Texte n°488
Prologue
"Il était une fois. Cette formule que l'on emploie généralement pour faire comprendre au lecteur que c'est une histoire unique qui s'est passée il y a bien longtemps. Seulement cette histoire, puisque je suis encore là pour l'écrire, ne s'est pas passée il y a si longtemps que cela et même pire, continue encore aujourd'hui. Aussi ne vais-je pas utiliser cette formule qui convient plus au conte qui se finissent bien qu'aux histoires dont l'issue reste incertaine."
Amalia Yenshy, Mémoire d'une Ombre, extrait
Voie Lactée. Système Solaire n° 300 122. Terre. Asie. Japon. Tokyo. Je ne pensais pas revoir un jour cette ville ou même cette planète... Quelle drôle de situation, cela me donnerait presque envie de rire. J'étais pitoyable, appuyée contre le mur d'une ruelle sombre, incapable de bouger et en sueur ; les mains poisseuses de son sang. Il m'avait bien eue ! Je ne pouvais même pas le poursuivre ou je risquais de rechuter. Il fallait que je me calme et surtout que je ne perde pas son Aura. C'était tout ce que je pouvais faire pour espérer la retrouver un jour. Espérer... Ce n'était pas mon genre pourtant; seulement en cet instant c'était tout ce que je pouvais me permettre. Espérer qu'il reste sur cette planète, à portée d'Aura. La Lune me narguait, comme pratiquement tous les soirs, en se parant de ses rayons d'argents. Pourtant son secret ne m'était pas inconnu et je savais ce que cachait ce brillant d'apparât.
Chapitre 1 - Premier Jour :
« Je n'ai jamais compris en quoi un premier jour est spécial. Après tout, ce n'est qu'un jour qui commence une série de journées qui se ressemblent toutes. Alors pourquoi devrait-il être différent ? »
Amalia Yenshy, Mémoires d'une ombre, extrait
Ding ding dong
Aujourd'hui était son premier jour dans le collège-lycée Jacques Prévert, près de Paris. C'était là que tous les enfants aisés des environs passaient leur scolarité. Il se composait de plusieurs bâtiments anciens, faits de briques blanches qui formaient un « U » avec, sur le devant, une grande porte en bois sombre au-dessus de laquelle était affichée une pancarte disant « Collège et Lycée Jacques Prévert, vos enfants sont à bonne école. ». Il était rare de voir des bâtiments de ce genre dans les environs ou, en tout cas, ils tombaient en ruine. Elle trouvait cela dommage car d'après elle ce style était bien plus beau que les immeubles en béton que l'on faisait de nos jours...
La jeune fille avait été placée dans la classe des 4e2, vers le fond de la cour. En voyant le rang, de loin, elle se demanda quel effet elle allait produire sur ses camarades de classe. Sûrement que les chaînes en argent qui pendaient à la jupe de son uniforme attireraient l'attention ou encore que ses cheveux lâchés et ses yeux couleur de l'océan sans traces de maquillage lui vaudraient quelques coups d'œil désapprobateurs de la part des écolières qui la regardaient se frayer un passage entre les élèves. Elle ignora leurs œillades appuyées et continua son chemin l'air de rien. Après tout c'était ici que commençait son insertion dans cette école et elle n'avait sûrement pas besoin de filles collantes et curieuses autour d'elle. Sans toute fois s'aliéner toute la classe il ne lui était pas nécessaire d'être amie avec tous les élèves.
Elle jugea, en arrivant dans le rang, que les adolescentes de cette classe étaient pour le moins excitées par la venue d'une nouvelle camarade. Ce fut une jeune fille rousse au chignon haut et à l'allure fière qui l'aborda en première:
- Tiens, un vilain petit canard ! Se moqua-t-elle, provocant ainsi l'hilarité d'une bande de vipères qui se massaient autour de la nouvelle venue.
