Texte n°492

Prologue

Peur.

La jeune femme mis sa main sur sa poitrine.

Désespoir.

Elle tomba à genoux.

Honte.

Pourquoi n'avait-elle pas pu la protéger ?

Des larmes amères striaient les joues de la jeune adulte, mais elles semblaient douces par rapport à sa souffrance intérieure. Jamais elle ne se le pardonnerait. Jamais. Elle était dégoûtée d'elle même.

Ses sanglots redoublèrent tandis qu'elle agrippait le corps sans vie de son amie, espérant en vain une réaction. Si seulement elle pouvait revenir en arrière ! Si seulement elle n'avait pas été aussi bornée...

- Pardonne-moi Cassiopée, murmura-t-elle.

À ces mots, son cœur sembla se sceller définitivement. À quoi bon l'ouvrir au monde si ce n'était que pour semer mort, destruction et désespoir ? Plus jamais une telle tragédie ne se reproduirait. Elle s'en faisait la promesse.

Elle laissa la magie l'envahir, modeler son corps pour lui donner cette apparence de vieille femme qu'elle chérissait tant. Cette même apparence que Cassiopée avait cherché à lui faire abandonner.

À présent enveloppée dans des châles décrépis, la jeune adulte ferma les yeux. Plus jamais elle ne commettrait d'erreurs. Jamais elle ne se le pardonnerait.

Chapitre 1

17 ans plus tard

Aglaë ferma les yeux et expira doucement. Les entraînements des Liseurs étaient extrêmement éprouvants, aussi bien physiquement que mentalement, car les élèves étaient en compétition sur tous les domaines. La course d'endurance d'aujourd'hui n'avait pas échappée à cette règle... La jeune fille profitait de ce court instant de répit pour souffler.

Mais bien trop tôt à son goût, leur professeur, Sir Werry, leur demanda de revenir au centre de l'arène. Aglaë soupira. Son cœur ne semblait jamais vouloir se calmer, et sa respiration était encore sifflante. Mais la pause était finie. Elle se dirigea vers leur entraîneur.

C'était un petit homme au teint rougeaud, portant une cuirasse rouillée et dont les cheveux grisonnants indiquaient un âge assez avancé. Il avait l'air strict et intransigeant au premier abord, mais si l'on apprenait à mieux le connaître, Aglaë savait qu'il avait un grand cœur et qu'il souhaitait plus que tout que ses élèves réussissent.

Si elle en était si sûre, c'était car elle était orpheline et que cet homme l'avait adoptée. Et c'était un excellent père, même un peu trop protecteur.

Elle fut bientôt sur le sable brûlant, exposée au soleil de cette fin d'année estivale avec ses camarades qui grommelaient. Ils étaient tous des adolescents de quinze ans, prêts à passer le test des Liseurs. Ils formaient un petit groupe de vingt personnes, mais tous savaient que seuls un ou deux atteindraient cette fonction plus que respectée, qui leur promettrait un avenir stable et une importante richesse.

Voilà pourquoi ils se considéraient moins comme camarades que concurrents.

Néanmoins, Aglaë était heureuse d'être ici. Heureuse de suivre la formation du métier qui la faisait rêver depuis toute petite, et surtout heureuse d'avoir réussi à convaincre son père pour l'intégrer. La jeune fille ne savait absolument pas pourquoi, mais Werry semblait avoir une dent contre le fait d'être Liseur... Et contre tout ce qui touchait à la magie, d'ailleurs.

Contre toute attente, ce n'était pas pour annoncer un nouvel exercice que leur entraîneur avait rassemblé les élèves. Il balaya les adolescents du regard. Aglaë sentit son ventre se nouer. Devant le regard grave de son père adoptif, elle sentait qu'une nouvelle importante arrivait.

— Je vous annonce que la partie entraînement physique de votre formation s'achève aujourd'hui et à l'instant, déclara le professeur. Félicitations à vous pour tout vos efforts durant ces quatre périodes !

Un soupir de soulagement et une vague de chuchotements parcoururent le groupe. Quelques petits "enfin !" furent lancés çà et là, approuvés vivement par les autres.

Aglaë ne se rendait plus bien compte de ce qu'il se passait. Elle était surexcitée. Après une demi-année de courses, lancers, sauts et combats, les élèves allaient commencer l'entraînement mental et magique des Liseurs !

— Mais vous devez savoir que vous ne m'aurez plus comme entraîneur, avertit Sir Werry. Je vous formais sur le plan physique, et ce sera Lady Carmin qui le fera sur le mental et la magie.

