre, non ? Je commençais à paniquer. Nerveusement, je passais une main dans mes cheveux, mais le vent en décida autrement. Ma chevelure se retrouva donc à me bloquer la vue et je pestais contre toute cette masse capillaire d'une si jolie couleur ébène. C'est d'ailleurs grâce au vent et à cette jolie couleur ébène que j'admirais tant chez Corina que je compris que toute ma vie avait été bouleversée. Car bien sûr, il était impossible que ces cheveux soient les miens. C'est en réalisant cela que je me murmurais à moi-même :

-Mon Dieu Corina, qu'as-tu fais ?



Commentaire : 


Pandikoe
« Je tâtonnais le sol de la salle dans laquelle je me trouvais » » j'essayais de chercher une sortie en avançant à tâtons » Répétition de tâtons. « je me remis donc à chercher cette sortie » « ainsi donc, j'avançais en restant contre la paroi de ma prison » Voilà, j'en ai fini avec les répétitions ! Plusieurs fautes : « Comme vous le savez, je ne sus pas » j'imagine que c'est suis. « Rien de tout cela, à part une froide exigence et l'envie perpétuel » envie n'est féminin donc c'est perpétuelle. « Les hurlements raisonnaient » le verbe approprié est résonnaient. « Qu'as-tu fais ? » C'est « qu'as-tu fait » cela gâche un peu la fin, mais sinon la fin donne envie de tourner la page ! Quelques phrases à remanier au niveau du rythme : « Elles s'inclinèrent encore une fois. Elles partirent » plus fluide de lier les deux phrases. Le temps utilisé pour le journal ne convient pas, tu utilises le passé simple alors que les événements se sont déjà passés dans l'histoire. Je pense que le temps approprié serait du plus que parfait. Après, je ne sais pas combien de temps l'héroïne se réveille après l'incendie, mais à moins que le palais ne soit fait qu'en bois, il doit rester des décombres et les environs doivent être dévastées. Dernière chose, pour les vêtements. Je trouve bizarre que les vêtements soient trop petits ; est-ce qu'elle a ses anciens habits ou alors elle a les habits de Corina ? Dans le deuxième cas, c'est incohérent. Voilà, mon commentaire est terminé, j'espère qu'il t'aura aidé :) (3)

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Pandikoe
« Je congédierais mes gouvernantes une fois que je serais habillée, afin que nous puissions parler plus tranquillement » « elle n'attendis pas ma réponse et fit tranquillement chemin jusqu'à sa garde robe » Plusieurs problèmes dans ces deux phrases : déjà une répétition de tranquillement. En plus dans la deuxième phrase, le terme ne me semble pas approprié, j'ai l'impression qu'on parle d'un escargot ou d'un animal. Troisièmement, deux fautes dans les phrases « Une fois que je serais habillée » C'est serai, car c'est du futur, ce n'est pas une éventualité. « elle attendis » c'est « attendit » tu t'es trompée de personne. « Je soupirais et mon sourire se fana tristement » « Elle hoqueta, ses yeux s'écarquillèrent et dans un dernier soupir me sourit tristement » répétition tristement. Beaucoup de « était » ou « avait » au début du réveil de l'héroïne, le début est à retravailler « j'avais affreusement mal à la tête et une violente nausée me donnait envie de rendre mon repas » je propose « Une affreux mal de tête m'enserrait le crâne, et une violente nausée me donnait envie rendre mon repas » « j'étais plongée dans une pièce entièrement noire et une odeur rance flottait dans l'air. Je propose « La pièce dans laquelle je me trouvais était plongée dans le noir totale et ... » « mon corps entier était ankylosé » là je suggère juste de remplacer le était par une virgule. « Je tâtonnais le sol de la salle dans laquelle je me trouvais » je tâtonnais le sol est suffisant, on devine qu'elle va pas tâtonner le sol de la pièce d'à côté. « il était froid et humide » je suggère que tu enlèves le il était, ça donne plus d'impact à ta phrase. Petites erreurs dans la phrase d'après « je me relevais péniblement et faillit perdre l'équilibre » relevai, passé simple, et faillis. (2)