Elle ne répondit pas, insensible à ces brimades qu'elle jugeait enfantines. La nouvelle n'avait pas de temps à consacrer pour des querelles de ce genre. Cela plaisait à la rouquine d'amuser la galerie en se moquant des nouveaux élèves ? Libre à elle. La demoiselle ne lui accorda même pas un regard, trop occupée qu'elle était à observer ses camarades de classe. Dix-huit au total dont onze filles et sept garçons. Trois bandes de cinq, elle et deux adolescents à part. Elle alla d'abord vers une blonde qui se présenta comme Mélanie. Cela se voyait au premier coup d'œil que c'était une personne intéressée et vicieuse. Ne jugeant pas sa personnalité adaptée à ses critères elle expédia la conversation avant de changer de cible. Toutes les filles étaient soit trop curieuses, soit trop cupides, soit tout simplement trop insupportables. Elle se dirigea donc vers les deux jeunes de son âge, les autres garçons étant trop stupides à son goût.
Ding ding dong
La sonnerie la coupa dans son élan. Leur professeure de Français, Mme Céaudet, lui intima de la rejoindre en tête du rang alors que les élèves se dirigeaient vers le deuxième étage du bâtiment principal. Elle l'interrogea sur son avis à propos de ses nouveaux camarades de classe. Ce à quoi son interlocutrice répondit de façon vague, ne voulant trop approfondir sur un sujet qui lui importait si peu. L'intérieur du collège était très vieux, cela se voyait au papier peint décrépi et aux fenêtres d'un autre âge. En arrivant devant la salle la professeure pria tout le monde d'entrer en silence. Une fois tout les élèves installés elle plaça la nouvelle arrivante devant la classe puis prit la parole d'une voix chaleureuse:
- Nous accueillons aujourd'hui une nouvelle élève dans notre belle communauté. Je compte sur vous pour faire preuve de sollicitude envers elle et pour l'aider si besoin est ! Bien, je vais te laisser te présenter comme une grande.
- Je m'appelle Ryuuko Tsukihime, j'ai quatorze ans et je vais passer quelques temps ici avec vous. Enchantée.
Cela lui sembla être une présentation convenable mais visiblement ce ne fut pas l'avis de certains.
- Tu te dis japonaise mais je suis sûr que tu mens. Pourquoi des japonais viendraient ici ? En plus tu te présentes dans notre langue, c'est suspect ! scanda un garçon bâti comme un char d'assaut avec de courtes boucles rousses.
Elle détestait cette catégorie de gens méfiants qui demandaient des explications à tout, bien qu'elle en soit sûrement la plus fière représentante. Ces personnes là étaient plus difficiles à berner puisque le mensonge utilisé devait être complet et cohérent en tout point.
- C'est un voyage d'information ! Chaque élève se rend pendant une durée indéterminée dans le pays de son choix ! Comme personne ne pouvait m'accompagner pendant les vacances je dois venir pendant les cours.
Elle termina avec un sourire innocent au bord des lèvres. Le rouquin était convaincu par son explication. Puisque Madame Céaudai s'était lancée dans la correction d'un tas de copies entreposé sur son bureau la classe attendit qu'elle ait terminé dans un méli-mélo de chuchotis. Ryuuko en profita pour entamer un examen plus approfondi de la classe. Les élèves étaient sûrement placés par les professeurs, les commères étaient éloignées autant que possible les unes des autres mais essayaient de se parler ou de se passer des petits papiers. Les tables étaient composées d'une fille et d'un garçon autant que cela était possible, seul un adolescent aux cheveux noirs se trouvait au fond de la classe sans voisine. Devant lui un autre jeune homme à la chevelure brune avait l'air de lui poser des questions auxquelles il répondait vraisemblablement de mauvaise grâce. Les Auras des élèves de cette classe étaient simples à l'exception de la rouquine et du rouquin - qui semblaient être frère et sœur - et du brun à l'avant-dernier rang ainsi que la barbie assise juste derrière le bureau du professeur.