Nouvelle vague de chuchotements, qui portait cette fois sur l'apparence de la-dite Lady Carmin. Sir Werry leur donna quelques conseils, leur fit des encouragements, prit dans ses bras certains élèves, puis quitta l'arène les yeux brillants en les laissant tout perplexes.

— Bon... On fait quoi ? lança une jeune fille rousse, qui répondait au nom de Dania.

Personne ne savait. Alors que les enfants s'apprêtaient à rentrer chez eux, pensant la journée de cours raccourcie par cette nouvelle, une femme à l'allure étrange entra dans l'arène. Aglaë était soufflée. Tout ce que les élèves avaient pu imaginer sur l'apparence de Lady Carmin était complètement à côté de la réalité.

Leur nouvelle professeur était une petite femme toute ridée, aux cheveux gris coiffés dans un imposant chignon. Elle portait une multitude de vieux châles décrépis et de longues bottes entourées de lacets colorés. Ses poignets, son cou, et ses doigts étaient parés de joyaux plus éclatants les uns que les autres qui reflétaient la lumière du soleil.

Mais ce qui surprit les adolescents, ce furent ses yeux. L'un était d'un orange chaleureux, et l'autre d'un pourpre profond.

— Alors, c'est vous, mes élèves ? demanda-t-elle d'une voix nasillarde tout en les jaugeant du regard. Eh bien, c'est mal parti...

Aglaë regarda ses camarades se lancer des regards hésitants et s'avança vers Lady Carmin. Les autres suivirent son mouvement et tous se rapprochèrent de leur nouvelle professeur.

— Et bien quoi ? Vous êtes muets ? lança la vieille dame.

Plusieurs "non" furent murmurés.

— Ah... Ils parlent ! C'est déjà ça... Bon suivez moi, continua-t-elle.

Elle s'engagea vers le fond de l'arène, en direction d'une grande porte de bois peinte en blanc. C'était une porte à double battants, magnifiquement sculptée de bas reliefs en arabesques. Aglaë se figea.

Elle n'avait jamais vu cette porte, qui était pourtant juste sous ses yeux depuis le début ! Cependant, l'ouverture dégageait une telle puissance magique qu'il lui était à présent impossible de détourner son regard. Mais d'où venait cette étrange entrée ? Pourquoi ne l'avait-elle pas vue plus tôt alors qu'elle était juste au fond de l'arène ?

Lady Carmin posa sa main sur la porte et psalmodia dans un langage inconnu de ses élèves :

Mânë pleiraë so dûru, ma saido der ylot ge hôja.

Aglaë supposa que c'était la langue magique, bien qu'elle ne l'ait entendue à l'oral que très rarement. Elle savait qu'on l'utilisait pour lancer des sorts ou des incantations.

Un déclic retentit et Lady Carmin invita ses élèves à entrer dans le bâtiment.

Aglaë déboucha dans un hall très spacieux. Le sol était de marbre et les murs peints en blanc. Un grand lustre en cristal était accroché au plafond et la jeune fille aurait juré qu'il avait été sculpté par un Nain. Au milieu de cette atmosphère tranquille et des tons clairs de la pièce, se trouvaient des sofas orange vif dont la couleur jurait abominablement avec le reste de la salle.

Pourtant, la pièce était d'une fraîcheur agréable et Aglaë se sentait détendue dedans. Une discrète odeur de jasmin flottait dans l'air.

Des chuchotements sur le manque de goût très clair de la personne ayant aménagé la salle se firent entendre. Lady Carmin les toisa un moment avant de prendre la parole.

— Sachez que j'ai l'ouïe très fine et que vos petits commérages ne passent pas inaperçus. Et pour votre gouverne, c'est moi qui ai aménagé cette pièce, c'est le hall de ce bâtiment d'étude. Il prône le calme et la foi en notre magie. Notre salle de cours est située un peu plus loin, veuillez me suivre et en silence cette fois-ci.

Le groupe s'engagea à sa suite. Aglaë dévorait chaque recoin des yeux, curieuse sur cet étrange bâtiment. Ils marchèrent dans un couloir en marbre lui aussi, avant de s'arrêter devant une porte pourpre, décorée de symboles blancs formant un mandala complexe.

Lady Carmin la déverrouilla avec la même formule étrange que tout à l'heure. Elle entra dans la pièce, les adolescents à sa suite.