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Pandikoe
Coucou, déjà merci pour ton texte ! Voici mes commentaires : Quelques adverbes dans le texte que tu pourrais remplacer pour donner plus de fluidité au texte. Il y'a une phrase où tu en mets deux : « Après plusieurs minutes passées dans cette posture dégradante, à vainement chercher une sortie apparemment inexistante, je me rasseyais sur mon postérieur en soupirant de frustration » Les deux adverbes et les participes présents alourdissent ton texte. Je te propose : » Après plusieurs minutes dans cette posture dégradante, à chercher en vain une sortie introuvable, je me rasseyais avec un soupir de frustration » Pas besoin de préciser son postérieur, elle va pas s'asseoir sur son bras lol. Les adverbes et les participes présents, tu peux les supprimer comme je l'ai fait, c'est-à-dire remplacer par un mot de la même famille ou un adjectif, ou un adverbe. A toi de traquer le trop-plein d'adverbes et de participes présents. J'ai repéré vraiment beaucoup de répétitions, en voilà quelques unes : « Sachez néanmoins que vous avez mon pardon, si tant est que vous le désiriez, pour toutes ces années que j'ai passé à manquer de l'amour maternel que vous auriez pu me procurer. Car malgré tout je vous aime, et vous me manquerez grandement, si tant est qu'il y'ait une vie après la mort... » Répétition de l'expression si tant qu'il 'y ait. Tu peux remplacer pour le premier « si vous le désirez » « J'obéis à ses ordres et me relevais lentement de manière à contempler le visage angélique... » « je restais là à la contempler » répétition contempler, tu peux mettre admirer ou fixer. « Je gravais tout ses dans ma mémoire de manière immuable » Répétition de manière. Je dirais : Je gravais tous ses traits dans ma mémoire, maintenant immuables » (1)

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NadegeChipdel
Bonsoir ! Merci de nous avoir soumis ton texte. Alors, décortiquons un peu l'ensemble : * tout d'abord, j'ai passé un bon moment en te lisant, avec un petit plus pour la fin qui donne envie de savoir ce qui se passe après. Le rythme est bon, il n'y a pas de temps mort, et j'ai aimé la gestion des changements de point de vue. Alors, quoi te proposer pour améliorer ton texte : * tout d'abord, j'ai trouvé pas mal d'erreurs d'accord (p.18 aiméE - p. 17 perpétuelLE - p.16 tuéE - p.6 enlevéE) et des erreurs de conjugaison, en particulier au niveau du passé simple. * Ensuite, il y a pas mal de répétitions (ennui p.19 - sortir p.6) * au niveau du vocabulaire , p. 13, antichambre sonne mieux que garde-robe ; « baladais » p.3 ne fait pas très royal. Que te proposer d'autres ? Diminuer l'utilisation de être et avoir, et nous donner plus de détails sur le monde dans lequel évolue tes personnages. Je te souhaite bon courage pour la suite, et bravo pour ce texte .

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Lallyhammer
bonsoir et merci pour ton texte. Il y a pas mal de fautes d'orthographe et de français disséminées dans ton texte. J'en ai relevé quelques unes au fil de la lecture. Je trouve ton texte agréable à lire. Un bon tempo. Alors je ne pige pas trop le monde dans lequel on évolue, par contre j'aime bien comme tu le racontes, c'est vivant. J'ai tout lu d'un coup. Alors oui, il y a des fautes et surement des mots ou expressions à reprendre, mais c'est pas mal du tout. La fin accroche bien et donne envie de découvrir la suite. Sinon j'espère que plus loin et au fur et à mesure tu nous donnes des détails sur où on est ? quelle est l'histoire de vie de tes personnages... Moi, j'ai trouvé ça sympa à lire. Continue

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Lallyhammer
que monter, pas que DE monter...

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Lallyhammer
au cas où mes ravisseurs SE MONTRERAIENT

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Lallyhammer
touS vos conseillers ... avoir devinE trouve un synonyme à arrangeant et enlève ce pprésent. mort en "grande pompe" : ça détonne avec le style de ton texte jusque là

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Lallyhammer
virgule après 'raisons" citée ci-dessus plutôt que au-dessus. Personne (virgule) hormis

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Aillys
Helloo ! Je ne vais pas y aller par quatre chemins, commençons : « 15 Septembre de l'an 604 » Plutôt que de mettre la date à part pourquoi ne pas l'intégrer dans la lettre ? ça fait plus naturel, on met normalement la date dans une lettre (au-dessus de la formule d'appel, à droite) ;) « Lettre de Lévira Mélior Griffen, héritière du trône de l'empire d'Istan à sa mère Sarah Mélior Griffen, impératrice de l'empire d'Istan et reine des Îles Contavu » Je trouve que ça fait un peu option de facilité. Pour moi, ces indications sont inutiles. Le « Ma très chère mère » indique qu'elle écrit à sa mère donc c'est un peu répétitif de mettre « à sa mère ». De plus, le « Lévira, princesse et héritière du trône d'Istan et des Îles Contavu » à la fin de la lettre renseigne ce que tu dis avant, tu as juste à rajouter « Mélior Griffen » pour qu'on connaisse le nom que tu peux mettre en majuscule si tu as peur qu'on cofonde avec son deuxième prénom pour le « Mélior » voire troisième prénom pour le « Griffen ». Il reste plus que le prénom de sa mère et son titre d'impératrice qui nous est inconnu mais je pense que tu peux nous les donner plus loin dans le texte. « Comme vous l'aurez constaté, je vais mourir. » Je trouve que la phrase est bizarre. Tourné comme telle, sa mère constatera qu'elle va mourir. Mais si tu voulais dire que sa mère constatera qu'elle est morte, je dirais plutôt : « Comme vous l'aurez constaté, à la réception de celle-ci, je serai morte »