Soudain elle eut comme un choc, une perte de contrôle d'à peine quelques centièmes de seconde. Elle identifia très vite la cause de ce mal être comme étant le garçon aux cheveux noirs. Il la fixait à présent d'un regard perçant. D'après ses estimations il avait non seulement une Aura beaucoup trop puissante pour être contenue dans un esprit humain mais en plus il se pourrait qu'elle soit combative. Ryuuko était quasiment sûre que son Aura ressemblait à celle de l'Homme au manteau noir. Il la regardait toujours, semblait chercher une information quelconque dans le regard océan de la jeune fille. En retour elle détailla ce garçon aux yeux ébènes avec insistance. Des chaînes en argent autour du cou, d'autres accrochées à son sac et à l'oreille droite une boucle faite dans le même métal ; ce garçon avait vraiment l'allure pour être celui qu'elle cherchait.
- Bien bien bien ! Alors Ryuuko je te propose de te mettre à côté de Kurai, au fond de la classe ! Tu n'as pas de problèmes de vue, dis-moi ?
- Non, tout va bien. Répondit l'intéressée en souriant
Kurai. Ce garçon étrange avait un nom. Evidemment. Et un nom tout aussi bizarre que lui, cela allait de soit. Alors qu'elle se dirigeait vers sa place d'un pas mesuré elle réalisa que se faire un avis trop vite était loin d'être une bonne idée ; s'il n'était pas un ennemi il serait sûrement l'allié le plus utile qu'elle puisse trouver. Sa décision était prise : jusqu'à ce qu'elle prouve qu'il était dans le camp de l'Homme au manteau noir il fallait qu'elle s'en fasse un ami. D'après ce qu'elle avait observé dans la cour il n'avait pas beaucoup de sympathie pour ses camarades de classe, hormis le brun, ce qui lui paraissait parfait puisque les autres ne représentaient qu'une gêne.
- J'espère qu'on va bien s'entendre parce qu'entre nous je n'aime pas trop les filles de cette classe et les garçons ne m'apprécient pas, je crois !
- Madame Céaudet a beau avoir l'air gentille, elle déteste les bavardages et surtout pendant son cours.
Il ne parla plus de l'heure. Beaucoup plus bavard, en revanche, son voisin de devant accueillit Ryuuko chaleureusement. Mais effectivement il se fit sévèrement réprimander. Cela ne l'arrêta pas pour autant et il continua, révélant un talent tout particulier pour passer plus ou moins inaperçu. Il s'appelait Gustave mais il était beaucoup trop bavard et trop énergique pour Ryuuko. Elle décrocha de la conversation au bout de cinq minutes mais Gustave - ou Gus, comme il aimait qu'on l'appelle - ne tarissait pas d'histoires et de discours inutiles sans se rendre compte que son interlocutrice ne l'écoutait déjà plus. Après tout c'était son premier jour et il fallait qu'elle ait l'air d'une collégienne lambda. Aussi suivait-elle le cours, notant l'essentiel sur un cahier tiré de son sac.
Ding Ding Dong
Si Ryuuko avait trouvé les cours de Français puis de Mathématiques ennuyeux, elle ne tint pas plus de quinze minutes éveillée devant le barbant, l'assommant, le soporifique monsieur Séou, professeur d'Histoire-Géographie.
"Et nous remettons la palme d'or du professeur le plus à même d'endormir ses élèves à... Mr. Séou ! Félicitations ! Vous avez endormi tous les élèves de la classe en une demi-heure à peine ! Tout d'abord vous avez fait un discours beaucoup trop long sur la nouvelle élève puis vous avez invité chaque élève à dire la date en cinq langues différentes. Vous avez ensuite fait l'appel deux fois puis vous avez enfin commencé votre cours ! Vous pouvez venir chercher votre récompense ! Une lettre de licenciement signée et prête à être appliquée !"
- Ryuuko ! Ryuuko ! Réveille-toi on va manger !