Cette salle-là était sobre, les murs et le sol étaient tapissés de bois clair. Un grand bureau trônait au fond de la salle, et derrière lui se trouvait un tableau en ardoise. Des bancs étaient éparpillés dans la pièce, et quelques coussins pourpres venaient ajouter une touche de couleur.

Lady Carmin alla s'asseoir au bureau et invita les adolescents à faire de même sur les bancs et les coussins. Aglaë posa son derrière sur l'un d'eux, et observa leur nouvelle professeur. Elle était penchée sur un papier et plusieurs mèches grises tombaient de son chignon sophistiqué, cachant son visage penché aux élèves.

Aglaë se demandait si cette nouvelle enseignante lui plaisait. Elle avait l'air extrêmement stricte, à cheval sur la discipline, et la jeune fille devinait qu'elle serait très exigeante. Mais elle sentait comme une aura magique autour d'elle, qui la fascinait.

Soudain, Lady Carmin releva la tête et darda son regard sur eux. Ses yeux, l'un orange, l'un pourpre, parcouraient chacun de ses nouveaux élèves, mettant ceux-ci mal à l'aise avec leur couleur pour le moins inhabituelle.

Tout à coup, on entendit un petit gloussement, puis un rire discret, et enfin un rire franc. Leur professeur venait d'éclater de rire. Un rire si soudain, si étrange que les élèves furent presque paniqués. Un rire qui résonna dans la salle et dans le couloir. Aglaë la dévisageait, éberluée par ce brusque accès de joie.

Lady Carmin mit quelques secondes pour reprendre sa respiration et pour redevenir sérieuse. Quelques spasmes nerveux lui échappaient encore.

— Je fais cela tous les ans, et ça me fait toujours rire, expliqua-t-elle, avec encore quelques larmes aux yeux.

Voyant que ses élèves ne comprenaient pas, elle dit dans une langue étrange "Hiuteigoz !", et ses yeux devinrent d'un banal marron. Aglaë poussa un hoquet de surprise, admirative ; leur professeur venait de leur faire une démonstration de magie. Bien que celle ci soit plutôt courante dans le quotidien des Humains, cela l'impressionnait toujours autant à chaque fois. Elle avait hâte de savoir faire ce genre de prouesses.

— Comme vous le voyez, j'ai le pouvoir de changer mon apparence. Et chaque année, pour introduire la magie, je donne à mes yeux une couleur étrange. Cela me fait toujours autant rire de voir les têtes mal à l'aise des élèves... continua Lady Carmin, en étouffant un gloussement. Elle redevient sérieuse. Bon, ce n'est pas tout, mais je n'ai que six mois pour vous apprendre tout ce que je sais sur la magie, les Liseurs, les Émotions. Et aussi vous faire découvrir votre pouvoir et le contrôler. L'art de Lire les Émotions est vraiment complexe et j'exigerai une grande rigueur. Ce qui signifie que je ne supporterai aucun chahutages !

Aglaë portait toute son attention sur sa professeur. Elle était fascinée, elle attendait ce moment depuis tellement longtemps... Découvrir son pouvoir. Elle ressentait tout de même une petite pointe d'appréhension, il se pouvait qu'elle ne le découvre pas. Cela arrivait parfois, il se bloquait et ne jaillissait en vous que plusieurs années plus tard.

— Nous allons commencer par un peu de culture, annonça Lady Carmin.

Plusieurs élèves protestèrent, mais ils se turent bien vite devant le regard noir de la professeur.

— Un petit récapitulatif de la magie. Donc, qui peut me rappeler les magies que possèdent chaque Espèce de notre monde ?

Aglaë déglutit. Elle n'était pas très forte sur ce type de sujets. Sir Werry était répugné par tout ce qui touchait à la magie, et les seules informations qu'elle possédait avaient été glanées à la bibliothèque.

Dania leva la main avec précipitation. C'était une jeune fille aux longs cheveux roux, qui était complètement passionnée par la magie et les espèces du monde de Nyrull. Aglaë ne lui avait parlé que quelques fois, mais c'était assez pour se rendre compte que c'était une personne intelligente, perspicace, et débordante de générosité. Lady Carmin lui fit signe qu'elle pouvait répondre.

— Les Fées contrôlent les quatre éléments.

— Très bien. Qui d'autre peut me citer une magie d'un des peuples ? Toi ! Elle pointa un garçon brun qui roupillait dans un coin et se réveilla en sursaut.

— Euh... Les Nains...euh...ont la magie des pierres et des métaux.