--> Aillys
« Les hurlements raisonnaient dans toute la capitale. Le palais impérial était en feu, et avec lui, une bonne partie de la ville d'Esmir. Alors que la princesse Lévira venait d'être retrouvée morte dans ses appartements, assassinée sauvagement, cette catastrophe survenait. L'impératrice avait trouvé une lettre sur le corps de sa défunte fille, et elle n'était porteuse que de funestes nouvelles.» Je pense que tu devrais déplacer la dernière phrase pour qu'elle aille au début du paragraphe suivant, qu'on comprenne bien que l'impératrice a trouvé la lettre avant que le feu ne survienne. « L'homme bond » L'homme blond ? « , six jours après le crime » Tu as mis les deux dates donc inutile de préciser « Ceux qui disent ça » Cela est plus soutenu, tout dépend de ton personnage ^^ « un odeur rance » Une « Les vertiges qui m'assaillaient [...] je me rasseyais violemment » « je me rasseyais sur mon postérieur » répétition. « je retombais avec violence sur mon postérieur » (car c'est à cause des vertiges) « je me rasseyais » (par volonté) « J'allais finalement pouvoir » Aller est un verbe pauvre, tu peux dire « Je pourrais » Voilà, bonne continuation !

--> Aillys
« Journal de l'assassin » ça me paraît peu probable étant donné qu'il contient des dialogues, c'est rare de mettre des dialogues dans un journal. De plus, tu utilises du passé simple lors d'actions qui nécessite du plus que parfait lorsqu'elles sont retranscrites dans un journal. Si tu l'as écrit pour qu'on sache qu'on est du point de vue de l'assassin, ce n'est pas le peine vu que le titre est « L'assassinat » et que la phrase suivant est « Le jour où je l'ai tué », je pense que c'est suffisant pour qu'on le devine, surtout qu'on a le nom de la princesse après et vu ce que dit la lettre avant... Donc inutile. « Comme pour rendre ma tâche plus aisée, je restais là à la contempler. » Plus aisée ? Aisée est un synonyme de facile. Tu ne voulais pas dire plus compliqué ? Car plus il l'a contemple, plus il risque de revenir sur sa décision comme tu l'a dit juste avant. « de toute manière, il n'était pas là pour vérifier... » Tu as utilisé « de toute manière plus haut. Tu peux remplacer par « de toute façon » « L'impératrice avait trouvé une lettre sur le corps de sa défunte fille » « L'impératrice Sarah » Déjà, avec ça, on a les infos qui te permettent d'enlever « Lettre de... » au tout début de ton texte ;) De plus, ça te permet de laisser planer le mystère sur le réel auteur de la lettre parce qu'on se demande bien comment elle a pu atterrir la alors que son auteure est morte Ensuite, répétition de « impératrice ». Tu peux remplacer par souveraine la deuxième fois et préciser le prénom « Sarah » dès la première fois

--> Aillys
« Sachez juste, si cela peut vous aider, que ce meurtre n'avait sans aucun doute rien de personnel. Je sais bien que le peuple n'a pas une bonne opinion de moi, cela doit grandement vous décevoir, vous qu'il au contraire adule tant. » J'arrive pas trop à voir le lien entre le fait que le meurtre ne soit pas personnel et le fait que le peuple n'a pas une bonne opinion d'elle. Si elle pense que c'est le peuple, si c'est personnel puisque c'est envers elle qu'il n'a pas une bonne opinion. Si elle pense, au contraire que ce n'est pas le peuple, un « même si » pourrait montrer l'opposition. « ... personnel même si je sais bien... » Dans ce cas, il faut mettre un point après moi. Puis ajouter Du reste (puisque tu utilises après D'ailleurs) « cela doit ». « vous qu'il au contraire adule tant. » Soit tu met une virgule avant et après « au contraire » soit tu suis la proposition d'@Elkisa116 « Voilà en quels termes on parle de vous. » Tu peux mettre une virgule avant et après « en quels termes » car à l'écrit plutôt soutenu, les différentes propositions d'une même phrase sont souvent séparé par des virgules. Attention tu mets beaucoup de proposition avec des « que » : « Maintenant que je sais que bientôt ma vie s'achève », , « Maintenant que je vous ai ouvert mon cœur », « que j'ai essayé », « que vous avez mon pardon » et j'en passe. C'est trop. Certains sont nécessaire dû à la formulation, mais il serait bon d'en remplacer. Par exemple : « pour toutes ces années que j'ai passé à manquer de l'amour maternel que vous auriez pu me procurer. »  « pour toutes ces années passées sans votre amour maternel »

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