La jeune fille entendit Gus un peu avant de le voir. Il la secouait doucement, son sac sur l'épaule. Elle se reprit bien vite et rangea ses affaires avant de rejoindre les deux garçons à la sortie de la salle. Car Kurai était là aussi, ce qui réjouit Ryuuko. Finalement amadouer la Bizarrerie serait plus facile que prévu. Il semblait plus enclin à la familiarisation maintenant que Gus avait l'air bien l'aimer. En descendant pour atteindre la cantine, Ryuuko observa l'intérieur du bâtiment sale et défraîchi, le seul bon point était que les les couloirs ne sentaient pas le renfermé grâce aux nombreuses fenêtres ouvertes sur la cour en contre-bas. Les murs avaient dû être blancs, à l'origine, mais c'était un jaune pâle peu esthétique qui les colorait aujourd'hui. Evidemment, la cantine n'était pas mieux. Le personnel avait déposé une purée épaisse dans chaque assiette du self. Purée de quoi ? Personne ne voulait savoir étant donné sa couleur verdâtre tirant sur le marron.
Gus refusa catégoriquement d'avaler la moindre bouchée de son entrée, de son plat et même de son dessert.
Une Aura combative de frustration. Après un quart d'heure Ryuuko avait enfin réussi à définir l'Aura de Kurai. En même temps il fallait aussi qu'elle sourit, chose à laquelle elle n'était absolument pas habituée, et qu'elle participe un minimum à la conversation.
"La professeure de SVT Mme. Dicéxion sera absente aujourd'hui pour cause de maladie."
L'annonce avait résonné quelques secondes dans la cantine avant que Gus ne se lève en grand fracas pour lancer un "Youpi !" à travers toute la pièce. Tout le monde se retourna vers lui d'un même mouvement avant d'exploser de rire, apparemment habitués aux petits spectacles du brun. Celui-ci se rassit tout penaud et gêné mais il reprit vite contenance devant la mine sarcastique de Kurai.
- Je suis sûr que tu ne serais même pas capable de faire ça ! Dit-il à son ami
- C'est clair qu'il n'y a que toi pour te rendre aussi ridicule.
Ils se chamaillèrent ainsi jusqu'à ce que Gus se tourne vers Ryuuko pour l'intégrer à la conversation. Seulement cette dernière continua de manger comme si de rien n'était. Kurai posa sa main sur son épaule pour essayer de la faire réagir. Elle tourna la tête vers eux avec un petit "Euh... Oui ?" accompagné d'un sourire qui avait jusqu'à présent quitté son visage. Elle s'excusa rapidement en disant qu'elle était perdue dans ses pensées. Elle devait jouer la parfaite élève lambda mais ce n'était pas si facile. Notamment garder le sourire tout le temps ou répondre à ce genre d'appel.
Ding ding dong
- Bon, du coup on termine plus tôt ! On te fait visiter le quartier ?
- Non merci il faut que je rentre pour aller m'installer dans ma nouvelle maison donc pas ce soir mais dans la semaine, d'accord ?
Elle les quitta donc sur un signe de la main après qu'ils se soient dits "au revoir". Elle alla ensuite se poster en face de la sortie du lycée, séparée de celle du collège par quelques mètres. Elle dut attendre cinq minutes ainsi, tapant du pied au rythme de son coeur. Il était en retard, et elle n'aimait pas qu'on soit en retard, vraiment pas. Pendant un instant elle douta qu'il vienne, juste avant qu'il n'apparaisse dans l'encadrement du portail avec à son bras plusieurs filles de son âge et suivi de garçons avec qui il parlait. Il n'avait pas perdu de temps on dirait. Ryuuko roula des yeux puis le fixa d'un regard noir qu'il lui rendit. Bien, il la regardait maintenant, c'était déjà une avancée spectaculaire. Les filles autour de lui s'éloignèrent un peu en voyant le regard océan de la japonaise posé sur elles. Les amis lui dirent au revoir et le complimentèrent sur sa "prétendue" petite-amie avant de s'en aller. Ces humains, vraiment pas des lumières !
Il se dirigea vers Ryuuko sans même lui adresser une parole. Elle le suivit, prit le casque qu'il lui tendait et monta derrière sur sa moto. Elle se colla exprès à son dos. Après tout c'est lui qui souhaitait qu'ils se fondent dans la masse en se conduisant comme des jeunes normaux. Tant qu'il y avait encore des gens qu'ils connaissaient il ne pouvait pas la repousser, seulement serrer les dents. Mais dès qu'ils s'éloignaient un peu du bâtiment, le masque tombait.