— C'est exact. Voyons voir, qui vais-je interroger ? Toi, là bas, la jeune fille qui se refait une beauté !

L'élégante Juanie rougit précipitamment. Elle lâcha la mèche rose qu'elle essayait de coincer dans sa tresse et poussa discrètement la fleur de beauté qu'elle avait sorti de sa poche.

— Les Elfes ont des pouvoirs sur l'esprit, fit-elle néanmoins avec assurance.

— Bien. Et tu me donnes cette fleur, immédiatement. Bon, je vois que vous n'êtes pas complètement ignorants. Il reste les Gnomes, les Géants, les Lutins, les Trolls et bien sûr les Humains. Qui peut donc me citer les magies de ces peuples ?

Aglaë se cacha derrière ses mèches blondes, en espérant ne pas être interrogée. Depuis quelques minutes, elle fouillait dans sa mémoire en essayant de se rappeler des réponses. Elle connaissait bien sûr la magie des Fées, son Espèce favorite quand elle était petite, mais Dania l'avait déjà annoncée.

Gregor déclara que les Gnomes étaient des êtres possédant les magies de la nature et des animaux. Phionna dit que les Trolls étaient dénués de toute magie, mais qu'ils étaient très avancés technologiquement. Carry annonça que les Humains possédaient des pouvoirs individuels souvent uniques et tournant autour du contrôle de certaines molécules, et Ylan que les Lutins pouvaient contrôler le temps, l'espace et la lumière.

Lady Carmin les félicita tous puis chercha une dernière personne à interroger. Son regard se tourna vers Aglaë.

— Jeune fille, il ne reste plus qu'un peuple, donc. Quelle est la magie des Géants ?

— Je... Euh... Et bien... bégaya Aglaë, en s'empourprant et s'affolant.

— Vous ne savez pas ? questionna la professeure en haussant un sourcil.

— Non, répondit Aglaë en baissant la tête.

— Bien sûr, ç'aurait été trop beau si tout le monde avait pu répondre correctement, répliqua la professeur en plissant les yeux. Les Géants peuvent améliorer une de leur capacité physique telle que la vue, la rapidité ou la force.

Rouge de honte, Aglaë s'enfonça dans son coussin pourpre et se promit de faire un tour à la bibliothèque dès que possible. Elle s'en voulait de ne pas avoir su la réponse, mais elle en voulait aussi à Lady Carmin, d'avoir cru que, magiquement, tout le monde savait ce genre de choses. La professeur poursuivit la leçon.

— Bien, maintenant que l'on a fait ce petit récapitulatif, il faut découvrir vos pouvoirs. Sinon, je ne pourrais pas vous former à Lire les Émotions. Comme vous le savez, un sort bloque ce don inné jusqu'à ce qu'un enseignant le déverrouille, pour éviter que vous vous retrouviez trop jeune avec une magie que vous ne pouvez pas contrôler. Je vais à présent le libérer, mais il vous faudra peut-être quelques séances pour le découvrir. Saidoz, deisha !

Une lumière envahit la salle. La professeure attendit qu'elle se dissipe, puis continua :

— Ensuite, il vous faudra quelques connaissances en langue magique. C'est celle que vous m'avez entendue parler pour déverrouiller les portes, et c'est grâce à elle que vous pourrez jeter vos sorts. Chaque personne peut débloquer plus facilement son pouvoir grâce à une certaine émotion. La peur, la colère, le calme et la joie, sont les cas les plus courants. Pensez donc à l'un de ces sentiments pour commencer.

Les adolescents fermèrent les yeux. Certains se crispèrent, d'autres se détendre. Aglaë se dit que c'était mieux de débloquer son pouvoir dans la joie, et pensa à des moments heureux de sa vie.

Elle se vit être portée par Sir Werry tandis qu'elle rigolait, manger des cerises perchée dans un arbre, admirer des personnes faire de la magie, et aussi être acceptée à l'entraînement de Liseurs. Elle était dans une petite bulle de bonheur. Un sourire apparut sur son visage détendu et elle entra dans une sorte de transe. Qui fut coupée par la voix nasillarde de Lady Carmin.

— Mademoiselle ? Je vous parle ! Quel est votre prénom ?

— Hein... Comment ? Quoi ? Pardon ?

— Je vois que vous suivez, mademoiselle... Cela fait un quart d'heure que je relève les prénoms des élèves pour essayer de les traduire en langue magique. Souvent, cela donne une indication sur le pouvoir.