- C'est bon tu peux me lâcher maintenant.
- Tu n'es pas très gentil avec ta petite soeur ! Et puis tu n'es pas mort contrairement à ce que tu voudrais croire. Rétorqua l'intéressée en se décollant de son frère.
Commentaires :
HoxydeHair
Bonjour bonjour petit auteur ! Tout d'abords, merci pour ce texte. Je pense que tu devrais probablement réécriture (ou néanmoins revoir) certains passages de ton prologue car j'ai cru que c'était un texte de science-fiction. C'est sûrement due à l'utilisation d'un vocabulaire scientifique sur l'espace. C'est dommage... J'ai également trouvé étrange le fait d'employer "Il était une fois." généralement, c'est le début d'un récit en merveilleux. Et pourquoi mets-tu un point et non une virgule ? Cela rends la lecture moins fluide pour le lecteur. Ensuite, il y a un problème de descriptions pour moi. Autant au niveau des personnages (physiques ainsi que sur leurs sentiments) et surtout surtout sur l'environnement. Ce manque m'a empêcher de me plonger dans ton histoire. Tu peux même parler des odeurs, couleurs etc... Point suivant ! La ponctuation, tes phrases sont souvent trop longues et tu oublies les virgules ;) Exemple : "Après tout c'est lui qui souhaitait qu'ils se fondent dans la masse en se conduisant comme des jeunes normaux." Rajoute des virgules, entre tout et c'est, par exemple. Dernier point pour moi, la fluidité. Ton écriture est parfois "désordonné" je veux dire par là que tu as des idées mais qu'elles sont mal formulés. Cela rends le tout un peu anarchique. Certaines fois, tu emplois un vocabulaire complexe et d'autres fois, ça parait très enfantin. En somme, quelques remarques mais ton récit est très bien par la conjugaison, presque aucune faute ! Cela fait plaisir. Ne te décourage pas, encore quelque petits efforts !! Bonne continuation
--------
Lallyhammer
Le seul bon point était que les couloirs ne sentaient pas le renfermé grâce aux fenêtres... quel est l'intérêt de cette phrase ? tourne ça autrement, parce que ça ne sert à rien sauf à faire perdre le fil du texte (qui est déjà coton à suivre). Recherche pourquoi tu parles de ça ? quel lien avec ton histoire ? On retrouve « élève lambda » dans 2 § consécutif... Bon, en clair : beaucoup de remarques. (mais comme ça, tu vas pouvoir corriger). Ton histoire à l'air sympa, mais c'est très embrouillé et ton écriture est quelque fois un peu anarchique. Ça coule pas tellement, les mots accrochent, il faut relire pour piger... ça, ça va pas trop (hein ?). En plus, les virgules sont beaucoup trop oubliées, tes phrases sont trop longues. A la fin de ce chapitre, ben, si on a mieux à faire, on va le faire. On n'a pas envie de poursuivre. Rien ne nous tient pour dire « ha, qu'est ce qui va se passer maintenant ? » Tu vois ce que je veux dire ? Il faudrait que tu trouves une accroche. Pourquoi elle vient ici dans cette classe ? c'est quoi ce voyage d'information ? C'est vers la fin de ton chapitre qu'il faut que t'en remette un coup, que t'en parles un peu, que ça nous titille, qu'on ait envie de connaître la suite... Bon courage et à dispo si besoin
--------
Lallyhammer
Quand j'entends (ou je lis) système solaire, je pense science fiction.... Mais je me trompe surement ! « voie lactée... » : de qui ou quoi tu parles ? On est perdu. De quoi s'agit-il ? + trop de répétition (3 fois le verbe pouvoir dans 3 phrases consécutives) D'un coup, on parle de la lune ? why ? Pas de lien avant/après « Ding ding » : Aujourd'hui était... c'était là que ....il était rare de ... : répétitions A la place de « en tout cas » : plutôt écrire « ou alors » Surement que les chaines : phrase trop, beaucoup trop longue et il manque les virgules pour ne pas s'étouffer en lisant... 4ème, ce ne sont plus des écolières, mais des collégiennes L'écriture en gras n'est pas nécessaire pour les dialogues. Là, on aurait besoin du prénom de ton héroïne, parce qu'avec toutes ces filles, on ne sait plus qui parle (la rousse ou ton personnage ?) Cupide ? comment elle peut le savoir au 1er coup d'œil ? tu t'es pas trompé de mot ? Qui interroge qui ? la prof interroge l'élève ou l'inverse ? que des elle, elle elle... je disais plus haut, on ne sait pas qui parle... Tu aimes bien l'expression « autant que possible »... c'est répété très souvent. Apparition étrange d'un homme au manteau noir ? il vient d'où ?
--------
Lallyhammer
Bonjour et merci pour ton texte, Je te le dis tout de suite, parce que ça m'a trop sauté aux yeux : Prologue : dissocie-le davantage du reste de ton texte. Ton prologue est composé de 3 phrases. La première phrase n'a pas de verbe, la 2è est trop longue avec un rythme saccadé non propice à la lecture. La dernière phrase est « bonne » et donne envie, on se dit ah bon ? mais pourquoi ? Donc prologue à revoir pour les 2/3... La suite ce soir...
--------
TicusLeFaune
Bonjour cher auteur ou autrice, Après plusieurs lectures de ce texte, voici ce que le faune de la WPA a à dire: La seconde phrase du prologue est formulé de telle façon qu'il manque un verbe. C'est regrettable, cela donne une mauvaise impression sur le texte, qui pourtant n'est pas mauvais. Il est généralement déconseillé de mettre les dialogues en gras, car cela les fait trop ressortir du texte. Ainsi, l'œil du lecteur à tendance à sauter le texte pour lire directement le texte en gras, ce qui gène la lisibilité et la bonne compréhension de l'histoire. Il faut lire longtemps pour avoir le nom de l'héroïne et savoir qu'elle est japonaise, c'est dommage. En effet, j'ai tendance à me représenter le personnage très tôt, or si il n'y a pas de description, je n'arrive pas à avoir la bonne apparence... Mais ceci est purement mon avis. Dans le texte se trouvent beaucoup de répétitions. On peux notamment penser aux verbes faibles et aux auxiliaires (principalement être) qui sont présent dans presque chaque phrases. Au début du premier chapitre, on trouve par exemple dans cinq phrases consécutives « Aujourd'hui était son premier jour dans le collège/lycée jaques Prévert. C'était là que [...] au dessus de la quelle était affiché. [...] il était rare de [...]ce style était bien plus beau ». Les incises sont pratiques, mais cassent le rythme de l'histoire, surtout si elles sont plus longues que le dialogue. Dans ton texte, à plusieurs endroits, les incises sont trop longues ( exemple : - Tiens, un vilain petit canard. Se moqua t'elle, provoquant l'hilarité d'une bande de vipère qui se massait autour de la nouvelle venue ; ici, il vaudrait mieux marquer: « -Tiens, un vilain petit canard. se moqua t'elle », mettre à la ligne, et dire « cette réplique provoqua... »)
--> TicusLeFaune
Une phrase me pose question: « Elle se dirigea donc vers les deux jeunes de son âge ». Les autres de la classes ne sont pas du même âge? Qui sont ils? j'ai relu plusieurs fois, sans comprendre de qui il était question. Il y a deux incohérences que j'ai relevées: Tout d'abord, il est dit que c'est un lycée parisien mais qu'il y a seulement 18 élèves dans la classe. Ceci est rarissime, à moins que ce soit une classe spéciale (bilingue, option théâtre, ou autre), ce qui n'a pas l'air d'être le cas. Les classe ont généralement une trentaine d'élèves, pour un soucis de réalisme, je conseille donc de rajouter des élèves. Ensuite, une professeur est absente, et Ryuuko finit donc une heure plus tôt. Cependant, dès qu'elle à fini, elle file rejoindre son frère à qui elle avait donné rendez vous... Sauf qu'elle devrait avoir une heure d'avance. Il faudrait donc revoir également cette partie. Voilà, j'en ai fini avec les points « négatifs », passons sur les points positifs: Ton orthographe est quasiment irréprochable, on remarque le travail de relecture minutieuse que tu as du faire, bravo! Les extraits de « mémoire d'une ombre » sont très réussis. Ils donnent envie de savoir ce qu'est exactement cet ouvrage. J'espère que mon commentaire t'aura aidé, Bonne journée.