Les prénoms étaient donnés au nourrisson par le duo créateur Azë et Xiu. C'était le premier mot que prononçait le bébé, et il apparaissait en lettres lumineuses au dessus de lui.

— Ah, désolée, marmonna la jeune fille, tout en se demandant pourquoi elle se faisait toujours remarquer. Je m'appelle Aglaë.

Lady Carmin nota machinalement son nom sur la feuille avant d'ouvrir grand les yeux. Un masque de stupeur apparut sur son visage et elle laissa tomber son crayon.

— Madame ? Est-ce que ça va ? questionna Aglaë, tandis que la professeur se massait les tempes.

— Oui, oui. J'ai peut-être mal entendu. Comment vous appelez vous ?

— A-gla-ë, répondit la jeune fille en articulant bien.

La professeur papillona des yeux, détailla son visage, se re-massa les tempes.

— Aglaë ?

— Euh... Oui.

Voyant Lady Carmin passer sa main sur ses yeux, Aglaë commença sérieusement à se demander si elle avait fait quelques chose de mal... Peut être que son prénom signifiait qu'elle n'aurait pas de pouvoir ?

— Très bien, d'accord. Continuez votre recherche de pouvoir, mademoiselle... Aglaë.

Et elle s'éloigna, laissant la jeune fille perplexe.

Commentaires :

Lallyhammer
Bonsoir, Me revoilà ! Prologue : Désespoir, honte : je trouve pas très heureux d'avoir mis ça comme ça. Je ne sais pas quel genre ça cherche, j'ai pas trouvé. J'aurai autant aime « contre sa poitrine comme pour la soutenir de tout ce desespoir »... ou un truc comme ça... Ce prologue finit bien, mais la scène où elle tue ? sa meilleure amie, je la trouve dénuée de sentiments. Alors que je crois que c'est l'inverse qu tu souhaites. Pour y parvenir, tu peux intégrer les ressentis des 5 sens (les utilise pas tous à la fois et choisis en au moins deux qui collent avec ta scène), mais ça marche. Texte : Je suis comme @NadegeChipdel , ton texte est très chouette. J'ai bien aimé. Tu poses bien l'ambiance. En te lisant, on imagine les scènes, quand les élèves entrent ds la salle de classe, on y entre avec eux, c'est bien. et ON A ENVIE DE LIRE LA SUITE ... (ça, chez moi, c'est un compliment. Un gros). J'ai pas trouvé grand-chose à commenter. Peut être juste ta dernière ligne : « elle s'éloigna en laissant la JF perplexe » : je trouve que ça casse un peu. On a envie de dire : Ha bon, c'est tout elle est perplexe... Peut être aurait-il fallu rester sur la ligne préceédente. Marquer davantage qu'il y a quelque chose à propos de cette Aglaë, qu'on s'inquiète plus. A mon avis Aglae est maintenant inquiète. Elle se dde pourquoi sa prof n'arrive pas à retneir son nom. Qu'est ce qu'elle a de particulier elle ? Est-ce que la prof saurait déjà qu'elle ne va pas découvrir son don (par ex) ... tu suis ? Voilà pour moi, les autres petites choses vues au passage, j'ai commenté ds le texte. Merci pour ce petit moment d'évasion très très chouette...

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Lallyhammer
conjugaisnon :les uns se crispèrent donc les autres se détendèRENT

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Lallyhammer
et qui se reveilla en sursaut ou et le réveilla en sursaut

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Lallyhammer
Bonjour, et merci pour ton texte vraiment très sympa. Je finirai mon commentaire plus tard, mais juste là, ce qui revient dans le texte et qui est facile à modifer c'est le participe présent qui se dissimule un peu partout... Sinon, on entre bien dans ton monde, tu le décris parfaitement, c'est très agréable de te lire.... (et là, je n'ai pas le temps, alors à ce soir...)