--> TicusLeFaune
Très souvent dans le texte, les personnages sont désignés par la couleur de leur cheveux... Il est important de varier les appellations des personnages (ex: prénoms (disait louis) couleur de cheveux,(s'exclama le rouquin) taille (annonça le géant), pronom personels ( murmura t'il), surnom (cria La guigne), particularités (expliqua le borgne), nombre ( chuchota le deuxième)... Beaucoup de participes présents alourdissent le texte, c'est dommage... bien qu'ils soient très pratique, ils sont à utiliser avec parcimonie, parcequ'il sont addictifs: très vite, on oublie les autres tournures de phrases. Les « ding ding dong » sont maladroits, voire inutiles. En effet, la phrase « la sonnerie la coupa dans son élan » se suffit à elle même pas besoin de rappeler le bruit de la sonnerie. De plus, en règle générale, les onomatopées ne passent pas très bien dans un texte. Certaines phrase sont longues, très longues, et l'absence de ponctuation perturbe la lecture. Prenons par exemple cette phrase: « Surement que les chaînes en argent qui pendaient à la jupe de son uniforme attireraient l'attention ou encore que ses cheveux lâchés et ses yeux couleur de l'océan sans trace de maquillage lui vaudraient quelques coup d'œil désapprobateurs de la part des écolières qui la voyaient se frayer un chemin entre les élèves », cette phrase n'a aucune ponctuation. Si l'on tente de la lire à voix haute, c'est impossible sans faire des pauses pour respirer. Voici ce que cela donne avec ponctuation « Surement que les chaînes en argent, qui pendaient à la jupe de son uniforme, attireraient l'attention .Ou encore que ses cheveux lâchés et ses yeux couleur de l'océan ,sans trace de maquillage, lui vaudraient quelques coup d'œil désapprobateurs de la part des écolières, qui la voyaient se frayer un passage entre les élèves. » Ainsi, les virgules montrent les endroits ou faire des pauses. De plus, je me suis permis de couper la phrase en deux, de manière à ce que ce soit plus lisible.
--------
Elkisa116
Bonjour, cher auteur Merci pour la soumission de ton texte, et j'espère que le commentaire suivant saura apporter quelques éléments à ton histoire. J'ai relevé plusieurs points, mais avant toute chose, tu n'as pratiquement pas fait de fautes, ou du moins elles étaient très minimes s'il y en avait et pour cela, c'est un bon texte. *Premier paragraphe : « drôle de situation, cela me donnerait presque envie de rire. » Pourquoi utilise-tu le futur ? C'est maintenant que ton personnage a presque envie de rire, pas cinq minutes après avoir vu la situation ! *la préposition « dans » indique un lieu généralement. Donc dans ton texte : « dans notre communauté => « au sein de notre communauté » * Il y a certains mots très soutenus (aliéner, sollicitude etc.) qui ne rendent pas très naturels dans ton texte car le reste du récit est raconté d'un style assez normal, voir à certains moments un peu enfantins. Ce n'est qu'un petit détail ^^ * Pour le fond, je trouve que la scène de l'arrivée dans un nouvel établissement est vu et revu dans des milliers de fiction wattpad, dans toutes les catégories. Je pense qu'un peu plus d'originalité apportera de la fraîcheur à ton récit qui me paraît un peu monotone. * En parlant de monotone, par moments, je me suis un peu ennuyée. Et il ne faut pas que le lecteur s'ennuie ! Les premiers chapitres, surtout en fantasy doivent être percutants. On doit avoir envie de continuer l'histoire ! Garde ce qui te paraît essentiel à l'histoire. * De plus, surtout dans ton prologue, utilise des sensations, décris les émotions de ton protagoniste plus en profondeur pour rendre ton texte plus intéressant. J'espère t'avoir aidé(e), si tu as une question, n'hésite pas à me solliciter en message privé ^^
--> Ellundril
Je revise contrainte et forcée, j'ai un controle demain -_-
--> Elkisa116
@Ellundril pas de soucis et c'est bien de réviser (faudrait que je m'y mette avant la fin de l'année) xD
--> Ellundril
*une proposition avec
--> Ellundril
Je n'ai rien avoir avec ce texte, mais j'aime bien lire les critiques ici. Je me permets d'intervenir à propos du "cela me donnerait presque envie de rire". Ce n'est pas du futur mais du conditionnel présent. Mais je suis d'accord avec le fait que cette phrase pose problème. Je pense que l'auteur.e devrait soit passer au présent comme tu l'as conseillé, soit garder le conditionnel, mais ajouter une proposition à ce "si..." (Ce qui justifierait l'emploi du conditionnel) Par exemple : cela me donnerait presque envie de rire si je n'étais pas aussi stressée Bon désolée pour cette remarque tatillonne, mais je viens de réviser tous les temps et modes (argh), donc ça m'a sauté aux yeux
--------
NadegeChipdel
Bonjour ! Petit retour sur ton texte que je te remercie de nous avoir soumis. Pour moi, le gros point positif, c'est l'orthographe et la conjugaison. Je n'ai vu que des erreurs minimes et c'est très agréable. En revanche, c'est sur le contenu où je reste plus perplexe. Tout d'abord, je trouve que l'élément de fantasy (la question des Auras) arrive trop tard. Aux vues de ton prologue, j'ai cru à une erreur de catégorie et que tu nous proposais de la SF. Ensuite, j'ai trouvé qu'il y avait des soucis de cohérence. Je m'explique : * p.11 : la prof de français qui corrige ses copies en laissant ses élèves sans rien faire. À moins qu'elle aime le bruit (ce qui ne semble pas en plus être le cas), ce n'est pas plausible. D'ailleurs, attention, tu as changé l'orthographe du nom du professeur de français. * puis, de la manière dont tu introduis ton héroïne au sein de sa classe , elle est la seule élève étrangère. Et la surprise ! Le garçon aux cheveux sombres est aussi japonais. Je pense qu'il y a quelque chose à revoir dans ce passage. * enfin, ce qui m'a le plus gênée, c'est le rythme et le fait que sur les 2/3 de ton texte, tu nous désignes Ryuuko par elle. De ce fait, on reste extérieur à ton histoire. Du coup, on s'ennuie un peu. Et c'est dommage car ton idée de départ est vraiment intéressante. En somme, je pense qu'il faut retravaillé ton texte en y ajoutant de l'émotion, du sentiment et, pourquoi pas au moins pour le début, passer en point de vue interne (Je m'appelle Ryuuko. Je suis particulière...). Je t'encourage vraiment à poursuivre car je crois beaucoup en ton idée. Bon courage, Nadège
--> LusiRainom
Je comprends dans ce cas et c'est vrai que ça reste des avis. A l'auteur.e de décider ! :)
--> NadegeChipdel
Pas du tout et je ne conseille pas à l'auteur d'être en point de vue interne tout le temps. Mais un petit passage de temps en temps, dans ce cas, m'aurait aidée à rentrer dans l'histoire. Et encore une fois, ce n'est qu'un avis. Libre à l'auteur d'en faire ce qu'il veut 😊
--> LusiRainom
Je n'ai absolument rien a voir avec ce texte, mais après lecture du texte et des commentaires, je trouverais ça justement dommage de passer en interne pour de la facilité. Au contraire, en fantasy en général, la troisième personne me semble judicieuse pour plus de descriptions, ce qui est le propre de la fantasy. Je pense que ce qui est plus dérangeant, c'est le changement. Désolée si j'ai mal interprété ton commentaire :)
--------
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top