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Lallyhammer
Tu reprends un orange un pourpre (déjà dit plus haut) dit plutot, veyron... ou pas de la même couleur ...;

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Lallyhammer
supprmer le TOUT ou alors écrire TOUS

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Lallyhammer
de l'intégrée, pas pour

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NadegeChipdel
Bonsoir ! Je te remercie de nous avoir soumis ton texte. Alors, qu'ai-je à en dire ? Et bien des choses intéressantes. * Tout d'abord, le cadre est bien posé. Je n'ai pas eu de mal à me représenter ton univers. Les codes de la fantasy sont respectés. Ici, tous les voyants sont au vert, * Autre point positif, j'ai trouvé très peu d'erreurs d'orthographe et de conjugaison (p. 23 : miT - p.21 : n'avait pas échappÉ - p. 9 : redevINT - p.3 : se détendIRENT - p.2 : qu'elle riait) * la lecture est fluide. * bonne idée que cette magie des émotions. N'aurais-je rien à dire ? Et bien si. * je trouve que ce premier chapitre manque de rythme. Tu as de la matière, tu nous parles d'épreuves physiques, tu pourrais nous détailler quelques exemples, * je trouve que certaines phrases font trop « contemporaines » pour être intégrées à ce type de texte (ex : p.18 « Je vous annonce que la partie physique de votre entraînement est terminée ; p.17 : bon on fait quoi ?) * p.14, Agalë dit que le lustre a sans doute était fait par un Nain. Qu'est-ce qui lui permet de faire cette déduction ? * p.5 : je trouve que l'énoncé des différentes magies fait un peu liste de courses. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. Je pense qu'il faut que tu rajoutes un peu plus d'action pour donner plus de rythme à ce début d'histoire d'autant que tu as de bonnes idées. Bon courage pour la suite, Nadège

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TicusLeFaune
Bonjour cher auteur ou autrice du texte 492, Après avoir pris le temps de lire ce texte, voici ce que le jeune faune de la WPAacademy peut dire : Tout d'abord, au début du prologue, il pourrait être intéressant de remplacer « La jeune femme mit sa main sur sa poitrine » et « Elle tomba à genoux » par des phrases non verbales (par exemple « main sur la poitrine. » et « genoux à terre »). Ainsi, il me semble que ce serrait encore plus poignant. Dans le prologue, il y à une répétition de « jeune adulte » et « elle ». Il faudrait utiliser des synonymes, tel que « jeune femme ». Le quatrième paragraphe du premier chapitre (Si elle en était [...] trop protecteur) est à reformuler. De plus, elle devrait voir Sir Werry comme son père dès le début, sinon le lecteur tombe des nues. Peut-être est il possible de dire un peu plus haut« son père, qui était aussi leur professeur... ». De plus, vu que c'est son père, on peut se demander si il n'aurait pas dû lui annoncer plus tôt (peut-être la veille) que c'était la fin de l'entraînement physique. On doit lire longtemps pour savoir ce qu'est exactement un liseur, pourtant Algaë devrait souvent y penser, vu qu'elle suit cette formation et a hâte de commencer l'entraînement magique. On pourrait par exemple dire à un moment qu'elle a hâte de pouvoir lire les sentiments. Ainsi, le lecteur a déjà une petite idée de ce qu'est cette formation. Durant les descriptions, une multitude de « avait » et « était » apparaissent. Il s'agit de verbes faibles, qu'il serait bon de remplacer pour éviter une allure « liste de course »et donner plus de rythme à la description.

--> TicusLeFaune
Environ au milieu du texte, il est dit « Ses yeux, l'un orange, l'un pourpre... ». Normalement, la formule n'est pas « l'un... , l'un... » mais « l'un..., l'autre... ». De plus, les couleurs sont déjà énoncées plus haut, donc il serait possible de dire plus simplement « ses yeux vairons » ou « ses yeux bicolores » ou encore « ses yeux de différentes couleurs ». De cette manière, la phrase se raccourcit et donne plus de soudaineté à l'action décrite. Toujours dans la même phrase, il est également dit « mettant ceux-ci mal à l'aise avec leurs couleurs... ». Ici, la formulation n'est pas correcte : on met mal à l'aise "grâce" à quelque chose, ou "à cause" de quelque chose. Afin de raccourcir et de rendre plus compréhensible on peut mettre cette partie dans une seconde phrase. Cela donnerait par exemple « Ces couleurs inhabituelles les mettaient mal à l'aise. » Voila pour les points négatifs, parlons maintenant des points positifs : Le texte nous fait rapidement rentrer dans le monde, ce qui est important pour un prologue et un premier chapitre. La relecture est bien faite, les fautes ne sont pas nombreuses, c'est agréable à lire. La fin du chapitre nous donne envie d'avoir la suite. Ce qui est important pour un premier chapitre, car sinon le lecteur risque de ne pas accrocher, et donc ne pas lire plus loin. Pour conclure, je dirais donc que ce texte à un bon potentiel, mais que certains points peuvent malgré tout être améliorés. J'espère que mon commentaire sera utile. Bonne journée.

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